See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Contraception - Wikipédia

Contraception

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sexologie et sexualité
Sexualité
Sexualité humaine
Amour - Libido
Rapport sexuel - Position
Genre sexuel - Jouet
Aspects sociaux
Éducation
Pornographie - Prostitution
Agression et Discrimination
Infractions sexuelles
Littérature - Cinéma
Mythologie - Religion
Santé
Contraception - Avortement
Impuissance - Frigidité
Circoncision - Excision
Contragestion - Infection sexuellement transmissible
Sexologues
Ellis Havelock - Forel Auguste
Kinsey Alfred - Leleu Gérard
Reich Wilhelm - Robert Jocelyne
William Masters et Virginia Johnson
Méta
Le projet sexologie
Participez !

L'Organisation Mondiale de la Santé définit la contraception comme « l'utilisation d’agents, de dispositifs, de méthodes ou de procédures pour diminuer la probabilité de conception ou l’éviter ». La contraception désigne les procédés temporaires et réversibles, sinon il s'agit de stérilisation : castration, vasectomie ou ligature des trompes.

Ce terme est réservé aux êtres humains et, parfois, à certains animaux. Il n'est pas utilisé pour les végétaux.

Sommaire

[modifier] Histoire

Déjà chez les Mésopotamiens (1600 av Jésus Christ), les femmes utilisent des pierres pour ne pas concevoir : elles choisissent des pierres ovales ou arrondies qu'elles introduisent dans le vagin, le plus loin possible, c'est la méthode intra-utérine. En Égypte , le Papyrus Ebers prescrit plusieurs recettes contraceptives, composée d'excréments de crocodile, de natron, de miel et de gomme arabique. On dit que les premiers préservatifs masculins seraient égyptiens, confectionnés avec des intestin de petits animaux (chats...). Selon certains auteurs, il existerait aussi, dans les papyrus Egyptiens, des écrits disant que Ramsès aurait fait distribuer à la population des contraceptifs pour limiter la surpopulation et les risques de famine. De leur côté, les Araméennes de confession hébraique utilisent , sur le conseil du rabbin (IIe siècle ap.J.C), le moukh, une éponge placée dans le vagin qui empêche le sperme d'atteindre l'utérus.[1]

Les grecs et les romains ont quand à eux utilisés l'avortement et l'infanticide en cas d'échec des drogues et des amulettes.

Des écrits de l'Antiquité préconisaient aux femmes de sauter plusieurs fois après la relation sexuelle afin de faire sortir un produit composé de glaire et de sperme, évitant ainsi la fécondation.

Soranos d'Éphèse décrit la pratique de l'avortement et la confection d'un tampon qui empêche l'ascension du sperme, en parlant des éponges du Levant, réputées pour leur souplesse et leurs capacités d'absorption[2]. Ces éponges, dénommées « mignonnettes », étaient toujours utilisés au XXe siècle.

À l'arrivée du christianisme, l'Église Catholique préconisait l'abstinence comme seul moyen de contraception. Les chrétiens condamnèrent tout contrôle de la fécondité qui permettait le plaisir mais empêchait la procréation. Avortement et contraception furent considérés, par les premiers chrétiens, comme des pratiques similaires, à savoir des tentatives pour profiter des plaisirs du sexe, sans engendrer d'enfant. L'Eglise romaine condamne tout acte conjugal volontairement amputé de sa vertu procréatrice. Toutefois si le plaisir sans procréation est condamné, l'abstinence peut être glorifiée. Cette méthode contraceptive s'accompagne, en effet, de valeurs positives, enseignées par l'Eglise après le concile de Trente (XVIes): le sens de la responsabilité et la maîtrise de soi, l'amour conjugal qui peut amener un mari à vouloir éviter à son épouse des grossesses répétées et toujours redoutées, l'attachement à l'égard des enfants que l'on pourra élever avec d'autant plus de soin qu'ils seront moins nombreux. Hormis l'abstinence, aucun autre procédé n'a jamais été préconisé par l'église romaine.

Parallèlement aux interdictions de l'église se développe tout un tas de croyances farfelues, voici quelques recettes contraceptives utilisées entre le XIe et le XVe siècle :

- enflammer un trognon de chou et l’éteindre dans le sang des règles ;

- pour ne pas être enceinte pendant une année, il suffit aux femmes de cracher trois fois dans la bouche d’une grenouille ;

- attacher un œil de cerf qui louche avec une racine de marjolaine et l’arroser le soir de l’urine d’un taureau roux ;

- faire une ceinture avec les poils des oreilles de mulet, animal stérile, ou boire son urine, des talismans avec ses oreilles ou ses testicules ;

- fiente d’éléphant mélangée au lait de jument portée en talisman, se place sur la vulve ;

- se laver dans la fontaine de Saint Martial ou boire l’eau de la fontaine de Saint Estelle ;

Il aura fallu attendre le XVIe siècle pour voir apparaître le premier préservatif à base d'herbes, inventé par Gabriele Falloppio. On expérimentera également, à cette époque, différentes injections intra-vaginales. De manière générale, on préfère alors parler d'étreintes réservés et de manœuvres post-coïtales. En 1661, Madame de Sévigné parle, dans ses « Lettres à sa fille » d'utiliser des « restringents » ou de faire chambre à part.

Au XIXe siècle, Thomas Malthus constate que la courbe des naissances dépasse la courbe des subsistances. Il prône le recours à un contrôle des naissances qui n'empêcherait pas le plaisir.

En France, le 31 juillet 1920, une loi interdit la propagande anticonceptionnelle[3].

