Franche-Comté
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Franche-Comté | |
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Langue locale | Arpitan, Franc-Comtois (langue d'oïl) |
Départements | Doubs (25) Haute-Saône (70) Jura (39) Territoire-de-Belfort (90) |
Préfecture | Besançon |
Population totale | 1 151 000 hab. (2007) |
Densité | 70 hab/km² |
Superficie | 16 202 km² |
Arrondissements | 8 |
Cantons | 116 |
Communes | 1 786 |
Conseil régional | Conseil régional de Franche-Comté |
Président du conseil régional |
Marie-Marguerite Dufay (2008-) (PS) |
Préfet de région | Jacques Barthélemy (2007-) |
La Franche-Comté est une région française qui regroupe quatre départements : le Doubs, le Jura, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.
Avec une surface de 16 202 km2, la région représente près de 3 % du territoire français.
La Franche-Comté est une des rares régions françaises dont le territoire actuel correspond à une province historique (l'ancien Comté de Bourgogne et le comté de Montbéliard constituent la majeure partie de la région actuelle).
Cette unité historique, marquée par une assez grande autonomie dans le passé (notamment sous les Habsbourg), ainsi qu'une annexion récente par la France (en 1678), explique la forte identité de la région (ce qui n'est pas le cas dans d'autres régions, plus vastes mais plus récentes).
Historiquement, la "Franche-Comté de Bourgogne", ou "Comté libre de Bourgogne", occupait la partie Est de la Bourgogne. Le Duché de Bourgogne en occupait la partie Ouest.
Les habitants de Franche-Comté sont appelés les Francs-Comtois et les Franc-Comtoises. Le mot Comtois est également utilisé, comme dans la devise " Comtois, rends-toi ! Nenni ma foi !" ou pour désigner des symboles de la région :
- Le cheval Comtois
- L’horloge Comtoise
La capitale régionale de la Franche-Comté est Besançon.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Au fil des siècles qui précédèrent la naissance du Christ, la Franche-Comté vit se développer une importante civilisation et des échanges commerciaux.
En 58 av. J.-C. la Séquanie, grande province gauloise, appela César pour mettre fin à l'occupation du germain Arioviste, ce qui débuta la guerre des Gaules.
La comté de Bourgogne (aujourd'hui, le mot Comté est masculin, mais on dit toujours la Franche-Comté) faisait partie du Saint Empire romain germanique, mais elle jouissait d'une grande autonomie. Avec l'extinction de la branche masculine des comtes de Bourgogne, la Comté va passer sous diverses influences (France, duché de Bourgogne, Espagne), mais toujours en conservant ses particularités, ses "libertés". Le nom de Franche-Comté n'apparut officiellement qu'en 1366 ; auparavant, on parlait de la comté de Bourgogne.
La période espagnole correspond à une sorte d'âge d'or de la Franche-Comté. Mais cette phase de prospérité est interrompue par la guerre dite de Dix Ans (1634 - 1644), épisode comtois de la guerre de Trente Ans. La comté de Bourgogne reste espagnole, mais, quelques années plus tard, Louis XIV la revendique. Il l'occupe en 1668 mais doit le rendre en application du traité d'Aix-la-Chapelle.
La Franche-Comté devient définitivement française en 1678 par le Traité de Nimègue, sauf le comté de Montbéliard qui ne devint, volontairement, français que le 18 octobre 1793.
À la Révolution, la province de Franche-Comté est partagée en trois départements : le Jura, le Doubs et la Haute-Saône. Belfort fait alors partie du Haut-Rhin.
Lors de la guerre de 1870, la ville défendue par le colonel Denfert-Rochereau résiste au siège allemand. La ville n'ouvre ses portes que le 16 février 1871 sur l'ordre du gouvernement français. Soit quelques semaines après la signature officielle de l'armistice, le 28 janvier 1871. Cette résistance permet à la ville de rester française après l'annexion de l'Alsace Moselle. C'est à partir de cette date que la fortification de la région va prendre son ampleur pour la défense de la Trouée de Belfort, de la ville de Besançon et des passages vers les pays voisins. En 1922, Belfort et ses environs sont érigés en département sous le nom de Territoire de Belfort, devenant ainsi le quatrième département franc-comtois.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Franche-Comté se distingue par la présence de nombreux maquis. En juin 1940, l'armée allemande entre en Franche-Comté. La ligne de démarcation qui est en partie calquée sur la Loue, divise la région en deux. 99 résistants sont fusillés à la citadelle de Besançon. Septembre 1944, la région est libérée excepté le nord du département du Doubs qui le sera 2 mois plus tard.
[modifier] Origine du nom Franche-Comté
La tradition rapporte que le Comte de Bourgogne Renaud III (1126-1148) aurait refusé de prêter l’hommage à l’empereur germanique Conrad III (1138-1152), ce qui aurait valu le surnom de Franc-Comte lequel serait peut-être à l’origine du nom Franche-Comté, mais il faut attendre 1366 pour qu’un document officiel mentionne cette dénomination. Une autre origine est peut-être le fait que la région était une terre franche, c'est-à-dire exempte de taxes douanières.
[modifier] La Comté entre la France et l'Empire
- 24 mai 1494 un traité est signé à Senlis. Charles VIII conserve le duché de bourgogne et abandonne la Comté et l’Artois à l’empereur germanique .
- En droit la Franche-Comté ne retournait pas à l’empire germanique car elle n’avait jamais cessé de lui appartenir. Mais les Comtois ne se voulaient ni de France, ni de l’Empire. Ils étaient Bourgogne avant tout, quel que fût le pays auquel rois ou empereur les rattachaient ?
- L’empereur Maximilien de Habsbourg consolide les frontières comtoises et assure leur défense, en 1507 il s’empare de la forteresse de Joux.
- En 1511 il signe avec les cantons helvétiques, qui établit une paix perpétuelle entre la Comté et les Suisse. La Franche-Comté, province autonome.
- En 1635 Richelieu ministre de Louis XIII engage la France dans une guerre (guerre de Trente ans).
- La guerre de Dix ans (1636-1644) une guerre implacable, au cours de ces dix années de guerre, les Comtois endurent un affreuse misère. Ils désertent les villages incendiés pour se réfugier dans les bois ou les grottes. Aux massacres s’ajoutent les ravages de la famine et de la peste.
- En 1645, dix ans d’une guerre impitoyable n’avaient pu venir à bout de la ténacité des Comtois. Qui ne connaît la devise fameuse "Comtois rends-toi! Nenni ma foi !".
- Aux cours des pourparlers qui suivirent la guerre de dix ans, il fut question d’agréger la Franche-Comté à la confédération helvétique.
- Louis XIV (1661-1715) le Roi Soleil avec lui la Comté va devenir française et perdre son indépendance.
- En fait, Louis XIV sait déjà qu’il va abandonner la Franche-Comté à l’Espagne en échange des villes qu’il a conquises au Pays-Bas.
- Les Comtois devront attendre la paix pendant près de quatre années jusqu’à la signature du traité de Nimègue (1678) qui attribue la Franche Comté à la France.
[modifier] Administration et Politique
La région de Franche-Comté est divisée en 4 départements : le Doubs, le Jura, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.
Département | # | Population | Chef-lieu | Président du Conseil général |
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Doubs | 25 | 512 900 | Besançon | Claude Jeannerot |
Jura | 39 | 255 200 | Lons-le-Saunier | Jean Raquin |
Haute-Saône | 70 | 234 100 | Vesoul | Yves Krattinger |
Territoire de Belfort | 90 | 139 600 | Belfort | Yves Ackermann |
La Région est la plus jeune des collectivités. Née en 1982, elle est composée de deux assemblées : le Conseil régional, élu au suffrage universel, qui prend les décisions et le Conseil économique et social, qui est une assemblée consultative composée de représentants de la vie économique sociale et culturelle, qui donne des avis.
Le Conseil régional de Franche-Comté agit essentiellement sur quatre domaines :
- l’éducation, la formation et l'apprentissage
- le développement économique et l’emploi
- les infrastructures et les transports
- l’aménagement du territoire
[modifier] Communes
La Franche-Comté est composée de 1 786 communes dont la surface moyenne est largement inférieure à la moyenne métropolitaine (9 km2 au lieu de 15). Les petites communes sont les plus nombreuses : les deux tiers d'entre elles n'atteignent pas la moyenne régionale.
[modifier] Circonscriptions
La Franche-Comté compte cinq circonscriptions dans le Doubs, trois dans les départements du Jura et de la Haute-Saône, et deux dans le Territoire de Belfort. Elle était représentée jusqu'en 2007 par douze députés UMP et une députée socialiste. Après les législatives de 2007, le PS gagne un siège de plus, ainsi 2 députés franc-comtois aux couleurs socialistes et 11 aux couleurs de l'UMP.
Doubs
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Jura
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Haute-Saône
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Territoire-de-Belfort
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[modifier] Election présidentielle et législative de 2007
Candidat | Parti | Premier Tour | Second Tour |
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Nicolas Sarkozy | UMP | 30,93% | 55,51% |
Ségolène Royal | PS | 24,07% | 44,49% |
François Bayrou | UDF | 16,62% | |
Jean-Marie Le Pen | FN | 13,72% | |
Olivier Besancenot | LCR | 4,47% | |
Philippe de Villiers | MPF | 2,38% | |
Dominique Voynet | Les Verts | 1,88% | |
Arlette Laguiller | LO | 1,59% | |
José Bové | 1,51% | ||
Marie-George Buffet | PCF | 1,34% | |
Frédéric Nihous | CPNT | 1,14% | |
Gérard Schivardi | 0,36% |
Circonscription | Département | |||||||
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Doubs | Jura | Haute-Saône | Territoire de Belfort | |||||
Première | Françoise Branget | Jacques Pélissard | Alain Joyandet | Damien Meslot | ||||
Deuxième | Jacques Grosperrin | Marie-Christine Dalloz | Jean-Michel Villaumé | Michel Zumkeller | ||||
Troisième | Marcel Bonnot | Jean-Marie Sermier | Michel Raison | |||||
Quatrième | Pierre Moscovici | |||||||
Cinquième | Jean-Marie Binetruy |
[modifier] Géographie
La Franche-Comté se divise en 4 départements: le Doubs (25), le Jura (39), la Haute-Saône (70) et le Territoire de Belfort (90). De part sa position au centre de l'Europe, la Franche-Comté est un passage obligé des mouvements à la fois humains et économiques. En effet, la région, frontalière avec la Suisse, est aussi très proche de 2 grands pays européens : l'Allemagne et l'Italie.
La Franche-Comté est une région montagneuse. Elle contient une partie importante du massif du Jura, en bordure avec la Suisse. Au nord de la région se trouve le massif des Vosges (une partie du Ballon d'Alsace se trouve en Franche-Comté).
Les deux principaux sommets sont le Crêt Pela à 1495m dans le Jura et le Mont d'Or culminant à 1463 m dans le département du Doubs. Les sommets les plus élevés du massif du Jura se situent en Suisse ou dans l'Ain.
[modifier] Cours d'eau
La région possède 5 350 km de cours d'eau dont 4 549 km où la pêche est possible et 320 km de voies navigables. On y dénombre pas moins de 80 lacs et 1000 étangs. Les principales rivières de la région sont
- la Saône
- l'Ain
- la Cuisance
- le Doubs
- la Loue
- l'Ognon
- la Bienne
- la Valouse
- le Suran
- la Seille
- le Hérisson
- la Savoureuse
- l'Autruche
- l'Allaine ou l'Allan (en France)
- le Lison
Il existe aussi de nombreux lacs comme le Lac des Rousses, Lac de Chalain, Lac du Vernois, Lac de Vesoul-Vaivre, Lac de Saint-Point, Lac de Remoray, Lac de Bonlieu, Lac de Narlay et le fameux Lac de Vouglans qui est la deuxième retenue artificielle française avec 605 millions de m³.
[modifier] Environnement
La Franche-Comté est la région la plus boisée de France. Sur 43% de son territoire régional soit 705 000 ha, on trouve de grandes forêts de hêtres, de chênes et de sapins dont certains peuvent se dresser jusqu'à 50 mètres. L'épicéa et le sapin sont les arbres emblématiques du massif du Jura et leurs massifs résineux en font la plus grande sapinière européenne. Fière de son statut de région la plus verte de France, la Franche-Comté possède aussi la deuxième forêt de feuillus de France sur 22 000 ha: la Forêt de Chaux
Deux grands types d'écosystèmes caractérisent cette région ; forestiers et des lacs/étangs/tourbières qui offrent un refuge à une biodiversité élevée, dont de nombreux oiseaux, cerfs, sangliers, écureuils, chat sauvage. Le grand tétras, le lynx et enfin le retour du chamois sont emblématiques de la protection et de la restauration des habitats naturels dans la région. Certaines parties du territoire sont parfois confrontées au pullulement de campagnols des champs. Ces rongeurs sont le réservoir sauvage d'une maladie parasitaire, l'échinococcose alvéolaire, qui peut être transmise à l'homme par les chats, chiens et renards.
[modifier] Démographie
[modifier] Population
La population totale de la région était en 2006 de 1 146 000 habitants et 1 151 000 en 2007. La croissance démographique est d'environ 0.20% par an entre 1990 et 1999[1]. D'un point de vue démographique, la Franche-Comté est relativement contractée, avec d'un coté ses hauts-plateaux et ses bassins relativement vide avec quelques villages et petites villes clairsemés. De l'autre coté, elle compte deux grands bassins démographiques, les deux situés dans le département du Doubs, l'un à cheval sur le Territoire de Belfort cependant: le pôle urbain de Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle avec 300 000 habitants, suivi de celui de Besançon avec plus de 200 000 habitants. Pour autant, Besançon est la première unité urbaine de la région Franche-Comté avec environ 134 000 habitants, suivi de Montbéliard, 117 000 habitants et de Belfort, 82 000 habitants.
Le Doubs est le premier département de la région avec 512 900 habitants. Il regroupe à lui seul près de la moitié de la population franc-comtoise. Il est suivi du Jura avec 255 200 habitants, puis la Haute-Saône avec 234 100 habitants et enfin le Territoire de Belfort et ses 139 600 habitants - qui est pourtant jusqu'à presque 10 fois plus petits que ses voisins en terme de superficie!
[modifier] Immigration
En 1999 la Franche-Comté comptait 65 541[2] immigrés où 1/3 étaient français par acquisition. 5,9% de la population franc-comtoise est immigrée contre 7,4% au niveau national. Bien que la part des immigrés soit stable depuis 1975 dans la métropole, elle a diminuée d'1,4 point dans la région. Bien que le Territoire de Belfort soit le moins peuplé, il reste néanmoins le seul où la moyenne d'immigrée est comparable à celui de la France. Les immigrés sont surtout présents dans les grandes villes telles Besançon, Saint-Claude, Belfort et Montbéliard.
Les 5 pays d'origines les plus représentés sont le Maroc (15.7%), l'Algérie (14.1%), le Portugal (13.9%), l'Italie (12%) et la Turquie (10.6%). Ils représentent à eux seuls près des 2/3 des immigrés franc-comtois. On décèle aussi une importante proportion d'immigrés originaires de l'ex-Yougoslavie: 4,8% alors qu'ils ne sont qu'1,7% au niveau national.
Les premières vagues d'immigration, début du XXe siècle, sont d'origines européennes: les Italiens seraient les premiers à arriver dans la région dès les années 1920 puis arrivent les Polonais. Les portugais sont arrivé plus tardivement, dès la fin des années 50 seulement mais leur nombre augmente nettement jusqu'aux années 70. Les Maghrébins sont arrivés fin de la Seconde Guerre mondiale, composé quasiment que d'Algériens; Les Marocains n'arrivent qu'en petit nombre, cela jusqu'en 1969 où on enregistre cette année plus d'arrivées marocaines que d'algériennes. L'immigration maghrébine n'a ensuite cessé de diminuer. Les Turcs ont maintenu leurs arrivés soutenues dès les années 70 jusqu'au début des années 80.
Entre 1975 et 1999, la population immigrée a diminué de 14% alors que la population franc-comtoise progressait de 5,7% Ainsi, le nombre d'immigrés est de 5.9% alors qu'il était de 7,3% avant.
[modifier] Principales villes
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[modifier] Économie
[modifier] Agriculture
La production agricole s’appuie sur l’élevage bovin (Montbéliarde) et la production de fromages (le Comté, le Mont d'Or, le Morbier, le bleu de Gex, la Cancoillotte). Parmis ces fromages, quatre sont des AOC.
La culture de céréales et d’oléagineux est significative.
La région possède également des vignobles qui produisent des vins d’exception. Enfin, la forêt comtoise qui recouvre 42% du territoire génère de nombreux emplois.
[modifier] Industrie
La Franche-Comté est, proportionnellement à sa population, la première région industrielle de France, 6 emplois sur 10 sont dans le tertiaire et le taux de chômage s'élevait à 8.5 %. Le PIB par habitant en 2002 y était de 21 897 €. Elle est également la plus exportatrice de France .En 2003, le PIB Franc-comtois s'élèvait à 25.6 milliards d'€[3] soit 1,6% du PIB français. Le PIB de la région croît à un rythme moyen de 2% par an ce qui classe la Franche-Comté parmi les régions les plus dynamiques de France. Ce dynamisme est notamment dut à un domaine industriel conséquent.
