Commandant Teste (porte-hydravions)
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Commandant Teste | |
Histoire | |
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A servi dans : | Marine nationale française |
Commandé : | 1926 |
Quille posée : | 1927 |
Lancement : | 12 avril 1929 |
Armé : | 1932 |
Statut : | Démoli en 1963 |
Caractéristiques techniques | |
Type : | Transport d'hydravions |
Longueur : | 167 m |
Maître-bau : | 27 m |
Tirant d’eau : | 7,40 |
Déplacement : | 10 000 t |
Propulsion : | turbines Schneider-Zoelly |
Puissance : | 21 000 ch |
Vitesse : | 20,5 kt |
Caractéristiques militaires | |
Blindage : | 50 mm à la ceinture 36 mm sur le pont |
Armement : | 12 canons anti-aériens de 100 mm 8 canons anti-aériens de 37 mm 12 mitrailleuses |
Aéronefs : | 26 hydravionsCAMS 55 |
Rayon d’action : | 8500 Nm |
Autres caractéristiques | |
Équipage : | 686 hommes |
Chantier : | Chantier F et C de la Gironde |
Indicatif : | ONI203 |
Le Commandant Teste est un transport d'hydravions français. Il fut construit par les chantiers de la Gironde entre 1927 et avril 1929. Il connut une carrière agitée et fut présent dans les principaux drames de la marine française pendant la Seconde Guerre mondiale : la bataille de Mers el Kebir et le sabordage de la flotte à Toulon.
[modifier] Conception
Il était destiné à servir de base flottante de ravitaillement aux hydravions. Pour cela, il était doté de quatre catapultes et de cinq grues d'une capacité de 12 t. Il était aussi doté d'un grand hangar (84 x 27 x 7 m) lui permettant d'accueillir à son bord 26 hydravions de type CAMS 55.
Côté propulsion, il était doté de deux hélices entraînées par des turbines à engrenage Schneider-Zoelly, fonctionnant avec quatre chaudières à vapeur. Le tout développait une puissance de 21 000 ch.
[modifier] Carrière
Le Commandant Teste fut affecté au théâtre de la Méditerranée et servit aussi dans l'Atlantique. Le 3 juillet 1940, il se trouve à quai à Mers el Kébir quand l'opération Catapult est déclenchée. Lors de cette attaque, il sort miraculeusement intact.
Il rejoint alors le port de Toulon où il se trouve toujours quand, le 27 novembre 1942, l'amiral Laborde décide de saborder la flotte française basée à Toulon, après l'invasion de la zone libre par les allemands. Il sera renfloué en 1943 par les italiens, puis de nouveau coulé en 1944 par des bombardiers alliés.
Il sera condamné en 1950, puis vendu pour être démoli en 1963.