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Dinosaure - Wikipédia

Dinosaure

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Dinosauria
squelettes d'Allosaure et de Stégosaure auRoyal Ontario Museum
squelettes d'Allosaure et de Stégosaure au
Royal Ontario Museum
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Sauropsida
Sous-classe Diapsida
Superordre Archosauria
Taxons de rang inférieur
Ordres :
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Les dinosaures sont des animaux vertébrés ayant régné sur les écosystèmes terrestres durant plus de 160 millions d'années. Ils sont apparus sur Terre dans la première moitié du Trias (env. -251 à -199,6 millions d'années), il y a plus de 230 millions d'années. Le supercontinent de la Pangée n'étant pas encore fragmenté, les dinosaures ont pu coloniser tous les continents à pied sec[1],[2]. À la fin du Crétacé, il y a environ 65 millions d'années, une catastrophe causa l'extinction des dinosaures et mit fin à leur règne sur la faune terrestre. Un groupe de dinosaures a toutefois survécu à cette catastrophe; en effet, les taxinomistes considèrent les oiseaux d'aujourd'hui comme les descendants des dinosaures théropodes.

Depuis que les premiers fossiles de dinosaures ont été reconnus au début du XIXe siècle, les reconstitutions de squelettes et les expositions sont devenues des attractions majeures dans les musées du monde entier. Les dinosaures sont devenus partie intégrante de la culture populaire, figurant dans des livres et des films à succès, et les nouvelles découvertes sont régulièrement rapportées dans les médias.

Le terme de dinosaure est parfois utilisé de manière informelle pour décrire d'autres reptiles préhistoriques comme les pelycosauriens qui incluent le Dimétrodon, les ptérosaures volants, et les ichthyosaures, plésiosaures et mosasaures aquatiques, bien qu'aucun d'entre eux ne soit un dinosaure.

Sommaire

[modifier] Description

[modifier] Définition Historique

Le taxon des Dinosauria a été introduit par le paléontologue anglais Richard Owen en 1842 pour regrouper une « tribu ou sous-ordre distinct des Sauropsidés »[3]. Le terme dérive du grec δεινός (deinos : « formidable, terrible ») et de σαύρα (saura : « lézard » ou « reptile »). Owen a choisi ce nom par référence à la crainte que pouvait inspirer leur taille, leurs dents et leurs griffes souvent impressionnantes[4]. En effet, un grand nombre de dinosaures pouvaient être d'une taille considérable (plus de quinze mètres de long), ce qui leur a valu un succès certain. Toutefois, ces animaux pouvaient aussi avoir une très petite taille (quelques centimètres). Les découvertes récentes ont rendu plus difficile la distinction nette entre différents dinosaures cependant les squelettes fossiles trouvés semblent presque tous avoir des points communs avec ceux des Archosauriens. Les dinosaures postérieurs disposent de caractéristiques légèrement modifiées.

Les synapomorphies des dinosaures incluent par exemple une crête ovale sur l'humérus, un crâne diapside.

[modifier] Définition moderne

Squelette de Triceratops au American Museum of Natural History à New York.
Squelette de Triceratops au American Museum of Natural History à New York.

Selon la taxonomie phylogénétique, les dinosaures sont habituellement définis comme tous les descendants du plus récent ancêtre commun du Triceratops et des oiseaux modernes.[5] Il a aussi été suggéré que les dinosaures soient définis comme tous les descendants du plus récent ancêtre commun deMegalosaurus et de l'Iguanodon, parce que ce sont deux des trois espèces citées par Richard Owen quand il a reconnu les dinosaures.[6] Les deux définitions donnent le même ensemble d'animaux considéré comme des dinosaures, incluant les théropodes (surtout des bipèdesl carnivores), les sauropodomorphes (surtout des herbivorous quadrupèdes avec un long coup et une longue queue), les ankylosauriens et stegosauriens (des herbivores quadrupèdes recouverts de plaques osseuses), les ceratopsias (des herbivores quadrupèdes à cornes), et les ornithopodes (herbivores bipèdes ou quadrupèdes incluant les "bec de canard"). Ces définitions sont écrites afin de correspondre avec les conceptions scientifiques des dinosaures qui historiquement précèdent l'utilisation moderne de la phylogenetique. Cette continuité est utilisé pour éviter une confusion avec ce que le terme dinosaure signifie.

Il y a un consensus presque total chez les paléontologistes que les oiseaux sont les descendants des dinosaures théropodes. En utilisant la définition strictement cladistique que tous les descendants d'un seul ancêtre commun doivent être inclus dans un groupe pour que ce groupe soit naturel, les oiseaux "sont" des dinosaures et les dinosaures n'ont donc pas disparus. Les oiseaux sont classés par la plupart des paléontologues comme appartenant au sous-groupe des maniraptors, qui sont des coelurosaures, qui sont des théropodes, qui sont des saurischiens, qui sont des dinosaures.[7]

Du point de vue de la cladistique , les oiseaux sont des dinosaures; mais en langage courant le mot "dinosaure" n'inclu pas les oiseaux. Par souci de clareté, cet article utilise le mot "dinosaure" comme synonyme de "dinosaure non-aviaire". Le terme de "dinosaure non-aviaire" sera utilisé pour accentuer quand nécessaire. Il est également techniquement correct de se référer aux dinosaures comme un groupe distinct avec le plus vieux système de classification scientifique des espèces, qui accepte des taxons Paraphyliques qui excluent certains descendant d'un seul ancêtre commun.

