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La Rochelle - Wikipédia

La Rochelle

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La Rochelle
Carte de localisation de La Rochelle
Pays France France
Région Poitou-Charentes Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime Charente-Maritime (préfecture)
Arrondissement La Rochelle (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 9 cantons
Code Insee 17300
Code postal 17000
Maire
Mandat en cours
Maxime Bono
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Latitude
Longitude
46° 03′ 34″ Nord
         1° 09′ 05″ Ouest
/ 46.059444, -1.151389
Altitude 0 m (mini) – 28 m (maxi)
Superficie 28,43 km²
Population sans
doubles comptes
76 584 hab.
(1999)
Densité 2 694 hab./km²
La Rochelle vu par le satellite Spot
La Rochelle vu par le satellite Spot

La Rochelle est une commune française, capitale de l'Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, dans la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés Rochelais.

Située en bordure de l’océan Atlantique, au cœur du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la barrière des îles de , d’Oléron, d’Aix et Madame, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre depuis le XIIe siècle.

Cité millénaire et dotée d’un riche patrimoine, La Rochelle est aujourd’hui devenue une ville administrative et tertiaire qui conserve son titre de Porte océane. Depuis le 19 mai 1988, elle est reliée à l’île de Ré par le plus long pont de France.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Localisation

La Rochelle est située au centre-ouest de la côte Atlantique française, à 187 km au nord de Bordeaux, 147 km au sud de Nantes, à 125 km à l’ouest de Poitiers et à 472 km au sud-ouest de Paris. C’est un port accessible aux navires de haute mer.

[modifier] Géologie

Les falaises de calcaire autour de La Rochelle présentent des couches de sédiments datant de l’ère du Jurassique supérieur.
Les falaises de calcaire autour de La Rochelle présentent des couches de sédiments datant de l’ère du Jurassique supérieur.

Le relief de la Charente-Maritime est constitué de plaines et de bas plateaux, dont le sous-sol calcaire est composé de couches sédimentaires calco-marneuses, datant de l’ère Jurassique supérieur et ayant émergé des eaux au Crétacé inférieur. Elles se sont créées il y a 160 millions d’années, alors que la France était submergée, par l’accrétion de micro-organismes sur les fonds marins, à l’époque où les dinosaures peuplaient la planète.

Ces couches, qui se caractérisent par des alternances de lits de marnes et de calcaires oolithiques, sont aujourd’hui parfaitement visibles sur les falaises qui bordent le littoral. Elles mettent en évidence d’épaisses couches de roches blanches alternant avec des couches de sable et vase très friables, s’étant formées durant les périodes glaciaires, et avec des couches contenant divers coraux, s’étant formées durant les périodes tropicales. Certaines, comme la pointe du Chay, à environ cinq kilomètres de La Rochelle, contiennent de nombreux fossiles d’animaux marins et sont des zones d’études paléontologiques très réputées.

Le calcaire ainsi formé est largement utilisé comme matériau de construction dans les maisons traditionnelles de la région.

[modifier] Topographie

Topographie de La Rochelle réalisée à partir des données SRTM de la NASA
Topographie de La Rochelle réalisée à partir des données SRTM de la NASA

Le substratum rocheux du littoral charentais et du proche plateau continental est encadré par les contreforts du massif armoricain au nord, la bordure septentrionale du bassin aquitain au sud, et le Massif central à l’est. Il fait la transition entre le littoral rocheux du sud de la Bretagne et celui rectiligne et sableux d’Aquitaine[1].

L’ensemble de l’agglomération rochelaise est située sur un vaste plateau calcaire de faible altitude, ce qui fait qu’à l’exception de quelques îlots calcaires de moins d’une trentaine de mètres, la topographie est homogène. L’altitude moyenne est de quatre mètres, et le relief varie de 0 à 28 mètres, n’offrant pas d’obstacles naturels à la direction des vents. Le paysage est très ouvert.

[modifier] Hydrographie

Le Vieux-Port
Le Vieux-Port

Avec une hauteur d’eau de 3,80 mètres, le marnage moyen est relativement faible à La Rochelle. Il peut cependant atteindre 6,60 mètres avec un coefficient de marée de 120.

Les courants marins ont une vitesse de 2,2 km/h dans la baie de La Rochelle, et de 4 km/h dans le nord du Pertuis d'Antioche.

L’envasement est de l’ordre de 50 cm par an, principalement en raison des eaux très chargées en sédiments des pertuis charentais, ce qui nécessite de recourir à des dragages réguliers. Les analyses hydrographiques des eaux et des sédiments, effectuées dans le cadre du projet d’agrandissement du port de plaisance des Minimes, ont établi que les eaux de baignade étaient de bonne qualité et que les sédiments n’étaient pas pollués.

La baie de La Rochelle, qui est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000, est un site remarquable par la qualité de son milieu marin et sa forte productivité biologique. De grands mammifères marins y sont présents, comme par exemple le grand dauphin, le marsouin, le globicéphale noir, le dauphin de Risso, le dauphin commun, le phoque gris, diverses tortues marines dont la caouanne, la tortue luth, la tortue verte, la tortue de Kemp, ainsi que des poissons d’estuaires protégés (Alose et Lamproie). C’est également une zone de reproduction pour la seiche et la méduse Rhizostoma pulmo. La faune benthique, constituée principalement de vers marins et de coquillages, est quant à elle relativement pauvre.

Le déballastage des navires au môle d’escale du port autonome de La Rochelle étant un risque d’introduction d’espèces indésirables, notamment en raison des importantes quantités d’eau rejetées qui sont ensuite entraînées par les courants vers la baie de l'Aiguillon, des échantillonnages sont systématiquement réalisés dans les ballasts.

[modifier] Climat

Le climat de la Charente-Maritime est essentiellement de type tempéré, mais en raison de l’influence du Gulf Stream, de l’anticyclone des Açores, et de l’effet modérateur de la mer, le département bénéficie d’un climat océanique[2], plus doux et plus chaud, appelé climat tempéré océanique.

Ce mésoclimat permet à la ville de La Rochelle, pourtant située à un degré de latitude plus au nord que Montréal, au Québec, ou que les îles Kouriles en Russie, de bénéficier d’un taux d’ensoleillement moyen exceptionnel, proche de celui de la Côte d'Azur, sur la mer Méditerranée. L’ensoleillement y est le meilleur du littoral atlantique (2250 heures de soleil par an), et la région est la deuxième région la plus ensoleillée de France. Les hivers y sont doux (quatre jours de neige par an), et la pluviométrie, modérée (755 mm de pluie par an), est surtout concentrée sur les mois d’automne et d’hiver. À la belle saison, les températures sont adoucies par la brise de mer, due à l’inertie thermique de l’océan, et qui se traduit par un vent parfois soutenu qui souffle en provenance de la mer l’après-midi.

