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Marseille - Wikipédia

Marseille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article concerne la ville du sud de la France. Pour les autres significations, voir Marseille (homonymie).
Marseille
Carte de localisation de Marseille
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
(préfecture)
Département Bouches-du-Rhône Bouches-du-Rhône (préfecture)
Arrondissement Marseille (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 25 cantons
Code Insee 13055 et 13201 à 13216
Code postal 13001 à 13016
Maire
Mandat en cours
Jean-Claude Gaudin (UMP)
2008-2014
Intercommunalité Communauté urbaine Marseille Provence Métropole
Latitude
Longitude
43° 17′ 47″ Nord
         5° 22′ 12″ Est
/ 43.296386, 5.369954
Altitude 0 m (mini) – 640 m (maxi)
Superficie 240,62 (dont 150 urbanisés) km²
Population sans
doubles comptes
826 700 hab.
(1er juillet 2005)
Densité 3 436 hab./km²

Marseille (en provençal Marselha ou Marsiho[1]) est une ville du Sud-Est de la France. Avec ses 826 700 habitants, elle est la deuxième commune du pays[2]. La ville s'étend sur une superficie de 240 km². Surnommée la Cité phocéenne, en raison de sa fondation vers 600 avant J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée en Asie Mineure sous le nom de Massalia, elle est la plus ancienne implantation urbaine de France. Elle est également le premier port de France et de Méditerranée. Selon les dernières estimations au 1er juillet 2005 de l'INSEE[3], son agglomération constitue la troisième du pays[4] . La population de son aire urbaine est estimée à 1 605 000 habitants en 2007. Depuis l'an 2000, Marseille est à la tête de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole qui regroupe environ un million d'habitants.

Située au sud-est de la France, (par voies express, à 775 km de Paris, 316 km de Lyon, 204 km de Nice, 521 km de Milan et 506 km de Barcelone), elle est bordée par la Méditerranée à l'ouest, enserrée par les massifs de l'Estaque au nord, de l'Étoile et du Garlaban à l'est et des Calanques au sud.

Marseille est la préfecture du département des Bouches-du-Rhône et le chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle abrite l'un des clubs les plus titrés du football français, l'Olympique de Marseille.

Ses habitants sont appelés les Marseillais.

Sommaire

[modifier] Géographie

Panorama sur la ville depuis Notre Dame de la Garde
Panorama sur la ville depuis Notre Dame de la Garde

[modifier] Un territoire historique défini par des obstacles naturels

Voir les Plans et vues par satellite de Marseille avec la localisation géographique 43°17′51″N 5°22′38″E / 43.2975, 5.37722, soit 43° de longitude Nord et 5° de latitude Est

Le quartier de l'Estaque
Le quartier de l'Estaque

La ville, deuxième de France selon l'INSEE (intramuros) mais troisième après Lyon en ce qui concerne l'agglomération et l'aire urbaine, est surtout la plus ancienne ville de France et une des plus vieilles d'Europe.

Marseille est une des rares villes qui n'ait pas de banlieues à proprement parler, ces dernières (les-dits Quartiers nord) sont en fait parties intégrantes de la ville regroupées dans les 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements.

[modifier] Hydrographie

L'Huveaune et son affluent le Jarret, entièrement recouvert dans la partie urbaine de la ville, sont les principaux cours d'eau traversant Marseille avec le ruisseau des Aygalades. L'Huveaune et les Aygalades sont par principes des fleuves, mais ont des débits relativement faibles. Le système hydrographique du bassin de la ville est propre au milieu méditerranéen : l'eau est peu présente dans ses cours d'eau mais a, à partir de débit normal faible, des crues importantes en cas de pluies. L'eau est très fortement canalisée, souvent à la source même de ces cours d'eau, et irrigue l'ensemble du bassin[5]. Dans le cas des cours d'eau marseillais, ceux-ci sont ré-alimentés en eau par le trop plein du Canal de Marseille.

Depuis plus de dix ans, L'Huveaune, juste après le point de confluence avec le Jarret, est déviée vers la Station d'épuration des eaux de Marseille car son embouchure polluait les plages de la ville, l'eau traitée est ensuite rejetée au sud de la ville, dans les Calanques, par l'émissaire de Cortiou.

Marseille est alimentée en eau potable à 75 % par le Canal de Marseille (eaux de la Durance), et à 25 % par le Canal de Provence (eaux du Verdon).

[modifier] Sismicité

Si la région Provence Côte d'Azur comporte des zones à risques sismiques en particulier dans les régions de Nice et d'Aix-en-Provence, les risques semblent négligeables pour Marseille[6].

[modifier] Topographie

Son territoire historique forme une sorte d'amphithéâtre, enserré par la mer à l'ouest, par des montagnes (le Massif des calanques) au sud avec Marseilleveyre, par la Côte Bleue au nord avec l'Estaque (immortalisé par le peintre Paul Cézanne) et par les chaînes de l'Étoile et du Garlaban au nord-est.

Près de la moitié de la superficie communale est en territoire naturel inconstructible et la ville s'étale sur un territoire extrêmement vaste, cinquième commune de la France métropolitaine par sa superficie. Ainsi sa densité (3 436 habitants par kilomètre carré) est-elle largement inférieure à des villes entièrement urbanisées telles que Lyon (10 000 h/km²) ou Paris (20 164 h/km²) mais comparable à celle de Toulouse (3  300 h/km²) mais si on prend en compte uniquement sa zone habitable (150 km²) sa densité atteint 5 511 h/km² ce qui est presque comparable à des villes entièrement urbanisées comme Lille (6 457 h/km²).

De par sa taille, Marseille est 2,5 fois plus grande que Paris, ou encore cinq fois plus grande que Lyon. Dans le sens Nord/Sud, la ville s'étend sur 14 kilomètres, entre Notre Dame Limite et le Vieux port considéré comme le centre ville. Puis, il faut compter encore une grosse dizaine de kilomètres pour accéder aux calanques de Sormiou et Morgiou qui font partie du 8e arrondissement de Marseille. En longeant la mer Méditerranée, cela fait un total de pas moins de 21 kilomètres pour rallier Callelongue, depuis l'Estaque.

[modifier] Des transports urbains rendus difficiles par la topographie et l'urbanisme

Une telle immensité a rendu difficile le développement des transports. Marseille est une des seules villes de France de plus de 200 000 habitants à ne pas être dotée d'un périphérique urbain. Ceci se traduit par une traversée de la ville obligatoire pour tous ceux qui longent la côte, d'autant que la route qui contourne la cité par les collines est condamnée depuis plus de trente ans en raison des risques d'incendies.

Les accès à Marseille
Les accès à Marseille

Tournée vers la mer, la ville a longtemps « ignoré » l'arrière-pays provençal dont la seule voie de communication a longtemps été la vallée de l'Huveaune, vers Aubagne. Cependant, l'activité portuaire s'est déplacée progressivement vers le littoral nord de la ville, avant de se localiser sur le site de Fos-sur-Mer aménagé dans les années 1960.

Paradoxalement, Marseille est traversée par trois autoroutes qui déversent un flot continu de voitures en plein centre ville: l'A50 (Autoroute Est) qui rejoint Aubagne, Toulon et Nice , l'A55 (Autoroute du Littoral) qui joint la zone de Vitrolles puis vers Lyon et Montpellier , les installations industrielles de l'étang de Berre et Fos-sur-Mer et l'aéroport à Marignane et l'A7 (Autoroute Nord) qui dessert Aix-en-Provence et Lyon. Le tunnel Prado-Carénage, ancien tunnel ferroviaire reconverti en 1993 en tunnel routier à péage, relie l'extrémité de l'A50 au Vieux Port, tout près de la sortie de l'A55. La Rocade L2, dont la livraison ne cesse d'être repoussée (2011 ?), achèvera en fait une sorte d'intraphérique d'une totalité de 35 km. Elle devrait, à terme, permettre de désengorger le centre ville en rendant possible un contournement par l'est[7].

Outre les contraintes géographiques, l'urbanisme sur un tissu urbain marqué par la sédimentation de l'histoire rend tous les transports difficiles.

Vue aérienne du centre de Marseille
Vue aérienne du centre de Marseille

La ville s'est développée autour de l'ancien port grec devenu « Le Vieux-Port », notamment au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, période pendant laquelle, elle a connu un développement trés important, stimulé par la croissance du commerce vers le nouvel empire colonial français : l'Algérie, le Levant et l'Extrême Orient. La rue de la République est un parfait exemple de cet urbanisme du second Empire, large et longue percée haussmannienne, comparable à l'avenue de l'opéra à Paris, qui, du Vieux Port au bas de la Canebière, aboutit aux quartiers des docks en pleine restructuration.

Le franchissement de l'obstacle naturel qu'est le port avait été résolu par la mise en place d'un pont transbordeur en 1905, dynamité par les allemands en 1944. Le franchissement du port a été rétabli par la mise en place à la fin des années soixante de deux tunnels .

La circulation reste très difficile en centre ville.

Les transports publics sont gérés par une régie municipale la Régie des Transports de Marseille (RTM) pour les bus et le métro mais le nouveau tramway a été concédé à un consortium — Le Tram — regroupant la RTM et le transporteur privé Véolia. Le réseau est articulé autour de :

  • un réseau de bus comprenant 78 lignes,
  • deux lignes de métro, en partie souterraines, d'une longueur totale de 21 km (le Métro de Marseille est un métro sur pneus dérivé de la technologie mise au point par la RATP et mis en service à partir de novembre 1977), mais non accessible aux handicapés[8]
  • un réseau de tramway de 11 km comportant deux lignes (Noailles - Les Caillols) et une ligne (Euroméditerranée - La Blancarde) qui a été mis en service commercialement partiellement le 1er juillet 2007 — les travaux du tunnel Noailles ayant pris un retard très important.
Le nouveau tramway marseillais, mis en service le 30 juin 2007
Le nouveau tramway marseillais, mis en service le 30 juin 2007

Le métro permet de parcourir assez rapidement le centre et la banlieue qu'il dessert mais il reste dépendant d'un réseau de bus qui l’alimente en usagers dans une ville relativement peu dense. Depuis le 25 février 2008, le métro ferme à 23 h en semaine au lieu de 21 h ce qui était le cas auparavant et à 1 h le week end. Le réseau de bus, qui permet de desservir le moindre recoin de la commune, est marqué par une lenteur notable — considéré comme le réseau le plus lent de France — et des fréquences de passage peu élevées — une seule et unique ligne, le «21», affiche une fréquence journalière de 5 à 7 minutes —, celui-ci manque de couloirs protégés notamment dans le centre — les quelques couloirs en place sont mal respectés, tant par les particuliers que par les professionnels. Le réseau de bus reste par ailleurs marqué par l'horaire fatidique de 21 h : au delà un réseau de bus en soirée — Fluobus — prend le relais.

Le nouveau tramway devait être l'occasion de revaloriser les transports en commun, point de faiblesse notoire de la ville. Cette amélioration reste limitée aux quelques quartiers qu'il dessert, il profite essentiellement à une partie des quartiers Est alors que certains secteurs, dans les arrondissements dits centraux, restent très mal desservis notamment autour de Saint-Victor et de la Belle de Mai. Dans le centre, il traverse des quartiers déjà bien desservis par le métro, la municipalité ayant misé sur lui comme catalyseur d'une revalorisation urbaine du centre ville, s'articulant avec d'autre projet structurel.

Depuis le mois d'octobre 2007, le dispositif Le Vélo est en place dans l'hyper-centre : de Mazargues à la Joliette et du Vieux-Port au Jarret, 130 stations (de 8 à 30 vélos) seront aménagées à terme pour accueillir 1 000 vélos.

[modifier] Les accès ferroviaires, aériens et maritimes

Le train permet d'arriver directement au cœur même de la ville. Depuis 2001, la ligne TGV Méditerranée relie Paris à Marseille en trois heures. La gare Saint-Charles qui permet également de joindre la Bretagne, Lille, Bruxelles, la Bourgogne et la Lorraine directement par TGV. Par contre le projet LGV Provence-Alpes-Côte d'Azur ne permettra pas le prolongement vers l'Italie avant 2020.

La gare Saint-Charles est aussi le point de convergence des principales lignes du réseau régional (T.E.R.). Elle est directement reliée aux deux lignes de métro marseillaises, ainsi qu'à la gare routière et voit passer plus de 200 trains quotidiens.

L'Aéroport International Marseille-Provence, troisième aéroport provincial de France [9] après Nice et Lyon se situe à une trentaine de kilomètres de Marseille. Des autobus (toutes les vingt minutes) et des taxis relient en moins de 30 min, l'aéroport au centre ville. Il est en plein développement depuis l'ouverture d'une aérogare low-cost en octobre 2006. Dés la fin de l'année 2008, l'ouverture d'un gare située au lieu dit "Vitrolles-Les Aymards", permettra une desserte quasi directe de l'aéroport depuis Marseille, Avignon, Cavaillon via le TER. Un service de navette effectuera la liaison entre cette gare et les différents halls de l'aéroport (5 minutes max)

220 liaisons maritimes régulières (la moitié vers la Méditerranée, l'Afrique et le Moyen-Orient) relient le port de Marseille à 320 ports de 120 pays différents. C'est l'un des principaux point d'accès à la Corse dans le cadre de la Continuité territoriale.

