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Provence - Wikipédia

Provence

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Pour les articles homonymes, voir Provence (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Province.
Notre-Dame-de-la-Garde, à Marseille.
Notre-Dame-de-la-Garde, à Marseille.

La Provence (en occitan provençal : [pʀuˈvɛⁿsɔ], Provença selon la norme classique ou Prouvènço selon la norme mistralienne, voire Proença terme utilisé au Moyen-Age) est une dénomination géographique qui désigne un ancien comté (devenu en 1481 une province royale française) et qui correspond aujourd'hui, au sens large, à une grande partie de la région administrative Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se situe au sud-est de la France, s'étendant de la rive gauche du Rhône (rive est) jusqu'à la rive droite du Var où elle borde l'ancien comté de Nice situé sur la rive gauche.

Plus largement, dans un sens culturel et touristique, la Provence s'étend jusqu'à l'est du Gard (au-delà du Rhône jusqu'à Nîmes) et jusqu'au sud de l'Ardèche et de la Drôme.

Au Moyen Âge, la Provence était plus étendue, elle englobait notamment les Alpes du Sud et le pays niçois. Les découpages historiques en ont détaché une partie des Alpes (englobées dans la province du Dauphiné) et le pays niçois (rattaché aux États de Savoie en 1388, au sein duquel il a fini par constituer le comté de Nice). Depuis la seconde moitié du XXe siècle, la création de la région administrative Provence-Alpes-Côte d'Azur a rétabli plus ou moins l'espace initial de la grande Provence médiévale, avec les Hautes-Alpes et le pays niçois.

Paysage provençal typique.
Paysage provençal typique.
Le village de Roussillon au début du soleil couchant.
Le village de Roussillon au début du soleil couchant.
Cathédrale Notre Dame du Bourguet de Forcalquier.
Cathédrale Notre Dame du Bourguet de Forcalquier.
Saint-Jeannet, dans les Alpes-Maritimes.
Saint-Jeannet, dans les Alpes-Maritimes.
Plage de la Courtade, sur l'île de Porquerolles.
Plage de la Courtade, sur l'île de Porquerolles.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Divisions administratives

Les départements issus de l'ancien comté (annexé à la France par Louis XI) et ancienne province royale française furent inclus dans la région administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui recouvre les départements des Alpes-de-Haute-Provence (04), des Alpes-Maritimes (06), des Bouches-du-Rhône (13), du Var (83) et du Vaucluse (84).

Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur

  • Superficie : 31 400 km²
  • Population : 4 781 000 habitants (01-2006)
  • Préfecture régionale : Marseille
  • Préfectures : Digne, Gap, Nice, Toulon et Avignon
  • Densité : 143,5 hab/km²
  • Population active : 1 892 000 habitants
  • PIB régional : 105,826 millions d'euros (7 % du PIB national)
  • Spécialités industrielles : chimie, construction navale, armement
  • Agriculture : vin, fruits, légumes, fleurs et plantes

Alpes-Maritimes

  • Superficie : 4 299 km²
  • Population : 1 063 846 habitants (2005)
  • Préfecture : Nice
  • Sous-préfectures : Grasse
  • Densité : 247 hab/km²

Alpes-de-Haute-Provence

Var

  • Superficie : 5 973 Km²
  • Population : 967 054 habitants (2005)
  • Préfecture : Toulon
  • Sous-préfectures : Brignoles et Draguignan
  • Densité : 162 hab./Km²

Vaucluse

  • Superficie : 3 566 km²
  • Population : 529 077 habitants (2005)
  • Préfecture : Avignon
  • Sous-préfectures : Apt et Carpentras
  • Densité : 148 hab/km²

Bouches-du-Rhône

Culturellement et historiquement, on peut aussi considérer que la partie sud des départements des Hautes-Alpes (05), de l'Ardèche (07), de la Drôme (26), ainsi que la partie est et sud du Gard (30) sont provençaux.

[modifier] Climat et topographie

La Provence est une région au climat privilégié, bénéficiant de l'influence de la Méditerranée, avec des étés chauds et secs. Les hivers y sont doux près de la côte, généralement humides à l'est, mais sont plus rudes dans le nord et le nord-est où il devient alpin. Dans sa partie centrale et méditerranéenne la végétation de la Provence est du type garrigue, la sécheresse d'été la rendant particulièrement vulnérable aux incendies. En revanche dans sa partie la plus orientale et la plus alpine, elle devient plus verdoyante et humide.

Le relief est globalement vallonné avec des Pré-Alpes impressionnantes dans sa partie centrale et la chaîne des Alpes du Sud à l´Est et au nord-Est (culminant à 3.412 m à l'Aiguille de Chambeyron - Alpes-de-Haute-Provence). Ses côtes de Marseille à Menton sont plutôt escarpées (Calanques - Maures - Esterel). L'érosion due aux orages violents d'été pouvant constituer des ravines assez creusées. Les plans de Haute-Provence délimitent les Pré-Alpes des collines centrales (Plateau de Valensole - Plan de Canjuers - Plateau d'Albion). L´ouest de la région est marqué par la plaine de la Crau et la Camargue qui constituent les seuls véritables espaces plats de la région provençale.

[modifier] Costume traditionnel

Le costume tradionnel de Provence a disparu au cours du XIX siècle, remplacé peu à peu par les costumes à la mode dans le reste de la France. Il existe trois types de costumes : celui des Paysans, celui des Artisans, et celui des Bastidiens. Selon la classe sociale, le tissu du costume change, mais la coupe est toujours à peu près la même.

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Nîmes et ses arènes romaines.
Nîmes et ses arènes romaines.
Le Jardin des Vestiges à Marseille.
Le Jardin des Vestiges à Marseille.

Elle doit son nom à l'époque romaine qui la connaissait comme Provincia (une des nombreuses provinces romaines). La Provence fit partie de la Gaule Transalpine (c'est-à-dire au-delà des Alpes, pour les Romains), rebaptisée Gaule Narbonnaise (du nom de la capitale de la province romaine, Narbonne) au Ier siècle av. J.-C.

  • La Provence indépendante

Le littoral provençal a été colonisé par les Grecs : vers 600 av. J.-C., les Phocéens s'installent à Marseille (en grec, Massalia; en latin, Massilia). Ils essaiment à Nice, Arles, Agde, et au sud de Nîmes. Antérieurement la région était peuplée de Celtes appelés aussi Ligures ou Celto-Ligures[1]

    • Chronologie sommaire
      • -181 : Marseille appelle Rome au secours contre les pirates Ligures
      • -154 : Nice et Antibes assiégées par les Ligures des Alpes Maritimes, expédition d'Opimius
      • -125/-124 : coalition de tribus celto-ligures (les Salyens) soutenus par les Voconces, Allobroges et Arvernes : le consul Marcus Fulvius Flaccus franchit les Alpes et les vainc. En -123, nouvelle campagne qui se termine par la destruction de l’oppidum d’Entremont.
      • En -123/-122 : fondation d’Aix-en-Provence pour contrôler les Salyens.
      • -122 : le proconsul Cn. Domitius Ahenobarbus écrase les Allobroges
      • -121 : les Volques, à la tête d'un vaste territoire de 24 oppidums accueillent sans résistance les légions de Rome. Nemausa (Nîmes), la ville gallo-romaine est sur le point de naître.
      • -120 : Ahenobarbus en campagne ; on lui attribue la fondation et l’organisation de la Provincia
      • -117 : début de la construction de la Via Domitia (en l’honneur de Cn. Domitius Ahenobarbus) en direction des Pyrénées. Elle emprunte le tracé d’une ancienne route grecque (la voie héracléenne). Son aménagement est le symbole de la romanisation et apporte un développement des échanges commerciaux.
      • -109/-105 : incursions des peuples germaniques (Cimbres, Teutons, Tigurins, Ambrons) : Marius écrase les Teutons à Pourrières (près d'Aix-en-Provence) (-102) et les Cimbres à Verceil (-101).

[modifier] Moyen Âge

Couleurs de la Provence issues de celle des comtes de Barcelone
Couleurs de la Provence issues de celle des comtes de Barcelone

Au Moyen Âge, ce fut un marquisat, un comté et un royaume.

Gordes dans le Vaucluse.
Gordes dans le Vaucluse.

