Marie-George Buffet
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Marie-George Buffet | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 7 mai 1949 |
Décès | |
Mandat | Députée |
Début du mandat | juin 1997 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | quatrième circonscription de la Seine-Saint-Denis |
Groupe parlementaire | Gauche démocrate et républicaine |
Ve république |
Marie-George Buffet (née Marie-George Kosellek le 7 mai 1949 à Sceaux dans les Hauts-de-Seine), est une femme politique française, secrétaire nationale du Parti communiste français depuis le 31e congrès en octobre 2001, réélue lors du 33e congrès le 26 mars 2006. Elle a été candidate à l'élection présidentielle de 2007 sous l'étiquette « Gauche populaire et antilibérale ».
Sommaire |
[modifier] Biographie
Fille de Paul Kosellek, d'origine polonaise, et de Raymonde Rayer. Elle a épousé le 29 juin 1972, Jean-Pierre Buffet, directeur général de mairie. Licenciée en histoire-géographie, elle est employée à la mairie du Plessis-Robinson. Elle adhère au PCF en 1969. Durant ses études, elle est présidente de la Fédération des résidences universitaires de France, et membre du Bureau national de l'UNEF.
En 1977, elle devient adjointe au maire de Châtenay-Malabry. Au Parti communiste, elle gravit tous les échelons et, en 1987, entre au Comité central, puis en 1994 au Bureau national où elle se rallie à Robert Hue, qui succède à Georges Marchais. Durant cette période, elle est rédactrice en chef des Cahiers du Communisme. En 1997, elle entre au Secrétariat national du parti. Lors de la victoire de la gauche plurielle, elle devient député et est nommée ministre de la Jeunesse et des Sports le 4 juin 1997. Elle s'y fait remarquer pour son action contre le dopage et par la mise en place du Conseil national de la jeunesse, une nouvelle instance consultative.
En 2001, alors que Robert Hue prend la présidence du parti, fonction nouvellement créée, elle devient secrétaire nationale.
Marie-George Buffet quitte son poste ministériel le 5 mai 2002, pour être remplacée par Jean-François Lamour. La même année, le 16 juin, elle est élue député pour la XIIe législature (2002 - 2007), dans la 4e circonscription de la Seine-Saint-Denis.
La démission de Robert Hue de sa fonction de président, en 2002, marque la fin de la codirection et la laisse seule à la tête du PCF. En 2004, elle est en tête de la liste du PCF aux élections régionales en Île-de-France dans une démarche cherchant à rapprocher le PCF de divers acteurs des mouvements sociaux (Alternative citoyenne, Les Alternatifs, Association de la gauche républicaine, etc.) sous l'étiquette Gauche populaire et citoyenne.
Militante féministe, elle a participé aux diverses actions de la CADAC (Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception) et aux Assises des droits des femmes. Elle est mariée et mère de deux enfants.
[modifier] Élections et mobilisations
Pour les élections présidentielle et législatives de 2007, elle s'est engagée dans la démarche de rassemblement antilibéral opérée autour d'environ 700 collectifs locaux dans toute la France, et d'organisations et de personnalités impliquées dans la campagne victorieuse pour un « non de gauche » au projet de Traité établissant une Constitution pour l'Europe lors du référendum du 29 mai 2005, regroupées au sein du Collectif national d’initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes (son parti a signé l'appel du 11 mai 2005). Candidate à l'investiture des collectifs, elle a été placée en tête par la majorité de ceux-ci lors de leur consultation, malgré la contestation d'adversaires pour qui le Parti communiste aurait effectué un « coup de force » en tentant de « s'approprier » les collectifs[1]. Les modalités de vote prévoyaient cependant un « double consensus » (au sein des collectifs, puis des organisations). Le 10 décembre, sa candidature n'étant pas consensuelle parmi les organisations du collectif national, le rassemblement antilibéral s'est trouvé dans l'impossibilité de désigner un candidat.
Le PCF a consulté ses militants le 20 décembre sur le maintien ou le retrait de la candidature de Marie-George Buffet. Les militants du PCF ont décidé, dans un vote interne (à plus de 81 %) de la présenter « pour porter le rassemblement antilibéral à l'élection présidentielle ». Le lendemain, un Collectif national se tenait, constatant que le désaccord entre les organisations parties prenantes du rassemblement persistait, et prenant acte qu'il n'y aurait pas de candidature unique de la gauche antilibérale à la présidentielle de 2007 (mais certains collectifs font depuis le choix de soutenir la campagne de Marie-George Buffet[2]).