[modifier] Un climat méditerranéen

Mistral sur l’archipel du Frioul et le château d'If
Mistral sur l’archipel du Frioul et le château d'If

Marseille bénéficie d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec plus de 2 800 heures de soleil par an et une moyenne d'à peine 59 jours de pluie (moins de 600 mm d'eau par an), en partie grâce au mistral qui souffle 90 jours par an et donne au ciel une pureté et une lumière vive caractéristique.

Toutefois malgré un climat généralement clément, des épisodes extrèmes sont enregistrés. Ainsi, le thermomètre a atteint - 16,8 °C le 12 février 1956 et + 39,7 °C le 26 juillet 1983. De même, bien que la moyenne annuelle de précipitations entre 1971 et 2000 ait été de 544 mm, le 19 septembre 2000 et le 1er décembre 2003 on a mesuré plus de 200 mm de pluie en 24 heures.

  'Relevés des précipitations et heures d'ensoleillement Marseille-Marignane 1961-1990 [10] [11]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
heures moyennes d'ensoleillement 150 155,5 215,1 244,8 292,5 326,2 366,4 327,4 254,3 204,5 155,5 143,3 2835,5
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 47,2 54,0 43,7 47,9 42,3 27,8 13,7 29,3 46,7 77,6 58,4 55,8 544,4
nombre de jours de pluie >=0,1 mm 9 8 8 8 7 6 3 4 6 8 8 9 84
nombre de jours de pluie >=1 mm 6,5 6 5,5 5,3 4,9 3,5 1,6 3 3,6 5,8 5.1 6 59
  Relevés de températures Marseille 1921-2004 [12] [13].
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures minimales moyennes (°C) 2,3 3,0 5,5 8,2 11,8 15,2 [14] 17,9 17,7 15,0 11,2 6,5 3,3 9,8
Températures moyennes (°C) 6,5 7,5 10,4 13,0 17,0 20,7 [14] 23,6 23,2 20,1 15,8 10,7 7,3 14,6
Températures maximales moyennes (°C) 10,8 12,1 15,2 17,9 22,1 26,1 [14] 29,3 28,8 24,0 20,4 14,9 11,3 19,5
Température moyenne de l'eau de mer (°C) 14 15 15 15 16 18 24 25 23 19 17 13 18
  'Relevés des phénomènes météorologiques : Marseille-Marignane 1961-1990 [15]. [16].
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
nombre de jours de brouillard 2,1 1,4 0,9 0,3 0,2 0 0,1 0 0,7 1,3 1,7 2,3 10,9
nombre de jours d'orage 0,6 0,9 1,0 1,2 2 2,6 1,7 2,9 2,7 2,5 1,5 0,7 20,2
nombre de jours de neige 0,8 0,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,7 2,3
nombre de jours de gel 9,1 5,7 1,8 0 0 0 0 0 0 0 2,1 7,1 25,8
nombre de jours de vent >=57,6 km/h 10,7 8,2 10,4 11,1 5,8 7,0 8,5 6,1 6,7 8,0 8,7 9,1 100,3
nombre de jours de vent >=100,8 km/h 1,0 0,9 1,3 0,9 0 0,3 0,3 0 0,1 0,3 0,8 0,7 6,6

[modifier] Histoire de Marseille

Icône de détail Article détaillé : Chronologie de Marseille.

[modifier] Les symboles marseillais

[modifier] Héraldique et devise

Armes de Marseille

Les armes de Marseille, adoptées en 1930, peuvent se blasonner ainsi :

D'argent à la croix d'azur.

La devise de Marseille est :

De grands fachs resplend la cioutat de Marseilles (1257) (La Ville de Marseille resplendit par ses hauts faits), qui a été traduit en latin Actibus immensis urbs fulget Massiliensis, depuis 1691.

Autres devises :

Massilia civitas (1675), Massiliam vere victor civesque tuere (1691), Fama volat (1704), Illustrat quos summa fides (1705), Eximia civitas (1816)[réf. nécessaire].

[modifier] Étude toponymique

Du grec Massalia (situer l'accent tonique sur le i conformément à la langue grecque), a été fondée par des marins venus de Phocée, Phokaia en grec. Cette racine est toujours associée à la ville de Marseille.

Cependant, plusieurs hypothèses[17] sont fournies sur le premier nom de Marseille. La première concerne l'opinion courante qui donne Mas-Salia, la résidence des Salyens. Or, si le premier mot est provençal, le second est latin. Aussi, certains ont penché pour le grec Mασσα (Massa). En effet, les Phocéens avaient pour habitude d'apporter d'Asie Mineure le nom de Massa à des villes, à des châteaux, rivières, etc. On trouve par exemple plus de trente Massa en Italie ; sachant que les mots Mαζα ou Mασα signifient en latin Libum, offrande de gâteaux sacrés. Quant à la finale λεις, il s'agit d'un formatif des adjectifs, les Marseillais étant des sacrificateurs ; la ville, celle des sacrifices.

Massalia devint ensuite Massilia à l'époque romaine puis en occitan provençal: Marselha [maʀˈsejɔ/maʀˈsijɔ] selon la norme classique ou Marsiho [maʀˈsijɔ] selon la norme mistralienne. On appelle la ville Marsiglia en italien, Marsella en catalan et en espagnol, Marselha en portugais, Marseilles ou Marseille en anglais, Massilien autrefois en allemand (mais Marseille en allemand actuel).

[modifier] La Marseillaise

Marche des Marseillois chantée sur diferans theatres
Marche des Marseillois chantée sur diferans theatres

En 1792, Rouget de Lisle, jeune officier du Génie, a composé à Strasbourg le « Chant de guerre de l'Armée du Rhin ». Cet hymne, qui a été édité, est parvenu à Marseille qui a accueilli la Révolution avec enthousiasme. La ville, envoyant à Paris 500 volontaires, leur offre un banquet, au cours duquel un certain François Mireur chante l'œuvre venue d'Alsace. Elle soulève l'enthousiasme et les assistants la reprennent en chœur. Quand ils défilent dans les rues de Paris leurs voix chaudes de Méridionaux, qui lancent à toute volée les strophes enflammées, électrisent la foule. Le nouvel hymne trouve aussitôt son nom : c'est «la Marseillaise». Une plaque commémorative de Rouget de Lisle est visible rue Thubaneau au centre de Marseille.

[modifier] Marseille avant Marseille

[modifier] Le site primitif de la ville

La topographie première du site de Marseille grecque est encore largement perceptible de nos jours, malgré les importantes modifications du XIXe siècle Promontoire environné par la mer, il est dominé par trois buttes successives : la butte Saint-Laurent (26 mètres d'altitude en 1840), la butte des Moulins (42 mètres, associée à la butte de la Roquette, 38 mètres), et enfin la butte des Carmes (environ 40 mètres). Les cols entre ces hauteurs recueillaient les écoulements d'eau. Dernier élément de topographie naturelle, la zone du Fort Saint-Jean présentait, jusqu'au remblaiement volontaire pour la construction du fort, une pente vers la mer au nord qui n'est évidemment plus perceptible maintenant[18]. Plusieurs talwegs se déversaient dans le port : l'un entre la butte des Carmes et la colline Saint-Charles, un second beaucoup plus important dans l'axe de la Canebière actuelle et enfin un troisième au sud (axe de la rue Breteuil, appelée vallée Fogaresse au Moyen Âge).

[modifier] Les traces d'un peuplement préhistorique

Le site est occupé depuis longtemps par les hommes ainsi qu'en témoigne la découverte en 1991 de la grotte Cosquer, dans l'une des calanques de Marseille et dont l'occupation entre 27 000 et 19 000 avant notre ère est attestée. Des fouilles récentes ont mis au jour des vestiges d'une implantation néolithique qui remonte à 6 000 avant notre ère, près de la gare Saint-Charles, autour de la rue Bernard Dubois[19]. Récemment, les archéologues ont dégagé ce qui pourrait être des murs en terre crue, des trous de poteaux, ainsi que des outils en silex et des objets en coquillages[20].

[modifier] Marseille, cité grecque

Sa fondation, qui remonte à 600 avant J.-C., est le fait de colons grecs venus de Phocée (aujourd'hui Foça en Turquie), et fut notamment peuplée par les Phocéens fuyant les invasions perses en 546 av. J.-C.. La date est donnée par différents auteurs antiques, avec des variantes ; les découvertes archéologiques ne s'opposent pas à cette date.

[modifier] La légende de Ligures Gyptis et Protis

Les conditions exactes de la fondation de la ville font défaut à l'histoire de la ville, on ne retient aujourd'hui qu'une légende peu précise. Deux auteurs antiques nous en ont gardé la description : Trogue-Pompée (abrégé par Justin) et Aristote dans sa Constitution des Marseillais.

Le territoire aurait été occupé par une tribu des Ligures, celle des Ségobriges, qui se serait implantée vers le village actuel d'Allauch. Le jour de l'arrivée des Grecs, le chef de cette tribu, Nanos, avait organisé un festin au cours duquel sa fille Gyptis eut à choisir son époux en lui tendant une coupe d'eau. Les Grecs furent invités à se joindre au banquet et le jeune chef de ceux-ci, Protis, fut choisi, scellant ainsi la fondation d'une nouvelle cité qu'il érigea sur les bords de la corne du Lacydon, le petit fleuve qui débouchait au nord-est du Vieux Port[21].

Les Phocéens ont alors construit une cité tournée vers la mer et le commerce. La légende de la rencontre et de l'alliance entre le marin Protis (Phocéen) et de la belle Gyptis (Ligure) établit fermement sa tradition de ville commerciale.

[modifier] L'évolution de la cité grecque

Les fouilles archéologiques ont révélé les vestiges des premières traces de l'habitat grec directement au contact d'un sol vierge sur la partie la plus occidentale du site (butte Saint-Laurent). Dans l'état actuel de nos connaissances, la ville grecque ne semble pas avoir succédé à une occupation plus sommaire indigène. Très vite la ville s'agrandit et s'étend jusqu'au versant oriental de la butte des Moulins. Enfin, elle englobe la troisième butte (dite des Carmes) avant la fin du VIe siècle av. J.-C.. Une dernière extension à l'époque hellénistique lui permet d'atteindre une surface d'environ 50 hectares, que la ville ne dépassera pas avant le XVIIe siècle.

La fortification grecque de la fin du VIe siècle av. J.-C. a été retrouvée en deux points de la ville : au Jardin des Vestiges et sur la butte des Carmes, lors de fouilles d'urgence dans les années 1980. Une reconstruction a lieu à l'époque grecque classique, dans la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C.. Enfin, vers le milieu du IIe siècle av. J.-C., l'ensemble de la fortification est reconstruite en grand appareil de calcaire rose. Ce rempart est encore visible sur le Jardin des Vestiges (tour penchée et mur dit "de Crinas")[22].

Le jardin des Vestiges, découvert en 1967 durant des travaux de construction sur l'emplacement du premier port de la cité phocéenne
Le jardin des Vestiges, découvert en 1967 durant des travaux de construction sur l'emplacement du premier port de la cité phocéenne

L'intérieur de la ville est découpé en îlots, avec des rues à angle droit qui constituent des ensembles cohérents, adaptés à la topographie naturelle du site. Ainsi le long du rivage les voies ont-elles des axes changeants, tandis que les pentes de buttes sont quadrillées de façon régulière[23].

Peu de monuments sont connus ; Strabon (IV, 1, 4) signale l'Ephésion (consacré à Artémis) et le sanctuaire d'Apollon 'Delphinios'. Quelques découvertes archéologiques se rapportent à des édifices religieux : un chapiteau de la fin du VIe siècle av. J.-C. trouvé en remploi dans un mur moderne et des stèles avec déesses assises (provenant d'un sanctuaire à Cybèle ?)[24]. Au pied de la place de Lenche, les Caves de Saint-Sauveur sont le seul édifice conservé depuis l'Antiquité dont la connaissance avait été gardée ; certains y voient une fontaine antique (F. Salviat), mais plus récemment on a proposé la fonction de grenier à blé ou d'arsenal (H. Tréziny). Dégagé par F. Benoit après la seconde guerre mondiale, ce monument n'a malheureusement pas été gardé intact depuis et est aujourd'hui inaccessible. Cet édifice marquait la limite topographique entre une partie basse (au sud), proche du port et le col entre les buttes Saint-Laurent et des Moulins (au nord, matérialisé actuellement par la place de Lenche). On suppose que l'agora grecque se situait à l'emplacement du forum romain, soit au sud des Caves de Saint-Sauveur[25].

Les fouilles ont révélé par ailleurs un établissement thermal du IVe siècle av. J.-C. à la rue Leca[26] et de nombreux vestiges d'habitat et de rues (en particulier rue des Pistoles ou près de la cathédrale de la Major).

À l'extérieur des murs, les fouilles récentes ont mises en évidence une cadastration établie dès la fin du VIe siècle av. J.-C., ainsi que l'exploitation de carrières d'argile que l'on trouvait abondamment dans le substrat géologique (site de l'Alcazar) ; par la suite se développe au même emplacement une culture de la vigne et probablement d'autres plantations[27]. Les nécropoles nous sont connues soit par des découvertes anciennes soit par la fouille, en 1990, du Parc Sainte-Barbe[28]. Ainsi se dessine un paysage suburbain varié, où le domaine des morts alternait avec celui des vivants.