Le pôle urbain Montbéliard-Belfort est le centre économique de la région, essentiellement dédié à l'automobile et au TGV. Le site industriel Peugeot - Citroën Sochaux est le premier de France avec 13 841 salariés en septembre 2006. Il produit actuellement la Peugeot 607, la Peugeot 307 CC et SW et la nouvelle Peugeot 308. Il est aussi le premier employeur de la région. L'automobile se voit être le fleuron de l'industrie, Peugeot et ses autres filiales y représentent jusqu'à 10% de la production de France.
A Belfort se situent les usines Alstom spécialisées dans la production ferroviaire notamment pour les TGV, ainsi que dans les générateurs et turbines industriels.
La ville de Besançon est un véritable centre pour les secteurs de la mécanique. Elle est un pôle d'excellence historique des microtechniques, du temps fréquence et du génie biomédical, ainsi que le premier centre européen du découpage de haute précision. En juin 2005, la ville s'est vu décerner un label de pôle de compétitivité national dans le domaine des microtechniques. La région possède aussi un potentiel dans le secteur de la recherche. On trouve à Besançon l'ENSMM, l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques ou encore l'UTBM, l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard.
Région | PIB* (2003) | Part dans le PIB national (en %) | Taux de croissance annuel moyen du PIB en volume (en %) | Rang selon la croissance en volume |
---|---|---|---|---|
Pays de la Loire | 78 522 | 5,0 | 2,8 | 1 |
Île-de-France | 448 933 | 28,3 | 1,8 | 11 |
Alsace | 44 187 | 2,6 | 1,8 | 10 |
Franche-Comté | 25 584 | 1,6 | 2,0 | 8 |
Nord-Pas-de-Calais | 81 532 | 5,1 | 1,6 | 16 |
France | 1 585 172 | 100 | 1,9 |
* en millions d'€
[modifier] Tourisme
Durant la saison hivernale, les séjours se concentrent dans les massifs montagneux (stations des Rousses et de Métabief principalement). La place du ski alpin est assez réduite, en revanche, le ski de fond est pratiqué en de nombreux endroits.
L’été, la Franche-Comté offre aux amateurs de randonnées et de VTT de nombreuses activités. On pratique également la pêche au bord des rivières de la région. L’hôtellerie de plein air concentre près de 40% de ses nuitées dans le pays des Lacs avec la présence de campings de taille relativement importante. Tous hébergements confondus, près des 2/3 de la consommation touristique est faite d'avril à septembre.
La Franche-Comté accueille environ 1,7% des séjours français[4], aussi bien pour les séjours courts que les longs. Malgré la position frontalière de la région, entre 1 et 2% seulement des touristes séjournant en France viennent en Franche-Comté.
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[modifier] Éducation
Chiffres-clés[5]
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Lycées
L'académie de Besançon se caractérise par un équilibre entre le nombre de lycées et de lycées professionnels.
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Supérieur et professionnel[6]
Formation professionnelle
Enseignement supérieur
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L'Université de Franche-Comté est principalement située à Besançon. Elle compte: |
[modifier] Sites et monuments
[modifier] Sites naturels
- Le Parc naturel régional du Haut-Jura situé dans le sud-ouest du massif du Jura.
- Les Cascades du Hérisson, les plus remarquables du Jura. Ces cascades sont particulièrement impressionnantes au moment de la fonte des neiges ou lorsqu'elles sont gelées lors des grands froids.
- Le Ballon d'Alsace, 1 247 mètres d'altitude, sommet de la partie sud de la chaîne des Vosges. Il est situé aux confins de l'Alsace, de la Franche-Comté et de la Lorraine, au cœur du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
- Le Lac de Vouglans, situé dans le Jura. Il est la deuxième retenue artificielle française avec 605 millions de m³. Un barrage (voûté à double courbure) a été installé par EDF entre 1964 et 1969.
- La reculée de Baume-les-Messieurs.
- Le saut du Doubs.
- Le Mont d'Or et d'autres sommets du massif du Jura.
- De nombreuses grottes: le gouffre de Poudrey (la plus vaste salle souterraine aménagée en france et qui compte parmis les dix plus importante d'Europe); la grotte d'Osselle (qui pour son décor naturel, la variété de ses cristallisations et colorations, pour ses phénomène géologique et pour ses trésors historiques et préhistoriques en font une grotte classée parmis les plus étonnantes grottes mondiales; c'est également la plus ancienne caverne touristique connue, avec celle d'Antyparos en Grèce); la grotte de la Glacière (unique en europe, le seul lieu ou l'ont peut voir de la glace à 525 mètre d'altitude en été); la grotte des Moidons; la grotte de Baume Les Messieurs; la grotte des Planches; la Grotte Saint Anne ...
[modifier] Monuments
Héritière d'une histoire mouvementée, la Franche-Comté conserve de nombreux monuments :
- Forts et fortifications sont très présents en Franche-Comté, région française frontalière. La Citadelle de Besançon est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban. Il faut aussi mentionner le fort de Joux, le fort des Rousses, le Château de Montbéliard ou les fortifications de Belfort.
- La Saline royale d'Arc-et-Senans est une œuvre de l'architecte Claude Nicolas Ledoux. Elle avait pour but la production de sel, et devait remplacer les salines vieillissantes de Salins-les-Bains et de Lons-le-Saunier.
- Le Lion de Belfort est une sculpture de Frédéric Bartholdi. L'œuvre symbolise la résistance héroïque de Belfort face à l'armée prussienne en 1870.
- La Chapelle de Ronchamp construite par l'architecte franco-suisse Le Corbusier et terminée en 1955.