[modifier] Taille

Comparaison de la taille d'un Diplodocus et d'un humain.
Comparaison de la taille d'un Diplodocus et d'un humain.

En se basant sur les fossiles découverts, il est certain que les dinosauriens étaient un groupe de grands animaux bien que leur taille moyenne a varié pendant les périodes du Trias, Jurassique et Crétacé.[8] D'après le paléontologue Bill Erickson, le poids médian oscille entre 9 kg et 5 tonnes; une étude récente sur 63 genres de dinosaures a donné un poids moyen de 850 kg (comparable à celui d'un grizzly) et un poids médian de près de deux tonnes, soit autant qu'une girafe. En comparaison, le poids moyen des mammifères est de 863 grammes, soit celui d'un gros rongeur. Le plus petit des dinosaures découvert était plus grand que deux tiers des mammifères actuels. La majorité des dinosaures était plus grande que 98 % des mammifères existants.[9]

[modifier] Plus grand et plus petits dinosaures

Taille d'un Sauroposeidon comparé à un être humain.
Taille d'un Sauroposeidon comparé à un être humain.
Taille d'un Eoraptor comparé à un être humain.
Taille d'un Eoraptor comparé à un être humain.

Seule une petite fraction des animaux morts deviennent des fossiles, et seuls quelques spécimens découverts sont des fossiles complets, et les impressions de peaux et de tissus mous sont rares. La reconstruction d'un squelette d'une espèce en comparant la taille et la morphologie des os avec ceux d'une autre espèce similaire mieux connue est un art inexact, et faire la recomposition des muscles et des autres organes d'un spécimen est scientifiquement difficile. On ne sera donc jamais vraiment certain de la taille des plus grands et plus petits dinosaures.

Parmi les dinosaures, les sauropodes étaient gigantesques, les plus grands étaient un d'ordre de grandeur plus massif que tous les animaux ayant marché depuis sur la Terre. Des mammifères préhistoriques comme l'Indricotherium et le mammouth colombien étaient des nains comparés aux sauropodes. Seule une poignée d'animaux aquatiques contemporains les approchent ou les surpassent en taille, telle la baleine bleue, qui pèse 180 tonnes et atteint 31 mètres de long au maximum.

Le plus grand et plus lourd dinosaure connu à partir de squelettes complets ou presque est le Brachiosaurus brancai (aussi connu comme Giraffatitan).[10] Il mesurait 12 m de haut, 22,5 m de long, et aurait pesé entre 30 et 60 tonnes (pour mémoire un éléphant de savane d'Afrique, le plus grand animal terrestre du monde, pèse en moyenne 7,7 tonnes). Le plus long dinosaure issu d'un fossile complet est le Diplodocus qui faisait 27 m (Pittsburgh, Carnegie Natural History Museum, 1907).

Il y avait de plus grands dinosaures mais les données connues sont basées sur quelques fossiles fragmentaires. La plupart sont des herbivores découverts dans les années 1970 ou après, parmi lesquels l'énorme Argentinosaurus, qui pouvait avoir pesé entre 80 et 100 tonnes ; le plus long de tous, le Supersaurus de 40 mètres ; et le plus grand, le Sauroposeidon de 18 mètres, qui aurait pu atteindre une fenêtre au 6e étage.

Un dinosaure encore plus grand, le Amphicoelias fragillimus, connu seulement de quelques vertèbres découvertes en 1878, pourrait avoir atteint 58 mètres de long et un poids de 120 tonnes.[11] Le plus lourd aurait pu être le peu connu et encore débattu Bruhathkayosaurus, qui pourrait avoir atteint de 175 à 220 tonnes.

Le plus grand carnivore était le Spinosaurus, qui atteignait une taille de 16 à 18 mètres et pesait 9 tonnes.[12] D'autres grands carnivores incluaient les Giganotosaurus, Mapusaurus, Tyrannosaurus rex et Carcharodontosaurus.

Sans inclure les oiseaux contemporains comme les oiseaux-mouches, les plus petits dinosaures avaient la taille d'un corbeau ou d'un poulet. Les théropodes Microraptor et Parvicursor faisaient moins de 60 cm de long.

[modifier] Comportement

Un nid de Maiasaura découvert en 1978.
Un nid de Maiasaura découvert en 1978.