Colonie grecque rayonnante, Marseille fut le point de départ de la diffusion de l'écriture chez les peuples gaulois, qui ont appris à transcrire leur propre langue en caractères grecs. C'est aussi probablement par la cité phocéenne que furent introduits en Gaule les premiers vignobles[29].

[modifier] La fin de l'indépendance

Marseille, comme le retrace les découvertes, connaît une forte croissance et devient une cité prospère, vivant des relations commerciales fortes avec la Grèce, l'Asie mineure puis Rome. La ville jalouse de son indépendance s'administre librement. La constitution marseillaise se référait à celles des cités ioniennes. La ville était gouvernée par un directoire de 15 « premiers » choisis parmi 600 sénateurs (Strabon, IV, 1,5). Trois d’entre eux avaient la prééminence et l’essentiel du pouvoir exécutif.

Au cours du deuxième siècle avant notre ère, Marseille se retrouve confronté à la puissance grandissante de ses voisins gaulois, en particulier des Salyens. Pour faire face à leur menace, la cité phocéenne fait appel à son allié romain qui est devenue la grande puissance méditerranéenne. Cliente de Pompée et de Jules César, elle refuse de prendre parti entre les deux en -49, tout en accueillant les émissaires de Pompée. Assiégée par trois légions pendant deux mois par César puis par son légat Trebonius, elle est enfin prise (Bellum Civile, livre I, 34-36, etc.). Elle est privée ensuite de ses colonies et doit se soumettre à Rome. Les Romains la rattachèrent à la province Narbonnaise.

[modifier] Marseille, ville romaine

À l'époque d'Auguste, la ville connaît une nouvelle grande phase de construction. L'agora-forum est reconstruit comme en témoignent les fragments de dallages découverts par F. Benoit au sud des Caves de Saint-Sauveur. Le forum était bordé à l'ouest par un autre grand édifice, le théâtre, dont quelques gradins ont conservés jusqu'à nos jours dans l'enceinte du collège du Vieux-Port[30].

Des thermes sont installés le long du port également à la même époque. Les vestiges, remontés sur la place Villeneuve-Bargemon, sont visibles quasiment à leur emplacement d'origine derrière la Mairie.

Pendant le Haut Empire, la zone portuaire est considérable[31]. Elle s'étend sur la rive nord du port, suit la corne du port (Jardin des Vestiges) dont le quai est reconstruit à l'époque flavienne, et se prolonge au fond du Vieux-Port actuel. Dans cette zone, les fouilles de la place Général-de-Gaulle ont dégagé une grande esplanade empierrée qui peut correspondre à des salines aménagées. De nombreux entrepôts à dolia sont connus ; une partie de l'un d'entre eux a été conservé en rez-de-chaussée d'un immeuble (Musée des docks romains).

Les fouilles archéologiques de ces quinze dernières années ont montré la vitalité de la ville. Puis, durant le Bas Empire, la ville semble décliner légèrement au profit vraisemblablement d'Arles.

[modifier] Marseille durant l'Antiquité tardive

La ville se développe à nouveau à partir du Ve siècle de notre ère. À l'intérieur de la ville, la construction d'une première grande cathédrale marque la puissance d'un évêque, probablement Proculus, qui tient à rivaliser avec Arles. Deux basiliques funéraires ont été retrouvées en fouille[32]. L'une, hypothétique, fouillée pour moitié dans l'emprise des immeubles du Cours Belsunce par J. et Y. Rigoir en 1959, et par G. Bertucchi dans la construction du Centre Bourse en 1974. La seconde est clairement attestée par la fouille de M. Moliner, rue Malaval (2003-2004), avec la découverte d'une memoria intacte sous le chœur[33].

Sur la corne du port, comblée, se développe un habitat dont on retrouve la trace, hors les murs, jusqu'à l'actuelle bibliothèque de l'Alcazar (fouille M. Bouiron). Sur ce site, on a pu mettre en évidence une continuité directe avec les constructions romaines ; un groupe de bâtiments se développe progressivement entre le Ve siècle et le VIIe siècle, avec dans un dernier état, un vaste bâtiment de type entrepôt. Les bâtiments sont abandonnés au début du VIIIe siècle[34]

La vitalité du commerce est perceptible par les découvertes de productions céramiques venant de toute la Méditerranée, témoins privilégiés des marchandises qui affluent à Marseille durant la période ostrogothique et mérovingienne.

Prise dans les remous des conflits entre rois Francs, la ville semble perdre de son importance à partir de la reprise en main de la Provence par Charles Martel et le pillage de la ville qui l'accompagne.

[modifier] La ville médiévale

Passé l'an mil, Marseille se révèle à nouveau un port florissant qui participe aux Croisades. Les Marseillais sont présents en Afrique du Nord et possèdent un quartier à Saint-Jean d'Acre. Si la prise de cette dernière met un terme à l'aventure en Terre Sainte, leur présence est largement attestée en Méditerranée tout au long du Moyen Âge. La prise de la ville par les Catalans en 1423 et la destruction qui s'en est suivi ont occasionné un profond déclin à la fin du Moyen Âge.

[modifier] Marseille aux IXe et Xe siècles

Nous possédons peu d'information sur la Marseille carolingienne. Nous savons que vers 780, l'évêque Mauronte s'attacha à reconstituer le patrimoine de son église, alors dispersé. Plus tard, nous voyons à travers le polyptique de l'évêque Wadalde (entre 814 et 818) que la gestion des biens de l'église, comptabilisés de façon rationnelle, est semblable à celle que tiennent à la même époque, les grandes abbayes du Nord de la France. S'ensuit une période difficile pour Marseille, qui est pillée par les Sarrasins en 838 et par les pirates grecs en 848[35]. Marseille se relève lentement de ces dévastations. Dès 904, l'abbaye de Saint-Victor se voit dotée de la rive sud du port par le roi de Provence Louis l'Aveugle. L'absence de mentions dans les chroniques nordiques ne permet pas toutefois d'imaginer que Marseille perd sa place de porte vers la Méditerranée. Il faut toutefois admettre que l'époque reste incertaine, avec les démêlés des derniers carolingiens tout entier tournés vers l'Italie et n'hésitant pas à traiter avec les Sarrasins lorsque leurs ambitions le nécessitent. Ainsi en 923 ils dévastent le monastère de Saint-Victor et le territoire marseillais. À partir du milieu du Xe siècle, la situation se stabilise. Le comte de Provence choisit un frère de l'évêque Honoratus de Marseille, fils d'Arlulf de Marseille, Guillaume, comme vicomte de Marseille. Ses descendants seront pendant plusieurs générations soit évêque soit vicomtes de Marseille.

La topographie de la ville se laisse difficilement percevoir[36]. Il existe une fortification réduite sur le sommet de la butte Saint-Laurent, c'est le Château Babon (castrum Babonis) des textes du XIIe siècle Le nom de Babon fait référence à un évêque, mentionné à propos d'un polyptique perdu de l'abbaye de Saint-Sauveur, et qui pourrait avoir exercé au cours du IXe siècle La délimitation de cette enceinte est difficile car cette fortification a déjà pratiquement disparu à la fin du XIVe siècle Aucun vestige n'en est connu. Englobant une partie de la ville haute appartenant à l'évêque, elle devait contenir la zone du fort Saint-Jean et arriver jusqu'à la rue Fontaine-des-Vents, au voisinage de l'actuelle place de Lenche. M. Bouiron a mis en évidence, au contact de cette fortification, un deuxième ensemble fortifié centré autour de la Major, le bourg de la Major qui contient une partie de la butte des Moulins. La mention dans la charte de 904 d'un castrum a été interprété anciennement comme une mention du Château Babon. Il semble plus vraisemblable de voir, en association avec d'autres mentions d'archives, une troisième fortification, celle-ci relevant du comte, autour de l'ancienne porte d'Italie et du Tholonée, lieu de perception du péage. Ainsi se dessine une ville multipolaire, à l'image de tant d'autres villes du haut Moyen Âge.

[modifier] Le renouveau du XIe siècle

Durant la première moitié du XIe siècle, la stabilité politique et le développement de l'abbaye de Saint-Victor renforcent le développement de la cité. L'indivision entre évêques et vicomtes profite à l'ensemble de la cité, dont la division héritée du haut Moyen Âge s'estompe progressivement. La refondation du couvent de Saint-Sauveur (à l'emplacement de l'église des Accoules), vers 1030, au centre de l'espace situé entre l'ancienne ville comtale et l'ancienne ville épiscopale, a dû s'accompagner d'une renaissance de l'habitat dans cette zone.

[modifier] Marseille au bas Moyen Âge

Marseille en 1575
Marseille en 1575

Autre malheur, la grande peste pénétra en Europe par le port phocéen en 1347.

Le 15 décembre 1437, le comte de Provence René d'Anjou, qui a succédé à son frère Louis III d'Anjou, comme roi de Sicile et duc d’Anjou, arrive à Marseille, et favorise par des privilèges le relèvement de la ville, qu'il considère comme une base maritime stratégique pour reconquérir son royaume de Sicile.

Les Marseillais, en contrepartie, se chargent de la reconstruction des remparts. Le roi René, qui souhaite équiper l'entrée du port d'une solide défense, décide de faire construire sur les ruines de l’ancienne tour Maubert, une nouvelle tour plus importante. Jean Pardo, ingénieur, en conçoit les plans et Jehan Robert, maçon de Tarascon, exécute les travaux. Cette construction s’échelonne de 1447 à 1453. Le Roi fait édifier les fondations du piédestal, puis les travaux sont suspendus faute de crédits et c’est finalement grâce à l’aide des habitants de Marseille et notamment de la corporation des pêcheurs qu’ils peuvent reprendre.

En 1524, les Français défendent la ville assiégée par l'armée du Saint-Empire Romain.

[modifier] L'essor des XVIIè et XVIIIe siècle

Le centre-ville se transforme dés le milieu du XVIIè et les premiers aménagements encore modestes de cours , places et avenues aux façades classiques ordonnancées d'aprés les projets de Pierre Puget, hors des murailles médiévales notamment en direction de la fameuse Canebière, qui ne deviendra cependant la grande artère qui descend jusqu'au Vieux Port qu'à la fin du XVIIIème . Elle devient dés lors le centre des affaires.

L'année 1720 voit cependant l'arrivée de la peste qui va porter un rude coup à la démographie de la cité ( 30 à 50 % de mortalité )

En dehors du centre ville, l'agglomération marseillaise comporte un paysage structuré de bastides. Dans le même temps, Marseille, qui possède la plus ancienne Chambre de commerce de France (fondée en 1599), acquiert la notoriété d'un port mondial. Avec ce grand essor du commerce moteur de l'économie marseillaise, la démographie explose et situe désormais Marseille au 3e rang des villes françaises.

Icône de détail Article détaillé : Musée d'Histoire de Marseille.

Le musée d'histoire de Marseille au centre bourse retrace les principales étapes historiques depuis la fondation de Marseille par les Phocéens jusqu'à l'agrandissement de la ville au XVIIe siècle.

Icône de détail Article détaillé : Bourgeoisie de Marseille.

[modifier] Marseille, port des colonies

Plan de Marseille en 1720
Plan de Marseille en 1720

En 1773, Jean-Baptiste Grosson, notaire royal et homme cultivé, qui s'intéressa beaucoup à l'histoire de sa ville natale, et publia de 1770 à 1791 l' Almanach historique de Marseille, fit paraître un ouvrage intitulé « Recueil des antiquités et des monuments marseillais qui peuvent intéresser l’histoire et les arts », qui fit longtemps référence pour l'histoire des monuments de la ville de Marseille.

Le XIXe siècle, avec son cortège d'innovations industrielles (dont l'apparition de la navigation à vapeur), la fin de la piraterie barbaresque, les conquêtes de la France dès 1830 puis le percement du canal de Suez, stimula le commerce maritime et la prospérité de la ville qui passa d'environ 300 000 habitants en 1870 à environ 600 000 habitants en 1940.

Par voie de conséquence, la zone portuaire déborde de son périmètre historique (le Vieux-Port) et s'étend à partir de 1844 aux rivages Nord : les actuels bassins de la Joliette sont ouverts en 1853, ceux du Lazaret et d'Arenc en 1856.

Marseille célébra cette richesse à travers les expositions coloniales de 1906 et 1922 qui connurent un vif succès. L'arrivée de plusieurs centaines de milliers de rapatriés d'Algérie traumatisés en 1962 marqua l'esprit de la ville.

[modifier] Les grands chantiers du XIXe siècle

Le quai de la Joliette et les Messageries maritimes dans les années 1890.
Le quai de la Joliette et les Messageries maritimes dans les années 1890.

L'accroissement territorial et démographique de la ville est à l'origine d'un chantier majeur du siècle : l'adduction des eaux de la Durance, décidée dès 1834 par le maire Maximin Consolat ; cette mesure s'impose d'autant plus que sévissent cette année-là une grande sécheresse et une épidémie de choléra.

La construction par 5 000 ouvriers du Canal de Marseille, long de 87 km, demande onze ans de travaux, et l'eau de la Durance arrive le 8 juillet 1847 à Marseille. En 1862, afin de commémorer cet événement, l'architecte Henry Espérandieu (1829-1874) est chargé de réaliser un vaste monument " à la gloire de l'eau " ; c'est le Palais Longchamp, qui sera inauguré en août 1869. Ce dernier avait également édifié la basilique de Notre-Dame de la Garde à partir de 1853 ( elle fut consacrée en 1864 ) et intervient aussi sur le grand chantier de construction de la nouvelle cathédrale de La Majore sur les quais de la Joliette...

L'autre grand chantier du siècle est, comme partout en France à cette époque, lié à l'arrivée du chemin de fer. Marseille est reliée à Avignon en 1848, à Lyon en 1854. Simultanément, l'accès au centre-ville est facilité par l'édification en 1845 d'une gare sur la butte Saint-Charles. En 1857, la "ligne impériale" Paris-Marseille est terminée.

En 1884 sévit une nouvelle épidémie de choléra.

En 1891 début des travaux à Marseille d’un réseau d’égouts aboutissant au grand collecteur.

[modifier] Marseille l'insoumise et l'indisciplinée

Ce caractère turbulent apparaît de manière récurrente dans l'histoire de la ville. La topographie et le caractère marin des marseillais fit que les comtes de Provence eurent du mal à contrôler Marseille grâce à leur indépendance commerciale. Il faut attendre Charles Ier d'Anjou pour que Marseille perde l'autonomie qu'elle avait acquise en rachetant les droits seigneuriaux aux vicomtes de Marseille. La cour comtale était installée à Aix-en-Provence. Lors de la transmission au royaume de France du comté de Provence (1481), les institutions provinciales restent dans cette ville. Cette rivalité Aix/Marseille trouva plusieurs échos dans l'histoire des deux villes, notamment lors du retrait du pouvoir épiscopal de Marseille. Cette rivalité est encore palpable de nos jours.

  • 1209 : Excommunication d'Hugues Fer. La ville est « interdite » par le légat du pape.
  • 1216 : Les habitants de la basse ville entrent en révolte contre l'évêque.
  • 1218 : Nouvelle « interdiction » de la ville. Excommunication de ses habitants.
  • 1229 : La ville basse, après une nouvelle révolte contre l'évêque est "interdite" et excommuniée. Elle reconnaît la suzeraineté de Raymond VII de Toulouse. Elle refuse celle de Raimond Bérenger V.
  • 1252 : Premiers accords de paix entre Charles d'Anjou et Marseille, qui s'est soumise.

L'indépendance économique et politique de Marseille par rapport à la France perdura jusqu'à la fin du XVe siècle.

Trente années après son rattachement au royaume de France, François Ier rendit une visite à la ville, attiré par la curiosité de voir un rhinocéros. Cet animal était un cadeau du roi du Portugal Emmanuel Ier au pape Léon X, le navire ayant fait naufrage, on échoua la bête sur l'île d'If. François Ier profita de cette visite pour se rendre compte de la situation géographique de la ville et érigea deux fortifications pour "protéger" la cité. Il fit ainsi bâtir le château d'If et un fortin sur les pierres d'un ermitage, Notre-Dame de la Garde. Cette protection de la ville n'était qu'un prétexte pour la surveiller ; en effet, aucune pièce d'artillerie ne pouvait, depuis le château d'If, atteindre des navires voulant assiéger la ville.
Il faut attendre la Révolution française et l'uniformisation du territoire français (langue, monnaie, droit) pour que Marseille perde cette spécificité qu'elle a toujours tenté de conserver. Ce n'est sans doute pas pour rien que le chant révolutionnaire de Rouget de Lisle plut aux Marseillais et fut appelé la Marseillaise. Pendant la Convention, l'esprit contestataire de la ville lui fit perdre son nom : elle fut rebaptisée, pendant 4 semaines, « La Ville-sans-nom » ! Lyon connut le même sort.

Durant le douloureux soulèvement de la commune de Paris, la ville connut aussi son insurrection mais celle-ci fut de courte durée.
La ville élit Siméon Flaissières qui conduit une politique de socialisme municipal.

En 1938, Marseille connut le terrible incendie du magasin les Nouvelles Galeries qui ravagea quelques immeubles sur la Canebière.
Face à l'indiscipline des Marseillais et l'incapacité des pompiers à faire régner l'ordre pour procéder aux secours, Édouard Daladier qui était présent pour un congrès et hébergé dans l'hôtel de Noailles faisant face aux Nouvelles Galeries en flammes, déclara :
« N'y a-t-il donc personne pour faire régner l'ordre dans cette ville ! »
La ville ayant par ailleurs de lourd problème financier, Marseille fut mise sous tutelle et dotée d'un administrateur extraordinaire.

[modifier] La Seconde Guerre mondiale

À la suite du débarquement américain en Afrique du Nord, Marseille se retrouve occupée par l'armée allemande le 12 novembre 1942, comme le reste de la Zone sud. La ville souffrira grandement de l'occupation, et en particulier le quartier du Panier au nord du Vieux-Port, qualifié de quartier criminel par les nazis. Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1943, plusieurs milliers de personnes sont arrêtées, et deux jours plus tard, le 24 janvier, le général SS Oberg, assisté du préfet René Bousquet ordonne aux habitants du quartier du Vieux-Port d'évacuer leur domicile dans les deux heures, avec 30 kg de bagages. 30 000 personnes sont expulsées. Dans les deux semaines qui suivent, 1 500 immeubles sont dynamités, laissant un champ de ruines jusqu'à la libération.

Marseille subit également plusieurs alertes aériennes. Le bombardement américain du 27 mai 1944 est particulièrement dévastateur et cause près de 2 000 victimes.

Le 15 août 1944 a lieu le débarquement en Provence. À cette occasion l'occupant fait sauter les installations portuaires : plus de 200 navires sont coulés et le célèbre pont transbordeur détruit.

Les FFI de Marseille (et parmi eux Gaston Defferre) préparent la libération de la ville. Le lundi 21 août, ils lancent l'insurrection accompagnée d'un mot d'ordre de grève générale. Mais mal armés et peu nombreux, leur position est critique jusqu'à l'arrivée des tirailleurs algériens du général de Monsabert qui pénètrent dans Marseille le mercredi 23. Les combats avec l'armée allemande se poursuivront plusieurs jours, jusqu'à la capitulation du général Schaeffer le 28 août. Le 29, le général de Lattre assiste au défilé de l'Armée d'Afrique sur la Canebière.

[modifier] Démographie

[modifier] Marseille cosmopolite

Marseille a toujours été le « carrefour du monde ». À la fin du XVIIIe siècle, la moitié de la population n’était pas d’origine marseillaise : parmi les principaux groupes d’étrangers se trouvaient les Italiens (Génois ou Piémontais pour la majorité) ainsi que des Espagnols, Grecs ou Levantins.

La cité phocéenne a accueilli plusieurs groupes nationaux durant le seul XXe siècle : Italiens pauvres et Grecs à partir de la fin du XIXe siècle, Russes émigrés en 1917, Arméniens en 1915 et 1923, Espagnols après 1936, Maghrébins depuis l’entre-deux-guerres, Africains après 1945, Pieds-Noirs après 1962.

Marseille est la première ville corse de France, la seconde ville arménienne[37] et compte environ 200 000 musulmans[38] (25% de la population)[39], 80 000 israélites, 50 000 protestants et plus de 10 000 bouddhistes.

A la mort de Gaston Defferre en 1986, huit jeunes gens d’origines ethniques différentes furent chargés de porter son cercueil. Ce fut un symbole important dans une ville qui avait vécu une importante flambée raciste en 1973. [40]

Dès 1990 sous l'impulsion du maire Robert Vigouroux fut créée Marseille-Espérance. Cette structure associative regroupait des représentants des différentes communautés religieuses qui engageaient un dialogue non pas d’ordre théologique mais plutôt d’ordre social et culturel sur la gestion de la ville. Malgré le contexte peu favorable (crise des banlieues, problème du foulard, attentats terroristes, fort score électoral du Front national) ) Marseille-Espérance allait devenir une instance de régulation, toujours sollicitée à l’occasion d’événements locaux, nationaux ou internationaux risquant de provoquer des tensions communautaires.

Pour commémorer les 2 600 ans de la ville, toutes les composantes du cosmopolitisme local étaient réunies : 6 000 artistes de toutes les origines, affirmant leur fierté d’être Marseillais, proposèrent des spectacles aussi divers que des danses orientales, hip-hop, rap, chants provençaux, techno, percussions africaines, polyphonies corses ou variété française. Son succès fut rendu possible grâce à une forte mobilisation d’artistes, instituteurs, employés de mairie, tous bénévoles.

Les jeunes dans les quartiers, se rencontrent, vivent et agissent ensemble, se retrouvent une fois l'an à la Fiesta des suds (quatre concerts par soir, 25 000 m² de musique, de fête, deux salles de concerts). Ils sont « fiers d'être marseillais » et d'aimer l'OM malgré ses vicissitudes.[41]

De nombreuses fêtes de quartiers ont lieu, principalement au début et à la fin de l'été, et permettent à tous de se rencontrer : Fête du Panier, de La Plaine, de la Belle de Mai

Toutefois l'unanimité ne règne pas pour l'acceptation d'une Marseille " black, blanc, beur " : Le Front national a obtenu régulièrement à Marseille un nombre record de voix à toutes les élections précédant celles de 2007 où Nicolas Sarkozy a été élu par la majorité de la population votante.

[modifier] La population marseillaise

Icône de détail Pour la répartition de la population par Arrondissements : Arrondissements de Marseille

Après une grave crise dans les années 1970 et 1980 (due en partie à la fermeture du canal de Suez) qui a vu la population passer de plus de 900 000 à moins de 800 000 habitants (malgré un solde naturel assez positif), l'État et les autorités marseillaises décidèrent dans les années 1990 et 2000 de relancer l'économie de la ville : le programme Euroméditerranée est un vaste programme visant à attirer les entreprises et s'accompagnant d'une importante réhabilitation urbaine dans les quartiers du centre ville jouxtant le port autonome.

Deuxième ville de France avec plus de 820 000 habitants, Marseille est aussi la 3e unité urbaine du pays (après Paris et Lyon) avec 1 350 000 habitants (1999), incluant Aix-en-Provence au nord, Martigues et Vitrolles à l'ouest et Aubagne à l'est[42].

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Marseille classée par date de recensement de 1793 à 2005.

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
108 374 96 413 99 169 109 483 145 115 146 239 154 035 183 186 195 258
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
233 817 260 910 300 131 312 864 318 868 360 099 376 143 403 749 442 239
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
491 161 517 498 550 619 586 341 652 196 800 881 914 232 636 264 661 407
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
778 071 889 029 908 600 874 436 800 550 795 518 820 900 - -
Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[43] et INSEE

Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville de Marseille classé par date de recensement.

Évolution de la pyramide des âges de la ville de Marseille, comparaison entre l'année 1999 et 1982[44] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
26 101  75 à plus  46 935
50 310  60 à 74  62 759
94 455  40 à 59  103 609
111 281  20 à 39  117 321
94 667  0 à 19  90 053
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
20 674  75 à plus  41 309
53 812  60 à 74  67 501
100 430  40 à 59  104 691
127 672  20 à 39  128 124
116 413  0 à 19  110 225


Voici ci-dessous, le tableau général de l'évolution démographique de la ville de Marseille de 1968 à 1999.

Évolution démographique 1968-1999

1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 évolution 1968-1999
Naissances 90 546 78 294 89 401 94 900 353 141
Décès 67 320 67 067 72 903 78 934 286 224
Solde naturel 23 226 11 227 16 498 15 966 66 917
Solde migratoire -3 655 -45 391 -90 384 -18 086 -157 516
Variation absolue population 19 571 -34 164 -73 886 -2 120 -90 599
Sources des données : INSEE[45]

Le nombre total de ménages marseillais est de 346 820. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les Ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Marseille 38 % 29,2 % 15,1 % 10,9 % 4,1 % 2,6 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[46]

En 2005, 44% des ménages marseillais étaient propriétaires de leur résidence principale et 82% vivaient en appartement, 43% étaient mariés, 39% célibataires, 9% veufs et 9% divorcés.[47].

[modifier] Économie

La côte calcaire
La côte calcaire

Marseille et ses alentours représentent un vivier d'environ un millier d'entreprises dont 90 % sont des TPE.

Le Centre Bourse ainsi que les rues Saint-Ferréol, rue de Rome et le bas de la rue Paradis sont le coeur commercial de Marseille avec leurs boutiques de vêtements , chaussures, mode pour l'essentiel. Marseille compte aussi les deux centres commerciaux importants de la Valentine et du Grand Littoral.

Le Vieux Port, le cours Julien et les alentours des plages du Prado concentrent de nombreux restaurants aux cuisines très diversifiées.

En 1999 sur les 257 721 marseillais ayant un emploi 226 021 travaillaient dans la commune, 23 083 dans une autre commune de l'agglomération Aix-Marseille, 3 511 dans une autre commune du département[48].

Parmi ceux qui détenaient un emploi à temps complet à Marseille en 1999, 51.3% avaient un contrat à durée indéterminée, 27.1% étaient titulaires de la fonction publique, 6% étaient en contrat à durée déterminée, 5.8% étaient travailleurs indépendants, 5% étaient employeurs, [49]

Sur les 293 019 emplois[50] de la commune, 66 998 étaient occupés par des travailleurs habitant hors de la commune.

225 799 habitants soit plus du quart de la population vivait en ZUS [51]; sur les 16 arrondissements seuls les 4e, 5e, 7e et 8e arrondissements ne comportent aucune partie de zone urbaine sensible [52].

Marseille est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence et de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Provence-Alpes-Côte d'azur-Corse. Elle gère l'aéroport de Marseille Provence à Marignane, qui est le 5e de France par le nombre de passagers[53].

[modifier] Secteur primaire

  • La pêche

Un des principaux ports de pêche de la côte méditerranéenne française, mais loin derrière Sète et Port-Vendres. Pour tout le quartier maritime de Marseille, on ne compte plus que 260 marins pour 125 navires pratiquant une pêche traditionnelle. Les apports annuels sont d'environ 1 000 tonnes[54].

  • L'agriculture

Il subsiste également quelques cultures maraîchères ou florales dans certains quartiers.

[modifier] Secteur industriel

Entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, l'industrie florissante du savon de Marseille, des tuiles et de la céramique, des produits alimentaires, huiles ou pâtes, de la construction navale, a été une vitrine pour la ville. Tous les chemins de fer du midi de la France convergeaient aussi vers le port et docks de Marseille. Deux financiers ont beaucoup compté dans la deuxième moitié du XIXe siècle, en transformant et modernisant l'urbanisme de la ville et son tissu industriel : Paulin Talabot (1799-1886) et Jules Mirès (1809-1871). Jules Mirès a en outre conçu, sans les réaliser, les plans de rénovation urbaine du port de la Joliette repris aujourd'hui, et il a tracé les grandes avenues haussmanniennes de Marseille. Une rue porte son nom dans la cité phocéenne. En 1854, sa Société sidérurgique "de l'éclairage au gaz, des fonderies et hauts fourneaux de Marseille" obtenait le monopole de l'éclairage de la ville et celle d'Arles. La fin des colonies, la crise de l'industrie française et le déplacement géographique des implantations (zones de la vallée de l'Huveaune, de Vitrolles et de l'Étang de Berre-Fos sur Mer) ont quasiment réduit à néant l'emploi industriel dans la ville.

[modifier] Marseille, une ville tertiaire

[modifier] Le deuxième pôle français du CNRS

La Délégation Provence et Corse, est le second pôle régional du CNRS après l’Île-de-France : par son budget de 140 Millions d'euros, par ses effectifs : près de 1 900 agents CNRS (dont 853 chercheurs) et 2 000 personnes (dont plus de 1 600 chercheurs) des universités d’Aix-Marseille et des autres organismes (INSERM, INRA…) participent activement à la recherche, par ses 110 structures opérationnelles de recherche et de service dont 90 unités de recherche[55].

La majorité des structures opérationnelles (94 %) se trouve implantée à Marseille et Aix-en-Provence, et répartie sur 23 sites. L’aire Marseille-Aix regroupe, à elle seule, 95 % des agents CNRS de la Délégation : 77 % sur la zone marseillaise et 18 % sur la zone aixoise.

Il s'agit de recherche de pointe au niveau mondial : trois chercheurs marseillais ont participé à la découverte (qui reste à valider) de la « fabrication » de « sang universel » ; des scientifiques marseillais ont découvert de nouvelles exoplanètes.

Tous les principaux domaines de recherche sont représentés, avec toutefois une prédominance des sciences de la vie et des sciences de l’homme et de la société :

  • Physique nucléaire et corpusculaire
  • Mathématiques, physique théorique et de la matière condensée, nanosciences mécanique,
  • Acoustique, optique, laser, matériaux
  • Technologies de l’information et de l'ingénierie
  • Chimie, thermique, combustion
  • Astrophysique, océan, atmosphère et sciences de la terre et de l’environnement
  • Immunologie, cancérologie, génomique, neurosciences, biologie structurale et microbiologie…
  • Archéologie, histoire, droit, économie, anthropologie, sociologie, linguistique, urbanisme…

[modifier] Hôpitaux

L’Assistance publique des hôpitaux de Marseille est spécialisée dans toutes les disciplines, et dispose d’un niveau technologique qui lui permet de prendre en charge les demandes médicales les plus pointues. Son attractivité dépasse les frontières régionales pour les cas qui nécessitent une haute technicité et des équipements sophistiqués. L’AP-HM est un acteur majeur de l'économie marseillaise. Avec 15 000 agents il est le premier employeur de la région.[56]

Les domaines d'excellence sont : hôpital d’enfants (médecine néonatale), pathologies rares (grands brûlés, hématologie, neurochirurgie) ; transplantation d’organes[57] (traumatologie, greffes osseuses…).

Les principaux établissements publics rattachés à l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille sont : l' hôpital Sainte-Marguerite et l'hôpital Salvator (9e arrondissement), l'hôpital de la Timone et l'hôpital de la Conception (5e arrondissement), l'hôpital Nord (15e arrondissement).

L'Hôpital d'instruction des armées (HIA) Laveran (13e arrondissement) participe au service public hospitalier

Les principaux établissements privés sont : l'Institut Paoli Calmettes (Centre régional de lutte contre le cancer) (9e arrondissement), l'hôpital Paul Desbief (2e arrondissement), l'hôpital Saint-Joseph (8e arrondissement) et l'hôpital Ambroise Paré (6e arrondissement).

[modifier] Enseignement

Il existe trois universités sur Marseille regroupant plus de 60 000 étudiants : l'Université de Provence - U1: Sciences exactes, lettres et sciences humaines, l'Université de la Méditerranée - U2 : Sciences exactes, santé, sport et économie et l'Université Paul Cézanne - U3 : Sciences exactes, droit, science politique, économie appliquée et gestion.

Celles-ci se partagent l'ensemble des enseignements scientifiques (sciences exactes), constituant l'un des plus importants ensembles de recherche et d'enseignement scientifique en France. Un projet de fusion des trois universités est en cours.

Les principaux campus sont situés à Luminy, Saint Charles, Saint Jérôme, Château Gombert, et pour les enseignements médicaux La Timone et l'Hôpital Nord . Ces universités ont aussi des établissements principalement sur Aix-en-Provence mais également dans toute l'académie. Les universités U1 et U3 ayant d'ailleurs leurs sièges à Aix-en-Provence. Le caractère bicéphale de ces universités est principalement hérité de leur histoire : les enseignements sur Marseille portaient de manière générale sur les sciences exactes, alors que sur Aix-en-Provence, c'était les sciences humaines qui prédominaient.

Le lycée Thiers propose les classes préparatoires les plus réputées de la région, toutefois Marseille ne dispose pas d'autant de grandes écoles renommées que sa taille pourrait le faire penser, les seules ayant leur siège à Marseille étant : l'École centrale de Marseille, École d'ingénieurs dont la première promotion est sortie en 2006, née de la fusion de divers Écoles d'ingénieurs ; Euromed Marseille Ecole de Management, anciennement "École supérieure de commerce de Marseille" classée depuis plusieurs années parmi les 10 premières écoles de commerce françaises ; l'ESIL (École supérieure d’ingénieurs de Luminy), présente sur Marseille depuis 1993, qui forme des Ingénieurs spécialisés dans six domaines : informatique, biomédical, biotechnologie, matériaux, réseaux et multimédia (ancienne École de l'Internet, ouvert depuis 2005) ; Polytech'Marseille (École Polytechnique Universitaire de Marseille) née du regroupement de trois écoles d'ingénieurs en 2001 (IUSTI, IUSPIM, ICF) formant des ingénieurs spécialisés dans quatre domaines : Mécanique-Énergétique, Génie industriel et Informatique, Microélectronique et Télécommunication, Génie civil.

[modifier] Grandes entreprises

Parmi les sociétés de renommée on trouve : CMA-CGM (l'un des leaders mondiaux du transport maritime), le Groupe des Eaux de Marseille (quatrième groupe français dans le secteur de l'eau), le Groupe ONET (N°1 national du nettoyage), la Comex (explorations sous-marines), Eurocopter (premier fabricant d'hélicoptères au monde) filiale d'EADS, La Provence, La Marseillaise (quotidiens régionaux), l'Olympique de Marseille, la SNCM. (compagnie de navigation qui a en particulier assuré jusqu'à présent la continuité territoriale avec la Corse), le groupe Pernod-Ricard (deuxième groupe mondial des spiritueux) et la marque de bonbons Haribo. Enfin, la Sodexho , qui est le leader mondial des services de restauration.

[modifier] Renouveau de la ville

Cours Honoré d'Estienne d'Orves à deux pas du vieux port
Cours Honoré d'Estienne d'Orves à deux pas du vieux port

Le renouveau de la ville et la nouvelle image dont elle jouit, matérialisés par les travaux importants — notamment dans le cadre du projet Euroméditerranée, entre la gare Saint-Charles, la Belle de Mai et les anciens docks. La ville se veut le carrefour de la Méditerranée et de l'Europe — qui sont entrepris en son sein, et une forte médiatisation, attirent sans cesse de nouveaux touristes : le trafic de la gare Saint-Charles est passé de 7,1 millions de passagers annuels en 2000 à 15 millions en 2007 dû à l'effet TGV mettant Marseille à 3 heures de Paris, 1h40 de Lyon et 4 heures de Lille.

Marseille compte désormais neuf hôtels 4 étoiles et dix-sept hôtels 3 étoiles [58] [59]ce qui est peu comparé aux douze 4 étoiles et vingt-huit 3 étoiles de Lyon, mais constitue un gros progrès par rapport à il y a une dizaine d'années, toutefois peu de congrès et de séminaires se tiennent à Marseille.

En 2008 Le Petit Nice a obtenu trois étoiles au guide Michelin, chose que n'avait jamais réalisé aucun restaurant à Marseille auparavant.

En l'espace de dix ans, Marseille a multiplié par trente le nombre de croisiéristes y faisant escale, avec des paquebots de plus en plus prestigieux, comme par exemple le Queen Mary II.

Marseille a même postulé pour l'organisation de la Coupe de l'America 2007 (l'épreuve la plus prestigieuse du monde opposant des voiliers tous les quatre ans), a été retenue dans les cinq finalistes et a organisé l'Acte 1 de la Coupe Louis Vuitton 2007.

Depuis la fin des années 1980, Marseille jouit d’une image positive, lieu de solidarité et de pacification interethnique.[41] L'image de la ville passe peu à peu d'une Cité mal famée où prospère le "milieu" — le Chicago français — à une ville largement ouverte sur la mer bénéficiant d'un site unique, à la pointe de la mode et de l'art. La mise en service du TGV Méditerranée a favorisé cet engouement mettant la Canebière à trois heures de Paris.

Enfin en 2007, les prix de l'immobilier n'ont jamais été aussi élevés de toute l'histoire à Marseille (2 652 € le m² en moyenne), qui se paie désormais le « luxe » d'être pratiquement aussi chère que Lyon (2 662 € le m²) et presque aussi chère, du moins dans les 7e et 8e arrondissements que Nice (3 636,20 € le m²).

[modifier] Marseille et la mer

La commune de Marseille a une façade maritime de 57 kilomètres dont 24 kilomètres de calanques.

[modifier] Le Port autonome de Marseille-Fos

Icône de détail Article détaillé : Port autonome de Marseille.

La circonscription du port autonome de Marseille s'étend sur 70 km de côtes, allant d'est en ouest du Vieux-Port à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Il traite annuellement 100 millions de tonnes de marchandises (dont 60% d'hydrocarbures), ce qui en fait le premier port français, de la Méditerranée et le quatrième port en Europe, et 1,8 million de passagers (2004), essentiellement vers la Corse et l'Afrique du Nord, ainsi que les croisières en Méditerranée (360 000 croisiéristes en 2005).

Toutefois à cause de conflits sociaux répétitifs la croissance du trafic containers depuis 1990 a été très faible comparativement à ses principaux concurrents méditerranéens Barcelone et Gênes.[60]

[modifier] Les ports de plaisance

Marseille, qui figure dans les trois premiers complexes de plaisance d'Europe compte quatre ports de plaisance importants : le Vieux-Port : 3 500 places à quai avec 6 mètres de tirant d'eau, la Pointe Rouge : 1 800 places à quai avec un tirant d'eau de 4 à 6 mètres, Le Frioul : 1 500 places à quai dont 150 anneaux réservés aux plaisanciers de passage, l'Estaque: 1 500 places dont 145 pour la plaisance.

On notera la présence de la plus petite ligne maritime commerciale du monde (206 mètres) qui permet de traverser le Vieux Port à bord du "Ferry Boat" (prononcé à la marseillaise "ferry-bo-at"). Le départ s'effectue depuis la place aux Huiles ou devant l’hôtel de ville.

[modifier] Les plages

Les principales plages sont : les plages du Prado, Les Catalans, la Pointe Rouge, le Prophète, la plage de Corbière. Il faut d'ailleurs savoir que les plages du Prado "plages Deferre" ont été aménagées à la période du creusement du métro marseillais. A l'image du J4 créé par les remblais de la rue de la République, les plages du prado ont été crées artificiellement grace aux remblais des sous sols marseillais.

[modifier] Les sites de plongée sous-marine

Marseille haut-lieu de la plongée compte près de 100 sites de plongée sous-marine, les plus renommés étant : l'archipel de Riou, l'Archipel du Frioul et l'Île de Planier. Plusieurs centres de plongée permettent de les découvrir. [61] .

[modifier] La pêche

Les pêcheurs professionnels qui ont longtemps fait partie intégrante du paysage de l'Estaque et du Vieux port à Marseille se sont raréfiés au fil des décennies.