En 843, le traité de Verdun donna la Provence à Lothaire Ier. Son fils Charles de Provence en fit le royaume de Provence-Viennois ou de Bourgogne cisjurane, à l'existence éphémère (855-863). Après une période trouble, la Provence fut de nouveau incluse dans le domaine impérial par le traité de Meerssen, pour une brève durée, puisqu'elle échut à la mort de l'empereur Louis II, en 875, au roi de France Charles le Chauve, là aussi pour une courte période. Boson V de Provence, son beau-frère, se fit proclamer roi du deuxième royaume de Provence en 879. Boson fut en lutte avec les Carolingiens. Le fils de Boson, Louis, empereur, confia le gouvernement de la Provence à Hugues d'Arles, qui le donna à son tour en 934 à Rodolphe II, roi de Bourgogne transjurane. Le nouvel ensemble sera le deuxième royaume de Bourgogne-Provence, aussi appelé Royaume d'Arles. Il subsistera jusqu'en 1032.

Dans les années 880, quelques Sarrasins provenant du califat de Cordoue échouèrent par hasard sur le rivage varois et établirent une base au Fraxinet ou Freinet que l'on situe traditionnellement dans le région de La Garde-Freinet, d'où ils lancèrent des raids, notamment dans la basse Provence orientale. Hugues d'Arles mena deux attaques victorieuses contre eux en 931 et 942 avec l'aide de navires byzantins mais sans pousser l'avantage jusqu'à leur expulsion.

En 947, le bosonide Boson, comte d'Arles fut investi de la Provence. À sa mort, ses deux fils, Guilhem dit le Libérateur (Guillaume Ier) et Roubaud, se partagèrent en indivis le comté, indivision que maintinrent leurs descendants. La branche issue de Guilhem donnera celle des comtes de Provence, celle issue de Roubaud donnera les comtes de Forcalquier, qui se détachera en 1054 (ces derniers sont également appelés marquis de Provence). En 972, à la suite de l'enlèvement de Mayeul, abbé de Cluny, Guillaume Ier et Roubaud, avec l'aide de seigneurs provençaux et du marquis de Turin, "libéra" la Provence des Sarrasins qui depuis le massif des Maures (au-dessus de Saint-Tropez) pillaient la région. Cette campagne militaire contre les Sarrasins obtenue sans les troupes de Conrad, masque en fait une mise au pas de la Provence, de l'aristocratie locale et des communautés urbaines et paysannes qui avaient jusque là toujours refusé la mutation féodale et le pouvoir comtal. Elle permet à Guillaume d'obtenir la suzeraineté de fait de la Provence. Il distribue les terres reconquises à ses vassaux, arbitre les différents et crée ainsi la féodalité provençale[2]. Nommé marquis en 975, Guillaume fait d'Arles sa capitale.

En 1019, Emma, marquise de Provence, se marie à Guillaume III Taillefer, comte de Toulouse, transmettant les droits de la lignée de Roubaud à la maison de Toulouse. En 1112, Douce de Provence, héritière des droits de la ligne de Guilhem, épouse Raimond-Bérenger III, comte de Barcelone, qui devient Raimond-Bérenger Ier de Provence. Les maisons de Toulouse et de Barcelone entrent alors en conflit pour le marquisat. Pour aboutir à un traité en 1125 entre Raymond-Bérenger et Alphonse-Jourdain de Toulouse, qui partagea le comté entre un marquisat au nord de la Durance, donné aux Toulouse, et le comté au sud, donné aux Barcelone qui s'opposent entre 1144 et 1162 à la maison des Baux au cours des guerres Baussenques. En 1193, Alphonse II de Provence épouse Gersande de Forcalquier, ce qui donne naissance au comté de Provence-Forcalquier.

Pendant cette période, le comté d'Orange, vassal de Provence, fut érigé en 1181 en principauté.

Possessions de la Maison capétienne Anjou-Valois au XVe siècle : comprenant le duché d'Anjou, incluant le comté du Maine et la Provence.
Possessions de la Maison capétienne Anjou-Valois au XVe siècle : comprenant le duché d'Anjou, incluant le comté du Maine et la Provence.

En 1245, meurt Raymond-Bérenger V de Provence, dont les quatre filles sont mariées respectivement : Marguerite à Saint-Louis, Sance à Richard de Cornouailles, Éléonore à Henri III, roi d'Angleterre et Béatrix à Charles, comte d'Anjou et du Maine, frère de Saint Louis. C'est cette dernière qui reçoit en héritage les deux comtés de Provence et Forcalquier, les transmettant à la première maison capétienne d'Anjou.C'est pourquoi Forcalquier est surnommé "la cité des 4 reines".

