Classe Charlemagne
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Classe Charlemagne | |
Le cuirassé Charlemagne | |
Histoire | |
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A servi dans : | Marine nationale française |
Lancement : | 1894 pour le Charlemagne |
Armé : | 1895 et 1896 |
Caractéristiques techniques | |
Type : | Cuirassé |
Longueur : | 118 m |
Maître-bau : | 20,5 m |
Tirant d’eau : | 8,40 m |
Déplacement : | 11 300 tonnes à pleine charge |
Propulsion : | 2 groupes de machines à vapeur à triple détente, 3 hélices |
Puissance : | 14 500 ch |
Vitesse : | 18 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage : |
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Armement : |
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Autres caractéristiques | |
Équipage : | 725 officiers et matelots |
Chantier : | Brest, Lorient pour le St Louis |
Les 3 cuirassés pré-dreadnought de la classe Charlemagne de la Marine nationale française furent le Charlemagne, lancé en 1894 et entré en service en 1895, le Gaulois et le St Louis entrés en service en 1896. La classe Charlemagne a peut-être un certain rapport avec le vaisseau Charlemagne qui fit partie de la marine de guerre du Premier Empire (ce voilier, en dépit du blocus anglais, naviguait encore en 1810 comme en atteste certaines sources écrites).
[modifier] Caractéristiques
Ils furent les premiers cuirassés français à adopter l'agencement de deux grosses pièces de chasse et deux de retraite, que préféraient les Britanniques depuis une décennie, et une artillerie secondaire plus rationnelle, les canons étant séparés par des pare-éclats. Jusqu'au Bouvet inclus, qui fut le dernier vaisseau à être lancé avant les Charlemagnes, les cuirassés français étaient facilement reconnaissables à leur grosse pièce unique à chaque extrémité d'un pont supérieur court pour minimiser l'effet de souffle.
Ils étaient munis de deux assez larges cheminées.
Comme sur tous les navires français, la ceinture cuirassée était étroite, mais ne manquait pas de s'étirer sur tout la longueur de la coque. Toutefois, entre les bords inférieurs et supérieurs du cuirassage de la batterie, le renflement de la rentrée de muraille n'avait aucune protection. C'est à ce niveau que l'on trouvait un pont-abri au dessus d'un pont pare-éclats.
L'espace qui sépare les deux ponts était cloisonné cellulairement en vue d'éviter les risques d'inondation en cas de dégâts. Toutefois cette couche manquait de volume pour éviter le noyage progressif du bâtiment.
[modifier] Historique
Au début de la Première Guerre mondiale, cette classe n'était pas considérée comme performante au combat, mais ses navires furent utilisés avec profit dans les zones à faible risque.
Le 18 mars 1915, le Charlemagne et le Gaulois faisaient partie, avec le Bouvet et le Suffren, d'un groupe de bombardement côtier, placé sous le commandement de l'amiral Guépratte, dans la bataille des Dardanelles.
Le Gaulois avait été sérieusement endommagé et devait se replier quand le Bouvet heurta une mine marine. Ses soutes à munitions explosèrent et il disparut en trois minutes.
Ce même jour, l'Irresistible et l'Ocean, de la Royal Navy, furent aussi détruits, ce qui mit fin à la tentative de franchissement du détroit par la force.
On ne put empêcher le Gaulois de s'échouer. Il fut, plus tard, remis à flot et réparé à Toulon pour être finalement coulé par une torpille de sous-marin en 1916.
Le Charlemagne fut retiré du service en 1920.
Le Saint Louis fut ferraillé en 1933.