L'interprétation du comportement des dinosaures est généralement basée sur la disposition des fossiles découverts, leur habitat, les simulations par ordinateur de leurs biomécaniques, et les comparaisons avec des animaux actuels situés dans la même niche écologique. Comme telle, la compréhension actuelle du comportement des dinosaures repose sur des spéculations, dont certaines resteront probablement controversées pendant encore longtemps. Cependant, il y a un consensus sur le fait que certains courants qui sont communs chez les crocodiles et les oiseaux (les espèces les plus proches des dinosaures) soient aussi courants chez les dinosaures.

[modifier] Troupeaux

La première preuve de troupeaux de dinosaures fut découverte en 1878 en Belgique à Bernissart. 31 Iguanodons semblaient avoir péris ensemble après être tombés dans une doline profonde et inondée[13]. Malgré la découverte que ces squelettes étaient issus des trois événements distincts[14], d'autres sites de morts massives furent découverts. Ceux-ci, avec de nombreuses traces fossiles suggérèrent que les troupeaux où les hordes étaient communes dans beaucoup d'espèces. Les pistes des centaines, voire de milliers d'herbivores, indiquaient que les dinosaures à bec de canard pouvaient se déplacer en grands troupeaux, tel le bison ou le springbok. Des traces de sauropodes permirent de voir que ces animaux voyageaient en groupes composés de plusieurs espèces différentes[15], et d'autres gardaient les jeunes au milieu du troupeau afin de les protéger, d'après les traces au Davenport Ranch au Texas.

[modifier] Nids

La découverte en 1978 par Jack Horner du nid du Maiasaura ("dinosaure bonne mère") au Montana démontra que les soins parentaux duraient bien après l'éclosion chez les ornithopodes.[16] Il y a aussi des preuves que d'autres dinosaures du crétacé comme le sauropode Saltasaurus (découvert en 1997 en Patagonie) avaient des comportements similaires, et que ces animaux se regroupaient en immenses colonies nidificatrices comme celles des manchots. L'Oviraptor de Mongolie a été découvert (1993) dans une position de couvaison comme celle de la poule, ce qui signifie qu'il était recouvert d'une couche de plumes isolantes qui gardait l'oeuf au chaud.[17] Des pistes fossiles ont aussi confirmé le comportement maternel parmi les sauropodes et les ornithopodes de l'île de Skye.[18] Des nids et des œufs ont été trouvé pour la plupart des principaux groupes de dinosaures, et il apparait probable que les dinosaures communiquaient avec leurs petits d'une manière similaire aux oiseaux et aux crocodiles actuels.

[modifier] Accouplement et communication

Les crêtes de certains dinosaures, comme les marginocephalians, les théropodes et les hadrosauridaees, pourraient avoir été trop fragiles pour une défense active et donc seraient probablement utilisées pour les parades sexuelles ou à des fins d'intimidation, bien qu'il existe peu d'éléments sur le territorialisme et l'accouplement des dinosaures.

Vue d’artiste de deux Centrosaurus, ceratopsidaes herbivores de la fin du Crétacé en Amérique du Nord.
Vue d’artiste de deux Centrosaurus, ceratopsidaes herbivores de la fin du Crétacé en Amérique du Nord.

La nature des communications entre dinosaures reste également énigmatique, mais des découvertes récentes suggèrent que la crête creuse des lambeosaurines pourrait avoir fonctionné comme une caisse de résonance utilisée pour une grande variété de vocalisations.

[modifier] Chasse

D'un point de vue comportemental, l'un des fossiles les plus important de dinosaure a été découvert dans le désert de Gobi en 1971. Il incluait un Velociraptor attaquant un Protoceratops[19], prouvant physiquement que les dinosaures s'attaquaient et se mangeaient entre eux. Bien que le cannibalisme parmi les théropodes ne soit pas une surprise[20], il a été confirmé par des traces de dents sur un fossile de Madagascar en 2003[21].

[modifier] Déplacement

Basé sur les preuves fossiles existantes, il n'y avait aucune espèce de dinosaure fouisseur et peu de dinosaures grimpeurs. Puisque l'expansion des mammifères au cénozoïque vit l'apparition de nombreuses espèces fouisseuses et grimpantes, le manque de preuves pour des espèces de dinosaures similaires est quelque peu surprenant.

Une bonne compréhension de comment les dinosaures se déplaçaient est la clef des modèles de comportements des espèces. La biomécanique en particulier a fourni de nombreux éléments comme par exemple la détermination de la vitesse de course des dinosaures d'après l'étude des forces exercées par leurs muscles et la gravité sur la structure de leur squelette[22],[23], savoir si les diplodocides pouvaient créer un bang supersonique en balayant l'air avec leur queue en forme de fouet[24], déterminer si les théropodes géants devaient ralentir quand ils poursuivaient leurs proies pour éviter des blessures mortelles[25], et si les sauropodes pouvaient flotter[26].