Données météorologiques de La Rochelle de 1961 à 1990[3]
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 3,4 4,0 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Températures maximales (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Températures moyennes (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2250
Pluviométrie (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3

Ces spécificités climatiques — été sec et ensoleillé, hiver doux et humide — ont conduit à l’implantation d’une végétation de type méditerranéenne cohabitant avec une végétation plus continentale ou océanique. Elles sont aussi propices aux vacances et au tourisme, et plus particulièrement aux activités nautiques, d’autant que le pertuis d'Antioche constitue un plan d’eau remarquablement bien protégé et de réputation internationale.

Les risques liés à ce type de climat sont relativement faibles, le plus important étant les tempêtes océaniques. Ainsi, le département de la Charente-Maritime est celui qui a été le plus durement touché par la tempête Martin en décembre 1999, la mer déchaînée ayant provoqué des dégâts considérables sur le littoral charentais.

[modifier] Toponymie

Le hameau le plus ancien connu s’appelait Cougnes. Ce quartier se trouve aujourd’hui dans l’angle nord-est de l’actuelle vieille ville. Ce village a d’ailleurs donné son nom à l’église « Notre Dame de Cougnes », ainsi qu’au faubourg de Cognehors (littéralement Cougnes hors les murs).

Par la suite, s’est établi un village de pêcheurs, sur un promontoire rocheux au milieu des marais, et dont Guillaume d’Aquitaine fait référence sous le nom Rupella dans une charte octroyée à la ville en 961. Rupella est tiré du latin, rupes désigne un rocher, généralement surmonté d’un point de défense.

Le nom latin est ensuite remplacé par le terme franc Rocca, et au XIe siècle, des écrits font référence au nom Rocella (1023), Roscella et Rochella, puis Reditum Rochellae en 1152. Lorsqu’en 1199 Aliénor d’Aquitaine octroie une charte de commune à la ville, il y est fait mention du nom La Rochelle.

Les étrangers, et plus particulièrement les Anglais, qui ont longtemps occupé la ville, l’avaient surnommée la « Ville blanche », en référence au fait que vue de la mer, la ville était d’une blancheur éclatante[4]. Le château Vauclair tirait d’ailleurs son nom du latin valde clarum, qui signifie grandement clair, lumineux ou blanc.

[modifier] Histoire

[modifier] Héraldique

« De gueules au vaisseau d’or, habillé d’argent, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, au chef cousu d’azur, chargé de trois fleurs de lys d’or. »

« De gueules au vaisseau d’or, habillé d’argent, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, au chef cousu d’azur, chargé de trois fleurs de lys d’or.  »
    — Malte-Brun, La France illustrée, (1884)

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de La Rochelle, dont l’origine remonte officiellement à 1355, tel que rapporté par Malte-Brun, dans La France illustrée (1884) sous la devise Servabor rectore Deo (Je serai sauvé sous la garde de Dieu).

Le chef d’azur à trois fleurs de lys d’or était étroitement lié à la monarchie française, et était une augmentation accordée aux armes des villes qui avaient le droit de se faire représenter par leur maire au sacre du roi de France. La couleur azur symbolise la fidélité, la persévérance et la loyauté, tandis que la fleur de lys symbolise la pureté d’essence divine. Le gueules symbolise le patriotisme, le courage et l’amour. La couleur sinople de la mer symbolise la liberté, et l’espérance. La couleur or du vaisseau symbolise la noblesse, l’intelligence, la vertu ainsi que la connaissance divine, tandis que l’habillage d’argent symbolise la sagesse et la richesse.

La ville a aujourd’hui également pour devise « La Rochelle, belle et rebelle ».

[modifier] Administration

[modifier] Municipalité

[modifier] Maires de La Rochelle

Grâce à la charte de commune confirmée par Aliénor d’Aquitaine en 1199, La Rochelle est la première ville de l’Histoire de France à procéder à l’élection d’un maire, en la personne de Guillaume de Montmirail[réf. nécessaire].

Ce privilège lui est retiré par Louis XIII le 28 octobre 1628, suite à la capitulation de la ville au Grand Siège, mené par le cardinal de Richelieu.

Ce n’est que le 5 février 1718 que Louis XV rend de nouveau élective la mairie de La Rochelle, et la compose d’un maire, de quatre échevins, de dix conseillers et d’un procureur syndic.

[modifier] Élections municipales

Le maire actuel de La Rochelle est le député socialiste Maxime Bono, fonction qu’il occupe depuis le décès de son prédécesseur, Michel Crépeau, lors d’une séance parlementaire le 30 mars 1999 à Paris. Maxime Bono a été élu maire le 17 mars 2001 et réélu le 9 mars 2008 avec près de 59% des voix.

Liste des maires de La Rochelle depuis 1945
Période Identité Parti Qualité
13 mai 1945 octobre 1945 Georges Bonneau
octobre 1945 octobre 1947 Franck Lapeyre
octobre 1947 février 1951 Auguste Moinard
février 1951 juin 1958 René Bernard de Saint-Afrique
juin 1958 mars 1959 Édouard Morch
8 mars 1959 14 mars 1971 André Salardaine gaulliste député de 1962 à 1968
14 mars 1971 mars 1999 Michel Crépeau Mouvement des radicaux de gauche candidat à l’élection présidentielle de 1981
30 mars 1999 Maxime Bono PS député (1997-2007)

[modifier] Canton

La Rochelle est le chef-lieu de neuf cantons, dont six se trouvent exclusivement sur le territoire de la commune de La Rochelle (les cantons 1, 2, 3, 4, 6 et 7), et trois sont partagés avec les communes environnantes (les cantons 5, 8 et 9).

Liste des cantons de La Rochelle
Canton Composition (quartiers et communes) Inscrits (2007) Conseiller général actuel
La Rochelle-1 La Pallice, Saint Maurice, Port-Neuf et Laleu 6 505 Gilles Gautronneau (PRG)
La Rochelle-2 Laleu et Mireuil 5 055 Marc Parnaudeau (PS)
La Rochelle-3 Mireuil et Fetilly 5 600 Marylise Fleuret-Pagnoux (PRG)
La Rochelle-4 La Genette, Fetilly, Centre ville 9 279 Dominique Morvant (UMP)
La Rochelle-5 Prieuré, Lafond, Esnandes, Marsilly, Puilboreau et Saint-Xandre 13 261 Jack Proust (PRG)
La Rochelle-6 Centre ville, Villeneuve-les-Salines, Tasdon, Bongraine et Les Minimes 10 494 Denis Leroy (PS)
La Rochelle-7 Saint-Éloi et Villeneuve-les-Salines 7 024 Jean-Pierre Mandroux (PS)
La Rochelle-8 Villeneuve-les-Salines, Périgny et Dompierre-sur-Mer 10 676 Michel Rogeon (PRG)
La Rochelle-9 Laleu, Lagord, Nieul-sur-Mer et L'Houmeau 7 024 Jack Dillenbourg (PS)

[modifier] Intercommunalité

[modifier] Budget et fiscalité

[modifier] Situation financière

D'après un rapport de la Cour des comptes[5], la situation financière de La Rochelle laisse apparaître sur la période 1996-2002 un endettement mesuré et légèrement décroissant, des charges de personnel relativement stables rapportées aux dépenses générales de fonctionnement, et une capacité d'autofinancement supérieure à la moyenne des communes comparables.