Par contre les loups, rascasses, dorades, rougets, mérous font la joie des pêcheurs amateurs.

[modifier] Le marégraphe

Situé en bordure de la corniche Kennedy le marégraphe sert depuis 1897 de point zéro pour la mesure de l'altitude en France. Il enregistre et étudie également sur le long terme le mouvement des marées et leur évolution[62].

[modifier] Le Sartine

Le vieux port de Marseille avec un pointu de pêche traditionnel
Le vieux port de Marseille avec un pointu de pêche traditionnel

La frégate le Sartine, baptisée du nom du ministre de la Marine royale de l'époque, qui transportait des soldats français des accords d'échange de prisonniers en Inde. Endommagée par méprise par un navire britannique, s’est échouée dans la passe d'entrée le 19 mai 1780 paralysant un moment la circulation. Avec une légère déformation du nom - la sardine qui bouche le port - c'est devenu une galéjade classique.

[modifier] Administration et vie publique

[modifier] Municipalité

[modifier] Les arrondissements et les secteurs

Icône de détail Article détaillé : Arrondissements de Marseille.
Le découpage des arrondissements et des secteurs de Marseille
Le découpage des arrondissements et des secteurs de Marseille

Marseille est divisée en 16 arrondissements municipaux, eux-mêmes divisés en quartiers (111 au total). Depuis 1987, les arrondissements sont regroupés par deux en secteurs, et chacun des 8 secteurs a son conseil et son maire, comme les arrondissements de Paris ou de Lyon.

Suivant la loi PLM, Les élections municipales se déroulent par secteur. Chaque secteur élit ses conseillers (303 au total), dont un tiers siègent à la mairie centrale.

  • Nombre de conseillers élus par secteur :
Secteur 1 2 3 4 5 6 7 8 Total
Conseillers de secteur 22 16 22 30 30 26 32 24 202
Conseillers municipaux 11 8 11 15 15 13 16 12 101
Nombre total d'élus 33 24 33 45 45 39 48 36 303

[modifier] Derniers maires de Marseille

Icône de détail Article détaillé : Liste des maires de Marseille.

[modifier] Les maires de secteur

  • 1er secteur (1er et 7e arrondissements) : Patrick Mennucci (conseiller régional) PS
  • 2e secteur (2e et 3e arrondissements) : Lisette Narducci (conseiller général) PS
  • 3e secteur (4e et 5e arrondissements) : Bruno Gilles UMP
  • 4e secteur (6e et 8e arrondissements) : Dominique Tian (député) UMP
  • 5e secteur (9e et 10e arrondissements) : Guy Teissier (député) UMP
  • 6e secteur (11e et 12e arrondissements) : Robert Assante (conseiller général) UMP
  • 7e secteur (13e et 14e arrondissements) : Georges (Garo) Hovsepian (Conseiller régional) PS
  • 8e secteur (15e et 16e arrondissements) : Samia Ghali (conseiller régional) PS

[modifier] Les quartiers de Marseille

Marseille a la particularité d'être constituée de 111 quartiers, qui ressemblent souvent à de véritables villages.

Icône de détail Article détaillé : Liste des quartiers de Marseille.

[modifier] Les cantons de Marseille

Le découpage des cantons de Marseille
Le découpage des cantons de Marseille

Au conseil général des Bouches-du-Rhône, Marseille représente 25 des 57 sièges, depuis le dernier découpage cantonal de février 2003, qui entre en vigueur lors des élections cantonales de 2004.

Voir les 25 cantons de Marseille dans :

Les 25 cantons de Marseille
Belle de Mai Belsunce La Blancarde Le Camas La Capelette
Les Cinq Avenues Les Grands Carmes Mazargues Montolivet Notre Dame du Mont
Notre Dame Limite Les Olives La Pointe Rouge La Pomme La Rose
Saint Barthélémy Sainte Marguerite Saint Giniez Saint Just Saint Lambert
Saint Marcel Saint Mauront Les Trois Lucs Vauban Verduron
Autres cantons des Bouches du Rhône


[modifier] Sites célèbres

Marseille est classée ville d'art et d'histoire.

[modifier] Monuments et édifices

Édifices religieux

Le plus célèbre et emblématique est certainement la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, construite par l'architecte nîmois Jacques Henri Esperandieu en 1870. La statue en cuivre doré (recouverte de feuilles d'or) de la « bonne mère », placée au sommet de la tour haute de 45 mètres, dépasse une hauteur de 9 mètres. Elle est l'œuvre du sculpteur Eugène-Louis Lequesne : élevée sur une butte haute de 162 mètres la statue de la "Bonne Mère" domine ainsi le vieux port et l'ensemble de la ville de plus de 200 mètres.

On dit que Marseille compte trois cathédrales si on inclut la Cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille de style néo byzantin à coupoles par Espérandieu, acollée à l'ancienne cathédrale de la Major , importante église romane provençale amputée de sa nef pendant la construction de la nouvelle cathédrale, et le baptistère, vestige d'un ancien ensemble religieux, aujourd'hui sous l'actuelle cathédrale, accessible depuis sa crypte.

Le plus ancien est l'abbaye de Saint-Victor dont la crypte est le lieu de culte le plus ancien de France (300) et qui constitue le plus ancien établissement monastique d'occident.

Sont également remarquables, La basilique du Sacré-Cœur, construite dans la première moitié du XXe siècle (achevée en 1947), située sur l'avenue du Prado, érigée en basilique mineure par le pape Jean-Paul II le 17 septembre 1997, l'église Notre-Dame-du-Mont, l'église dite des Réformés St Vincent de Paul en haut de la Canebière achevée en (1888), de style "gothique rayonnant" surmontée de deux hautes flèches, l'église Sainte-Marie-Madeleine des Chartreux construite au XVIIe siècle.

Une rue du quartier du Panier
Une rue du quartier du Panier
Quartiers et rues célèbres

Le Vieux-Port dont les immeubles, encadrant l'hôtel de ville du 17e, de la rive nord, reconstruits apres la Seconde Guerre mondiale par l'architecte Fernand Pouillon en parement de pierres de Vers Pont du Gard,(le Panier le surplombe), La Canebière bordée par l'imposante Bourse du XIXe siècle et de nombreux immeubles haussmanniens tels l'ancien hôtel de Noailles, de même, la rue de le République , L'Estaque connu notamment par le film Marius et Jeannette de Robert Guédiguian, Le Panier quartier pittoresque situé dans le cœur historique de Marseille et en pleine rénovation.

Monuments

La Vieille Charité , La Cathedrale de la Major , Notre-Dame de la Garde , Le palais Longchamp , L' abbaye de Saint-Victor , Le palais du Pharo , La maison Diamantée , L'hôtel de Cabre , L'Hôtel-Dieu , L'hôtel Noailles fréquenté par Blaise Cendrars, actuellement reconverti en hôtel de police , la Chambre de Commerce de Marseille ou Palais de la bourse , L'église des Réformés-st Vincent de Paul , La gare Saint-Charles , La Cité radieuse de Marseille de Le Corbusier , La place Castellane et sa fontaine offerte par Jules Cantini , Le Fort Saint-Jean , Le Fort Saint-Nicolas , La Villa Valmer , Le Stade Vélodrome, où se déroulent les matches de football du club local, l'Olympique de Marseille , Le parc Chanot, où se tient la foire de Marseille en septembre , L'hôpital Saint-Joseph , Le vallon des Auffes.

En revanche l'image de certains édifices connus, comme la prison des Baumettes dont la rénovation prévue depuis 1999 tarde à se concrétiser, marque le pas. Il en est de même pour la future grande mosquée de Marseille dont l'édification votée depuis des années n'a toujours pas commencé pour cause de recours juridiques.

[modifier] Les sites naturels

[modifier] Lieux naturels

[modifier] Culture, spectacles et traditions

Maurice Béjart et le Ballet national de Marseille pour la danse. D'autres s'y illustrèrent brillamment, notamment le Niçois Lazzini et la Corse Pietragalla. Fernandel, Raimu, Robert Guédiguian pour le cinéma mais aussi sa compagne Ariane Ascaride, Marcel Pagnol pour le cinéma et la littérature, Vincent SCOTTO, Paul Mauriat, IAM (groupe de rap), la Fonky Family, les Psy 4 de la rime, Faf Larage et Keny Arkana pour la musique. La musique ragga est très présente, notamment grâce au Massilia Sound System. Également Élie Kakou, Patrick Bosso et Titoff, comiques locaux aux carrières nationales.

[modifier] Marseille et la musique

[modifier] L’Opéra

Le lieu culturel phare marseillais fut, dès sa création à la fin du XVIIIe siècle et jusque dans les années 1970, l'Opéra. Situé à proximité du Vieux Port et de la Canebière, en plein cœur de la ville, son style architectural fut à l'égal des salles d'Opéra construites à cette époque à Lyon ou Bordeaux de facture classique. Un grave incendie en 1920 détruisit la quasi totalité du bâtiment ne laissant debout que la colonnade de la façade encore visible de nos jours. La reconstruction fut l'objet d'un concours dans le plus pur style art déco remporté par l'architecte départemental Gaston Castel.Bourdelle travailla notamment aux frises qui encadrent encore le rideau de scène. Cette spécificité a d'ailleurs entraîné le classement du bâtiment dans la liste des monuments historiques.

La programmation fut à la fois traditionnelle compte tenu de l'importance de la population d'origine italienne dans la ville et de la nécessité de proposer plus qu'ailleurs des opéras de bel canto, mais aussi audacieuse avec de nombreuses premières françaises (telle "Lulu" d'Alban Berg en 1967). Pourtant le statut de régie municipale, la transformation de l'offre culturelle dans la ville et l'évolution des goûts du public provoquèrent une grave crise identitaire et financière pour ce fleuron marseillais. La prise de conscience tardive des responsables politiques locaux ainsi que la direction énergique de la nouvelle responsable de l'Opéra, Mme Auphan, nommée en 2002 permettent aujourd'hui de proposer une programmation plus large et pointue, faisant revenir une partie du public voire touchant des couches de population rajeunies.

L'avenir reste toutefois à conforter avec la réfection totale d'un bâtiment vieillissant, la mise en place d'équipes de direction, de techniciens et d'artistes travaillant dans le même sens afin de décrocher le titre tant convoité d'Opéra national puisqu'une véritable régionalisation se fait attendre. Marseille candidate au titre de ville européenne de la culture ne pourra quoi qu'il en soit pas faire l'impasse quant à la réflexion sur le devenir de son Opéra.

[modifier] Groupes et artistes marseillais

Melissa M, Léa Castel, Massilia Sound System, Moussu T e lei Jovents, IAM, Akhenaton, Troublemakers, Oai Star, Lo Còr de la Plana, Joe Corbeau, Leda Atomica, Quartiers Nord, Fonky Family, Jehro, Keny Arkana, Oshen, 5Avenues, 3ème Œil, Psy 4 de la rime, Faf Larage, Raspigaous, Clara Morgane, Kenza Farah, Melissa Mars, Benny Bopp (humoriste francophone), Robert Miras (interprète de "Jésus est né en Provence"), Dagoba, Eths

[modifier] Principales salles de musiques

L'espace Julien, le Dôme, Le Moulin et Les Docks des Sudssont les plus grandes salles de concert.

Le Cabaret Aléatoire de la Friche de la Belle de Mai a quant à lui une capacité approchant les 900 personnes mais est une structure associative avec une certaine liberté de programmation.

Le Poste à Galène ou encore L'embobineuse dans le quartier de la Belle de Mai sont des salles associatives de dimension comparable bien que la programmation soit très différente.

De nombreux café concerts "L'Intermediaire", Le Balthazar, "Le Boombox", "La Machine à coudre", "le poste à Galène" ...

Beaucoup d'associations œuvrent également à la diffusion musicale. "In the garage" qui travaille en collaboration avec le Cabaret aléatoire, l'embobineuse et la machine à coudre, propose très régulièrement des soirées concerts de qualité (Festival B-Side).

Le disquaire Lollipop propose régulièrement de petits showcases gratuits avec des artistes prometteurs.

[modifier] Festivals de musique

On peut citer en vrac Bol De Funk,La Fiesta Des Suds,Marsatac,Métis ta zik,Bab el med music,Tighten up.

[modifier] Salles et lieux du spectacle vivants

La ville de Marseille présente une des scènes, tant pour le spectacle que pour la musique, la plus importante de province : elle est connue entre autres pour avoir le plus grand nombre de salles de spectacle en France après Paris. Historiquement le spectacle n'est pas forcement lié à une importante élite culturelle mais soutenu par un fort engouement populaire, c'est ainsi que le cabaret et le music-hall connaît un âge d'or marquant à Marseille, les salles de spectacle se multipliant avant de disparaître rattrapées par le développement du cinéma. L'opéra s'impose alors comme le spectacle à Marseille. S'il reste aujourd'hui un élément important dans le paysage culturel marseillais, il fût au début du XXe siècle le lieu incontournable de l'art vivant et rassemblait sous le même toit bourgeoisie et classe populaire.