[modifier] Anatomie

[modifier] Métabolisme

Une étude française sur la composition isotopique en oxygène des dents et os de 80 dinosaures du Crétacé (théropodes, sauropodes, ornithopodes et cératopsiens[27]) provenant de gisements d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Afrique et d'Asie, a montré que ceux-ci devaient être homéothermes. Le rapport 18O/16O — qui dépend de la température interne de l'animal vivant — est identique à celui des mammifères et oiseaux, homéothermes, et diffère nettement de celui des reptiles actuels, ectothermes, et des chéloniens et crocodiliens fossiles du Crétacé.

La présence de structures de Havers (micro-canaux entourés d'une couche d'os concentrique au sein des squelettes) dans les os fossilisés serait également un élément en faveur caractère endotherme[28].

Une équipe de Floride a estimé que la température était proportionnelle à la masse et au taux de croissance, allant de 25 °C pour les petits dinosaures jusqu’à 41 °C pour les plus grands[29]. Ils ont appliqué un modèle numérique, permettant d'estimer la température corporelle en fonction de la taille et du rythme de croissance, à huit espèces, du psittacosaure (Psittacosaurus mongoliensis, 12 kg) à l'apatosaure (Apatosaurus excelsus, 26 000 kg). D'après cette équipe, la température interne de Sauroposeidon proteles, le plus lourd des dinosaures connus (60 tonnes), devait atteindre 48 °C. Ce modèle tendrait donc à prouver que les gros dinosaures étaient chauffés par « homéothermie inertielle ».

[modifier] Histoire naturelle

[modifier] Apparitions des dinosaures

Un reconstitution d'Herrerasaurus, un des plus anciens dinosaures connu, vers -230  millions d'années au trias supérieur.
Un reconstitution d'Herrerasaurus, un des plus anciens dinosaures connu, vers -230 millions d'années au trias supérieur.

Les Dinosaures sont apparus au sein du superordre des reptiles archosauriens, un groupe de reptiles diapsides de la fin du permien.

L'extinction radicale de la fin du permien, vers -250 millions d'années, a balayé 90 % des espèces de l'époque, permettant à de nouveaux groupes d'animaux ou de plantes de prendre leur essor. Les causes de cette extinction restent encore mystérieuses.

Les plus anciens dinosaures connus sont des carnivores âgés de 225 à 230 millions d'années, Eoraptor et Herrerasaurus. Tous deux montrent déjà une certaine spécialisation, puisque ce sont des Saurischiens, datant d'après la divergence entre les dinosaures ornithischiens et saurischiens.

Herrerasaurus est non seulement un saurischien, mais peut-être même un théropode déjà affirmé[30].

En 2008, aucun dinosaure primitif datant d'avant la divergence entre ornithischiens et saurischiens n'est connu, ce qui fait probablement remonter la toute première espèce de dinosaures encore indifférenciée quelques millions d'années plus tôt, soit au moins au tout début du Trias, entre -250 et -240 millions d'années. Le plus vieux fossile de dinosaure (ce n'est donc pas nécessairement un squelette) est une trace de dinosaure de la famille des théropodes dont l'espèce ne serait pas encore connue.

[modifier] La crise crétacé-tertiaire (crise K-T) ou « l'extinction des dinosaures »

Icône de détail Article détaillé : Extinction du Crétacé.

La disparition des dinosaures donna naissance à de nombreuses théories, certaines farfelues comme la destruction des dinosaures par des extraterrestres, et d'autres plus probables et scientifiquement testables. Il convient toutefois de noter que l'extinction des dinosaures est un problème sémantique : les dinosaures ne sont pas éteints puisqu'il subsiste des oiseaux.

En revanche, il y a bien eu une crise à la fin du crétacé, il y a 65 millions d'années. Bien que cette dernière ait eu un impact moyen sur la biodiversité en général (si on la compare à la crise permo-triasique ou même à celle de l'ordovicien) et qu'elle a surtout décimé des organismes marins tels les foraminifères et non des organismes terrestres dont l'extinction relative est beaucoup moins élevée, elle est devenue très célèbre en raison de la sur-médiatisation relative aux dinosaures.

La comparaison du taux d'extinction taxon par taxon montre que certains des clades contemporains des dinosaures ont été très affectés (tels les plésiosaures et les ptérosaures) et d'autres beaucoup moins (crocodiliens et chéloniens par exemple). Même si cette crise a effectivement causé l'extinction de la plupart des taxons dinosauriens vivant à la fin du crétacé, de nombreux taxons se sont éteints avant, pas parce que les dinosaures étaient dans un déclin prédictible mais par le simple fait de l'extinction continue d'espèces au cours des temps géologiques.