Situation financière de La Rochelle de 1996 à 2002 (en millions d'euros)[6]
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Dépenses de fonctionnement 86 82 87 97 88 95 96
Résultat de fonctionnement 1 18 9 1 13 12 10
Dépenses d'investissement 25 24 30 28 33 43 56
Résultat cumulé de l'exercice -3 1 0 -4 -5 -6 -3
Capacité d'autofinancement 4 10 11 12 15 15 14

[modifier] Quartiers

La Rochelle est composée de quartiers, dont la plupart sont représentés par un « comité de quartier », ce qui en fait un tissu micro-local très vivant[7].

Un comité de quartier est une association d’habitants qui joue un rôle vis-à-vis des institutions publiques, et qui permet un échange d’informations entre les habitants et les services municipaux. Par ce biais, les habitants peuvent participer à l’orientation des projets d’évolution de leur quartier selon leurs aspirations.

Quartiers de La Rochelle[8]
Quartier Population Commerces Industries Associations
Centre-ville 10 827 1 400 88 137
Fetilly - Bel air - La Trompette 5 354 71 15 35
La Genette 4 341 244 20 17
Lafond - Prieuré - Beauregard 6 131 59 10 26
Laleu - La Pallice - La Rossignolette - Vaugouin 6 942 254 95 31
Les Minimes 6 137 275 59 23
Mireuil - Saint-Maurice 15 091 111 9 50
Port-Neuf 5 290 40 4 25
Saint-Éloi 4 772 121 37 20
Tasdon - Bongraine 5 684 59 14 18
Villeneuve-les-Salines - Petit Marseille 9 486 64 12 38
Total 80 055 2 698 363 420

Le premier comité de quartier a été créé à Tasdon en 1903, juste après que la loi de 1901 sur la liberté d'association ait été promulguée. Puis La Pallice, Bongraine, le centre-ville, Mireuil[9], le Petit-Marseille, Villeneuve-les-Salines ont suivi.

La ville de La Rochelle considère les comités de quartier comme des interlocuteurs privilégiés, et leur fournit des moyens logistiques (salle de réunion, etc.), mais ne leur verse aucune subvention. Ces derniers sont apolitiques et indépendants.

Le 27 février 2002, une loi relative à la démocratie de proximité, et censée renforcer la démocratie participative en complétant la démocratie représentative, a été votée[10] et a posé un problème d’adaptation à la municipalité.

En effet, cette nouvelle loi impose aux municipalités de créer des instances locales consultatives, les « conseils de quartier ». L’inconvénient étant que la stricte application de la loi aurait entraîné une perte d’indépendance et d’influence par rapport à ce dont disposent déjà les comités de quartier. Après concertation, une « Charte pour le renforcement de la démocratie participative », réaffirmant l’importance déterminante des comités de quartiers, a été signée le 26 septembre 2002 entre les parties.

[modifier] Urbanisme

Vue depuis la tour de la Lanterne de la vieille ville et du Vieux-Port.
Vue depuis la tour de la Lanterne de la vieille ville et du Vieux-Port.
Arcades
Arcades

L’urbanisme de La Rochelle est particulier dans le sens où il a toujours été décidé de conjuguer avec sa riche histoire sans pour autant renoncer à développer la ville. L’un des points les plus remarquables de son urbanisme réside dans ses arcades, âgées de plus 400 ans, et qui l’ont rendue célèbre.

Depuis le 1er juin 2004, dans le cadre du Plan de développement urbain signé par la ville[11], le plan de circulation provisoire de la ville a été entièrement revu afin de permettre de désengorger le centre-ville en dissuadant les automobilistes de s’y rendre, et les zones 30 et zones piétonnes se sont multipliées un peu partout dans l’agglomération.

[modifier] Environnement

L’agglomération rochelaise, réputée pour sa « qualité de vie », s’est depuis longtemps engagée dans une politique de protection de l’environnement et de développement raisonné, notamment en signant et en respectant une charte environnementale. La baie de La Rochelle est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000.

La Rochelle a été une ville pionnière en matière d’écologie urbaine. Elle est ainsi l’initiatrice du premier secteur piétonnier de France en 1970, la première ville à signer un document de « périmètre sauvegardé » pour protéger l’architecture de son centre-ville en 1971, des premiers vélos en libre-service en 1974, des premières voitures électriques en libre-service en 1986, de la première Journée sans voiture le 9 septembre 1997[12], et des transports en commun qui intègrent les modes de déplacement alternatifs (vélo, bateaux, voitures électriques, etc.).

Avec la mise en service d'Elcidis, c’est la première ville française à disposer d’une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville en véhicules utilitaires électriques[13].

Depuis 1985, le port de plaisance des Minimes est récompensé de ses actions en faveur de l’environnement par l’attribution du Pavillon Bleu d'Europe.

Les bus de l’agglomération roulent au diester, les campings sont équipés de chauffe-eau solaires, et la qualité de l’air est analysée et surveillée en plusieurs points de la ville depuis une trentaine d’années, ce qui a notamment permis de constater une diminution de moitié des niveaux de dioxyde d'azote et de dioxyde de soufre lors de la Journée sans voiture[14].

Émissions de polluants atmosphériques en tonnes/an à La Rochelle pour l’année 2000[15]
Année 2000 CO NO NO2 NH3 CH4 SO2 COVNM
Secteur résidentiel 369,8 52,1 3,3 - 27,2 21,4 212,9
Secteur tertiaire 40,3 46,3 2,7 - 7,0 30,7 27,0
Secteur industriel 25,6 107,9 0,6 0,0 4,1 442,3 785,6
Traitement des déchets 41,9 107,9 4,3 54,6 720,3 24,1 1,2
Distribution de l’énergie - - - - - - 42,1
Transports routiers 1 903,4 606,2 11,5 9,1 23,8 18,4 542,9
Autres transports 0,7 2,6 0,1 0,0 0,0 0,0 0,3
Total 2 381,7 923,1 22,4 63,8 782,3 537,1 1 611,9

[modifier] Jumelage et coopération

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le jumelage de communes est apparu comme étant un moyen de tisser des liens et d’établir des relations socioculturelles étroites avec ses voisins après le conflit qui venait de déchirer le monde et l’Europe. Les jumelages concernent aujourd’hui plus de 15 000 collectivités locales européennes, dont 3 800 réparties sur tout la France, et aux traditionnels échanges culturels et d’amitié ajoutent des aspects d’échanges de savoir-faire, de partenariat économique, et de solidarité.