- De nombreux villages pittoresques (Fondremand par exemple).
[modifier] Transports
Le réseau routier Comtois est assez développé, l'A36 (La Comtoise) est sur l'axe reliant l'Allemagne et l'Alsace avec Lyon et plus loin Marseille. Cette autoroute dessert Belfort, Montbéliard, Besançon et Dole, les villes les plus importantes de la région. L'A39 relie Dijon à Bourg-en-Bresse via Lons-le-Saunier.
Le réseau ferré est également structuré suivant un axe comparable (ligne Mulhouse - Dijon ou Strasbourg - Lyon), voir TER Franche-Comté. Le reste du territoire bénéficie d'une offre de transport en commun plus faible ou parfois inexistante.
Le réseau fluvial est lui aussi orienté sur un axe comparable (du nord-est à l'ouest de la région) avec le canal Rhin-Rhône.
Infrastructures franc-comtoises: Quelques points clés.
Superficie - km² | 16 202 |
Routes départementales | 10 749 |
Autoroutes | 214 |
Routes nationales | 799 |
Total route | 11 622 |
Voies navigables | 181 |
Voies ferrées exploitées | 770 |
Type | Échanges terrestre internationaux en valeur | Échanges terrestre internationaux en tonnage |
---|---|---|
Bois | 0% | 7% |
Produits agricoles | 1% | 4% |
Denrées alimentaires | 4% | 8% |
Minerais & déchets métallurgie | 0% | 1% |
Produits pétroliers | 0% | 1% |
Charbon | 0% | 1% |
Produits métallurgiques | 5% | 15% |
Engrais | 0% | 2% |
Matériaux de construction | 1% | 20% |
Produits chimiques | 8% | 18%% |
Divers objets manufacturés | 81%* | 23%** |
* Dont industrie automobile 43%
** Dont industrie automobile 8%
[modifier] Culture
[modifier] Langues
Le franc-comtois[9] est une langue romane appartenant à la famille des langue d'oïl qui se parle notamment en Franche-Comté. On la désigne par « franc-comtois », « langue comtoise », « parler comtois d'oïl » et souvent par le terme de patois. On peut la désigner également par le terme jurassien ou franc-comtois-jurassien car elle est également parlée dans le canton du Jura en Suisse. Le franc-comtois-jurassien fait partie d'un groupe linguistique qui comprend le picard, le wallon ainsi que le lorrain. Ces langues ont en effet un certain nombre de caractéristiques en commun, notamment une influence germanique.
La langue se retrouve sur les départements de la Haute-Saône, du Territoire de Belfort, du Doubs, dans la partie nord du Jura, ainsi que dans le canton du Jura (Suisse) ainsi qu'une petite partie du département du Haut-Rhin alsacien. Son domaine est limité au sud par les zones des parlers francoprovençaux, à l'ouest par les parlers bourguignons et champenois et au nord par le lorrain.
En franc-comtois, Franche-Comté se dit Fraintche-Comtè.
La partie sud de la Franche-Comté (sud du département du Jura et du Doubs) fait partie de l'ensemble linguistique « francoprovençal » (aussi appelé arpitan).[10]
Le francoprovençal constitue l'une des trois grandes langues romanes avec l'occitan (langue d'oc) et le groupe des langues d'oil. Cette langue possède de nombreuses variations locales et se décline en de nombreux dialectes. À mi-chemin entre le groupe des langues d'oïl et la langue d'oc, il constitue un groupe linguistique roman distinct. Il existe une variante dialectale parlée dans le sud de la Franche-Comté : le jurassien.
En francoprovençal, Franche-Comté se dit Franche-Comtât.
Mot | Traduction Française |
---|---|
arquer | avancer, marcher |
boqueneuyot | l'idiot du village |
cheni | poussière |
chouiner | pleurer |
cornet | sac en plastique |
cru | froid et humide |
daubot | idiot et simplet |
fier | acide, amer |
gaugé | trempé |
gauper | habiller |
grailler | manger |
murie | sale bête, sale femme |
peut, peute | laid, laide |
pelle à cheni | ramasse-poussière |
yoyotter | dire des sornettes |
ablette | (fem.) personne de petite taille |
beuillot | bête |
ceuillot | cuillère |
taugnée | (fém.) Râclée. ("Il lui a mis une de ces taugnées"). |
[modifier] Architecture traditionnelle
- Le symbole le plus marquant de la Franche-Comté (parce que visible) est sans aucun doute le Clocher Comtois dit Clocher à dôme à impériale. Il existe 665 clochers de type "dôme à l'impérial" (forme généralisée du XVIIIe à mi-XIXe siècle), tous différents les uns des autres par leur taille et surtout leur couverture. Cette dernière est faite soit de tavaillons ou de plaques de métal dans les régions froides et enneigées ou de tuiles plates vernissées dans les plaines. Les différentes couleurs vives de ces tuiles permettent d'obtenir des motifs géométriques et de différencier les villages les uns des autres. Plusieurs exemples de couverture en tuiles vernissées existent aussi sur certains bâtiments publics anciens (l'hôtel de ville de Gray par exemple).
- Les Fermes à tuyé sont des habitations typiques de la région. Ces fermes sont de taille importante car elles devaient pouvoir protéger les hommes et les animaux pendant tout l’hiver. On appelait tuyé l'immense cheminée en bois pyramidale sur le toit, mais aussi la pièce qui servait jadis de fumoir.
