Bretagne (trois-mâts)
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| Bretagne | |
| Histoire | |
|---|---|
| A servi dans : | Marine royale française  |
| Commanditaire : | Royaume de France |
| Commandé : | 1762 |
| Lancement : | 1766 |
| Statut : | Désarmé et détruit en 1796 |
| Caractéristiques techniques | |
| Type : | vaisseau de ligne |
| Longueur : | 56 m |
| Maître-bau : | 15 m |
| Tirant d’eau : | 7,5 m |
| Propulsion : | Voiles |
| Caractéristiques militaires | |
| Armement : | 110 canons |
| Autres caractéristiques | |
| Équipage : | 1200 hommes et 19 officiers |
| Chantier : | Brest |
| Port d’attache : | Brest |
Le Bretagne fut un trois-mâts construit dans les chantiers navals de Brest en 1762. Il fut armé de 110 canons alignés sur trois niveaux. Il devint le fleuron de la flotte française lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Ce navire était l'un des 17 vaisseaux de ligne commandés en 1762 par le duc de Choiseul qui lança une campagne visant à amasser des fonds pour la marine de guerre dans les villes et provinces de France. Sa construction s'acheva en 1766.
Le Bretagne combattit à la Bataille d'Ouessant en 1778 en tant que navire du comte d'Orvilliers.
Pendant la Révolution française, le navire fut rebaptisé "Révolutionnaire". En mai 1794, il participa à la bataille navale du 13 prairial an II. Au cours des combats, il fut gravement endommagé et perdit tous ses mâts. Il réussit à éviter la capture grâce à la confusion parmi ses adversaires. Il fut remorquée jusqu'à Rochefort-sur-Mer par le cuirassé Audacieux et escorté par la corvette Unité.
Trop endommagé par la bataille pour être réparé, il fut désarmé entre janvier et mai 1796.