Les causes les plus probables ayant induit la crise K-T sont :

  • la chute d'une météorite de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre provoquant une catastrophe majeure qui, par le biais de débris dus à la collision, plongea la Terre dans l'obscurité et le froid pendant plusieurs années, empêchant ainsi la photosynthèse, ce qui induisit un appauvrissement massif en plantes et surtout en plancton et conduisit à l'extinction de nombreuses espèces dépendant de ces ressources quel que soit leur niveau trophique. Cette théorie, de nos jours très argumentée (cratère de Chicxulub au Mexique daté de –65 Ma), permet notamment d'expliquer dans une certaine mesure les survies différentielles des taxons. De plus, suite à des découvertes récentes (Avril 2008) de cénosphères (sphères microscopiques se forment suite à la combustion de charbon et de pétrole brut) dans les sédiments de la crise K-T, les chercheurs pensent que la météorite aurait pu s'écraser dans une réserve pétrolière, et projeter dans l’atmosphère de grandes quantités d’hydrocarbures enflammés expliquant la disparition de la majorité des espèces [31]
  • éruptions à la fin du crétacé d'un supervolcan (trapps du Deccan, en Inde) pendant une période assez courte au niveau des temps géologiques, provoquant un cataclysme planétaire en modifiant le climat et empêchant la photosynthèse en plongeant la Terre dans l'obscurité par le biais de nuages de cendres. Cette théorie est aussi argumentée que la théorie précédente, entre autres par la datation de –65 Ma des trapps du Deccan, dont la superficie équivaut à plusieurs fois la France, et par des résultats sur la baisse de la luminosité à la surface de la Terre lors de l'éruption récente du Pinatubo (avril 1991) aux Philippines. Cette théorie recoupe en partie celle de la collision météorique ;
  • régressions marines très importantes à la fin du crétacé changeant la conformation et l'étendue des milieux littoraux et benthiques tout en induisant un important changement climatique. Cette théorie est elle aussi basée sur des preuves solides et on sait maintenant qu'une très grande régression marine a eu lieu au crétacé supérieur.

Ces trois théories sont basées sur des faits et la crise K-T pourrait être la conséquence de la quasi-simultanéité de ces trois événements. Les avis divergent en ce qui concerne l'importance relative de chacun d'eux.

[modifier] Les représentants actuels des dinosaures

un œuf de dinosaure fossilisé
un œuf de dinosaure fossilisé

Le premier fossile d'oiseau, l'Archæopteryx, du Jurassique supérieur, a été découvert en Bavière en 1861. Sa grande ressemblance avec certains petits dinosaures carnivores bipèdes, comme les Compsognathus, a immédiatement fait apparaître la théorie selon laquelle les oiseaux descendaient d'une espèce appartenant à ce groupe de dinosaures, les Cœlurosauriens.

Pendant un siècle, la théorie est restée très controversée, voire rejetée. En effet, les oiseaux ont des clavicules, alors que les cœlurosauriens n'en avaient pas.

Dans les années 1970, cependant, des Cœlurosauriens dotés de clavicules ont été découverts, et la théorie dinosaurienne sur l'origine des oiseaux est redevenue dominante.

Dans les années 1990, de nombreux fossiles de dinosaures à plumes ont été découverts, en particulier en Chine, et ont achevé d'imposer cette théorie. Il ne s'agit pas de fossiles intermédiaires entre dinosaures et oiseaux, mais bien de dinosaures cœlurosauriens avec des plumes ou des proto-plumes. L'interprétation qui est faite de ces découvertes est qu'une espèce de dinosaure cœlurosaurien (voire l'ancêtre des Cœlurosauriens lui-même) a développé le caractère « plume » et que parmi les descendants de cette espèce se trouve entre autres l'ancêtre commun à tous les oiseaux. Il est à noter qu'en 2005, aucun fossile intermédiaire entre oiseaux et dinosaures non aviens (un proto-oiseau) n'a été découvert.

Certains scientifiques pensent que le développement des plumes pourrait être plus ancien que l'apparition des cœlurosauriens, mais en 2005, aucune découverte irréfutable ne conforte cette thèse.

Les oiseaux ne descendent pas du tout des reptiles volants, les Ptérosaures, qui sont un groupe (ou clade) cousin des Dinosaures, au sein du groupe plus large des Archosauriens (Dinosaures, Crocodiles, Ptérosaures…).

[modifier] Reptiles contemporains aux dinosaures

De nombreux reptiles qui vivaient aux mêmes périodes géologiques que les dinosaures ont parfois été confondus avec les dinosaures par le cinéma ou la littérature, alors qu'ils ne sont pas scientifiquement classés comme tels. Les plus connus sont :

[modifier] Histoire de leur étude

Icône de détail Article détaillé : histoire de la paléontologie.

On connaît des fossiles de dinosaures depuis des millénaires, sans que leur vraie nature ne soit comprise. Pour les Chinois c'étaient des os de dragons, pour les Européens des restes des Géants bibliques et d'autres créatures tuées par le Déluge. Georges Cuvier décrivit un lézard marin mosasaure (contemporain des dinosaures, mais qui n'en était pas un) dès 1808. Les premières espèces identifiées et baptisées furent l’iguanodon, découvert en 1822 par le géologue anglais Gideon Mantell, qui a remarqué des similitudes entre ses fossiles et les os de l’iguane contemporain. Le premier article scientifique sur les dinosaures parut deux ans plus tard. Il fut publié par le révérend William Buckland, professeur de géologie à l'université d’Oxford, et concernait Megalosaurus bucklandii, dont un fossile avait été découvert près d’Oxford. L'étude de ces « grand lézards fossiles » fit l'objet d'un grand intérêt dans les cercles scientifiques européens et américains, et le paléontologiste anglais Richard Owen inventa le terme « dinosaure » en 1842. Il remarqua que les restes précédemment trouvés (Iguanodon, Megalosaurus et Hylaeosaurus) avaient de nombreux caractères en commun, et décida de créer un nouveau groupe taxonomique. Avec l'aide du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, mari de la reine Victoria, il créa le Muséum d'histoire naturelle de Londres, à South Kensington (Natural History Museum), pour exposer la collection nationale de fossiles de dinosaures, ainsi quelques autres objets d'intérêt botanique et géologique.

En 1858 le premier fossile de dinosaure américain fut découvert, dans des marnières près de la petite ville de Haddonfield, dans le New Jersey (ce n'est pas le premier fossile de dinosaure trouvé en Amérique, mais le premier identifié comme tel). L’animal fut nommé Hadrosaurus foulkii, du nom de la ville et de son découvreur : William Parker Foulke. Cette découverte fut très importante car il s'agissait du premier squelette presque complet découvert, et il mettait en évidence sans doute possible que l'animal était bipède. Jusqu’alors la plupart des scientifiques croyaient que les dinosaures marchaient à quatre pattes comme les lézards. Cette découverte marqua le début d'une chasse aux fossiles de dinosaures aux États-Unis. La lutte acharnée entre Edward Drinker Cope et Othniel Charles Marsh fut connue sous le nom de « guerre des os » (Bone Wars). Leur querelle dura presque 30 ans, et finit en 1879 quand Cope mourut après avoir dépensé toute sa fortune dans cette quête. Marsh sortit vainqueur, grâce surtout à l’aide financière de l’Organisation Géologique des États-Unis (United States Geological Survey). La collection de Cope se trouve aujourd'hui au muséum d'histoire naturelle de New York, celle de Marsh au muséum d'histoire naturelle de Peabody, à l'université Yale.

Depuis, la recherche de fossiles s'est étendue à toute la surface du globe, y compris en Antarctique, où un Nodosaurid ankylosaurus fut découvert en 1986, sur l'île de Ross. C'est cependant en 1994 qu'un dinosaure habitant réellement l'Antarctique, Cryolophosaurus ellioti, fut décrit dans un journal scientifique. Les zones particulièrement intéressantes sont aujourd'hui l'Amérique du Sud, et surtout l'Argentine, et la Chine, dont le sous-sol a révélé de nombreux squelettes très bien conservés.

  • Contestation créationniste

D'après les créationnistes, l’extinction des dinosaures et leurs fossiles ne remonteraient qu’à quelques milliers d'années. Cette hypothèse se fonde notamment sur la découverte récente de tissus mous, en relativement bon état de conservation. L’interprétation donnée par les scientifiques qui ont fait cette découverte n'a cependant rien à voir puisque ces "tissus", en fait des traces minéralisées de collagène, ont été retrouvés à l’abri d’une gangue de grès datée de 68 Ma[32] qui permet la dispersion des enzymes responsables de la décomposition des tissus généralement observée avec les autres fossiles[33].

[modifier] Classification des dinosaures

Il n'y a pas encore si longtemps, on classait dans les dinosaures : les ichthyosaures, les pliosaures, les plésiosaures (3 groupes de reptiles aquatiques) et les ptérosaures (reptiles volants) qui, aujourd'hui, sont considérés comme des lignées évolutives indépendantes des dinosaures parmi les reptiles ayant vécu au Mésozoïque. Les dinosaures étaient un groupe d'animaux extrêmement divers ; selon une étude de 2006, 527 genres de dinosaures ont été décrits avec certitude, et plus de 1 844 genres sont encore à classer[34] , [35]. Certains d'entre eux étaient herbivores, d'autres carnivores. Certains dinosaures étaient bipèdes, d'autres étaient quadrupèdes et certains, tels Ammosaurus et Iguanodon, pouvaient marcher aussi bien sur deux ou quatre pattes.

Les dinosaures sont nommés de façon précise selon leur genre et leur espèce. Souvent, ce nom d'espèce est donné en fonction du nom du lieu de sa découverte comme Saltasaurus, le dinosaure de la rivière Salta en Argentine, en fonction d'une particularité anatomique comme le Triceratops, la face à trois cornes, ou en fonction du nom d'un paléontolongue connu comme Othnielia pour Othniel Charles Marsh. Avec l'essor de la paléontologie, les noms d'espèces s'internationalisent. Les racines grecques et latines sont remplacées parfois par des racines chinoises, mongoles ou africaines comme Nqwebasaurus venant du xhosa une langue d'Afrique du Sud[36].