Aujourd'hui le théâtre mais aussi la danse sont très bien représentés, tant au niveau de la diffusion avec de nombreux lieux mais aussi au niveau de la création, grâce à de nombreuses compagnies et de multiples résidences. Ce positionnement qui place Marseille en avant dans le milieu des arts et spectacles vivants est principalement hérité d'une volonté d'équipement mise en place par les municipalités de Gaston Deferre : création du Ballet National de Marseille, de la Criée - Théâtre National, du Théâtre du Gymnase mais aussi par exemple par des salles plus originales comme Le Merlan, salle créée en banlieue devenue par la suite scène nationale, ou les Bernardines. Celles-ci se complètent par diverses salles de taille modeste, comme le Lenche et enfin de nouveaux lieux comme la Friche, aux multiples espaces dont le théâtre de la Cartonnerie, ou encore Montevideo, lieu de résidence d'Hubert Colas.

[modifier] Principaux théâtres Marseillais
  • L'Opéra de Marseille.
  • TNM - La Criée, Théâtre National de Marseille, direction Jean Louis Benoit.
  • Le Gymnase, créé en 1804, direction Dominique Bluzet. Avec le théâtre du Jeu de paume à Aix-en-Provence, le Gymnase fait partie d'une structure originale regroupant les deux théâtres.
  • Le Merlan - scène nationale à Marseille, direction Nathalie Marteau.
  • Les Bernardines, direction Alain Fourneau.
  • Le Toursky, direction Richard Martin.
  • Le théâtre Gyptis, direction Françoise Chatôt & Andonis Vouyoucas. Cette salle était à l'origine une salle de concert.
  • La Cartonnerie à La Friche Belle de Mai, géré par l'association Système Friche Théâtre (direction Philippe Foulquié). La Cartonnerie est en fait la principale et la plus récente des diverses salles qui composent la Friche Belle de Mai.
  • Le théâtre de Lenche, direction Joëlle Cattino.

[modifier] La diffusion du spectacle dans l'agglomération

Si jusqu'aux années 90, Marseille est quasiment l'unique ville pour la diffusion des arts vivants dans le département, elle est aujourd'hui au centre d'un ensemble de lieux qui se répartissent sur l'ensemble de l'agglomération grâce à la volonté de certaines municipalités de se doter d'équipements culturels de qualité. C'est aussi pour certaines villes l'occasion de créer des résidences d'artistes, profitant largement à la création locale. On peut citer notamment en tant que lieux de diffusion importants sur l'agglomération : Le théâtre des Salins à Martigues, le Jeu de paume, le Grand Théâtre de Provence et le Pavillon Noir à Aix-en-Provence, le théâtre de l'Olivier à Istres, le Comoedia à Aubagne et aussi Châteauvallon à Ollioules près de Toulon.

[modifier] Projets d'infrastructures culturelles : le Centre régional de la Méditerranée et le Mucem

En juin 2008 est délivré le permis de construire du centre régional de la Méditerranée à Marseille, lieu de débat et d'exposition à vocation culturelle et économique. L'objectif de la construction de l'infrastructure est de créer un nouvel atout pour la candidature de Marseille au statut de capitale européenne de la culture en 2013. Le bâtiment sera construit sur les plans de l'architecte italien Stefano Boeri.[63]

La ville accueillera également le futur musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée dit Mucem, qui reprendra les collections de l'établissement parisien du Musée national des Arts et Traditions populaires. [64]

[modifier] Art et artistes : les peintres marseillais

Au cours de sa longue histoire, Marseille a été le berceau de nombreux artistes nés ou ayant vécu et travaillé en son sein, dont la renommée a dépassé les rives du Lacydon. Parmi ceux-ci, on peut citer :

[modifier] Littérature

Riche de ses cultures, Marseille a vu naître de nombreux écrivains. À la fin de l'Antiquité, des érudits comme Victorinus, des moines de Saint-Victor. Au Moyen Âge des troubadours, tel Folquet qui s'illustra ensuite si bassement dans la Croisade. Jean-Baptiste Germain à l'époque baroque…

Pour les temps modernes on peut par exemple citer Victor Gelu, Valère Bernard, André Suarès, Pierre Bertas, Jorgi Reboul, Edmond Rostand, Antonin Artaud, Saint-Pol-Roux, André Roussin, Louis Brauquier, Gabriel Audisio. Pendant l'occupation nazie, Émile Danoën y a publié son premier roman puis a mis en scène la ville dans le deuxième, Rue des enfants abandonnés.

Le genre "polar marseillais" fut initié par un journaliste, Claude Barsotti, qui écrit en occitan (provençal). "Un papier sensa importància" est paru en 1994 aux éditions de l'IEO, Puylaurens (81). Les femmes prirent la relève, Amanda Biot et Ysa Dedeau par exemple. Jean-Claude Izzo illustra la ville dans quatre romans noirs. À sa suite de nombreux auteurs de polars social, politique et de talent sont apparus à Marseille, comme Del Pappas (une quinzaine de polars dont Le Baiser du Congre aux Éditions Jigal), Maurice Gouiran (plus de dix romans à son actif qui mêlent avec force Marseille, l'histoire et le polar), Bruno Leydet (Grand prix Littéraire de Provence pour son roman Sortez vos Morts), Philippe Carrese, Alain Pucciarelli ou Jean Contrucci qui tous, et chacun à leur manière, ont su tirer de cette ville la substantifique moelle.

[modifier] Cinéma et audiovisuel

Un des premiers films de l'histoire a été tourné dans une ville voisine de Marseille, La Ciotat (le cinéma est né à Lyon) aussi est-il un aspect important de la culture marseillaise. Depuis les frères Lumière, ce sont des acteurs ou cinéastes tels que Fernandel, Raimu, Robert Guédiguian, Ariane Ascaride ou bien sûr Marcel Pagnol qui ont marqué le cinéma marseillais. Aujourd'hui, c'est à Marseille que se tourne la série "Plus belle la vie", dans les studios de la Belle De Mai, 37 rue Guibal. Marseille abrite en outre deux importants cinémas indépendants, le César (place Castellane) et le Variétés (Canebière).

[modifier] Culture populaire

[modifier] Le langage

Marseille avec sa population vibrionnante a créé un grand nombre d'expressions imagées dont certaines sont entrées dans les dictionnaires usuels.

Icône de détail Article détaillé : Expressions marseillaises.

[modifier] L'Olympique de Marseille

Stade Vélodrome Football Olympique de Marseille
Stade Vélodrome Football Olympique de Marseille

L'Olympique de Marseille (OM) n'est pas seulement un club sportif marseillais mais une véritable institution. Le club, (sa devise est « droit au but ») compte aussi de nombreux supporters dans la France entière, dans le continent européen et même dans le monde (retransmission de finale ou de matches importants à New York).

Son stade, le Vélodrome, peut accueillir 60 000 personnes. C'est le deuxième plus grand stade du pays, derrière le Stade de France.

Ce club fondé en 1899 a gagné de nombreux titres nationaux (huit championnats de France et dix coupes de France)[65]. ainsi que la Ligue des champions en 1993, ce qui en fait la seule équipe de football française à avoir remporté cette prestigieuse compétition européenne. L'OM a notamment disputé quatre finales européennes (1991, 1993, 1999 et 2004). L'Olympique de Marseille est un des plus vieux clubs français mais aussi l'un des plus titrés. En 2008, le club arrive enfin à se qualifier pour la deuxième saison consécutive pour la Ligue des champions.

[modifier] La Bonne mère

L’intérieur de la basilique et ses ex-votos
L’intérieur de la basilique et ses ex-votos
La "Bonne Mère"
La "Bonne Mère"

Notre-Dame de la Garde est l'une des basiliques mineures du catholicisme. Elle est située sur les hauteurs de Marseille à 162 m d'altitude, au sud du Vieux-Port et surnommée " la Bonne mère ", en raison de la présence d'une immense statue dorée de la Mère à l'Enfant de plusieurs mètres de haut. Cette statue a été réalisée par l'orfèvre parisien Christofle et fut posée en 1870. Elle est redorée périodiquement.

La tradition des marseillais est de venir l'implorer dans les grandes occasions. Depuis le XVIIe siècle, les familles de marins viennent la prier pour assurer leur retour et ils offrent en ex-voto des maquettes de bateaux qui sont suspendues à la nef qui en contient des dizaines.

Icône de détail Article détaillé : Notre-Dame de la Garde.

[modifier] La pétanque

Le premier concours officiel de pétanque eut lieu en 1910 à La Ciotat.

La fédération française de pétanque, 3e fédération en nombre de licenciés, fut créée en 1945 et siège à Marseille.

Le Mondial la Marseillaise de pétanque est le plus grand tournoi de pétanque du monde avec plus de 12 000 joueurs de tout niveau. Il accueille 50 000 spectateurs le premier jour, et plus de 100 000 pour l’ensemble de la compétition.

La municipalité a aménagé de nombreux terrains de boules dans quasiment tous les quartiers.

Icône de détail Article détaillé : pétanque.

[modifier] Cuisine et gastronomie

Soupe de poisson avec de la rouille
Soupe de poisson avec de la rouille
Espadon à l'huile d'olive et ratatouille
Espadon à l'huile d'olive et ratatouille

Pastis (boisson alcoolisée à base d'épices et d'anis), aïoli (sauce à base d'ail et huile d'olive) qu'on sert avec des légumes, tapenade (Préparation à base de petit morceaux d'olives broyée), bouillabaisse (plat à base de poissons de roche, de sauces et de légumes), Panisse (galette de farine de pois chiche), navette (petit biscuit très dur et aromatisé à la fleur d'oranger en forme de petite barque), bourride (plat de poisson à base de lotte ou baudroie étuvée, typique de Sète et non de Marseille), les pieds et paquets, préparés avec des tripes de mouton, pieds de mouton et lard.

[modifier] Les principaux médias

Le principal quotidien régional diffusé à Marseille est La Provence, du Groupe Hersant, qui couvre aussi les départements du Var, du Vaucluse et les Hautes-Alpes, depuis la fusion intervenue entre les deux principaux journaux de l'après-guerre, Le Provençal et Le Méridional du groupe Hachette. En 2007, La Provence est revendu par ce dernier au Groupe Hersant . Il faut ajouter La Marseillaise, quotidien fondé par le parti communiste en 1943 diffusé dans tout le Sud-Est de la France. Depuis deux ans, un quotidien gratuit Marseille Plus, détenu à parité par le groupe Bolloré et le Groupe Hersant est diffusé sur la ville.

Enfin, la presse compte plusieurs hebdomadaires, dont Marseille l'hebdo, un gratuit culturel Ventilo ou What Magazine Urbain, principal gratuit traitant de l'actualité culturel et nocturnes de la région marseillaise.

France Bleue Provence est la radio régionale qui émet depuis les studios de Marseille qui est aussi le siège de France 3 Méditerranée.

En outre, la ville compte quelques radios associatives telles que Radio Grenouille, Radio dialogue, Diva FM ou Radio Galère.

Monsieur Jean-Pierre Foucault, célèbre présentateur de télévision français, né à Marseille en novembre 1947, préside La chaîne Marseille (LCM).

[modifier] Le sport à Marseille

Icône de détail Article détaillé : Sport à Marseille.

Marseille, qui compte cinquante sites de plongée, est un haut-lieu de la plongée sous-marine en Méditerranée. [66]

[modifier] Équipements sportifs

En dehors du Stade Vélodrome qui offre 60 000 places de spectateurs et a accueilli sept rencontres du Mondial 98 de football dont la demi-finale Brésil-Pays-Bas et six matchs de la Coupe du monde de rugby à XV 2007 dont le quart de finale Australie - Angleterre, du Palais des sports qui peut accueillir 8500 personnes et de la salle Vallier, antre du Marseille Volley 13 (2500 places); Marseille compte 70 autres stades, 45 gymnases, 139 boulodromes, 30 clubs de tennis, 3 terrains de golf, 22 piscines, 3 bases nautiques, 8 dojos, 3 rampes de skate board, 3 stands de tir, 2 hippodromes, 5 centres équestres, 2 murs d'escalade et même un fronton de pelote basque.

[modifier] Le Palais de la glace et de la glisse

Marseille a commencé la construction d'un « palais de la glace et de la glisse » qui sera opérationnel le premier trimestre 2009.

Cet équipement de 45 millions d'euros, sera le plus grand de ce type sur le plan national. Il comportera une surface de bâtiments de 20 700 m² dont 3 200 m² de pistes de glace (la patinoire olympique pourra recevoir 5 600 spectateurs), 3 300 m² de pistes de glisse (skatepark pour rollers, skate-board et BMX), 1 200 places de parking.

Les autres programmes de ce pôle d'activités et de loisirs regrouperont des surfaces commerciales, des restaurants, des logements et un multiplexe cinématographique de quinze salles.