[modifier] Gastronomie
La cuisine traditionnelle franc-comtoise repose sur les spécialités du terroir :
- Le Comté, un fromage à pâte pressée au goût très fruité. Il est affiné entre 4 et 12 mois et on lui octroit des soins quasi quotidiens;
- Les produits du Vignoble du Jura;
- La Cancoillotte, obtenue à partir du "metton", lait cru, caillé, écrémé et chauffé. Usuellement mélangé à de l'ail ou du vin blanc, elle se déguste normalement avec des pommes de terres chaudes;
- Le Mont d'Or;
- Le Morbier;
- L’Absinthe, ou fée verte;
- l'Anis de Pontarlier, dérivé de la fameuse absinthe, doit son goût à l'anis vert d'Espagne distillé;
- La Saucisse de Morteau et la Saucisse de Montbéliard. Elles sont lentement fumées à la sciure de résineux, qui accompagnent les potées comtoises;
- La célèbre Mortuacienne, authentique limonade du Haut-Doubs
- Le vin de paille.
- ...
[modifier] Art
- Estivales des Orgues du Jura. Ce festival a lieu chaque été au mois d'août (2e et 3e semaine). De nombreux concerts d'orgues sont proposés sur les instruments classés MH. du Jura tout en laissant la part belle aux concerts avec chanteurs, instruments, etc. Répertoire : baroque, romantique, contemporain...
- La Crèche Comtoise est un théâtre populaire qui met en scène la culture franc-comtoise de la fin du XVIIIe siècle.
- L'Herbe en Zik à Besançon
- Les eurockéennes de Belfort
- Le Festival international de musique universitaire
- Le Festival de musique de Besançon Franche-Comté, depuis 1951 il a lieu tous les ans fin septembre.
- Le Festival international des cinémas d'Asie
- les journée artisanale et artistique de fondremand depuis 33 ans autour du 14 juillet avec ces exposant et sont feu d'artifice qui est le plus gros de la région
- Jazz en Franche-Comté est un festival de jazz et de musique improvisée créé en 1981 qui se déroule durant la deuxième quinzaine du mois de juin.
[modifier] Folklore
- La légende de la Vouivre: La Vouivre est une créature mi-femme mi-homme. Rarement pourvue de pattes, elle possède toujours deux grandes ailes de chauve-souris qui lui permettent de voler. Mais surtout elle porte au front une énorme pierre précieuse d’une valeur inestimable, l'on dit souvent que c'est un rubis appelé “escarboucle”, parfois un diamant, et d’un éclat tel que lorsque la Vouivre vole, la nuit, elle laisse derrière elle comme une traînée de feu. Elle dépose la pierre sur la rive, qu’elle cache avant de boire ou de se baigner ; c’est à ce moment-là seulement qu’on a des chances de s’en emparer : alors la fortune de l’audacieux est faite. Mais si la Vouivre surprend le voleur, sa vengeance est terrible. La Créature passe la plus grande partie de son temps sous terre. Son repaire peut être un trou, une caverne ou le souterrain d’un château en ruines. Mais elle fréquente aussi les milieux aquatiques : rivières tranquilles, étangs paisibles, sources ou parfois même fontaines en plein cœur d’un village. C’est là qu’elle va boire ou se baigner. Elle n’est pas un animal vagabond. Ses déplacements se limitent souvent à retourner à son repaire ou aux lieux aquatiques qu'elle a choisi. Ses sorties sont régulières. Ainsi, à Avoudrey, c’est chaque année, à Noël seulement, qu’on peut espérer l’apercevoir ; à Mouthier-Haute-Pierre, c’est plus précisément encore, ce soir-là, au onzième coup de minuit. Tant qu’on ne la provoque pas, la Vouivre n'est pas offensive. Elle reste indifférente aux Hommes mais si l’on tente de s’emparer de son escarboucle, la bête devient furieuse, fond sur l’imprudent pour le mettre en pièce.
- La République libre du Saugeais: Le Saugeais ou Sauget est une entité géographique composée de onze communes du Haut-Doubs en France réunies en une république folklorique baptisée « République libre du Saugeais ». Montbenoît en est la capitale politique, et Gilley la capitale économique. La république du Saugeais fait au total 125km².
[modifier] Personnalités connues
[modifier] Arts et Littérature
- Claude Joseph Rouget de Lisle : poète, auteur de la Marseillaise.
- Gustave Courbet : peintre, chef de file de l'école réaliste française, il fut aussi un homme engagé dans la Commune de Paris.
- Victor Hugo : le grand écrivain et homme politique, natif de Besançon.
- Xavier Marmier : écrivain académicien né à Pontarlier en 1808.
- Louis Pergaud : écrivain, auteur de La Guerre des boutons.
- Marcel Aymé : écrivain, lauréat du prix Renaudot.
- Tristan Bernard : écrivain romancier, né à Besançon.
- Bernard Clavel : écrivain, prix Goncourt en 1968 avec Les Fruits de l'hiver.
- Jean Garneret : écrivain, sociologue, prêtre diocésain, fut engagé pour faire vivre la culture franc-comtoise traditionnelle.
- Claude-Max Lochu : peintre et dessinateur, né à Delle, en 1951.
- Charles Nodier : poète et écrivain du romantisme et du surréalisme.
- Jean Messagier : (1921-2000) grand maître du paysagisme abstrait .
- Charles Belle : né en 1956, peintre du végétal en formats monumentaux.
[modifier] Cinéma, Théâtre & Musique
- Guillaume Aldebert : chanteur.
- Jean Amadou : chansonnier et humoriste né à Lons-le-Saunier.
- Ange : groupe mythique des seventies, précurseur du "rock médiéval" en France.
- Michel Blavet : célèbre flûtiste né à Besançon en 1700.
- Edwige Feuillère : comédienne née à Vesoul en 1907.
- Claude Goudimel : compositeur et éditeur (ca. 1520 (Besançon) - 1572 (Lyon)
- Gérard Grisey : compositeur (1946 (Belfort) - 1998 (Paris). Il est initiateur de la musique spectacle.
- les Infidèles : groupe de Lons-le-Saunier.
- Damien Jouillerot : acteur né à Besançon.
- Marcel Moyse : flûtiste né à Saint-Amour.
- Laurence Semonin : actrice humoriste (La Madeleine Proust).
- Jean-François Stévenin, Robinson et Salomé : acteurs nés à Lons-le-Saunier.
- Jean-François Tapray : organiste de la collégiale de Dole (1754) et maître de clavecin à Paris (1738 (Nomeny) - 1819).
- Hubert-Félix Thiéfaine : chanteur.
- Alain Buffard : danseur et chorégraphe, né à Morez.
[modifier] Economie & Industrie
- Frédéric Japy (1749-1812) pionnier de l'industrie horlogère. [1]
- Adolphe Kégresse né à Héricourt (1879-1943) : inventeur de la chenille souple pour véhicule.
- Armand Peugeot (1849-1915) : (famille Peugeot) un des fondateurs des automobiles Peugeot, leader économique de la région.
- Louis Vuitton.
[modifier] Histoire & Militaires
- Cadet Roussel : Né à Orgelet en 1743, qui a donné son nom à une célèbre chanson.
- Pierre Marie Philippe Aristide Denfert-Rochereau, né à Versailles en 1823, militaire français responsable de la défense de Belfort pendant la guerre de 1870.
- Bon Adrien Jeannot de Moncey, né à Moncey en 1754, maréchal de France, inspecteur général de la gendarmerie.
- Lacuzon (Claude Prost), né à Longchaumois en 1607, résistant franc-comtois durant les guerres du XVIIe siècle opposant la France et la Franche-Comté.
- François-Paul de Lisola, diplomate.
- Henri Mouhot (1826-1861) : explorateur, découvreur des ruines d'Angkor.
- Jean-Charles Pichegru, né à Arbois en 1761, "Sauveur de la Patrie" lors de la Révolution française, il trahit, compromis dans le coup d'État du 18 fructidor an V.
- Frédéric Wallet-Desbarres (1729-1824) : cartographe, précepteur de Cook, co-fondateur de la ville de Sydney.
[modifier] Politique & Religion
- Victor Bérard : né en 1864 à Morez, helléniste et expert en politique étrangère
- Henry Boguet : Grand Juge de Saint-Claude (1596 à 1616) et célèbre démonologue.
- Jules Bonnot : né à Pont-de-Roide, anarchiste français, meneur d'un groupe illégaliste
- Calixte II : né Guy de Bourgogne, pape élu en 1119, né à Quingey
- Jean-Pierre Chevènement : homme politique actuel.
- Georges Cogniot : écrivain, philosophe et homme politique communiste.
- Edgar Faure : homme politique radical.
- Charles Fourier : Penseur, socialiste utopiste.
- Thomas Gousset : cardinal, archevêque de Reims, né à Montigny-lès-Cherlieu
- Philippe Grenier : né à Pontarlier, médecin, républicain converti à l'islam, député
- Jules Grévy : président de la République française.
- Jacques de Molay : né vers 1243 à Molay Haute-Saône, dernier grand maître des Templiers. Brûlé sur un bûcher en 1314 sous l'ordre du roi de France Philippe IV le Bel ainsi que le pape Clément V, tous deux maudits ce jour, et décédés cette année-là.
- Pierre Moscovici : député.
- Pierre Joseph Proudhon : penseur, anarchiste, utopiste. « la propriété, c'est le vol ! »
- Dominique Voynet : femme politique française, membre du parti Les Verts, née le 4 novembre 1958 à Montbéliard.
- Raymond Forni : né le 20 Mai 1941 à Belfort, décèdé le 5 Janvier 2008 à Paris; il fut d'abord avocat au barreau de Belfort avant de devenir homme politique (groupe parlementaire: PS). Il occupa différentes fonctions: conseiller municipal, maire, conseiller général, député, conseiller régional, vice président et président de l'assemblée nationale.
[modifier] Sciences & Techniques
- Édouard Belin : (Vesoul, 5 Mars 1876 - Territet, en Suisse, 4 Mars 1963) inventeur du bélinographe, .
- Léon Bérard : né en 1870, chirurgien à Lyon. Pionnier de la chirurgie thoracique et anticancéreuse.
- Xavier Bichat : médecin anatomiste né à Thoirette.
- Hilaire de Chardonnet : inventeur de la soie artificielle.
- Antoine Augustin Cournot : (Gray, 28 Août 1801 - Paris, 30 Mars 1877) mathématicien français, .
- Georges Cuvier : paléontologue né à Montbéliard.
- Maurice Deloraine (1898-1991) : inventeur du système "huff-duff" qui permet d'éviter les torpilles ennemies.
- Pierre-Henri Hugoniot (1851-1887) : mathématicien et physicien en la mécanique des fluides et Onde de choc.
- Auguste et Louis Lumière : inventeurs du cinéma.
- Pierre Marti (1891-1938) : inventeur du système de sondage sous-marin par ultra-sons.
- Etienne Oehmichen (1884-1938) : premier vol en hélicoptère en 1921.
- Louis Pasteur : (Dole 1822; Villeneuve-l'étang 1895) chimiste et biologiste, inventeur de la vaccination.
- René Thom (1923) : mathématicien.
- Paul-Émile Victor : explorateur, directeur des expéditions polaires françaises.
[modifier] Sport
- Jean-Noël Arbez : multi-médaillé olympique en ski alpin paralympique aux J.O. de Nagano (1998), né à Saint-Claude.
- Patrice Bailly-Salins : médaillé en biathlon aux J.O. de Lillehammer (1994), né à Morez.
- Hervé Balland : champion de ski (nordique), né à Champagnole.
- Florence Baverel-Robert : médaillée en biathlon aux J.O. de Turin (2006), née à Pontarlier.
- Nadir Belhadj : footballeur du R.C. Lens, né à Saint-Claude.
- Elodie Bourgeois-Pin : championne de ski (nordique), née à Champagnole.
- Nathalie Bouvier : championne de ski (alpin), née aux Rousses.
- Alain Carminati : rugbyman, né à Champagnole.
- Vincent Defrasne : multi-médaillé olympique en biathlon aux J.O. de Salt Lake City (2002) et Turin (2006), né à Pontarlier.
- Mevlüt Erding : footballeur du F.C. Sochaux, né à Saint-Claude.
- Jean de Gribaldy : cycliste et directeur sportif, né à Besançon.
- Sylvain Guillaume : multi-médaillé en combiné nordique aux J.O. d'Albertville (1992) et Nagano (1998), né à Champagnole.
- Fabrice Guy : multi-médaillé en combiné nordique aux J.O. d'Albertville (1992) et Nagano (1998), né à Pontarlier.
- Emmanuel Jonnier : champion de ski (nordique), né à Dijon, a grandi à Saint-Claude.
- Léo Lacroix : médaillé olympique en ski alpin aux J.O. d'Innsbruck (1964), né à Bois d'Amont.
- Aurélie Perrillat-Collomb : championne de ski (nordique), née à Champagnole.
- Stéphane Peterhansel : pilote auto et moto, né à Échenoz-la-Méline.
- Alexandre Rousselet : champion de ski (nordique), né à Pontarlier.
[modifier] Autres
Bibliographie
Ouvrages
- (fr) Denis Maraux et Gérald Gambier, Saveurs de Franche-Comté, La Taillanderie, 2000 (ISBN 2876292181)
- (fr) Denis Maraux et Jacques Varlet et Sylvie Debras et Samira Nezzar, Clochers de Franche-Comté, Tigibus, 2001 (ISBN 2914638019)
- (fr) Denis Maraux et Véronique Vuillemin-Filippi, Le Doubs, La Taillanderie, 2001 (ISBN 2876292300)
- (fr) Denis Maraux et Émilie Gasc, Besançon, Déclics, 2003 (ISBN 2847680322)
- (fr) Denis Maraux et Véronique Vuillemin-Filippi, Franche-Comté, Déclics, 2004 (ISBN 2847680535)
- (fr) Denis Maraux et Véronique Vuillemin-Filippi, Franche-Comté Gourmande, Déclics, 2005 (ISBN 2847680721)
- (fr) Denis Maraux et Émilie Gasc, Besançon, Déclics, 2006 (ISBN 2847681043)
- (fr) Denis Maraux et Véronique Vuillemin-Filippi, Franche-Comté, Déclics, 2008 (ISBN 9782847681505)
[modifier] Emblèmes et devise
Il existe un certain nombre d'emblèmes franc-comtois dont beaucoup sont tirés des diverses racines historico-culturelles de la région (Bourgogne, Empire Germanique...)[11]
- La Croix de saint André (aussi dite de Bourgogne) qui fait partie de l'héritage bourguignon légué à la Franche-Comté après la chute des ducs-comtes de Bourgogne. Cet emblème anti-français est fréquemment arboré par les patriotes comtois.
- Les Armoiries de Franche-Comté: D'azur semé de billettes d'or au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout au même titre que son drapeau.
- Le Drapeau de Franche-Comté, fût choisi par Othon IV en 1279 pour se rapprocher de la France, il perdra ce sens avec le temps pour devenir et rester l'emblème comtois par excellence. On le retrouve sur le sceau du Parlement de Dole ainsi que sur les armoiries d'un grand nombre de villes de Franche-Comté telles Dole, Vesoul, Luxeuil, Ornans... La couleur azur exprime la fidélité, l'or l'intelligence et le prestige, et le rouge (gueules en langage héraldique) le désir de servir sa patrie. Les billettes d'or sont là pour rappeler l'omniprésence des forêts en pays comtois. Pour être authentique, le lion doit avoir un sexe, les griffes et la langue rouges et une couronne, soulignant la souveraineté de la Comté.
- L'Aigle Germanique de gueules, à l'aigle éployée d'argent à été repris par les premiers comtes de Bourgogne qui étaient vassaux de l'Empire Germanique sur leur écu. Il fût plus tard remplacé par le Lion d'Othon présent sur la drapeau franc-comtois. On retrouve aussi l'aigle sur les armoiries actuelles de Besançon. Dépendant directement du Saint Empire pendant des siècles bien que le reste de la Comté demeurait autonome, la ville conserva l'aigle noir sur ses armes.
- Les Ramures de Cerf des Wurtemberg sont l'héritage d'une histoire marquée par la Maison de Wurtemberg, les Trois demi ramures de cerf de sable apparaissent sur les blasons de plusieurs villes du Pays de Montbéliard, rappelant le passé original de cette terre protestante.
- La Devise de la Franche-Comté : Comtois, rends-toi ! – Nenni, ma foi. Elle symbolise l'opiniâtreté et la détermination du Comtois.
[modifier] Notes et références
- ↑ Variation de population en Franche-comtéInsee; 2003
- ↑ Les traits de l'immigration en Franche-ComtéINSEE 1999
- ↑ Le PIB Franc-comtois en 2003 INSEE, 2006
- ↑ L'attractivité de la Franche-Comté INSEE, mai 2006
- ↑ Education en Franche-Comté Site du Conseil Régional
- ↑ Académie de Besançon Liste des établissements d'enseignement supérieur
- ↑ Site Internet de l'ENSMM
- ↑ Site Internet du CLA
- ↑ Le Franc-comtois
- ↑ Le Francoprovençal
- ↑ Les emblèmes de Franche-Comté
[modifier] Liens externes
- Le conseil régional de Franche-Comté
- (fr) Portail régional de l'INSEE
- (fr) Voir - Dossier thématique de l'INSEE, statistiques démographiques et sociales.
- Site officiel Tourisme Franche-Comté
- Catégorie Franche-Comté de l’annuaire dmoz.
- Annuaire Internet de la Franche-Comté
- Tout sur la franche-comté