La ville de La Rochelle est jumelée avec 
Baotou (Drapeau de la République populaire de Chine Chine), Essaouira (Maroc Maroc), Lübeck (Allemagne Allemagne), New Rochelle (États-Unis États-Unis), Petrozavodsk (Russie Russie), Saint-Jean-d'Acre (Israël Israël), Qingdao (Drapeau de la République populaire de Chine Chine) et Zibo (Drapeau de la République populaire de Chine Chine).
Les villes de l’agglomération rochelaise sont jumelées avec 
Mihai Bravu (Aytré), Evolène, Knebworth et Skierniewice (Châtelaillon-Plage), Saint-Antoine-sur-Richelieu (Dompierre-sur-Mer), Wendorf (L'Houmeau), Sébikotane (Nieul-sur-Mer), Sankt-Michaelisdonn (La Jarne, Saint-Vivien et Salles-sur-Mer), Eddelak-Sankt-Michaelisdonn (Sainte-Soulle), et Broto (Angoulins).

[modifier] Démographie

Population de l’agglomération rochelaise
(Recensements Insee de 1999 et 2004)
Zones Population Surface
(km²)
Densité
(/km²)
croissance
1999-2004
Agglomération rochelaise
La Rochelle 80 055 28 2 744 +1,85 %
Unité urbaine 116 157 206 680
Aire urbaine 171 214
Région Poitou-Charentes
Poitou-Charentes 1 660 000 25 810 64 +1,22 %

Selon les estimations de l’Insee, la population de la ville de La Rochelle est de 80 055 habitants et 40 922 ménages recensés au 1er juillet 2004[16] pour une superficie de 2 843 hectares, soit une densité de 2 744 habitants par km², ce qui en fait l’une des 50 villes les plus peuplées de France. En 1999, l’unité urbaine de l’agglomération représentait 116 157 habitants, et son aire urbaine, incluant des communes situées dans une zone d’influence forte de la ville, représentait 171 214 habitants.

[modifier] Accroissement

Population de La Rochelle de 1821 à 2004 (source Insee).
Population de La Rochelle de 1821 à 2004 (source Insee).

La population connaît depuis de nombreuses années un accroissement de son solde migratoire (3 567 habitants supplémentaires entre 1990 et 1999) et de son accroissement naturel (1 923 habitants supplémentaires sur la même période), ce qui porte son taux de variation à 5 617 habitants entre 1990 et 1999, soit un taux annuel moyen de variation de la population de +0,8 %.

Composée à 46 % d’hommes et à 54 % de femmes, dont 42 % de célibataires et 39 % de gens mariés, le reste étant réparti entre les gens divorcés (11 %) et les veufs (8 %), la population de La Rochelle connaît également un accroissement du nombre des ménages (+8,4 % entre 1999 et 2004).

La ville accueille 8 528 étudiants.

Population de La Rochelle de 1821 à 2004
1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
12 327 14 629 14 857 16 720 17 465 16 507 16 175 18 904
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
18 710 19 506 19 583 22 464 23 829 26 808 28 376 31 559
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1945 1954
33 858 36 371 39 770 41 521 45 043 47 737 48 923 58 799
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
66 590 73 347 75 367 75 840 71 094 76 584 80 055
En 1858, Saint-Maurice et une partie de Cognehors, et en 1880, Laleu sont rattachées à La Rochelle.

[modifier] Immigration

D’après une étude de l’Insee[17], la population immigrée représentait 3 315 personnes en 1999 (soit 4,3 % de la population totale de l’époque, c’est-à-dire 76 584 personnes). La proportion d’étrangers par rapport à la population totale était de 3 %.

Sur ces 3 315 personnes, 1 264 (38 %) proviennent de l’Union européenne (principalement du Portugal, et dans une moindre mesure de l’Espagne), 935 (28 %) proviennent du Maghreb (principalement du Maroc et dans une moindre mesure de l’Algérie), 579 (18 %) proviennent d’Asie (majoritairement de Turquie et dans une moindre mesure du Viêt Nam), et le reste provient essentiellement d’Afrique.

La population immigrée se répartie principalement en proche banlieue, dans les quartiers de Villeneuve-les-Salines, Mireuil, et Laleu-La Pallice, ainsi que dans une moindre mesure au centre-ville et dans le quartier des Minimes. Les autres quartiers sont moins prisés, notamment en raison du coût élevé du foncier.

[modifier] Économie

Icône de détail Voir l’article : Économie de La Rochelle.

La Rochelle est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie. Elle gère le port de plaisance des Minimes, le port de pêche de Chef de Baie et l’aéroport de La Rochelle-île de Ré.

La création d’une unité de production de biocarburants est prévu pour 2008, et les axes de développement privilégient désormais l’international. Dans un autre registre, la ville étudie quelles solutions apporter au prix du foncier, qui est un véritable problème pour les travailleurs désirant aujourd’hui se loger.

Le bassin d'emploi de La Rochelle, qui représentait plus de 66 000 emplois en 1999 affiche depuis les années 1990 un dynamisme élevé (+13 % entre 1990 et 1999), avec une croissance de l’emploi comparable à celle de la population active, et supérieure à celles des communes du même ordre. La croissance de l’emploi n’est cependant pas suffisante pour résorber un chômage structurel important dont l’origine remonte aux crises des chantiers navals et du secteur automobile des années 1980.

[modifier] Transports

Le transport routier est le mode de transport dominant. Les principales marchandises échangées sont les matériaux de construction, les produits agricoles, les denrées alimentaires et le pétrole.

[modifier] Transport aérien

L’aéroport de La Rochelle a transporté 180 980 passagers en 2006, soit une progression de 41,8 % du trafic par rapport à 2005, et de 18,5 % par an sur les cinq dernières années. C’est l’aéroport le plus important de la région, devant celui de Poitiers. Le trafic devrait doubler d’ici 2015.

Trafic de l’aéroport de La Rochelle[18]
Passagers 2002 2003 2004 2005 2006 Variation
2006/2005
Variation
2006/2002
Internationaux 56 191 52 326 92 248 117 325 164 854 40,5 % 30,9 %
Nationaux 35 535 41 445 8 094 10 238 16 110 57,4 % -17,9 %
Transit 128 31 62 0 16 na -40,5 %
Total 91 854 93 802 100 404 127 563 180 980 41,9 % 18,5 %

L’aéroport, en accueillant les compagnies Ryanair, Airlinair, Flybe et easyJet, est le seul aéroport français avec celui de Marseille à réunir les deux plus importantes compagnies aériennes à bas prix. Il propose des lignes quotidiennes à destination de Birmingham, Bristol, Dublin, Londres, Lyon et Southampton, ainsi que des liaisons hebdomadaires ou ponctuelles vers Ajaccio Marrakech et Palma.

Il est possible que l’aéroport de La Rochelle soit transféré à Rochefort d’ici une dizaine d’année, et que l’ancien site soit transformé en un nouveau quartier résidentiel.

[modifier] Transport ferroviaire

Icône de détail Article détaillé : Gare de La Rochelle.

En raison de l’augmentation de trafic du port de la Pallice, un raccordement ferroviaire est mis en place entre ce dernier et la gare de La Rochelle en 1891, permettant ainsi l’acheminement de marchandises et de voyageurs, notamment en correspondance avec les liaisons maritimes vers l’Angleterre et l’Amérique du Sud. Des lignes directes spéciales, reliant Paris à La Rochelle et au port de La Pallice, sont mises en place lors des escales de paquebots, et seront exploitées jusqu’en 1962. Un important réseau ferroviaire se développe alors et permet la desserte de l’ensemble des infrastructures portuaires, et ce jusqu’au môle d’escale érigé en pleine mer.

À partir de la fin des années 1980, la concurrence routière va entraîner une diminution des activités portuaires, et donc du trafic ferroviaire. Dépendant entièrement de l’activité du port de La Pallice, avec ses importations d’hydrocarbures et ses exportations de céréales, le trafic fret de la ligne Poitiers - La Rochelle est très modéré, avec une dizaine de trains quotidiens à l’expédition, et autant à la réception, dont notamment :

Le trafic de la ligne Poitiers-La Rochelle reste essentiellement voyageurs, surtout depuis son électrification en courant 25 kV en 1993, ayant débouché sur l’inauguration d’une ligne TGV et la mise en place de 5 allers-retours TGV quotidiens entre Paris Montparnasse et La Rochelle, mettant Paris à 2h51 de La Rochelle.

La gare de La Rochelle offre aujourd’hui des liaisons TGV quotidiennes vers Paris, Poitiers et Tours, et des liaisons Corail vers Bordeaux, Nantes, et Limoges par Saintes et Angoulême.

[modifier] Transport maritime

Le port autonome de La Rochelle, seul port en eau profonde de la façade Atlantique, et capable d’accueillir des navires de types Post-Panamax, a été désigné, avec Nantes, comme maillon essentiel de l’Autoroute de la mer atlantique[19], projet de liaison maritime à haute fréquence entre la France et l’Espagne, et destiné à remplacer la circulation de 100 000 à 150 000 poids lourds par an d’ici 2007, dans un double objectif de développement durable et de viabilité économique.

[modifier] Transport routier

Véhicules électriques de la plate-forme de livraison Elcidis.
Véhicules électriques de la plate-forme de livraison Elcidis.

La voirie de La Rochelle est composée de plus de 1250 rues. En 2001, le réseau urbain de la ville représentait 193 km de routes et 89 000 véhicules y étaient recensés[20]. Le trafic automobile augmentant d’année en année, et la ville ne pouvant être contournée n’importe où en raison de la mer, le plan de déplacements urbains prévoit une large place à la sécurité routière.

La vitesse maximale autorisée sur la ceinture périphérique a été abaissée à 90 km/h et des radars automatiques ont été placés sur la rocade[21]. Dans l’agglomération, les zones 30 ont été étendues, les boulevards ont été sécurisés, et de nombreux rond-points ont été construits pour fluidifier le trafic.

Sur le plan économique, 75 % des envois de plus de trois tonnes de la région Poitou-Charentes partent de l'agglomération rochelaise. Une voie spéciale desservant le port de La Pallice a été mise en place pour les poids-lourds, de manière à optimiser les trafics internationaux.

En parallèle, la ville a mis en place Elcidis, une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville par des véhicules électriques, ce qui est une première en France. Toutefois, selon la Chambre régionale des comptes, le cumul de plusieurs innovations (plateforme de livraison et recours à des véhicules électriques) a compliqué la mise en ¢ du projet " Elcidis " et surtout son évaluation[22].

[modifier] Transports en commun

En 2005, les transports collectifs urbains de La Rochelle ont transporté 11 128 000 voyageurs[23].

L'action en matière de transports publics de l'agglomération rochelaise repose d'une part sur la RTCR, qui gère l'offre de transport public dite "réseau Autoplus" (près de 11 millions de voyages par an) et d'autre part sur la Communauté d'agglomération de La Rochelle elle-même au travers d'expérimentations et d'actions pérennes prévues par le plan de déplacement urbain. Il convient en outre de prendre en compte les services interurbains et scolaires gérés directement par le service transports de la CDA (par le recours à des sociétés privées), qui représentent environ 700.000 km/an et 780.000 voyages.

  • Autoplus : exploité par la RTCR, cela regroupe le réseau de transports de la communauté rochelaise et les services de location de vélos et de voitures électriques à la carte (journée ou à la demi-journée), au départ de la Place de Verdun ;
  • Keolis Littoral (ex-Citram Littoral), transports départementaux en autocars affrétés par la communauté d’agglomération ;
  • Liselec service de location de voitures électriques en libre-service (24h sur 24 et 7 jours sur 7) par abonnement, permettant de circuler dans toute l’agglomération rochelaise à l’aide de 50 voitures réparties sur 7 stations ;
  • Océcars, transports départementaux en autocars affrétés par la communauté d’agglomération ;
  • Passeur service de transport par bateau navette ;
  • La Rochelle envisage de mettre en place un tramway léger sans caténaire avec la société Alstom (dont une usine se trouve à Aytré), pour un prix de 8 millions d’euros du km contre près de 20 millions pour un tramway traditionnel. Une ligne expérimentale de 1,6 km a déjà été construite. Depuis le rejet de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques de 2012, à laquelle participait La Rochelle pour l’organisation des épreuves de voile, le projet a été arrêté et son avenir reste incertain.

Selon la Chambre régionale des comptes[24], la politique de transports publics formalisée au sein du Plan de déplacements urbains (PDU) adopté en 2000 est volontariste. Cependant, l'imprécision du document, tant en terme d'objectifs assignés (chiffrages partiels ou absents, absence d'échéancier) que de moyens alloués (financiers notamment), en diminue d'autant la portée comme outil de politique publique. Dans le même temps, la juridiction estime que la collectivité n'a pas toujours employé tous les moyens qui étaient à sa disposition pour agir : absence d'orientations stratégiques formulées à la RTCR, politique tarifaire inemployée, retards dans la réalisation de certains sites propres dédiés aux autobus.

En conclusion, la Chambre des comptes a relevé que si les efforts déployés par l'agglomération en matière d'expérimentations sont réels, leur succès est limité ; le choix de cumuler les innovations (véhicules électriques, en libre service et véhicules de transport de messagerie) rend d'autant plus délicate l'analyse des causes des difficultés rencontrées, et donc de la pertinence des projets eux-mêmes par rapport aux objectifs du PDU.

[modifier] Pistes cyclables

Les vélos jaunes
Les vélos jaunes

La Rochelle s’est engagée pour le vélo dès 1974, en inaugurant, pour la première fois en France, un service gratuit de mise à disposition du public de vélos en libre-service : les fameux vélos jaunes, qui sont aujourd’hui au nombre de 400.

Aujourd’hui, l’agglomération rochelaise dispose de plus de 160 km d’aménagements cyclables (86 km d’aménagements cyclables intra-muros, et plus de 80 km pour les autres communes de l’agglomération), dont des itinéraires sécurisés et fléchés (par exemple l’itinéraire de 38 km entre La Rochelle et Rochefort), et 1448 arceaux (soit 2896 places) sont installés dans le centre-ville.