[modifier] Tableau récapitulatif

Sur la base du code international de nomenclature zoologique, on peut reconnaître de 630 à 650 espèces de dinosaures. Un peu plus de la moitié de ces espèces ne sont représentées que par un seul spécimen (souvent incomplet) et moins de 20 % des espèces sont connues par plus de cinq spécimens. Ce tableau général fournit des liens entre les principaux groupes de dinosaures. On trouvera à droite quelques genres illustrant les ordres et les familles représentés.

saurischiens théropodes
coélusauriens Ceratosaurus Herrerasaurus Dilophosaurus
tétanures Velociraptor Tyrannosaurus Allosaurus
segnosauriens Segnosaurus Therizinosaurus
sauropodomorphes
prosauropodes Anchisaurus Plateosaurus Massospondylus
sauropodes Brachiosaurus Apatosaurus Diplodocus Mamenchisaurus
ornithischiens thyréophores
scélidosauriens Scelidosaurus Fabrosaurus
stégosauriens Stegosaurus Kentrosaurus Huayangosaurus
ankylosauriens Euoplocephalus Saichania Ankylosaurus
marginocéphales
pachylocéphalosauriens Prenocephale Pachycephalosaurus Stegoceras
cératopsiens Triceratops Protoceratops Torosaurus
ornithopodes Iguanodon Hadrosaurus Dryosaurus
Ordre des Saurischiens Ordre des ornithischiens

[modifier] Sous-ordre des théropodes

[modifier] Sous-ordre des sauropodomorphes

[modifier] Sous-ordre des ornithopodes (iguanodontoïdés)

[modifier] Sous-ordre des thyréophores

[modifier] Sous-ordre des marginocéphales

On classe dans les Herrerasaurus les dinosaures que l'on ne peut classer dans les saurischiens ou les ornithischiens.

[modifier] Systématique phylogénétique

version photo
version photo
─o Dinosauria
 │
 ├─o Ornithischia
 │ ├─o Lesothosaurus
 │ └─o Genasauria
 │   │
 │   ├─o Thyreophora
 │   │ ├─o Scutellosaurus
 │   │ └─o
 │   │   ├─o Scelidosaurus
 │   │   └─o Eurypoda
 │   │     ├─o Stegosauria
 │   │     └─o Ankylosauria
 │   │
 │   └─o Neoornithischia
 │     ├─o Marginocephalia
 │     │ ├─o Pachycephalosauria
 │     │ └─o Ceratopsia
 │     └─o Ornithopoda
 │
 └─o Saurischia
   │
   ├─o Sauropodomorpha
   │ ├─o Prosauropoda
   │ └─o Sauropoda
   │
   └─o Theropoda
     ├─o Ceratosauria
     └─o Tetanurae
       ├─o Spinosauroidea
       └─o Avetheropoda
         ├─o Carnosauria
         └─o Coelurosauria
           ├─o Ornithomimidae
           └─o
             ├─o Tyrannosauridae
             └─o Maniraptoriformes
               ├─o Therizinosauridae
               └─o Maniraptora
                 ├─o Oviraptorosauria
                 └─o Paraves
                   ├─o Deinonychosauria
                   └─o Avialae