Accumulant les titres royaux (Naples-Sicile, Jérusalem, Chypre, Acre, Thessalonique, etc.), les comtes se font appeler roi, dont le célèbre roi René, de la seconde maison capétienne d'Anjou.

Mais entre-temps, le comté de Provence-Forcalquier avait été démembré. Conformément au traité de Meaux-Paris (1229) qui marqua la fin de la croisade des Albigeois, à la mort d'Alphonse de Poitiers, en 1271, le marquisat passe au roi de France Philippe III qui le cède dès 1274 au pape Grégoire X pour devenir le Comtat Venaissin.

En 1388, la ville de Nice et sa viguerie — la division administrative correspondante — la cité de Puget-Théniers et les vallées de la Tinée et de la Vésubie se constituent en terres neuves de Provence et se mettent sous la protection de la maison de Savoie, c'est la dédition de Nice à la Savoie. Ces terres prendront le nom de comté de Nice en 1526.

En 1382, à la mort de la reine Jeanne, s'achève la première maison capétienne d'Anjou. Elle adopta le frère du roi Louis Ier, fait comte puis duc d'Anjou, fondant la seconde maison capétienne d'Anjou. Cette dynastie s'achèvera avec la mort de Charles III du Maine en 1481, léguant ainsi en 1483 la Provence au roi de France Louis XI lequel la rattache au domaine royal.

[modifier] Renaissance

À l'époque classique, la sagesse populaire clamait que les trois maux de la Provence étaient la Durance, le mistral et le parlement d'Aix.

Elle est néanmoins touchée précocement par les guerres de religion, dont le prélude est le massacre de Mérindol (1545), et qui ont lieu de 1562 à 1598. Au moment du massacre de la Saint-Barthélemy (août-octobre 1572), le gouverneur Sommerive, pourtant catholique intransigeant y empêche le massacre des protestants[3].

Après la mort d’Henri III, une majorité de la France, et notamment la Provence catholique, refuse Henri de Navarre comme roi, car protestant, ce qui déclenche la huitième guerre de religion. Les parlementaires royalistes, minoritaires, s’établissent à Pertuis, en concurrence du Parlement d’Aix. La Ligue prend le pouvoir dans la plupart des villes, et facilite l’entrée du duc de Savoie Charles-Emmanuel en Provence, où le Parlement lui donne les pouvoirs civils et militaires, après sa victoire à Riez (fin 1590). Le duc de Lesdiguières et du duc d’Épernon le battent début 1591 à Esparon et à Vinon[4], puis à Pontcharra le 17 septembre. Il quitte définitivement la Provence le 30 mars 1592. Le Parlement d’Aix reconnaît Henri IV comme roi légitime après son abjuration, en janvier 1594.

1720-1722 : la grande peste, partie de Marseille, envahit la Provence et la dévaste ainsi que les États pontificaux (Comtat Venaissin)

[modifier] Époque moderne

Lors de la révolution française, la Provence fut divisée en trois départements : Bouches-du-Rhône, Var et Basses-Alpes. Elle retrouve le Comté de Nice en 1793 qui donne naissance au département des Alpes-Maritimes avant de repasser sous le contrôle piémontais et sarde. En 1860, suite à un référendum populaire, le rattachement définitif du Comté de Nice à la France ramène Nice à la Provence. Quelques territoires alpins du Comté restent cependant italiens jusqu´en 1947 où un nouveau référendum plébiscite leur rattachement à la France, mettant un terme à près de 7 siècles de schisme de la Provence.

[modifier] Époque contemporaine

[modifier] Héraldique

Provence
  • D'azur à la fleur de lys d'or et au lambel de gueules.

Armoiries attribués à la Provence, dérivées des armes des comtes d'Anjou et de Provence.

[modifier] Souverains de Provence

Voir aussi : Liste des rois, comtes et marquis de Provence

[modifier] Langue

La langue propre de la Provence est la langue d'oc, que les Provençaux désignent le plus souvent comme provençal, plus rarement comme occitan. Les variétés parlées en Provence sont le vivaro-alpin au Nord et le provençal au Sud (composé du maritime, du rhodanien et du niçois). La distance entre provençal stricto sensu et vivaro-alpin est récusée par certains partisans du provençal comme langue distincte de l'occitan ; ceux-ci utilisent le concept de langue polynomique, tiré de l'exemple du corse pour justifier cette variété. Le niçois, qui présente plusieurs traits archaïques, est parfois revendiqué comme une variété littéraire à part. Parlé par près de 500 000 personnes[réf. nécessaire] et compris par plusieurs millions[réf. nécessaire], le provençal, dans toutes ses variétés mentionnées ci-dessus, vit actuellement un renouveau culturel malgré la domination du français.

La Provence comporte aussi, traditionnellement, des enclaves de langue ligurienne, dont le parler est parfois appelé figoun à Biot, Vallauris, Mons et Escragnolles[5]. Le mentonasque, parlé à Menton, constitue un parler de transition à dominante occitane.

L'immigration a également établi d'importantes communautés de langue italienne (dans toute sa variété dialectale), depuis le XIXe siècle, et d'autres langues depuis le XXe siècle, liées à l'attrait touristique de la côte d'Azur, au rapatriement des Pieds-Noirs et à l'immigration d'origine africaine qui a accompagné le développement économique et industriel des années 1950 et 1960.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, le terme provençal, associé aux troubadours, désignait l'ensemble de la langue d'oc. En 1854, autour de Frédéric Mistral se forme le Félibrige, association littéraire qui se donne pour objectif la renaissance nationale du Midi par la littérature et particulièrement la poésie. En 1904, F. Mistral obtient le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre littéraire et philologique.

Au XXe siècle, la littérature provençale s'est renouvelée et a été plus productive que jamais, grâce à l'œuvre d'écrivains de génie parmi lesquels nous citerons Joseph d'Arbaud, Max-Philippe Delavouët, Henriette Dibon, Robert Lafont, Florian Vernet, Philippe Gardy, Danielle Julien, René Toscano, Michel Miniussi, Claude Barsotti, Pierre Pessemesse, Alain Peillon, Bernard Blua, Bernard Giély, Philippe Blanchet.

La musique en provençal est très créative, aussi bien dans les genres traditionnels que dans les genres plus modernes, avec une vague folk depuis les années 1970 (Miquèla e lei Chapacans, Jan Nouvè Mabelly, Daumas...) et une seconde vague renouvelée depuis les années 1990 avec des genres nouveaux (comme Jean-Bernard Plantevin et les groupes Massilia Sound System, Nux Vomica, Gacha-Empega, Dupain, Crous e Pielo, Terro de Sau, lo Còrou de Berra, D'Aquí Dub, lo Còr de la Plana par exemple).

Les principales associations qui œuvrent pour le développement de la langue provençale sont : l'Institut d'Études Occitanes, le Félibrige (la plus ancienne de toutes les associations actuelles), Leis Amics de Mesclum, la fédération des associations Parlaren, l'Unioun Prouvençalo, le Couleitiéu Prouvènço, l'Astrado Prouvençalo, l'Association des enseignants de langue d'Oc, les écoles Calandretas, Lou Prouvençau à l'Escolo, la Fédération des Associations du Comté de Nice, l'Acadèmia Nissarda, le Centre Culturau Occitan-País Niçard.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Œuvres littéraires évoquant la Provence

Tarascon, patrie du Tartarin d'Alphonse Daudet
Tarascon, patrie du Tartarin d'Alphonse Daudet

De nombreuses œuvres littéraires évoquent la Provence :

[modifier] Wikisource

[modifier] Bibliographie

  • Gabriel Cassin, Histoire de la Provence comtale et papale, qu'on trouvera résumé sur Provence comtale et Provence papale
  • Dominique Garcia, "La Celtique méditerranéenne, éditions Errance, Paris, 2004. ISBN 2877722864.: étude de l'occupation Celtique et Celto-Ligure de la région durant le premier millénaire avant J.-C.

[modifier] Liens internes

Sur les principales villes de Provence et leur histoire.

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Provence.

[modifier] Liens externes

wikt:

Voir « provence » sur le Wiktionnaire.

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Paris, Errance, 2004, 206 p.)
  2. Jean Pierre Poly, La Provence et la société féodale (879-1166), Paris, 1976
  3. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 287
  4. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, co-édition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, ISBN : 2-7449-0139-3, p 204
  5. Jules Ronjat, Grammaire istorique des parlers provençaux modernes, Montpellier, Société des langues romanes, 1930-1941, tome I, pp. 23-24


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