Les transports en commun intègrent également cette dimension et sont adaptés au vélo. Il est ainsi possible de prendre le passeur électrique ou le bus pour l’île de Ré avec son vélo.

L’agglomération a également mis en place un service de libre-service vélos, disponibles gratuitement à toute heure de la journée, tous les jours de l’année. Les 60 vélos affectés à ce service sont disponibles dans l’un des six points relais répartis sur l’agglomération.

[modifier] Culture et lieux touristiques

[modifier] Monuments historiques

Ville fortifiée, La Rochelle comporte de nombreux monuments de défense, dont les plus connus sont les tours médiévales du Vieux-Port, qui en gardent l’entrée et l’ont rendue mondialement célèbre.

La Rochelle a demandé le classement du Vieux-Port et des tours au Patrimoine mondial de l'Unesco. Ces dernières, gérées par le Centre des Monuments Nationaux [1] ont accueilli près de 100 000 visiteurs en 2007.

[modifier] Parcs et jardins publics

[modifier] Parc Charruyer

Parc Charruyer
Parc Charruyer

Le parc Charruyer, classé monument historique en 1931, est établi sur les anciennes fortifications de la ville datant de 1685. Ses 40 hectares proviennent d’une donation effectuée en 1887.

Long de 2 kilomètres et large de 200 mètres, il est parcouru par deux ruisseaux, le Fétilly et le Lafond, qui se jettent dans l’océan. C’est un parc à l’anglaise, aux allées sinueuses et ombragées par de grands arbres[25].

[modifier] Parc Franck Delmas

Le parc Franck Delmas, situé au sommet de l'allée du Mail, anciennement parc d'une propriété privée, la Villa Fort-Louis, qui siège toujours au centre du parc, est un jardin public de sept hectares au riche patrimoine botanique mais également un lieu d'expérimentation de la résistance des végétaux aux contraintes climatiques.

[modifier] Plages

Plage de la Concurrence
Plage de la Concurrence

Réputée pour les piscines d'eau de mer de ses centres de thalassothérapie dès le XVIIIe siècle, la ville devient une station balnéaire en 1900, avec l'ouverture de la plage de la Concurrence.

L'important succès rencontré oblige la ville à déclarer d’utilité publique la construction d'une nouvelle gare ferroviaire. La plage de la Concurrence est suivie par celle des Minimes en 1978, puis par celle de Chef de Baie et celle d'Aytré.

[modifier] Phare du Bout du Monde

Icône de détail Article détaillé : Phare du Bout du Monde.
Le Phare du Bout du Monde, érigé à la pointe de la plage des Minimes à La Rochelle
Le Phare du Bout du Monde, érigé à la pointe de la plage des Minimes à La Rochelle

À la pointe des Minimes se trouve le Phare du Bout du Monde, réplique du célèbre phare du bout du monde érigé sur l’île des États au large du cap Horn en 1884, et qui inspira Jules Verne pour son roman Le Phare du bout du monde, édité en 1905, peu après sa mort. Il a été érigé par André Bonner, aventurier rochelais qui a également reconstruit l’original, et a été inauguré le 1er janvier 2000.

C’est un phare en bois de forme hexadécagonale et projetant la lumière produite par sept lampes fonctionnant à l’huile de colza. Le faisceau a une portée de 26 km sur un angle de 93°.

[modifier] Aquarium

Icône de détail Article détaillé : Aquarium de La Rochelle.

L'aquarium de La Rochelle, initialement implanté dans le quartier de la « ville en bois », puis transféré sur le Port des Minimes après l’incendie de 1986, il est depuis 2001 situé au cœur de la ville, dans le quartier du gabut.

Il fait partie des plus grands aquariums européens. Quelque 10 000 animaux des quatre coins de la planète se partageant les 3 000 m³ d’eau de mer répartis sur 65 bassins où sont recréés les milieux naturels d’espèces de tous les océans et des mers du monde.

[modifier] Musées

[modifier] Événements

Icône de détail Article détaillé : Grand Pavois de La Rochelle.
  • Le Grand Pavois se tient pendant une semaine sur le port des Minimes chaque année, début septembre : il est le plus grand salon nautique international à flot, qui est à la plaisance ce que le Mondial de l’automobile est à l’auto. L’édition 2006 a accueilli plus de 103 000 visiteurs.
  • Les Francofolies, festival de musique créé en 1984 à l’initiative de Jean-Louis Foulquier, et qui a depuis lieu tous les ans au mois de juillet et accueille plus de 122 000 spectateurs au cours de la semaine. En marge du festival se déroule le « Chantier des francos », destiné à faire découvrir de jeunes talents ;
  • Le Festival international du film, qui a lieu chaque année depuis 1973, et est le deuxième de France en nombre de visiteurs, après celui de Cannes ;
  • Les festivals de jazz, dont le Festival de Jazz de La Rochelle « Jazz entre les deux tours », rendez-vous annuel dont la 9e édition s’est tenue en 2006, et le festival Jazz around La Rochelle, qui depuis 2001 rassemble chaque année plusieurs orchestres de Jazz traditionnel, dans l’ambiance de la Nouvelle Orléans.

[modifier] Culture

  • La médiathèque Michel-Crépeau, inaugurée en 1998 et baptisée en l'honneur de Michel Crépeau, est l'une des douze bibliothèques municipales à vocation régionale de France. Elle dispose d’un fonds encyclopédique de 150 000 ouvrages, 6 000 cassettes vidéo, 12 000 disques compacts et 1 000 estampes et photographies, dont la consultation est libre et gratuite. Trois ans après son ouverture, la fréquentation atteignait 350 000 visiteurs par an et en confirmait le succès.
  • L'Espace d’art contemporain
  • Le Théâtre
  • Le Centre chorégraphique national : La Rochelle accueille l’un des 19 Centres chorégraphiques nationaux, sous la direction de Régine Chopinot.
  • Les Cinémas d’art et d’essai : la ville de La Rochelle comporte trois cinémas classés Art et Essais, l’Olympia, la Coursive et le Dragon. La Coursive est une scène nationale dédiée au théâtre, à la musique, à la danse et au cinéma. Et l’Olympia, géré par le groupe CGR, dispose de trois salles. Ces deux lieux fréquentés par les cinéphiles permettent l’accès à des films peu distribués, en version originale. Ils constituent un bon complément au complexe Mega CGR.

Il est à noter que le cinéma Dragon dispose aussi d’une salle classée Art et Essais, sur six salles, mais propose des films plus orientés grand public. Il est partenaire, comme la Coursive, du festival international du film de La Rochelle.

[modifier] Sports

[modifier] Basket-ball

Rupella Basket 17 est un club français de basket-ball évoluant en NM2. Créé en 1932 sous le nom « Rupella », le club a été renommé « La Rochelle Basket 17 » en 1996 et « Rupella Basket 17 » en 2000.