[modifier] Musées

Quelques musées qui abritent des squelettes de dinosaures :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Classification phylogénétique du vivant — Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader ; illustrations Dominique Visset, Éditeur Paris, Belin — DL 2006, (ISBN 2-7011-4273-3)
  2. (en) Tree of Life www.tolweb.org
  3. Owen, R. (1842). "Report on British Fossil Reptiles." Part II. Report of the British Association for the Advancement of Science, Plymouth, England.
  4. Farlow, J.O., and Brett-Surman, M.K. (1997). Preface. In: Farlow, J.O., and Brett-Surman, M.K. (eds.). The Complete Dinosaur. Indiana University Press: Bloomington and Indianapolis, ix-xi. (ISBN 0-253-33349-0)
  5. (en) Irmis, Randall B., « A reappraisal of the phylogeny of early dinosaurs », dans The Palaeontological Association Newsletter, 2007, 65, p. 92-94 [texte intégral]. Consulté le 2007-11-22
  6. (en) Olshevsky, G. (2000). "An annotated checklist of dinosaur species by continent." Mesozoic Meanderings, 3: 1–157
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  8. (en) [ http://dml.cmnh.org/1998May/msg00048.html Dinosaur size varied in different periods].
  9. (en) [ http://microlnx.com/dinosaurs/Giantism.html Origin of Dinosaurs and Mammals - Erickson]
  10. (en) Colbert, E.H. (1968). Men and Dinosaurs: The Search in Field and Laboratory. E. P. Dutton & Company:New York, vii + 283 p. (ISBN 0140212884).
  11. (en) Carpenter, K. (2006). Biggest of the big: a critical re-evaluation of the mega-sauropod Amphicoelias fragillimus. In: Foster, J.R., and Lucas, S.G. (eds.). Paleontology and Geology of the Upper Jurassic Morrison Formation. New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 36: 131–138.[ https://scientists.dmns.org/sites/kencarpenter/PDFs%20of%20publications/Amphicoelias.pdf]
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  13. Johan Yans, Jean Dejax, Denise Pons, Christian Dupuis, Philippe Taquet.(2005) Palaeontological and geodynamical implications of the palynological dating of the wealden facies sediments of Bernissart (Mons Basin, Belgium). C. R. Palevol 4 (2005) 135–150.
  14. [1]Deposition of Iguanodon skeletons occurred in at least 3 different events.
  15. Day, J.J. and Upchurch, P. (2002). Sauropod Trackways, Evolution, and Behavior. Science 296:1659. voir commentaires dans l'article
  16. Horner J.R., Makela R., 1979. Nest of Juveniles Provides Evidence of Family-Structure Among Dinosaurs, Nature 282 (5736): 296–298
  17. Oviraptor nesting Oviraptor nests or Protoceratops?
  18. Dinosaur family tracks
  19. Joined forever in death The discovery of two fossil dinosaurs entangled together proved many theories.
  20. Cannibalistic Dinosaur The mystery of a dinosaur cannibal.
  21. Rogers, R.R., Krause, D.W. and Rogers, K.C. (2003). Cannibalism in the Madagascan dinosaur Majungatholus atopus. Nature 422:515-518.[2].
  22. Gait and Dinosaur speed formules de détermination de la vitesse des dinosaures.
  23. Calculate your own Dinosaur speed autres formules
  24. Douglas, K. and Young, S. (1998). The dinosaur detectives. New Scientist 2130:24. [3].
  25. Hecht, J. (1998). The deadly dinos that took a dive. New Scientist 2130. [4].
  26. Henderson, D.M. (2003). Effects of stomach stones on the buoyancy and equilibrium of a floating crocodilian: A computational analysis. Canadian Journal of Zoology 81:1346–1357. [5].
  27. Des dinosaures à sang chaud au Crétacé ?
  28. Les dinosaures avaient le sang chaud, R. Amiot, Pour la science, octobre 2006, p70-74.
  29. Gillooly et al., PLoS Biology, août 2006
  30. New evidence on dinosaur and mammal origins from the Ischigualasto Formation (Upper Triassic, Argentina, Journal of Vertebrate Paleontology volume 8, issue 3, par P.C. Sereno, F.E. Novas ; A.B. Arcucci et C. Yu, 1988.
  31. Nouvel Obs.com Science [6]
  32. Tyrannosaurus rex Soft Tissue Raises Tantalizing Prospects. Science 25 March 2005: Vol. 307. no. 5717, p. 1852 [7]
  33. Analyses of Soft Tissue from Tyrannosaurus rex Suggest the Presence of Protein. Mary Higby Schweitzer et al. Science 13 April 2007: Vol. 316. no. 5822, pp. 277 - 280 [8]
  34. Fountain, Henry. "Many more dinosaurs still to be found." New York Times : 12 sept. 2006. [9]
  35. Wang, S.C., and Dodson, P. (2006). Estimating the Diversity of Dinosaurs. Proceedings of the National Academy of Sciences USA 103:37, pp. 13601-13605. [10][11]
  36. Musée du dinosaure, à Espéraza dans l'Aude.

[modifier] Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dinosaur ».
  • La Fin des dinosaures : comment les grandes extinctions ont façonné le monde vivant. Éric Buffetaut, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-61489-X) ;
  • L’Arbre à remonter le temps : les rencontres de la systématique et de l'évolution. Pascal Tassy, Éd. C. Bourgois, 1991 (ISBN 2-267-00712-6) ;
  • Comme les huit doigts de la main : réflexions sur l'histoire naturelle. Stephen Jay Gould, Éd. du Seuil, 1996, (ISBN 2-02-019426-0 et ISBN 0-393-03416-X).

[modifier] Articles connexes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Dinosauria.

[modifier] Articles scientifiques

[modifier] Le dinosaure dans les arts et la littérature

  • Dinosaure est un film de Walt Disney qui mèle créations en images de synthèse à décors réels.
  • Dinotopia : Livres illustrés pour enfants puis nouvelles pour adolescents, puis romans pour adultes et enfin série télévisée.
  • Casimir : personnage principal de L'Île aux enfants, une émission de télévision pour la jeunesse dans les années 1970 en France.
  • Yoshi : personnage de jeux vidéo de l'univers de Mario.
  • Denver, le dernier dinosaure, est une série télévisée d'animation américano-française mettant en scène un dinosaure né de nos jours.
  • Nabuchodinosaure, est le dinosaure improbable et humoristique de la la bande-dessinée du même nom.

[modifier] Liens externes

  • (fr) Dinosauria.com : Tout sur les dinosaures.
  • (fr) DinoNews : Le site d'un professeur de sciences naturelles passionné par les dinosaures.
  • (fr) Dinosaures-web.com : Base de donnée et informations sur les dinosaures.
  • (en) Dinobase : Base de donnée sur les dinosaures.


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