Alpes
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Alpes | |
Continent | Europe |
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Pays | Allemagne Autriche France Italie Liechtenstein Monaco Slovénie Suisse |
Point culminant | Mont Blanc (4 810,90 m) |
Longueur | 1 200 km |
Largeur | 100 à 400 km |
Superficie | 190 000 km2 |
Chaîne principale | |
Âge du massif | Oligocène |
Type de roches | roche métamorphique, roche sédimentaire |
Les Alpes sont une chaîne de montagnes qui s'étend en Europe, recouvrant la frontière nord de l'Italie, le sud-est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l'Autriche, le sud de l'Allemagne et la Slovénie.
Les Alpes culminent à 4 810,90 mètres (relevés de septembre 2007), au sommet du mont Blanc. On recense 82 sommets majeurs de plus de 4 000 m d'altitude (Suisse 48, Italie 38, France 24). Les cols de montagne reliant les vallées ou les pays dépassent souvent les 2000 m d'altitude. Les Alpes forment une barrière de 1200 km entre la Méditerranée et le Danube.
Sommaire |
[modifier] Étymologie
Le choronyme « Alpes » qui définit l’ensemble de la chaîne apparaît dès le premier siècle avant J-C. Certains estiment que l'origine est issue de l'appelatif gaulois alpe, lui-même issu d'une racine celtique ou pré-celtique alp qui viendrait de albos signifiant selon Delamarre « le monde lumineux, le monde d'en haut ». Ainsi, il y aurait une forte connotation religieuse dans cette racine. Selon P.L. Rousset, le choronyme « Alpes », trouve son origine dans la somme de très nombreux lieux élevés contenant la racine alp (par exemple « alpage ») et ceci à travers tous les pays alpins. L’explication de cette racine posait déjà des problèmes aux historiens et géographes romains (Strabon), qui la retrouvaient bien au-delà du monde celte . L’origine de la racine alp aurait de fortes corrélations avec la famille des langues altaïques (R. Loriot). Les mots « alp », « alpaut » ou « alpagut » ont le sens de haut, élevé, puissant. Si ces « lieux élevés » ont pris des noms dont l’origine proviendrait de la Haute-Asie, cela signifierait qu’il y aurait eu des migrations pré-indo-européennes sur l’ensemble des Alpes et une grand partie de l’Europe occidentale.
[modifier] Histoire
Le peuplement de l'arc alpin par l'homme est attesté à partir du Paléolithique moyen (vers -100 000 ans).
[modifier] Climat
En moyenne, la température diminue de 0,56°C pour 100 m.
[modifier] Population
La population sur l'ensemble de l'arc alpin était de 12 295 000 habitants en 2001[1].
Les deux plus grandes villes du massif sont Grenoble (France), aire urbaine de plus de 500 000 habitants surnommée par les français la « capitale des Alpes », et Innsbruck (Autriche).
[modifier] Politiques de développement durable
En comptant Monaco, la chaîne alpine est partagée entre huit pays. Ainsi avant d'être reconnue comme « un territoire alpin », c'est d'abord huit petits morceaux de huit nations bien différentes. Les politiques de protections de l'environnement et de développement durable sont donc très différentes en fonction des territoires alpins. La Commission Internationale pour la Protection de Alpes (CIPRA) fondée en 1952 a pour objectif de tirer profit des potentiels de l’espace alpin et de sauvegarder sa diversité culturelle et naturelle, en initiant un développement durable à de multiples niveaux. Elle a longtemps œuvré pour qu'un outil juridique international puisse aider à la mise en place de politiques de développement durable sur l'ensemble des Alpes.
Il aura fallu 40 ans pour que ce traité international voit le jour. En 1991, les ministres de l'environnement des États alpins signent la Convention alpine. Aujourd'hui, la CIPRA accompagne la mise en œuvre de la Convention alpine : elle possède un statut officiel d'observatrice, participe aux Conférences alpines et s'engage dans différents groupes de travail.
La convention alpine se compose de plusieurs protocoles traitant des thématiques suivantes : aménagement du territoire et développement durable, protection des sols, protection de la nature et entretien des paysages, agriculture de montagne, forêts de montagne, tourisme, transports, énergie.
D’autres protocoles sont actuellement à l'étude.
[modifier] Géographie des Alpes
Les Alpes peuvent être subdivisées en trois parties, les Alpes occidentales (de la Méditerranée au mont Blanc), les Alpes centrales (du Val d'Aoste au Brenner) et les Alpes orientales (du Brenner à la Slovénie).
[modifier] Géologie des Alpes
Les Alpes font partie des chaînes alpines péri-téthysiennes, formées pendant le Mésozoïque et le Cénozoïque, qui s’étendent du Maghreb à l’Extrême-Orient. Une partie des ces chaînes de montagnes (les chaînes péri-méditerranéennes) est issue de l’ouverture, puis de la fermeture de bassins océaniques du système téthysien. L’existence de ces orogènes est liée à la convergence des plaques africaine et européenne et à l'interposition de blocs ou de microplaques.
Les Alpes proprement dites s’étendent sur un millier de kilomètres, entre Gênes et Vienne, avec une largeur comprise entre 100 et 400 kilomètres.
On peut les subdiviser sur des critères géographiques, géologiques et topologiques, en trois parties distinctes : les Alpes occidentales, qui forment un arc entre la mer Méditerranée et le Valais, les Alpes centrales, entre le Valais et les Grisons (Suisse orientale) et les Alpes orientales et méridionales, qui s’ensellent dans la plaine de Pannonie à l’ouest des Carpates.
L’arc des Alpes occidentales est classiquement subdivisé en deux parties, séparées par le chevauchement pennique crustal : la zone externe et les zones internes. Ce chevauchement majeur juxtapose des unités paléogéographiques distinctes, ayant eu des histoires tectoniques et métamorphiques différentes : globalement, les unités de la zone externe correspondent aux parties proximales de la marge européenne, qui ont été peu raccourcies et peu métamorphisées lors de l’histoire alpine, alors que les unités internes correspondent aux parties plus distales et au plancher océanique, qui ont subi un métamorphisme et un raccourcissement plus fort. Les déformations dans les Alpes (observables grâce aux séismes et à la géodésie) sont actuellement faibles à très faibles. Cependant, des taux de soulèvement de l'ordre de 1mm/an sont observables en Suisse; des données comparables ne sont pas disponibles en France ou en Italie, mais il est probable que les vitesses verticales soient comparables. L'origine d'un tel soulèvement reste aujourd'hui largement débattu, le raccourcissement dans les Alpes occidentales étant faible à nul.
[modifier] Flore et faune
[modifier] Faune alpine
A faire Les espèces suivantes se trouvent en assez grand nombre dans les espaces protégés.
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[modifier] Flore alpine
La flore alpine est largement gouvernée par l'altitude, et dans une moindre mesure l'exposition et la latitude. La limite de la forêt se situe habituellement entre 1 200 m et 1 700 m.
Plantes typiques Alpes :
Edelweiss |
Gentiane acaule |
Renoncule des glaciers |
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Pulsatille des Alpes |
Androsace des Alpes |
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[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Alpes suisses
- Alpes valaisannes
- Alpes bernoises
- Alpes cottiennes
- CIPRA Commission Internationale pour la protection des Alpes
- Glacier d'Aletsch
- Mer de glace
- Oisans
- Perles des Alpes
- Préalpes
[modifier] Liens externes
- (fr) Geologie des Alpes
- Commission Internationale pour la Protection des Alpes
- Projet de la CIPRA "Avenir dans les Alpes"
[modifier] Notes et références
- ↑ Estimation CIPRA
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