[modifier] Équitation

La Rochelle a accueilli le Championnat du monde universitaire d’équitation, organisé par la Société hippique d’Aunis, qui comportait des épreuves de dressage (individuel et par équipes), et de CSO (individuel et par équipes). La particularité de la compétition réside dans le fait que les chevaux sont fournis par l’organisateur, et tirés au sort à chaque tour.

La 7e édition de ce championnat s’est tenue du 8 juin 2006 au 11 juin 2006 et a vu la participation de 17 pays. Lors de la cérémonie de clôture, la Garde républicaine a présenté sa fameuse reprise des douze.

[modifier] Fléchettes électroniques

La Rochelle accueille chaque année le Championnat de France de fléchettes électroniques, organisé par l'association France Darts. Outre la compétition nationale par équipe, en doublette ou individuelle, le championnat propose également des compétitions internationales.

En 2008, le championnat s’est tenu au Parc des Expositions de la Rochelle du 8 juin 2008 au 15 juin 2008 et a accueilli près de 10.000 joueurs, qui ont joué plus de 32.000 matches sur 195 cibles.

[modifier] Golf

Créé en 1989 à l’initiative d’un groupe de golfeurs rochelais et avec l’aide des communes de La Rochelle, Marsilly où est situé le golf et Nieul-sur-Mer, le golf de La Prée La Rochelle[26] est un terrain de golf au parcours sauvage de 5 931 mètres, situé face à l’île de Ré et à la réserve naturelle de la baie de l'Aiguillon. Composé de 18 trous, dont 5 en bord de mer, il combine les caractéristiques d’un links écossais à celles d’un golf de plaine. Il est affilié à la Fédération française de golf et accueille de nombreuses compétitions[27].

[modifier] Marathon

Icône de détail Article détaillé : Marathon de La Rochelle.

Succès non démenti depuis sa première édition, le marathon de La Rochelle n’a cessé d’attirer davantage de monde chaque année. En 2006, plus de 8 000 coureurs de tous les pays ont participé à sa 16e édition. C’est le deuxième marathon de France, après le marathon de Paris.

[modifier] Nautisme

En raison de ses atouts naturels et de sa tradition maritime historique, La Rochelle est une escale privilégiée des grandes compétitions internationales de voile, avec notamment :

Les tours décorées aux couleurs de Paris 2012.
Les tours décorées aux couleurs de Paris 2012.

Candidate aux côtés de Paris pour les épreuves de voile des jeux Olympiques d'été de 2008 et des jeux Olympiques d'été de 2012, la ville a participé à la campagne Paris 2012, mais les deux candidatures ont échoué.

[modifier] Rallye d’Automne

Icône de détail Article détaillé : Rallye d'Automne.

Le Rallye d'Automne est une compétition automobile dont la première édition date de 1953, et qui se déroule chaque année à La Rochelle, pendant la période automnale.

C’est un rallye sur asphalte, qui a la réputation d’être très rapide, long et éprouvant. Il fait partie de la Coupe de France des Rallyes.

[modifier] Rugby

Icône de détail Article détaillé : Atlantique stade rochelais.

L’Atlantique stade rochelais est un club de rugby à XV français participant à la Pro D2. Il a vu passer des joueurs tels que Arnaud Elissalde, Dominique Bontemps, Henri Magois, Jean-Baptiste Elissalde, Laurent Bidart, Gérald Merceron et René Le Bourhis, et est doté d’un beau palmarès : quart de finaliste du Championnat de France en 1961, 1962 et 1969, vainqueur du Challenge de l'Espérance en 1994, vainqueur du Challenge Yves du Manoir en 2002 et en 2003 (Coupe de la Ligue).

[modifier] Tour de France

Bien que ne l’ayant plus accueilli depuis 1983, La Rochelle a été une étape de nombreuses éditions du Tour de France.

Le Tour de France à La Rochelle 
1905 (8e étape), 1910 (10e étape du Tour de France des Indépendants), 1911 (11e étape), 1912 (11e étape), 1913 (4e étape), 1914 (4e étape), 1933 (20e étape), 1934 (20e étape), 1935 (18e étape), 1936 (18e étape), 1937 (17e étape), 1938 (4e étape), 1939 (6e étape), 1948 (4e étape), 1949 (7e étape), 1956 (8e étape), 1959 (7e étape), 1962 (8e étape), 1965 (7e étape), 1970 (1re étape), 1983 (8e étape).

[modifier] Enseignement et recherche

La ville comptait plus de 10 200 étudiants (dont plus de 6 000 à l'Université) en 2005-2006[28].

[modifier] Enseignement secondaire

  • Collège Eugène-Fromentin ;
  • Collège privé Fénelon ;
  • Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry, préparant aux bacalauréats de séries ES, L, S, STG ;
  • Lycée régional d'enseignement maritime et aquacole ;
  • Lycée Jean-Dautet ;
  • Lycée hôtelier, préparant aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration et qui est parmi les plus réputés de France ;
  • Lycée privé La Providence ;
  • Lycée Léonce-Vieljeux: baccalauréats de séries Economie et social (ES),scientifique (S: option sciences de l'ingénieur SI)(S: option sciences et vie de la terre SVT), sciences et technologies industrielles (GE: génie électrotechnique) (GM.A productique mécanique) (GM.B systèmes motorisés)
  • Lycée Pierre-Doriole ;
  • Lycée René-Josué-Valin ;
  • Lycée Rompsay ;

[modifier] Enseignement supérieur

  • IUFM Professeur des écoles ;
  • IUT La Rochelle, proposant des DUT en génie biologique, génie civil, informatique, réseaux & télécommunications, ou techniques de commercialisation ;
  • Isfac préparation à divers BTS en alternance ;
  • Fénelon, préparation à divers BTS ;
  • Lycée Jean-Dautet, CPGE ;
  • Lycée Léonce-Vieljeux, CPGE et préparation à divers BTS ;
  • Lycée René-Josué-Valin, CPGE et préparation à divers BTS ;
  • Saint-Exupéry, préparation au BTS commerce international ;

[modifier] Formation professionnelle

[modifier] Université et grandes écoles

[modifier] Structures de recherche

  • Ifremer :
  • Université de La Rochelle :
    • Centre littoral de géophysique (CLDG)[32] ;
    • Laboratoire d’études des matériaux en milieux agressifs (LEMMA)[33] ;
    • Laboratoire d’étude des phénomènes de transfert appliqués aux bâtiments (LEPTAB)[34] ;
    • Laboratoire de biologie et d'environnement marins (LBEM) ;
    • Laboratoire de biotechnologies et de chimie bio-organique (LBCB)[35] ;
    • Laboratoire de maîtrise des techniques agro-industrielles (LMTAI)[36] ;
    • Laboratoire de mathématiques, image et applications (MIA)[37] ;
    • Laboratoire informatique, image, interaction (L3i)[38] ;
    • Organisation des territoires et environnements dans les espaces littoraux et océaniques (OTELO)[39] ;
    • Centre de traitement de l’information géoréférencée (CTIG)[40] ;
    • Médiane Asie Pacifique Amériques (MAPA) ;
    • Centre commun d’analyses (CCA)[41] ;
    • Institut du littoral et de l’environnement (ILE)[42] ;
    • Centre d’études juridiques de La Rochelle (CEJLR) ;
    • Centre d’études internationales sur la romanité (CEIR) ;
    • Laboratoire de sociologie de l’action publique (LASAP) ;
  • CRITT de recherche pour l’architecture et l’industrie nautique (CRAIN) ;