[modifier] Les sports collectifs

Voici un tour d'horizon de la situation actuelle des différents clubs de sports collectifs à Marseille:

  • En football, l'Olympique de Marseille, évoluant en Ligue 1 (élite) est le club emblématique de la ville. Les clubs amateurs connus sont l'US Marseille Endoume Catalans et le Consolat Marseille qui évoluent tous les deux en CFA2 (5ème division).
  • En natation, le CN Marseille est un club hébergeant de grands nageurs français tels que Fabien Gilot ou Frédérick Bousquet; il possède aussi une section water-polo qui est une des équipes dominantes sur le plan national car depuis 1945 elle a conquis 29 titres de champion de France de water-polo dont 25 entre 1965 et 1991, toutefois le club n'a jamais réussi de grandes performances sur le plan européen.
  • En volley-ball, le Marseille Volley 13 évolue en Pro B masculine (2nde division) pour la saison 2007/2008.Chez les femmes, le SMUC évolue actuellement en Nationale 3 (4ème division).
  • En rugby Marseille n'a jamais défrayé la chronique, le Marseille Vitrolles Rugby (anciennement Marseille Provence XV) évolue en Fédérale 2 (4 ème division) et le SMUC en Fédérale 3 pour la saison 2007/2008. En Rugby à XIII, le club de Marseille 13 une fois champion de France, quatre fois vice-champion et vainqueur de quatre coupes de France par le passé, a déposé le bilan en 2006.
  • En basket,depuis l'UA Marseille qui fut champion de france dans les années 40, Marseille n'a jamais eu d'équipe de haut niveau : l'Union SMUC La Ciotat Aubagne (USCA) évolue en Nationale 2 (4ème division) pour les hommes et le SMUC est en Nationale 1 (2nde division) chez les femmes.
  • En handball, depuis la disparition de l'élite du SMUC (5 fois champion de France et 1 fois vainqueur de la Coupe de France) qui s'appela OM Vitrolles dans les années 90 (2 fois champion et 2 fois vainqueur de la Coupe de France et Champion d'Europe des Coupes en 1993), il ne reste que le CS Marseille Provence HB qui évolue actuellement en Nationale 3 (5ème division). Chez les femmes il y a l'ASPTT Marseille qui est en Nationale 2 (4ème division) et le HB Plan de Cuques (ville limitrophe) qui évolue en 2nde division,etc.

[modifier] Autres événements sportifs notables

Chaque année se dispute à Marseille, l'Open 13 tournoi de tennis inscrit à l'ATP tour, le Trophée Massalia en gymnastique avec la présence de certaines des meilleures gymnastes du monde, le Semi-marathon de Marseille-Cassis, le World series 13 de Beach-volley organisé sur les Plages du Prado, le Triathlon international de Marseille, la coupe du monde d'escrime fleuret féminin challenge Jeanty (Palais des sports et finale au Dôme). Marseille a accueilli le Tour de France cycliste 12 fois depuis 1947 et accueille chaque année le Tour de France à la voile. A noter aussi que Marseille sera, en 2008, la première ville hors du Brésil à accueillir la Coupe du Monde de Beach Soccer sur les plages du Prado.

[modifier] Vie Militaire

Unités militaires ayant tenu garnison à Marseille:

Unités militaire actuellement stationnées à Marseille:

  • Etat-Major de la Circonscription Militaire de Défense de Marseille (CMD Maseille), depuis
  • Etat-Major de Forces N°3 (EMF3), depuis
  • 72e Bataillon d'Infanterie de Marine, depuis
  • 3e Groupement Logistique du Commissariat de l'Armée de Terre, depuis

[modifier] Jumelages

La Corniche, à côté de l'Anse de la fausse Monnaie
La Corniche, à côté de l'Anse de la fausse Monnaie

Accords de coopération

[modifier] Le diaporama

La Corniche
La Corniche
Vieux casque de scaphandrier
Vieux casque de scaphandrier
Panoramique sur le vieux port
Panoramique sur le vieux port
Le vieux Port et Le Port autonome
Le vieux Port et Le Port autonome
L'hospice de la Vieille Charité
L'hospice de la Vieille Charité
Le centre-ville depuis Notre-Dame de la Garde
Le centre-ville depuis Notre-Dame de la Garde
Notre-Dame des Naufragés
Notre-Dame des Naufragés
Marseille - Tempête sur le Prado
Marseille - Tempête sur le Prado
Coucher de soleil sur Notre-Dame de la Garde
Coucher de soleil sur Notre-Dame de la Garde
Coucher de soleil sur Marseille
Coucher de soleil sur Marseille
Les nouvelles Archives municipales
Les nouvelles Archives municipales
La plage du Prophète
La plage du Prophète
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[modifier] Notes et références

  1. en occitan provençal: Marselha en norme classique ou Marsiho en norme mistralienne, Massilia en latin
  2. 826 700 habitants pour la commune de Marseille (ville-centre de l'agglomération — Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes, 797 000 en population par foyer) et 1 373 000 pour son unité urbaine
  3. Il faut cependant préciser que la notion d'agglomération fait d'abord référence à ce que l'on définit comme unité urbaine. Ce dernier critère, dont le calcul en France est défini par l'INSEE, prend en compte les recommandations adoptées au niveau international
  4. Quatrième unité urbaine derrière Paris, Lille et Lyon (www.insee.fr : Population des villes et unités urbaines de plus de 1 million d'habitants de l'Union européenne), la 2e exclusivement française, selon les derniers recensements de 1999 (www.insee.fr : Les 57 unités urbaines de plus de 100 000 habitants) et la 3e aire urbaine de France (www.insee.fr : Les 25 premières aires urbaines, toujours selon les recensements de 1999)
  5. Chercheurs d'eau en Méditerranée : pratiques et représentations de l'eau dans l'espace méditerranéen, sous la dir. de Chantal Aspe, éd. du Félin, 1991.
  6. Carte des risques majeurs, source : Académie d'Aix-Marseille
  7. Voir la présentation par la DDE sur le site dédié : [1]
  8. le nouvel obs : accessibilité pour les handicapés. Le métro n'est pas accessible aux fauteuils handicapés et aucun aménagement existe pour d'autre handicaps.
  9. Trafic de l'aéroport 6 116 000 passagers en 2006, en hausse de 4,4 % par rapport à 2005
  10. source : infoclimat.fr précipitations à Marseille
  11. source : meteomedia.com ensoleillement à Marseille
  12. source :meteo-marseille.com historique des températures à Marseille
  13. lagons-plages : historique des températures de l'eau
  14. abc moyenne approchée la statistique des 10 premiers jours de juin étant manquante
  15. précipitations à Marseille
  16. source : infoclimat.fr ensoleillement à Marseille
  17. Paul Maurieton, La Terre Provençale, Journal de Route, Alphonse Lemerre, Paris, 1894. disponible sur Gallica
  18. M. Bouiron, L.-F. Gantès, La topographie initiale de Marseille. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille. Trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), p. 23-34
  19. J. Buisson-Catil, I. Sénépart, Marseille avant Marseille. La fréquentation préhistorique du site. Archéologia, n° 435, juillet-août 2006, pp. 28-31
  20. communiqué officiel de l'INRAP [2]
  21. A. Hermary, A. Hesnard, H. Tréziny, Marseille grecque. La cité phocéenne (600-49 av. J.-C.), Paris, Errance, 1999, p. 37-39
  22. H. Tréziny, Les fortifications de Marseille dans l'Antiquité. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille. Trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), pp. 45-57
  23. H. Tréziny, Trames et orientations dans la ville antique : lots et îlots. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7), p. 137-145
  24. H. Tréziny, Les lieux de culte dans Marseille grecque. In A. Hermary, H. Tréziny éd., Les cultes des cités phocéennes. Actes du colloque international Aix-en-Provence/Marseille. Marseille, Edisud, 2000 (Études massaliètes, 6), p. 81-99
  25. H. Tréziny, Les caves Saint-Sauveur et les forums de Marseille. In M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille. Trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7), p. 213-223
  26. Fr. Conche, Les fouilles du 9, rue Jean-François Leca. In Marc Bouiron, Henri Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), p. 131-136
  27. M. Bouiron, Le site de l'Alcazar de la fondation à nos jours, Archéologia n° 435, juillet-août 2006, p. 41
  28. M. Moliner et al., La nécropole de Sainte-Barbe à Marseille (IVe siècle av. J.-C.-IIe siècle apr. J.-C.), Marseille, Edisud, 2003 (Études Massaliètes, 8)
  29. (en) Nicholas Ostler, Empires of the word, Harper Collins, Londres, 2005, ISBN 0-00-711870-8
  30. Une fouille récente liée à l'agrandissement de ce collège en a retrouvé des traces[3]
  31. A. Hesnard, P. Bernardi, C. Maurel, La topographie du port de Marseille de la fondation de la cité à la fin du Moyen Âge. In Marc Bouiron, Henri Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Edisud, 2001 (Études Massaliètes, 7), p. 159-202
  32. J. Guyon, Les cimetières de l'Antiquité tardive. In Marc Bouiron, Henri Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René. Actes du colloque international d'archéologie. Marseille, 3-5 novembre 1999. Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7), p. 355-364
  33. INRAP Institut national de recherches archéologiques préventives
  34. S. Bien, La vaisselle et les amphores en usage à Marseille au VIIe siècle et au début du VIIIe siècle : première ébauche de typologie évolutive in M. Bonifay, J.-C. Treglia éd., LRCW2 Late Roman Coarse Wares, Cooking Wares and Amphorae in the Mediterranean. Archaeology and Archaeometry, Oxford, 2007 (BAR International Series, 1662 (I))
  35. R. Busquet, Histoire de Marseille. Marseille, Jeanne Laffitte, rééd. 1998, p. 58
  36. Sur toute cette question de la fortification antérieure au XIe siècle, voir l'article de M. Bouiron, Les fortifications médiévales de Marseille in M. Bouiron, H. Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René, actes du colloque international d'archéologie, Marseille, 3-5 novembre 1999, Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7), p. 76-80
  37. Marseille, certes en majorité catholique compte en plus des 50 000 protestants, 65 000 fidèles de l’Église arménienne et des dizaines de milliers de grecs orthodoxes.
  38. dont 70 000 Algériens, 30 000 Tunisiens, 15 000 Marocains et 70 000 Comoriens, ce qui fait de Marseille la deuxième ville comorienne du monde.
  39. Luc Gruson, L’Islam en France, ADRI, 2000, ISBN 2110046465
  40. Les cahiers de la méditerranée vol. 67–2003, Du cosmopolitisme en Méditerranée
  41. ab Académie Aix-Marseille Citoyenneté et intégration : Marseille, modèle d’intégration ?
  42. L'agglomération marseillaise a même récemment absorbé la commune de Saint-Zacharie, qui fait partie du Var. Par contre La Ciotat, qui fait partie de la Communauté urbaine de Marseille, a été absorbé par l'unité urbaine de Toulon.
  43. Population avant le recensement de 1962
  44. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
  45. INSEE : évolution démographique 1962-1999
  46. Données INSEE publiées par linternaute - Démographie de Marseille
  47. INSEE Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007 pour les grandes villes
  48. INSEE : navettes domicile-travail ]
  49. INSEE Emploi au lieu de travail par sexe et condition d’emploi des individus (conditions d'emploi)
  50. INSEE :Emploi au lieu de travail par sexe et condition d’emploi des individus
  51. JDN management : population en ZUS
  52. carte des ZUS (pour le 6e arrondissement seules quelques rues du quartier Notre-Dame du Mont sont en ZUS)
  53. Statistiques de aéroports de France
  54. galerie de photos sur les bateaux de pêches traditionnels, les pointus sur [4]
  55. CNRS :Les chiffres-clefs du budget et des effectifs de la Délégation Provence et Corse (au 01/01/ 2007)
  56. rapports sur le site officiel de l'AP-HM [5]
  57. dès 1968 (soit un an après le professeur Barnard), le professeur Edmond Henry a réussi à la clinique Cantini de Marseille une transplantation cardiaque sur Emmanuel Vitria qui survécut 18 ans
  58. INSEE Tourisme - Capacité des communes en hébergement touristique au 1er janvier 2008
  59. On trouve 4 hôtels 4 étoiles dans le 7e arrondissement, 4 dans le 8e et 1 dans le 1er
  60. cours des comptes : dossier presse ports français
  61. Carnet de plongée
  62. le marégraphe de Marseille sur dailymotion
  63. Le Monde, édition du 15-16 juin 2008
  64. [6]
  65. Selon les dires de l'OM le club compte 10 titres de champion en comptant le titre de 1929 acquis avant l'ère du professionnalisme et celui de 1993 retiré suite à l'affaire de l'Om-Valenciennes
  66. plongée Marseille Frioul

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne, Paris, Errance, 2004 (ouvrage de synthèse) (ISBN 2-87772-286-4)
  • Antoine Hermary, Antoinette Hesnard, Henri Tréziny, Marseille grecque : la cité phocéenne (600-49 av. J.-C.), Paris, Errance, 1999 (ISBN 2-8777-2178-7)
  • A. Hermary, H. Tréziny éd., Les cultes des cités phocéennes, actes du colloque international Aix-en-Provence/Marseille, Marseille, Édisud, 2000 (Études massaliètes, 6) (ISBN 2-7449-0229-2)
  • Marc Bouiron, Henri Tréziny éd., Marseille : trames et paysages urbains de Gyptis au Roi René, actes du colloque international d'archéologie, Marseille, 3-5 novembre 1999, Marseille, Édisud, 2001 (Études massaliètes, 7) (ISBN 2-7449-0250-1)
  • Dossier spécial Marseille, de la grotte Cosquer à la grande peste, 27 000 ans d'histoire in Archéologia, n° 435, juillet-août 2006, p. 18-75
  • Alèssi Dell'Umbria, Histoire universelle de Marseille - De l'an mil à l'an deux mille, Marseille, Agone, 2006 (ISBN 2-7489-0061-8) [1].

[modifier] Articles connexes

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[modifier] Liens externes

[modifier] Plans et vues satellites



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