Le Suffren (croiseur)
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Le Colbert, frère jumeau du Suffren |
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Carrière | |
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Construit à: | Arsenal de Brest |
Achevé le: | 4 avril 1926 |
Mise à l'eau: | 3 mai 1927 |
Baptême du feu: | 1er janvier 1930 |
Fin: | Retiré du service le 1er octobre 1947 |
Caractéristiques générales | |
Type: | croiseur |
Déplacement: | 10 000 tonnes (à vide) 12 780 tonnes (chargé) |
Longueur: | 194 mètres |
Largeur: | 9,10 mètres |
Tirant d'eau: | 6,35 mètres |
Propulsion: | 3 turbines, 9 chaudières Guyot, 90 000 chevaux |
Vitesse: | 31 nœuds |
Portée: | 4500 miles à 15 nœuds |
Équipage: | 773 |
Armement: | 8 canons de 203 mm calibre 50 8 canons anti-aériens de 90mm calibre 55 8 canons anti-aériens de 37 mm 12 canons de 13.2 mm calibre AA 6 tubes à torpilles de 550 mm |
Blindage: | coque 60 millimètres; pont 25 millimètres; tourelles, 30 millimètres. |
Avions: | 2 Loire-Nieuport 130, 2 catapultes |
Le Suffren était un croiseur lourd de la Marine nationale française. Il fut, comme beaucoup d'autres navires avant lui, nommé en l'honneur de l'amiral Pierre André de Suffren.
Au début du mois de juin 1940, les croiseurs Suffren, Duquesne, Tourville et Duguay-Trouin ainsi que trois destroyers / ? / en Italie dans le Dodecanese occupé. Plus tard en juin, le Suffren participa à une opération commune avec la Royal Navy - la dernière avant l'Armistice.
Lors de l'Armistice de 1940, le Suffren se trouvait à Alexandrie, en Égypte, en compagnie d'autres navires de guerre français. Contrairement à la situation à Mers-el-Kébir, les amiraux britanniques et français, Cunningham et Godfroy, parvinrent à s'entendre. Le Suffren fut désarmé et pris par les Britanniques le 3 juillet 1940. Il rejoignit le camp Allié et fut réarmé le 30 mai 1943.
Le 17 juillet 1943, le Suffren porta secours aux survivants du Ville de Canton, torpillé au large de Beira, Mozambique.
[modifier] Voir aussi
- Suffren pour les bateaux du même nom.