[modifier] Personnes célèbres

[modifier] Médias

Télévision
Radios locales
  • France Bleu (98.2 FM) ;
  • La Nouvelle FM (89.6 FM) ;
  • Radio Collège (95.9 FM) ;
  • RCF Charente-Maritime (95.5 FM).
Presse régionale
  • Pour la presse écrite, on trouve une édition départementale de Sud-Ouest (le siège social est à Bordeaux).
Presse locale
Internet
  • Mativi.fr Première chaîne de télévision locale sur Internet. Retrouvez des reportages vidéos sur le nautisme, les sports de glisse, les événements de la Charente-Maritime sur www.mativi.fr.
  • Ubacto La Rochelle propose l’actualité La Rochelle et sa région sur les formats web, rss et mobiles.

[modifier] Source d’inspiration

Bande dessinée
Chansons
  • Billy m’aime de Alain Souchon (évoqué dans un couplet : « on est tous à La Rochelle, sur le port ») ;
  • Les Filles de La Rochelle, chanson populaire ;
  • Les gars de La Rochelle, chant marin traditionnel ;
  • Quand je suis parti d’La Rochelle, chant marin traditionnel ;
  • Scorbut de Hubert-Félix Thiéfaine ;
  • Les Vacances à La Rochelle de Soldat Louis.
  • J'aime les filles de Jacques Dutronc.
  • Casser la voixde Patrick Bruel, il écrit cette chanson en rentrant à son hotel après avoir déambuler dans les rues de la vieille ville pendant les Francofolies. "Si ce soir,..."
Cinéma
Littérature
Peinture
Jeu vidéo

[modifier] Notes et références

  1. [pdf]Morphologie, architecture des dépôts, évolution séculaire et millénaire du littoral charentais (Nicolas Weber, 2004)
  2. Le climat de la Charente-Maritime (Météo-France)
  3. Relevés météorologiques de La Rochelle, Charente-Maritime (17), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
  4. La Rochelle est surnommée la “ville blanche” ;
    La Rochelle, "la ville blanche" ;
  5. Rapport de la Chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes.
  6. Rapport de la Chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes sur la ville de La Rochelle.
  7. Comités de Quartiers (La Rochelle le journal n°44, octobre 2002).
  8. Sources : ville-larochelle.fr, recensement Insee 2004 et CCI 1998.
  9. Le comité de quartier de Mireuil n’existe plus.
  10. Loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité (Legifrance).
  11. Se déplacer autrement.
  12. Spécial La Rochelle - Le grand Défi (Le Point).
  13. Le site Web de la plate-forme Elcidis.
  14. Une journée sans voiture.
  15. Fiches récapitulatives des émissions de polluants atmosphériques (Fédération ATMO).
  16. [pdf] Enquêtes annuelles de recensement de 2004 et de 2005 (Insee).
  17. [pdf] Les immigrés de la commune de La Rochelle (Insee).
  18. Statistiques annuelles de l’aéroport de La Rochelle (Les aéroports français).
  19. Présentation de l’« autoroute de la mer atlantique » (ministère des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer)
    Projet d’action stratégique de l’État en Charente-Maritime (Préfecture de la Charente-Maritime)
  20. Trafic urbain des principales villes de la région Poitou-Charentes (Observatoire régional de l’environnement Poitou-Charentes).
  21. Un sur la route nationale 137, au niveau d’Aytré, dans le sens Rochefort vers île de Ré, vitesse limité à 90 km/h, et un autre sur la route nationale 237, au niveau de Lagord, dans le sens île de Ré vers Rochefort, vitesse limité à 90 km/h.
  22. Rapport de la Chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes sur la communauté d'agglomération de La Rochelle (97-2002))
  23. [pdf] Chiffres clés des transports en Poitou-Charentes - 2005 (Ademe).
  24. [pdf] Rapport de la Chambre régionale des comptes sur l'agglomération de La Rochelle (1997-2002). [pdf] Rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la RTCR .
  25. Guide des parcs et jardins de Charente-Maritime, Philippe Prévôt, Éditions Sud-Ouest 2003, (ISBN 2) 879 014 972.
  26. Site du Golf de La Prée-La Rochelle.
  27. Liste des compétitions du Golfe de La Prée-La Rochelle (Fédération française de golf).
  28. [pdf] Atlas régional des effectifs d'étudiants en 2005-2006 (Ministère de l'Éducation nationale).
  29. Laboratoire ressources halieutiques (Ifremer).
  30. Laboratoire environnement ressources (Ifremer).
  31. Centre de recherche sur les écosystèmes littoraux anthropisés (Ifremer).
  32. Centre littoral de géophysique (université de La Rochelle).
  33. Laboratoire d’études des matériaux en milieux agressifs (université de La Rochelle).
  34. Laboratoire d’étude des phénomènes de transfert appliqués aux bâtiments (université de La Rochelle).
  35. Laboratoire de biotechnologies et de chimie bio-organique (université de La Rochelle).
  36. Laboratoire de maîtrise des techniques agro-industrielles (université de La Rochelle).
  37. Laboratoire de mathématiques, image et applications (université de La Rochelle).
  38. Laboratoire informatique, image, interaction (université de La Rochelle).
  39. Organisation des territoires et environnements dans les espaces littoraux et océaniques (université de La Rochelle).
  40. Centre de traitement de l’information géoréférencée (université de La Rochelle).
  41. Centre commun d’analyses (Université de La Rochelle).
  42. Institut du littoral et de l’environnement (Université de La Rochelle).
  43. La Rochelle le journal est disponible en ligne.
  44. [pdf] Tintin à La Rochelle (CCI de La Rochelle).
  45. Les Tours de La Rochelle, partenaires du Festival de la fiction TV (Ubacto.com)
  46. Le roman Les Trois Mousquetaires, d’Alexandre Dumas, sur Wikisource.
  47. Le roman Ce cochon de Morin, de Guy de Maupassant, sur Wikisource.
  48. Le roman Pantagruel, de François Rabelais, sur Wikisource.
  49. « Par quoy, craignant Gargantua qu’il se gastast, fist faire quatre grosses chaisnes de fer pour le lyer, et fist faire des arboutans à son berceau, bien afustez. Et de ces chaisnes en avez une à La Rochelle, que l’on leve au soir entre les deux grosses tours du havre » (François Rabelais, Pantagruel, 1532).

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Bibliographie

  • Louis-Étienne Arcère, Histoire de la ville de La Rochelle et du pays d’Aulnis, Éditions Picard, 1756-1757

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46° 09′ 37″ N 1° 09′ 00″ W / 46.160278, -1.15


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