Marie-George Buffet déclare le 22 décembre à la télévision : « Je rentre en campagne », puis se met en congé de la direction du PCF le 4 janvier 2007. Ainsi, elle affirme ne pas se présenter en tant que candidate du seul PCF, mais comme la candidate d'un « rassemblement populaire et antilibéral », laissant la porte ouverte aux autres organisations. Elle prendra comme slogans, au cours de sa campagne : « Vivre mieux, on y a droit », puis "Une gauche courageuse, ça change la vie!" et "Le 22 avril, le vote de gauche: Marie-George Buffet".
Elle est remplacée par un collectif de direction de cinq personnes, le temps de la campagne: dans une optique de rassemblement, le but était d'élargir au-delà du seul électorat communiste.[3] Le 5 janvier 2007, elle fait sa déclaration de candidature dans une école de sa circonscription du Blanc-Mesnil, en présence de militants du PCF mais aussi de syndicalistes (Didier Le Reste, Jean-Paul Israël) et de militants associatifs (Mouloud Aounit, président du MRAP, Camille Barré, militante LGBT).
Elle a finalement largement obtenu les parrainages nécessaires, ainsi que le soutien public de près de 5 000 élus locaux. Elle se porte donc candidate à l'élection présidentielle de 2007
Le 22 avril 2007, après une campagne concentrée sur la nécessité de créer une majorité et un gouvernement portant un projet véritablement à gauche (son programme ambitionnait notamment une hausse générale des salaires, de nouveaux services publics démocratiques, une sécurisation de l'emploi et de la formation permettant d'en finir avec le chômage, la régularisation des sans-papiers, une VIe République, etc.), elle est créditée de 1,93 % des voix au premier tour, soit le plus mauvais score jamais enregistré par le PCF[4]. Réélue secrétaire nationale du PCF par un Conseil national le 24 avril, elle prend l'initiative de proposer la tenue d'un Congrès extraordinaire avant la fin de l'année, pour que l'ensemble des communistes puissent se poser les questions du rôle, de l'utilité et de la visée du Parti communiste aujourd'hui.
[modifier] Synthèse des fonctions politiques
[modifier] Fonctions électives locales
- Conseil municipal
- 1977-1983 : adjointe au maire de Chatenay-Malabry[5]
- depuis 2001 : conseillère municipale du Blanc-Mesnil en Seine-Saint Denis
- Conseil régional
- 16 mars 1998 - 1er juillet 2002 : conseillère régionale d'Île-de-France
- 29 mars - 22 avril 2004 : conseillère régionale d'Île-de-France
[modifier] Fonctions parlementaires
- À l'Assemblée nationale
- 1er juin - 4 juillet 1997 : élue députée de la 4e circonscription de Seine-Saint Denis (Le Blanc Mesnil, Dugny, Stains)
- 16 juin 2002 - 17 juin 2007 : réélue députée de la 4e circonscription de Seine-Saint Denis
- 17 juin 2007 - en cours : réélue députée de la 4e circonscription de Seine-Saint Denis
[modifier] Fonctions gouvernementales
- Ministre
[modifier] Notes
- ↑ Selon Le Monde, « Plusieurs militants racontent comment, le jour du vote, ils ont vu arriver en nombre dans leurs collectifs des adhérents du PCF qui n'y avaient, auparavant, jamais mis les pieds » (« Amertume et déception dans les rangs de la gauche antilibérale », Le Monde, 9 décembre 2006). Libération « parle de coup de force du PCF » ce qui fait dire « Un tel coup de force me fait penser aux chars de Budapest » (« Antilibéraux : haro sur le coup de force du PCF », Libération, samedi 9 décembre 2006).
- ↑ Comme l'attestent les PV et compte-rendus de nombreux collectifs, dont ceux de Perpignan centre ville, d'Orange ou de Paris 20e
- ↑ http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-901380@51-899920,0.html, Le Monde, 25 avril 2007
- ↑ Résultats officiels
- ↑ Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 19 juin 2007
[modifier] Liens externes
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