En 1930, le pape Pie XI interdit toutes méthodes artificielle qui entraverait la procréation[4]. Vingt et un ans après, Pie XII autorise l'abstinence sexuelle périodique, ainsi que la régulation des naissances pour raison économique, eugénique, sociales ou médicales.

Le 8 mars 1956, l'association Maternité heureuse se crée, elle militera pour donner accès à la contraception aux françaises et pour l'abolition de la loi de 1920.

L'année 1961 connaîtra, en mars, la condamnation de « tout procédé contraceptif ou moyen stérilisant qui a pour but d'entraver la venue au monde des enfants », par l'Assemblée des cardinaux et archevêques de France. Puis en juin, l'ouverture du premier Centre de planification à Grenoble par Henri Fabre, ainsi qu'un second à Paris en octobre.

En 1967, la Loi Neuwirth vient abroger la loi de 1920, autorisant ainsi la contraception, qui ne sera remboursée qu'en 1974 avec la loi Veil.

Le 29 juillet 1968, l'encyclique Humanae Vitae publiée par Paul VI condamne l'utilisation de la pilule contraceptive et de toute régulation artificielle des naissances.

[modifier] Étymologie

Le terme contraception a pour origine:

  • contra: contre
  • (con)ception, du latin conceptio, de concipere: concevoir: formation d'un nouvel être.

[modifier] Méthodes de contrôle des naissances

De nombreuses méthodes de contraception sont utilisées par les humains, dont la disponibilité, l'efficacité et la facilité d'utilisation varient grandement.

Icône de détail L'efficacité des différentes méthodes est détaillée dans l'article : Efficacité des méthodes de contrôle des naissances.

Les méthodes de contraception peuvent se décliner en plusieurs catégories :

Les méthodes dites naturelles ne sont parfois pas considérées comme des moyens de contraception. Cela dit, elles entrent dans la définition donnée par l'OMS comme "méthodes ou procédures permettant de diminuer la probabilité de conception" et semblent donc à ce titre avoir leur place dans cet article.

Pour mémoire, les pratiques sexuelles excluant la pénétration vaginale telles que la sodomie, la fellation ou la masturbation réciproque, ne conduisent normalement pas à une fécondation, mais il n'est pas exclu que du sperme entre accidentellement en contact avec le vagin.

Il existe de plus deux moyens de contraception dits "d'urgence", à savoir la pilule du lendemain (qui en fait, combine les actions contraceptive et contragestive ) et la pose d'un DIU.

Jusqu'aux années 1960, la contraception était pratiquement exclusivement du ressort de l'homme. Elle est devenue massivement féminine avec l'apparition des traitements hormonaux (« la pilule »).

[modifier] Enjeu et polémiques

De par ses implications sur la population, la contraception est un enjeu philosophique, religieux et politique majeur, sujet à polémique (voir aussi les polémiques sur l'interruption volontaire de grossesse).

La contraception a longtemps été considérée comme indésirable, et parfois interdite, chaque humain supplémentaire étant considéré comme une richesse et les rapports sexuels en tant que plaisir étant considérés comme honteux et réprimables. Au XXe siècle, les mouvements de libération sexuelle occidentaux ont fait évoluer cette perception. La contraception est maintenant souvent perçue comme un moyen de maîtrise individuelle de la fécondité et de la reproduction permettant l'épanouissement individuel.

Certains groupes religieux refusent l'usage de la contraception. Les autorités musulmanes et protestantes n'ont pas adopté de position unique. Le catholicisme est opposé à l'usage de toute contraception, et prône le contrôle des naissances par les méthodes de planification familiale naturelle. Le pape Paul VI a défini la position de l'Église catholique sur ce sujet dans l'encyclique Humanæ vitæ (25 juillet 1968).

La promotion de la maîtrise des populations (en partie soutenue par des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la santé) a mené à déployer la contraception dans des pays à économie fragile et à population en forte croissance après la révolution agricole (augmentation de la capacité à nourrir les populations) et la révolution médicale (déploiement international de médicaments, de règles d'hygiène et de pratiques réduisant sensiblement la mortalité).

C'est ainsi que les deux pays les plus peuplés du XXe siècle (la Chine et l'Inde) ont eu massivement recours à la contraception afin de limiter la croissance de leur population. Ainsi, dans le canton chinois de Linyi (province de Shandong), une campagne de stérilisations et d'avortements forcés a affecté 7000 femmes en 2005. Les fonctionnaires du planning familial ont voulu rectifier de force les mauvais chiffres de la natalité dans cette région. On notera que, dans certains cas, la contraception forcée a aussi été employée. La scolarisation, l'accès aux soins, l'augmentation de la durée du célibat des femmes et l'urbanisation réduisent la natalité. Dans de telles conditions, la plupart des populations adoptent un taux de natalité proche du taux occidental.

[modifier] La contraception en France

Seules 5 % des françaises âgées de 18 à 45 ans n’utilisent aucune méthode contraceptive, et plus des deux tiers des grossesses non-désirées interviennent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif.[5]. Alors que l'âge du premier rapport sexuel ne bouge pas depuis 20 ans (17,5 ans en moyenne), l'âge moyen d'une mère à la naissance de son premier enfant augmente sans cesse (26,5 ans en 1977 à près de 30 ans en 2004)[6].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Nathalie Guiol. Les tribulations du vase sacré : une histoire de la contraception et de l'avortement vue du côté des femmes. Mouvement français pour le planning familial, 1999.
  2. Traité de gynécologie et d'obstétrique de Soranos d'Éphèse au IIe siècle
  3. Légifrance - Loi ordinaire du 31 juillet 1920
  4. Encyclique Casti Connubii
  5. Etude Cocon, menée en 2000 par l’Inserm et l’Institut national d’études démographiques
  6. Baromètre santé 2005

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes



aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -