Reims
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Reims , Rheims | |
Pays | France |
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Région | Champagne-Ardenne |
Département | Marne (sous-préfecture) |
Arrondissement | Arrondissement de Reims (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de 10 cantons |
Code Insee | 51454 |
Code postal | 51100 |
Maire Mandat en cours |
Adeline Hazan (PS) 2008-2014 |
Intercommunalité | Reims Métropole |
Coordonnées géographiques |
|
Altitudes | moyenne : minimale : 80 maximale : 135 m |
Superficie | 4 690 ha = 46,9 km² |
Population sans doubles comptes |
184 400 hab. (2004) |
Densité | 3 990 hab./km² |
Gentilé | Rémois(es) |
Site | Ville de Reims |
Reims dite « la Cité des Sacres » est une commune française, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Ses habitants sont appelés les Rémois (un Rémois, une Rémoise).
Reims est une ville du nord-est de la France, à 129 km de Paris, dans la Champagne crayeuse. Reims bénéficie d'une position privilégiée au nord-est du bassin parisien.
La ville, bien qu'importante, n'est pourtant pas considérée comme la capitale culturelle de la Champagne : ce titre revenant à Troyes[réf. nécessaire]. Ainsi, elle souffre encore parfois, de son manque d'attrait culturel (la ville a en effet été totalement rasée au cours de la Première Guerre mondiale).
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
La ville est située dans une plaine, sur les deux rives de la Vesle, un affluent de l'Aisne, et sur le canal de l’Aisne à la Marne. Au sud et à l'ouest s'élève la Montagne de Reims, dont les versants abritent une partie des meilleurs crus du vignoble champenois.
[modifier] Voies de communications
Sur le plan routier, la ville est reliée aux grands centres urbains par les autoroutes A4 (Paris, Metz, Strasbourg, le Luxembourg et l'Allemagne), A26 (Londres, Lille, Troyes, Dijon et le Sud de la France), A34 (Belgique et Pays Bas) et les routes européennes E 17, E 46, E 50 et E 420.
Elle est le départ de deux routes touristiques du Champagne et sur le trajet de la Via Francigena et de la Voie de la Liberté.
La ville possède deux gares ferroviaires la gare de Reims et la gare de Reims - Maison-Blanche desservie par les réseaux grandes lignes, TER Champagne-Ardenne et TER Picardie. Et depuis le 10 juin 2007, le TGV Est dessert la ville, notamment via la gare de Reims (45 min. de Paris gare de l'Est) et via la gare de Champagne-Ardenne - TGV située dans Reims-Métropole (30 min. de la gare TGV aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, 35 min. de la gare TGV Marne-la-Vallée, des dessertes également pour Londres, Lille, Paris-Massy-Palaiseau, Rennes, Nantes, Bordeaux, Le Mans, Tours, Strasbourg, Metz, Nancy, Lyon, Marseille...).
On peut également s'y rendre en avion de tourisme grâce à l'aérodrome de Reims-Prunay ou par la voie des eaux puisque le canal de l’Aisne à la Marne possède un relais nautique (boulevard Paul Doumer)[1].
Reims est, par la route et au plus court, à 29 km de Épernay, 44 km de Châlons-en-Champagne, 51 km de Laon, 57 km de Château-Thierry, 83 km de Charleville-Mézières, 93 km de Sedan, 109 km de Bouillon (Belgique), 122 km de Troyes, 141km de Paris, 157 km de Pétange (Luxembourg), 179 km de Metz, 188 km de Nancy, 194 km de Lille, 236 km Le Tréport, 253 km de Maastricht (Pays-bas), 275 km de Aix-la-Chapelle (Allemagne), 272 km de Douvres (Royaume-Uni).
[modifier] Division de la commune
Depuis le 8 juillet 2002[2], huit quartiers ont été institués, chacun disposant de son conseil qui a un rôle d'écoute, de liaison et de proposition, mais dont le rôle est parfois jugé insuffisant par certains.
- Centre-ville
- Clemenceau - Europe - Pommery - Verrerie - Chemin-Vert
- Cernay - Jamin - Jean Jaurès - Épinettes
- Clairmarais - Laon Sud - Lesage
- La Neuvillette[3] - Neufchâtel - Orgeval - Trois Fontaines
- Courlancy - Porte de Paris - Sainte-Anne - Wilson
- Croix-Rouge - Maison Blanche
- Châtillons - Murigny
Les principales places de Reims sont la place Drouet-d'Erlon[4], où se concentrent cafés, restaurants et commerces, et au centre de laquelle on trouve la fontaine Subé, surmontée de la Gloire, statue dorée ; la place Royale, au centre de laquelle on peut voir une statue de Louis XV, et la place du Cardinal-Luçon, parvis de la cathédrale, où se trouve une statue de Jeanne d'Arc. On peut également citer la place de la République et la place des Droits-de-l'Homme, situées sur les grands boulevards ceinturant le centre ville et servant de portes d'entrée dans le centre de Reims.
[modifier] Climat
Reims a un climat semi-océanique.
Reims subit des influence du climat continental venant de l'Est de l'Europe, ce qui explique ce climat océanique teinté d'un climat continental.
Moyenne de janvier : Min 0. record -22,3(1985); Max 4. record 16,6 (1999)
Moyenne de juillet : Min 13. record 1,2(1929); Max 24. record 39,3 (2003)
Nombre de jours de pluie : 210/an. 604 mm/an. Ensoleillement 1729 h. Nombre de jours de neige : 21/an. Nombre de jours d'orages : 22/an. Nombre de jours de brouillard : 66/an
[modifier] Histoire
Rheims, l'orthographe ancienne est parfois encore utilisée en anglais.
" Rheims " l'orthographe champenoise
[modifier] Héraldique
Reims
Sur le blason figure la légion d'honneur (au centre), qui a été remise également à la ville en 1919. |
[modifier] Région de Reims à l'époque pré-romaine (préhistoire)
Les premières traces d'implantation humaine dans la région remontent au néolithique et au chalcolithique (fin du IIIe millénaire avant Jésus-Christ). Des champs d'urnes de l'âge du bronze y ont été retrouvés. La vallée de la Vesle a connu une occupation assez dense pendant l'âge du fer. Il y a cependant très peu de vestiges de ces époques sur le site actuel de Reims.
Vers 80 avant J-C, les Rèmes construisent l'oppidum de Durocorter[5] sur le site qui deviendra Reims.
[modifier] Les Rèmes et Rome
En celtique Durocorter, la forteresse ronde, devient Durocortorum et est mentionnée dans les commentaires de Jules César. Strabon cite le nom de Durocortora. Voyant l'avancée de l'armée de César, les Belges s'allient pour repousser cette invasion. Les Rèmes refusent cette alliance et choisissent d'aider Rome. L'alliance est votée par le Sénat de Rome. Les Belges sont battus sans grande difficulté. En 53 avant J-C, César ordonne au concilium Galliae de se réunir à Durocortorum pour y juger la conjuration des Sénons et des Carnutes.
Les Rèmes ayant prouvé leur fidélité à Rome, Durocortorum est classée dans les cités fédérées, considérées comme indépendantes. Sous Auguste (entre 16 et 13 avant J.-C.), les Rèmes sont placés dans la province de Belgique dont Durocortorum devint la capitale. Les nombreux monuments ou autres traces de l'époque romaine montrent que Reims est à l'époque très prospère[5] (de récents travaux archéologiques font même de la ville la deuxième plus vaste de l'Empire après Rome[6]). Sept grandes voies desservent la ville.
En 357 et en 366, des invasions germaniques sont repoussées dans la région avant qu'elles n'atteignent Reims. Mais en 406, les Vandales s'emparent de la ville et la pillent. Les Rémois sont réfugiés alors dans l'église chrétienne et l'évêque saint Nicaise est décapité sur le seuil de sa cathédrale[7]. Et en 451, ce sont les Huns qui attaquent la ville.
[modifier] Le Moyen Âge
Le christianisme apparaît au milieu du IIIe siècle grâce à l'évêque Sixte et une première cathédrale est élevée au IVe siècle mais ce n'est qu'au Ve siècle que l'emplacement actuel commence à être occupé par l'Église qui y installe d'abord un ensemble épiscopal puis plusieurs cathédrales qui se succèdent jusqu'à celle qui existe aujourd'hui[8].
C'est à Reims que Clovis Ier est baptisé en 496 par l'évêque saint Remi. Ultérieurement, et pour cette raison, elle devient la ville du sacre des rois de France et l'archevêque-duc, un pair de France.
À l'époque mérovingienne, Reims est l'une des capitales de l'Austrasie[9], avec Metz. En 719, Reims est démantelée par Charles Martel ; un grand nombre de monuments rappelant son ancienne puissance et sa prospérité du temps de l'époque gallo-romaine disparaissent.
En 804, Charlemagne y reçoit le pape Léon III.
Vers l'An mil, l'archevêque de Reims, Gerbert d'Aurillac, est élu pape sous le nom de Sylvestre II.
En 1119, la ville reçoit un concile.
En 1143, la ville obtient des franchises communales, qui lui sont retirées peu après[10].
[modifier] La Renaissance
L'université de Reims est créée en 1548 par le cardinal de Lorraine. Supprimée à la Révolution, elle renaît progressivement durant la seconde moitié du XXe siècle.
[modifier] Le XXe siècle
C’est dans la plaine située au nord de Reims, à l’emplacement de l’actuelle Base aérienne 112, que se déroule le 21 septembre 1901, sur une esplanade longue de 1350 mètres et large de 800, la cérémonie mettant fin aux grandes manœuvres militaires de l’Est et au cours de laquelle le tzar Nicolas II de Russie, en présence du président de la République Émile Loubet, passe les troupes en revue – un peu plus de cent mille hommes.
Le début du XXe siècle est marqué par de retentissants événements aériens qui font de Reims l'un des berceaux de l'aviation dans le monde[11], organisés pour certains à l'emplacement de l'actuelle base aérienne 112, au nord de la ville : premier voyage aérien de l'histoire mondiale de l'aviation effectué par Henri Farman le 30 octobre 1908 entre Bouy et la cité des sacres (vingt-sept kilomètres), première Grande semaine d'aviation de la Champagne organisée du 22 au 29 août 1909 (premier meeting international d'aviation), seconde Grande semaine d'aviation de la Champagne organisée en juillet 1910, concours d'aéroplanes militaires de Reims d'octobre et novembre 1911 (autre première mondiale) et coupe internationale d'aviation de vitesse Gordon-Benett des 27, 28 et 29 septembre 1913 remportée par le Rémois Prévost avec 203 kilomètres à l'heure.
La garnison de Reims, importante depuis la fin du XIXe siècle, est, au siècle dernier, le lieu de stationnement de nombreuses formations militaires. Celles-ci totalisent plusieurs milliers de soldats logés dans de nombreuses casernes : caserne Colbert (boulevard de la Paix), caserne Jeanne d'Arc (boulevard Pommery), casernes Neufchâtel et Maistre (rue de Neufchâtel). En 2007, seule subsiste la caserne Colbert, désaffectée.
La Première Guerre mondiale détruit une très grande partie de la ville. La cathédrale est gravement endommagée par des bombardements allemands. Elle a fait, depuis, l'objet d'importantes campagnes de restauration qui se poursuivent encore actuellement.
La reconstruction de la ville après la Première Guerre Mondiale s'est principalement déroulée dans les années 20. De nombreux bâtiment du centre-ville sont donc de cette période et beaucoup d'entre eux ont été construits dans un style Art Déco ([1]). Pendant les années 1920, Reims est le lieu de naissance d'un mouvement littéraire d'importance : Le Grand Jeu, animé principalement par René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte.
De juin 1940 au 30 août 1944, Reims est occupée par l'armée allemande ; le général Eisenhower y installe son quartier général après la libération de la ville. La reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) le 7 mai 1945, à 2 h 41, par le maréchal allemand Alfred Jodl. Cette date correspond donc à la fin des combats en Europe. Le lendemain, le 8 mai 1945, à l'initiative de l'Union soviétique, une seconde signature a lieu à Berlin par le maréchal Wilhelm Keitel. Cette seconde date correspond à la capitulation sans conditions du régime allemand.
Au sortir de la guerre, comme une grande partie de la France, la ville de Reims connaît une forte urbanisation, notamment avec l'aménagement de quartiers populaires, surtout dans les années 1960-1970 (quartiers Wilson, Orgeval, Europe, Châtillons, Croix-Rouge, etc.)
En 1962, Charles de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer participent à une messe pour la réconciliation franco-allemande à la cathédrale Notre-Dame de Reims[12].
En 1996, le pape Jean-Paul II rend visite à la cathédrale de Reims pour célébrer les mille cinq cents ans de la monarchie chrétienne en France, correspondant au baptême de Clovis. Sur la base aérienne 112, il célèbre une messe devant plus de deux cent mille fidèles.
[modifier] Culture et patrimoine
Reims est classée ville d'art et d'histoire.
[modifier] Patrimoine architectural
Elle comporte quatre édifices inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991[13]'[14].
- Cathédrale Notre-Dame, dont les tours ont eu 13 548 visiteurs en 1999, a été édifiée au XIIIe siècle et a été le lieu du sacre de la plupart des rois de France.
- Palais du Tau, ancien palais de l'archevêque de Reims, reconstruit sous Louis XIV, et après l'incendie du 19 septembre 1914.
- Basilique Saint-Remi, construite à partir de 1007 et qui fête donc son millénaire[15] en 2007.
- Adjacent à la basilique, l'ancienne abbaye royale Saint-Remi où était conservée la Sainte Ampoule du sacre des rois de France[16].
D'autres monuments présentent aussi un intérêt :
- Porte Mars gallo-romaine
- Cryptoportique gallo-romain (Place du Forum) c'est une galerie gallo-romaine semi-enterrée du IIIe siècle, elle est classée monument historique.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix dite Chapelle Foujita (rue du Champ de Mars)
- Bibliothèque Carnegie
- Crématorium de Reims
- Hôtels particuliers du boulevard Lundy
- Hôtel de Brimont
- Hôtel des Crayères
- Hôtel Mignot
- Hôtel Godbert
- Hôtel Werlé, dit Roederer
- Hôtels du quartier des Moissons
- Place Royale
- Ancien Collège des Jésuites (place Museux), construit au XVIIe siècle, il est classé monument historique (43 240 visiteurs en 2002).
La reconstruction de la ville dans les années 20 a permis de développer un riche patrimoine architectural Art Déco.Deux circuits pédestres (circuit historique, circuit Art Déco) permettent de profiter de ce patrimoine[17].
- Cité-jardin du Chemin vert
Construite par l'architecte Jean-Marcel Auburtin entre 1920 et 1924 à l'initiative d'un groupe de patrons catholiques constitué en une société HBM : le Foyer rémois (fondé en 1912). 600 logements sont construits sur 30 hectares, dans un style régionaliste, logements répartis en 14 type de maisons, isolées ou groupées, toutes dotées d'un jardin. La cité est équipée d'écoles et de commerces et d'une maison commune abritant les bains-douches, une bibliothèque, une salle des fêtes, une école ménagère et l'administration de la cité. Elle possède surtout en son centre l'église Sainte-Nicaise, décorée par les peintres Gustave-Louis Jaulmes et Maurice Denis, le ferronnier d'art Raymond Subes, les sculpteurs Emma Thiolliers et Roger de Villiers et le verrier René Lalique. La cité est toujours propriété de la même société HLM. Elle fut pendant très longtemps l'objet de visites du monde entier pour venir voir ce modèle de cité-jardin.
- À proximité de Reims
- Château de Condé (riches décors du siècle des lumières)
[modifier] Patrimoine environnemental
Reims dispose de 82 parcs et de 14 aires de jeux[18] qui totalisent près de 220 hectares[19]. La ville compte aussi trois jardins remarquables classés dans la base Mérimée : le jardin Schneiter[20] (boulevard Louis-Roederer), le jardin des buttes Saint-Nicaise[21] (boulevard Diancourt), le parc Pommery[22] (avenue du Général-Giraud). Cinq parcours pédestres dont un dédié aux arbres de la ville[23] permettent d'en profiter.
[modifier] Les jardins familiaux à Reims
À Reims, il existe neuf associations de jardins familiaux. Le but de ces associations est de fournir à des familles ou personnes seules des jardins pour leurs besoins personnels, à l'exclusion de toute activité commerciale. Les différentes associations sont situées sur la communauté de communes de Reims (Reims Métropole).
Le tout représente environ 1 800 parcelles associatives. Certaines associations se sont regroupées en fédération locale[24]. Les jardins familiaux de Reims ont reçu le prix spécial 2005 du fleurissement des jardins familiaux collectifs du Conseil des villes et villages fleuris.
- Association des jardins familiaux Pays de France.
- Association des jardins familiaux Croix du Sud.
- Association brico-corcellienne des jardins familiaux.
- Association rémoise des jardins familiaux.
- Jardins du Cheminot section Reims.
- Jardins associatifs de la Communauté d'agglomération de Reims.
- Association des jardins familiaux du Quartier Maroc.
- Association des jardins familiaux Trois-Fontaines.
- Association des jardins familiaux Trois-Rivières.
[modifier] Société d'horticulture
La Société d'horticulture de l'arrondissement de Reims[25] a été créée en 1877 et adhère à la Société Nationale d'Horticulture de France. Ses principales activités sont : greffage, jardinage, art floral, plantes potagères, fuchsias, orchidées, arboriculture fruitière, plantes vivaces, bassins et plantes aquatiques et parasitologie. Environ 450 personnes y adhèrent.
[modifier] Patrimoine culturel
Plusieurs musées sont recensés à Reims parmi lesquels :
- Musée-abbaye Saint-Remi (rue Simon), installé dans l'ancienne abbaye royale bénédictine, classée patrimoine mondial par l'UNESCO, c'est le musée d'histoire et d'archéologie de la ville dont des collections gallo-romaines, etc. (42 788 visiteurs en 1999).
- Palais du Tau (place du Cardinal Luçon)[26], il abrite notamment le trésor royal de la cathédrale et de nombreux objets utilisés à l'occasion du sacre du roi Charles X.
- Musée des Beaux-Arts (rue Chanzy), il est fondé en 1794 à partir des saisies révolutionnaires (34 638 visiteurs en 2002).
- Musée de la Reddition (rue Franklin-Roosevelt), la salle de la signature de la capitulation des armées du IIIe Reich le 7 mai 1945, cette salle est classée monument historique. (16 126 visiteurs en 2002)
- Musée de l'automobile de Reims Champagne (avenue Georges-Clemenceau), c'est le cinquième musée automobile de France par l'importance de sa collection (15 000 visiteurs en 2002).
- Musée dit Hôtel le Vergeur[27] (place du Forum), c'est le musée du vieux Reims abrité dans un hôtel particulier construit au XIIIe siècle et enrichi de parties Renaissance au XVIe siècle (11 547 visiteurs en 1999).
- Fonds régional d'art contemporain Champagne-Ardenne (FRAC)[28] (Ancien Collège des Jésuites, place Museux) dont la vocation est, depuis 1982, de constituer et de diffuser une collection d'œuvres d'art contemporain (3 653 visiteurs en 2002).
La ville compte deux médiathèques (médiathèque Croix-Rouge, médiathèque Jean-Falala), cinq bibliothèques[18] dont la bibliothèque Carnegie et un planétarium (Ancien Collège des Jésuites - planétarium de la Ville de Reims, place Museux).
Il existe quatre scènes[18] (la Cartonnerie, la Comédie de Reims, le grand théâtre[29] et le manège[30]).
Le conservatoire national de la région de Reims[31] dispense un enseignement artistique concernant la musique et la danse.
- À proximité de Reims
- Musée du fort de la Pompelle (à 5 km de Reims sur la RN 44 en direction de Châlons-en-Champagne), construit de 1880 à 1883, c'est un haut-lieu de la Première Guerre mondiale (23 700 visiteurs en 1999).
- Musée de la base aérienne 112 et de l'aéronautique locale (route départementale 966 en suivant la direction Bruxelles), il présente un siècle d'aviation à Reims et dans ses environs.
[modifier] Gastronomie
Le vin de Champagne est naturellement une spécialité de la région, comme les biscuits roses de Reims, tout désignés pour l'accompagner. La ville possède d'ailleurs une longue tradition de pâtisserie avec les biscuits Charles VII, le biscuit Rem[32], le pain d'épices et la nonnette. Le jambon de Reims ainsi que le vinaigre et la moutarde de Reims sont également connus et appréciés.
Sur le plan de la tradition, on trouve la potée champenoise[33] à base de chou, petit salé, lard maigre et jambonneau servie avec des tranches de pain mouillées au bouillon de légumes.
[modifier] Économie
Reims est le premier pôle économique de la région Champagne-Ardenne devant Troyes et Châlons-en-Champagne.
Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 74% pour une moyenne nationale de 82,2%.
Principaux secteurs d'activités économiques de Reims :
- Agroalimentaire (Champagne Céréales, Cristal Union, ARD et en particulier, le champagne) ;
- Santé / Beauté (Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals, AstraZeneca, Boiron, Diamed, Eugène Perma) ;
- Industrie automobile (Valeo, Treves, Trelleborg, Bosal, Brink...) ;
- Logistique et Emballage et Conditionnement avec la Packaging Valley (BSN, Alcan, Saint Gobain, Smurfit, Seyfert) ;
- Banque, assurance, immobilier, services aux entreprises, call centers (HSBC, Natexis, ING Direct, Techcity, ICC, Chaire Banque, Kuoni, Taxi G7);
- Construction, bâtiment et travaux publics ;
- Santé et action sociale ;
- Enseignement et recherche ;
- Hôtellerie et restauration;
- Industrie des métaux (siège mondial d'Arcelor Mittal Distribution);
- Industrie du verre (Owens-Illinois) ;
Avec l'arrivée du TGV qui met Reims à seulement 45 minutes de Paris (gare de l'Est), 35 minutes de Marne-la-Vallée et 30 minutes de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, l'agglomération se positionne comme lieu d'accueil privilégié des entreprises parisiennes désirant se délocaliser avec des coûts de fonctionnement en moyenne inférieurs de 25%.
Une agence de développement économique[34] a été créée en 2003 pour favoriser la venue d'investissement sur l'agglomération rémoise. Celle-ci est financée par la ville de Reims, la Chambre de commerce et d'industrie et l'agglomération (Reims Métropole).
Reims est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Reims et d'Epernay. Elle gère le port fluvial et l'aéroport.
[modifier] Démographie
- Commune (2004) : 184 400 habitants, 3 930 hab/ km²
- Unité urbaine (1999) : 215 581 habitants, 2 283 hab/ km²
- Aire urbaine (1999) : 272 620 habitants
1793 | 1800 | 1840 | 1872 | 1914 | 1921 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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32 371 | 30 000 | 39 000 | 70 000 | 115 000 | 76 785 | 117 229 | 121 753 | 134 856 | 154 534 | 178 381 | 177 234 | 180 620 | 187 206 | 184 400 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
- Source[35]
[modifier] Logements
Du fait de son potentiel touristique, Reims compte près de 60 hôtels ainsi qu'une aire de stationnement pour camping-cars (neuf places)[36] mais aussi un centre international de séjour[37] et une résidence séjour et affaire dans le quartier Clairmarais[18].
Il existe six offices HLM[18] 45 % des logements a Reims sont des logements HLM
Environ 900 nouveaux logements sont construits chaque année
Le nombre total de logement a reims est de 91720
le taux de propriétaires est de 25,1% pour une moyenne nationale de 55,3%
le taux de locataires est de 71,6% pour une moyenne nationale de 39,8%
le nombre de personnes logées gratuitement est de 3,3% pou une moyenne nationale de 4,9%
le nombre de maison individuelles est de 22,3% pour une moyenne nationale de 56,8%
le nombre d'appartements est de 74,4% pour une moyenne nationale de 40,4%
le nombre pour un autre type de logements est de 3,3% pour une moyenne nationale de 2,8%
[modifier] Centres commerciaux, vie commerçante
La rue de Vesle, l'artère commerciale la plus importante (avec la place d'Erlon), traverse, sous différents noms et selon un schéma hérité du plan antique, la ville du sud-ouest au nord-est, en passant par la place Royale. Parmi les autres grandes rues commerçantes, on peut citer en centre ville : la rue de l'Étape, la rue du Cadran-Saint-Pierre, la rue des Élus, la rue Condorcet et la rue de Talleyrand.
Durant la semaine, six marchés se déroulent dans différents quartiers de la ville[18].
Reims compte sept parcs d'activités dont deux parcs d'activités à proximité immédiate des deux gares TGV de l'agglomération rémoise (Parc Reims Centre et Parc Reims Bezannes)[18].
[modifier] Vivre à Reims
[modifier] Le sport à Reims
La ville est historiquement liée au sport.
Reims est le berceau de l'hébertisme[38]. Le lieutenant de vaisseau Georges Hébert fut invité par le marquis Melchior de Polignac à mettre en pratique sa méthode naturelle dans le parc Pommery, créé en 1907 (aujourd'hui parc de Champagne), un espace de 22 ha consacré aux loisirs et aux sports. Une véritable École supérieure de formation des professeurs de gymnastique est alors créée, dont Hébert devient le directeur en 1913.
Reims a été la première ville sacrée « ville la plus sportive de France » par le quotidien L'Équipe en 1937.
De nos jours, on y trouve aussi de nombreux équipements[18] : 18 grands équipements (stade ou complexe sportifs), 42 gymnases, six piscines, six courts de tennis, cinq terrains de sport, deux patinoires, un hippodrome, un boulodrome, un mur d'escalade, un skate-parc, un stand de tir, une piste pour auto radiocommandées.
Et la ville compte plusieurs équipes sportives de haut niveau.
- Aviron : Régates Rémoises
- Basket-ball : Reims Champagne Basket (Pro B) et Saint-Jacques Sport Reims (féminines - NF1)
- Football : Stade de Reims, club de ligue 2
- Hockey sur glace Division 1
- Sport automobile : Circuit de Reims-Gueux
- Water polo : Reims Natation 89
- Rugby : Stade de Reims Rugby (équipes féminine et masculine)
- Albert Batteux, footballeur au Stade de Reims ;
- Carlos Bianchi, footballeur au Stade de Reims ;
- Bruno Bonhuil, pilote moto français, né à Reims ;
- Albert Emon, footballeur au Stade de Reims ;
- Gilles Bosquet, rameur d'aviron aux Régates Rémoises ;
- Just Fontaine, footballeur au Stade de Reims ;
- Michel Hidalgo, footballeur au Stade de Reims ;
- Robert Jonquet, footballeur au Stade de Reims ;
- Raymond Kopa, footballeur au Stade de Reims ;
- Robert Pirès, footballeur au Stade de Reims ;
- Julien Siwiela, football américain, champion d'Europe junior 2006 ;
- Adeline Wuillème, escrimeuse (fleuretiste), née à Reims.
[modifier] Événements sportifs
Reims organise chaque années de nombreux événements sportifs d'importance nationale ou internationale. Ainsi, la ville accueille régulièrement le Tour de France comme en 1936, 1938, 1949, 1951, 1956, 1973, 1985, 1988, 1991 et en 2002.
Elle organise aussi plusieurs événements de manière régulière.
- Le rallye de Monte-Carlo historique, c'est une des villes de départ de l'étape de concentration.
- Le concours international de saut d'obstacles de Reims, se tient depuis 1929.
- Le meeting national d'athlétisme de Reims[39], qui est précédé du meeting jeunes d'athlétisme.
- Reims à toutes jambes ! (RATJ)[40] un événement dédié aux coureurs avec cinq courses dans la même journée dont marathon et semi-marathon.
[modifier] Vie culturelle
La municipalité de Reims encourage les activités associatives et organise, tous les deux ans, le Forum des Associations et édite, dès le lendemain du forum, un annuaire des associations[41] qui dénombrait 801 associations dans l'édition 2005-2006. En alternance avec le forum, se tient les Assises des Associations, depuis 1996, afin d'instaurer un dialogue avec les associations.
La municipalité de Reims[42] met à disposition huit salles dans différents quartiers pour diverses manifestations festives, ludiques, informatives, etc. De plus, une maison des associations (à l'angle de la rue du Barbâtre et de la rue Eugène Wiet) permet d'accéder à neuf salles de réunion, deux salles d'activités physiques, plusieurs bureaux de permanence[43] et des boîtes aux lettres[44].
[modifier] Festivités
Reims participe aux festivités culturelles nationales comme la nuit des musées, les journées européennes du patrimoine, la fête de la musique ou un été au cinéma.
En mars, se tiennent les rencontres internationales de télévision (RITV)[45], un festival de créations télévisuelles où se rencontrent les professionnels et le public. Et Méli'môme[46] (depuis 1989) est un festival dédié au jeune public qui propose entre 25 et 30 spectacles.
En mai, c'est le festival Brut de scène[47], destiné aux amateurs de théâtre. Ainsi que Elektricity est un festival de musiques électroniques (depuis 2003).
En juin ont lieu les fêtes de Jeanne d'Arc qui drainent un nombreux public, ainsi que le festival international de folklore "Les Sacres du Folklore"[48] qui accueille chaque année une dizaine de troupes de danseurs et musiciens traditionnels des quatre coins du monde (depuis 1981).
Durant l'été se tiennent les flâneries musicales d'été[49] au cours desquelles sont donnés plus 100 concerts, dont de nombreux à l'entrée gratuite, dans divers lieux de la ville.
En septembre, c'est Jonglissimo (depuis 1994), une convention de jonglage.
En novembre, Reims jazz festival[50] (14° édition en 2007) qui est un festival dédié au jazz. Et Un automne au ciné, trois jours où les places des cinémas du centre-ville sont à un tarif préférentielle.
Enfin en décembre, A scène ouverte[51] est un festival dédié au décloisonnement et à l’expérimentation dans l'art scénique.
[modifier] Médias
[modifier] Presse écrite
- L'Union
- L'hebdo du vendredi
- Reflets actuels
[modifier] Télévision
- France 3 Lorraine Champagne-Ardenne
- Médiatour (chaîne destinée aux hôtels de tourisme)
Le CSA a lancé un appel d'offre pour une télévision locale à Reims sur la TNT, il se pourrait donc probablement qu'une véritable télévision locale apparaisse enfin (Voir le site du CSA). Trois projets ont été constitués, TV C2A, CAP Champagne-Ardenne et Cœur de Champagne TV[52] .
[modifier] Radios FM
(En gras : radios locales ou, en italique, avec décrochages locaux.)
- RCF Reims Ardennes (87,9)
- Virgin Radio Reims (88,8)
- France Musique (89,2)
- Happy FM (89,8)
- Cigale FM (90,5)
- Radio Bazarnaom (90,9) : Reims est une ville étape habituelle de la radio itinérante.
- France Maghreb 2 (91,3)
- Radio Primitive (92,4)
- Jazz FM (93,7)
- Nostalgie (94,1)
- Radio FG (94,6)
- France Bleu Champagne (95,1)
- Soleil Média (96,2)
- France Inter (96,8)
- Radio Phare (97,8)
- France Culture (98,8)
- RTL 2 (100,1)
- NRJ Reims (100,6)
- Le Mouv' (101,1)
- Fun Radio (101,7)
- Champagne FM (102,1)
- Radio Classique (103,0)
- Chérie FM (103,8)
- RTL (104,4)
- Skyrock (105,0)
- France Info (105,5)
- Radio Jeunes Reims (106,1)
- Europe 1 (106,5)
- RMC (107,0)
- 107.7 FM (107,7)
[modifier] Transports
Les transports en commun de Reims Métropole sont assuré par la compagnie Transports urbains de Reims (TUR).
Il existe un service de transport (Transport REMois Adapté) porte à porte destiné aux personnes qui du fait d'un handicap, ne peuvent utiliser le réseau principal de bus et la ville propose 447 places réservées aux titulaires de la carte européenne GIC-GIG[53].
[modifier] Santé
Reims dispose d'un grand nombre d'équipement en terme de prévention[54] : quatre centres médico-psychologique, un foyer de post-cure (foyer Pierre-Hecquet, 15 places), un centre d'accueil et de soins pour les toxicomanes (rue Grandval), un hôpital de jour (rue Voltaire), un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP, rue Kellermann), une consultation de dépistage anonyme et gratuit du sida (hôpital Robert-Debré), une maison de la nutrition, du cœur, de l'obésité et du diabète de Champagne-Ardenne (place Toulouse-Lautrec), une permanence du mouvement marnais pour le planning familial (MJC Maison-Blanche), etc. Il existe aussi des bains-douches publics (rue Paul-Vaillant-Couturier).
La ville compte 78 pharmacies[18].
Il existe 17 foyers logements pour personnes âgées valides offrant une capacité de 1 300 lits[55].
[modifier] Petite enfance
Reims[56] dispose de neuf crèches collectives, gérées pour la plupart par la Société Protectrice de l'Enfance, et deux crèches familiales. Il y existe aussi dix halte-garderies, ainsi qu'un relai Assistantes Maternelles (20-22 rue du Ruisselet). Quatre antennes Protection maternelle et infantile (PMI) sont réparties dans la ville.
[modifier] Enseignement
- Études supérieures
- L'université de Reims Champagne-Ardenne, dont l'IUT Reims-Châlons-Charleville et l'École d'ingénieur en emballage et conditionnement (ESIEC) ;
- Reims Management School (dont fait partie l'École supérieure de commerce de Reims) ;
- L'IITBTP, Institut d'ingénieur des techniques du bâtiment et des travaux publics ;
- Institut d'aménagement du territoire et d'environnement de l'université de Reims : Master urbanisme, aménagement, environnement de Reims.
- École supérieure en informatique appliquée (Exia)
- L'école supérieur d'art et de design. (ESAD)
- Lycée Colbert
- Lycée Hugues Libergier
- Lycée St Michel
- Lycée Jean XXIII
- Lycée Jean-Jaurès
- Lycée Marc-Chagall
- Lycée Franklin-Roosevelt
- Lycée Georges Clemenceau
- Lycée Val-de-Murigny
- Lycée Le Sacré-Cœur (Reims)
- Lycée Saint-Joseph
- Lycée François-Arago
- Lycée Joliot Curie
[modifier] Lieux de culte
- Culte catholique
- Archevêché
- Cathédrale Notre-Dame ;
- Basilique Saint-Remi ;
- Église Saint-Jacques ;
- Basilique Sainte-Clotilde ;
- Église Saint-Nicaise, classée parmi les monuments historiques ;
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (dite Chapelle Foujita) ;
- l'église Saint-Maurice (partiellement reconstruite en 1867 puis après l'incendie de 1943)
- l'église Saint-André, qui possède un vitrail du XVIe siècle ;
- l'église Saint-Thomas (bâtie entre 1847 et 1853 sous le patronage du cardinal Thomas Gousset qui repose maintenant entre ses murs) ;
- Saint-Benoît du quartier Laon-Zola, construite vers 1910 ;
- Saint-Jean-Marie-Vianney du quartier Wilson, intéressant édifice des années 1960 malgré les vicissitudes ;
- Saint-Vincent-de-Paul du quartier Europe, exemple réussi d'architecture contemporaine en béton armé.
- Sacré-Coeur du quartier Clairmarais, autre exemple d'architecture en béton armé
- Culte protestant
- Culte juif
- Six Cimetières
- Cimetière du Nord
- Cimetière du Sud
- Cimetière de l'Est
- Cimetière de l'Ouest
- Cimetière de l'Avenue de Laon
- Cimetière paysager de La Neuvillette
[modifier] Vie Administrative
[modifier] Administration
Reims est une sous-préfecture du département de la Marne. C'est le chef-lieu de l'arrondissement de Reims et des dix cantons homonymes qui le composent. Elle compte 94 bureaux de vote.
- Le 1er canton est formé d'une partie de Reims et des communes d'Ormes, Thillois et Tinqueux (29 898 habitants) ;
- Le 2e canton est formé d'une partie de Reims (23 796 habitants) ;
- Le 3e canton est formé d'une partie de Reims (16 769 habitants) ;
- Le 4e canton est formé d'une partie de Reims et de la commune de Bétheny (16 137 habitants) ;
- Le 5e canton est formé d'une partie de Reims et de la commune de Bezannes (22 257 habitants) ;
- Le 6e canton est formé d'une partie de Reims (24 847 habitants) ;
- Le 7e canton est formé d'une partie de Reims et des communes de Cormontreuil, Saint-Léonard, Taissy et Trois-Puits (20 148 habitants) ;
- Le 8e canton est formé d'une partie de Reims et des communes de Champigny et Saint-Brice-Courcelles (13 578 habitants) ;
- Le 9e canton est formé d'une partie de Reims (27 267 habitants) ;
- Le 10e canton est formé d'une partie de Reims (23 851 habitants).
Reims possède sa propre cour d'appel et sa chambre de commerce et d'industrie.
Le conseil municipal est composé de 59 conseillers municipaux,[57] (y compris le maire et seize adjoints[58]), proportionnellement au nombre d'habitants.
[modifier] Intercommunalité
En 1964, Reims commence à s'associer avec les communes périphériques en un district urbain. Suite à la loi de 1999 sur l'intercommunalité (loi Chevènement), le district devient une structure caduque, et les communes doivent adopter une nouvelle forme d'intercommunalité. Les membres du district n'ayant pas réussi à se mettre d'accord sur les modalités de création d'une communauté d'agglomération (structure préconisée pour une agglomération de cette taille), le district est transformé par défaut, le 1er janvier 2002, en communauté de communes.
Ce n'est qu'au 1er janvier 2004, un accord ayant finalement été trouvé, que la communauté d'agglomération de Reims peut voir le jour. Elle comprend six communes : Bétheny, Bezannes, Cormontreuil, Reims, Saint-Brice-Courcelles, Tinqueux et compte 218 928 hab[59]. En 2005, la communauté d'agglomération de Reims prend le nom de Reims Métropole.
[modifier] Liste des maires de Reims
Candidats à l'investiture 2008 : Adeline Hazan (PS - PCF - Verts), Renaud Dutreil (UMP), Catherine Vautrin (UMP, avec sur liste commune Jean Marie Beaupuy [MODEM]).
[modifier] Services publics sur place
Reims abrite de nombreuses administrations et services publics sur son territoire : bureaux de poste, centre des impôts, trésorerie principale, trois agence nationale pour l'emploi (ANPE), trois ASSEDIC, sécurité sociale (CPAM, rue du Ruisselet), caisse d'allocations familiales (CAF, rue des Capucins) ; un Centre communal d'action sociale (CCAS, rue Voltaire) ; etc.
- Sécurité
Reims regroupe deux casernes de sapeurs-pompiers (chaussée Bocquaine et route de Witry), un hôtel de police (boulevard Louis Roederer) et trois bureaux annexes, deux gendarmeries (rue du Général Carré et rue Bertrand de Mun) et une police municipale.
[modifier] Personnages célèbres
[modifier] Y sont nés
- René Alexandre, acteur ;
- Adolphe d'Archiac, géologue et paléontologiste ;
- Jean-Baptiste Armonville, homme politique ;
- Arthur Baligot de Beyne, diplomate ;
- Émile Barau, artiste ;
- Nicolas Bergier, historien ;
- Jean Berque, artiste ;
- Jackie Berroyer, acteur ;
- Jean Baudrillard, philosophe et sociologue ;
- Paul Bocquet, artiste ;
- Jean-Baptiste Pierre Boudet, pharmacien ;
- Jean-François Boulard, général ;
- Eugène Bourgouin, artiste ;
- Andrée Brabant, actrice ;
- Jean-Baptiste Brunet, général ;
- Claude Buffet, criminel ;
- Roger Caillois, écrivain ;
- Robert Camelot, architecte ;
- Général Carré, maréchal de camp ;
- Hubert Martin Cazin, imprimeur ;
- Paul de Dinechin, violoncelliste ;
- Gustave Louis Chaix d'Est-Ange, homme politique ;
- Claire de Chandeneux, femme de lettres ;
- Léon Chavalliaud, sculpteur ;
- Louis de Chevigné, poète ;
- Simon Clicquot-Blervache, économiste ;
- Barbe-Nicole Clicquot-Ponsardin, surnommée Veuve Clicquot ;
- Pascal Collasse, musicien ;
- Jean-Baptiste Colbert, économiste ;
- Guillaume Coquillard, chanoine ;
- Remi Armand Coulvier-Gravier, astronome ;
- Eugène Courmeaux, homme politique ;
- Maurice Couve de Murville, homme politique ;
- Marquis de Croissy, diplomate ;
- Henri Dallier, organiste classique ;
- Nicolas David, écrivain ;
- Jules Denisot, journaliste ;
- Louis Émile Dérodé, homme politique ;
- Charles Desteuque dit l'Intrépide Vide-Bouteilles, critique dramatique ;
- Laurent Détouche, peintre ;
- Eugène Doyen, médecin ;
- Jean-Baptiste Drouet d'Erlon, maréchal ;
- Eugène Dupont, écrivain ;
- Philippe Entremont, pianiste classique ;
- Jean-Pierre Esteva, amiral ;
- Nicolas Remi Favart d'Herbigny, général ;
- Jean François Xavier Ferrand, homme politique ;
- André Remi Féry, ingénieur ;
- Flin des Oliviers, écrivain ;
- Jean-Louis Forain, artiste ;
- Paul Fort, écrivain ;
- Foulquart, chroniqueur ;
- Jacques Frémin, religieux ;
- Bernard Fresson, acteur ;
- Gabriel Gabrio, acteur ;
- Fernand Gentin, homme politique;
- Alfred Gérard, industriel ;
- Nicolas Eugène Géruzez, historien ;
- Roger Gilbert-Lecomte, écrivain ;
- Gilles Gobelin, tapissiers ;
- Elodie Gossuin, mannequin, animatrice télé et styliste française. Elle a été Miss France 2001, et Miss Europe 2001.
- Jean Goulin, médecin ;
- Nicolas de Grigny, organiste ;
- Maurice Halbwachs, sociologue ;
- Philippe Henriot, homme politique ;
- Charles Auguste Herbé, peintre ;
- Jean François Jules Herbé, général ;
- Paul Herbé, architecte ;
- Jean Nicolas Houzeau-Muiron, chimiste ;
- Eugène Alexandre Husson, général ;
- Ernest Kalas, architecte ;
- Fernand Labori, avocat ;
- Louis Landouzy, médecin ;
- Jean-Baptiste de La Salle, pédagogue ;
- Achille Laviarde dit Achille Ier, roi d'Araucanie, monarche ;
- Adolphe Leclère, acteur ;
- Maria Legault, actrice ;
- Léo Lelièvre, compositeur ;
- Achille Lemot, artiste ;
- Jean-Marie Le Sidaner, écrivain ;
- Simon-Nicolas-Henri Linguet, écrivain ;
- Eugène Lion, archevêque ;
- Lucien Loizeau, général ;
- Jean Charles Loriquet, écrivain ;
- Comtesse de Loynes, demi-mondaine ;
- Paul Marchandeau, homme politique ;
- Henri Marteau, acteur ;
- Olivier Métra, musicien ;
- Pierre Minet, écrivain ;
- La môme Moineau, chanteuse ;
- André Morizet, homme politique ;
- Robert Nanteuil, artiste ;
- Hippolyte Nazet, écrivain ;
- Pol Neveux, écrivain ;
- Alexandre Noll, sculpteur ;
- James Ollivier, comédien, compositeur et chanteur ;
- Adrien Peltier, compagnon de la Libération ;
- Alphonse Périn, peintre ;
- Lié Louis Périn, artiste ;
- Robert Pirès, footballeur ;
- Noël-Antoine Pluche, naturaliste ;
- Patrick Poivre d'Arvor, journaliste ;
- Antoine-Rémy Polonceau, ingénieur ;
- Maurice Prévost, aviateur ;
- Nicolas Regnesson, artiste ;
- Michel Robin, acteur ;
- Nicolas Roland, bienheureux catholique ;
- Léon Rothier, chanteur d'opéra ;
- René de Saint-Marceaux, sculpteur ;
- Jules de Saint-Pol, général ;
- Pierre Schneiter, homme politique ;
- Émile Senart, orientaliste ;
- Adrien Sénéchal, peintre ;
- Jean-Frantz Taittinger, homme politique ;
- Jacques Tarbé de Saint-Hardouin, diplomate ;
- Louis Théron, producteur ;
- Tronsson-Ducoudray, avocat ;
- Corneille Trumelet, militaire ;
- Catherine Vautrin, femme politique ;
- René Viellart, jurisconsulte ;
- Raoul Villain, assassin de Jean Jaurès ;
- François Warnier, aviateur ;
- Jules Warnier, homme politique ;
- Paul Wenz, écrivain
[modifier] Y reposent ou y sont morts
- Frère Arnould, bienheureux catholique
- Jean d'Aulan, président de la société des vins de Champagne Piper Heidsieck ;
- Adolphe Bellevoye, artiste graveur entomologiste ;
- Jean-Baptiste Caqué, médecin ;
- Jean Falala, homme politique ;
- Léonard Foujita, artiste peintre japonais ;
- René Girier, dit « René la Canne », bandit ;
- Théodore Goepp, homme politique ;
- Jean Goulden, artiste ;
- La famille Gruss, artistes de cirque
- Henri Jadart, écrivain ;
- Johann-Joseph Krug, qui fonde en 1843 la maison de Champagne Krug
- Maurice Maillot, acteur de cinéma ;
- L'abbé Miroy, fusillé en 1871 par les Prussiens
- Albert Réville, homme politique ;
- Félix Désiré Soullié, homme politique ;
- Pierre Taittinger, fondateur de la société des vins de Champagne Taittinger ;
- Prosper Tarbé, historien ;
- Jacques Tarbé de Saint-Hardouin, homme politique ;
- Alfred Thomas, homme politique.
[modifier] Y ont séjourné
- Louis XVI et Marie-Antoinette, roi et reine de France (au retour de la fuite de Varennes);
- Napoléon Bonaparte, empereur de France ;
- Georges Bidault, homme politique ;
- Gustave Bley, fondateur de la maison de vins de Champagne ;
- Louis Bréhier, historien ;
- Blanchette Brunoy, actrice française ;
- Marcel Déat, conseiller municipal ;
- Armand Dutertre, régisseur du Théâtre de Reims ;
- Lucienne Ercole, écrivain ;
- Guillaume d'Ercuis, chanoine de Reims ;
- Luc Étienne, écrivain ;
- Robert Hossein, metteur en scène ;
- Paul Jamot, directeur du musée de Reims ;
- Jean-Paul Kurtz, auteur du premier Dictionnaire du génie Civil
- Sophie Manéglier, écrivain ;
- Musidora, professeur de diction au Conservatoire de musique de Reims ;
- Gustave Pierre, artiste peintre ;
- Marie Charles Jean Melchior de Polignac, créateur du Parc Pommery ;
- Antoine Renard, ténor d'opéra ;
- Maurice Renard, écrivain ;
- Alexandre Gonsse de Rougeville, ou Chevalier de Maison-Rouge ;
- Marie Stuart s'y retire une fois veuve ;
- Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, a reçu la rente de l'abbaye de Saint-Rémy de Reims ;
- Aimée Tessandier, actrice ;
- Roger Vailland, écrivain.
- Jacques Gaillot, homme d'Église.
[modifier] Vie militaire
Unités ayant tenu garnison à Reims:
- État-Major de la 12e Région Militaire, 1939
- État-Major de la 1re Division Légère Mécanique, 1939
- 106e Régiment d'Infanterie, Avril 1930 - ?
- 172e Régiment d'Infanterie, 29 septembre 1873 - 1914
- 3e Régiment de Cuirassiers, 1906
- 4e Régiment de Cuirassiers, Janvier 1933 - 1939
- 16e Régiment de Dragons, 8 mai 1893 - août 1914
- 18e Régiment de Dragons, 1939
- 22e Régiment de Dragons, (avant ?) 1906 - août 1914
- 3e Régiment de Hussards, 1906
- 8e Régiment de Hussards, 1906
- 7e Bataillon d'Artillerie à Pied, 1906
[modifier] Jumelages
- Florence (Italie) depuis 1954
- Cantorbéry (Royaume-Uni) depuis le 13 mai 1962
- Salzbourg (Autriche) depuis 1964
- Aix-la-Chapelle (Allemagne) depuis 1967
- Brazzaville (République du Congo) depuis le 5 juillet 1961
- Arlington (États-Unis) depuis 2004
- Kutná Hora (République tchèque) depuis le 23 février 2008
[modifier] Citations
- « Il n'est de cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France. » Jean de La Fontaine
- « La laide monotonie de Reims-la-très-plate » Roger Gilbert-Lecomte
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- (fr) Site officiel de la ville de Reims
- (fr) Office de tourisme de Reims
- (fr) Catégorie Reims de l’annuaire dmoz.
[modifier] Bibliographie
[modifier] Notes et sources
- ↑ C.I.S Reims
- ↑ a b Présentation sur le site de la mairie
- ↑ En 1970, Reims a fusionné avec la petite commune voisine de La Neuvillette.
- ↑ que les Rémois appellent simplement place d'Erlon
- ↑ a b Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Mention sur le site de la mairie
- ↑ une dalle dans la nef de la cathédrale actuelle en indique l'emplacement
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ il est parfois question du royaume de Reims
- ↑ André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 20
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Site de la mairie
- ↑ Description sur le site de l'UNESCO
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Site officiel du millénaire de la basilique Saint Remi de Reims
- ↑ brisée en 1793
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ a b c d e f g h i Plan interactif sur le site de la mairie
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Présentation dans la base Mérimée
- ↑ Présentation sur la base Mérimée
- ↑ Présentation sur la base Mérimée
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Fédération des Jardins Familiaux - Reims - Didier KLODAWSKI
- ↑ Société d'Horticulture de Reims
- ↑ http://www.palais-du-tau.com/
- ↑ Musée Le vergeur
- ↑ Fonds Régional d'Art Contemporain Champagne-Ardenne
- ↑ Grand Théâtre de Reims
- ↑ Manège de Reims
- ↑ Conservatoire national de Région de Musique et de Danse de la Ville de Reims
- ↑ créé à Reims en 1938
- ↑ Robert Sivade, Sentiers et randonnées de champagne, Éditions Fayard, 1980 (ISBN 2-213-00903-1)
- ↑ Reims Champagne Développement
- ↑ pour population avant 1921 : Histoire de Reims, Pierre Desportes, éditions Privat
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ C.I.S Reims
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ EFSRA REIMS athletisme - Bienvenue à l' EFSRA - tout l'ATHLETISME à REIMS et en CHAMPAGNE
- ↑ Reims à toutes jambes - Le site du marathon de Reims
- ↑ [pdf] Annuaire des associations
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ une trentaine d'associations en 2007
- ↑ au nombre de 7O en 2007
- ↑ Rencontres Internationales de Télévision
- ↑ Meli’môme - Association NOVA VILLA
- ↑ Bienvenue sur le site de la maison de quartier Jean Jaurès
- ↑ jolivettes-sacresdufolklore
- ↑ 18es Flaneries Musicales de Reims
- ↑ djaz51 les dernieres nouvelles
- ↑ La Comédie de Reims - festival Reims à scène ouverte 06
- ↑ l'union > Article : LE DOSSIER DU JOUR / Trois candidats
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Présentation sur le site de la mairie
- ↑ Chiffres 1999
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION REIMS MÉTROPOLE | |
Bétheny + Bezannes + Cormontreuil + Reims + Saint-Brice-Courcelles + Tinqueux |