Pau
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Pau | ||
Pays | France | |
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Région | Région Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Arrondissement de Pau (chef-lieu) |
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Canton | chef-lieu de 6 cantons | |
Code Insee | 64445 | |
Code postal | 64000 | |
Maire Mandat en cours |
Martine Lignières-Cassou 2008- 2014 |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Pau Pyrénées | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 165 m (mini) – 245 m (maxi) | |
Superficie | 31,51 km² | |
Population sans doubles comptes |
78 732 hab, agglomération : 131 413 hab, |
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Densité | 2 498,64 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Pau est une commune française, chef-lieu du département des Pyrénées-Atlantiques et située dans la région Aquitaine.
Pau est la capitale du Béarn. Son nom en béarnais est Pau (prononcé [ˈpaw]), toponyme que l'on a d'abord voulu rattacher à « pal » (pieu) car le château initial était entouré d'une palissade. En fait le nom vient probablement de la racine pré-indo-européenne pal / bal signifiant rocher escarpé, ce qui correspond au site de l'implantation initiale[1].
Ses habitants sont appelés les Palois et les Paloises.
Sa devise est Urbis palladium et gentis.
[modifier] Géographie
Pau se situe à une centaine de kilomètres de la mer (océan Atlantique) et à une cinquantaine de kilomètres de la montagne (Pyrénées). L'Espagne — éloignée de cinquante kilomètres à vol d'oiseau — est facilement accessible, via Oloron, par le col du Somport (1631 mètres) et, via Gan, par le col du Pourtalet (1794 mètres).
La ville, située à une altitude moyenne de 200 mètres, est traversée par le gave de Pau — le gave est le nom donné à un torrent dans les Pyrénées — prenant sa source au cirque de Gavarnie et principal affluent de l'Adour, où il se jette après avoir parcouru 175 kilomètres. Les terres de la commune sont également arrosées par le Luy de Béarn, affluent du Luy, par l'Ousse et l'Ousse des Bois, affluents du gave de Pau et par l'Uzan, affluent du Luy de Béarn.
Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 km faisant face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : « Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer ».
Pau est située à 198 km à l'ouest de Toulouse, 30 km de Tarbes et Lourdes, 25 km d' Oloron et 40 km d'Orthez/Lacq. L'agglomération BAB (Bayonne-Anglet-Biarritz) est distante de 110 km ; Bordeaux, Toulouse et Saragosse sont distants de 190 km. Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique et l'autoroute A64. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport. L'autoroute A65, dont l'achèvement est prévu en 2010, reliera Bordeaux à Pau et devrait être prolongée vers Oloron-Sainte-Marie par l'autoroute A650.
[modifier] Communes limitrophes
- au nord : Buros, Montardon et Morlaàs ;
- à l'est : Bizanos et Idron ;
- au sud : Gelos et Jurançon ;
- à l'ouest : Lons et Billère.
[modifier] Climat et végétation
Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un micro-climat plutôt doux. La moyenne des minima pour les mois d'hiver est supérieure à 0°C. Les températures inférieures à -10°C sont rares et celles inférieures à -15°C exceptionnelles, il faut constater tout de même - 20°C en janvier 1985. La neige par contre tombe environ 15 jours par an.
En été, les maxima sont de l'ordre de 20°C à 30°C, et atteignent très rarement des températures supérieures à 35°C. Certains jours d'hiver, le foëhn, vent chaud, peut faire monter la température à plus de 20°C et dès que le vent cesse, la neige peut tomber.
La pluviométrie est forte, de l'ordre de 1100 mm par an (à comparer avec Paris, 650 mm, Bordeaux, 900 mm, Toulouse, 650 mm). Les brouillards sont peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région paloise : en général ils sont nuls ou très faibles et les vents forts très rares.
Ce climat a permis à Pau de devenir, à la fin de XIXe siècle, un lieu de villégiature prisé par la bourgeoisie anglaise, russe et brésilienne. Au XIXe siècle, le médecin britannique Alexander Taylor, attribuait, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois[2].
Grâce à ce climat doux et plutôt humide, on a aussi pu agrémenter les jardins, les parcs et les espaces publics de la ville de plantes provenant de régions plus méridionales (palmiers), mais aussi des séquoias et des tulipiers américains.
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jun | Jul | Aoû | Sep | Oct | Nov | Déc |
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Moyenne (°C) | 6 | 7 | 9 | 11 | 14 | 18 | 20 | 20 | 18 | 14 | 9 | 7 |
Précipitations moy. (mm) | 109 | 101 | 99 | 112 | 113 | 78 | 54 | 73 | 78 | 93 | 100 | 112 |
[modifier] Histoire
[modifier] Érection du château et fondation de la cité médiévale
Pau est un castelnau fondé à une date inconnue, dans la deuxième moitié du XIe ou au tout début du XIIe siècle[3], pour contrôler un gué du gave qui servait au passage des bergers en transhumance entre les montagnes d'Ossau et les pâturages de la plaine du Pont-Long. Un château est bâti, dominant la rive nord, à égale distance de Lescar, siège des évêques et de Morlaàs, capitale des vicomtes de Béarn.
Le nom de la ville apparaît au XIIe siècle. En 1188, Gaston VI de Béarn y réunit sa cour majour, ancêtre du conseil souverain. Au XIIIe siècle, Gaston VII de Béarn fait construire une troisième tour.
Au XIIIe siècle, Gaston Fébus fait ajouter un donjon en briques, une enceinte fortifiée extérieure avec une tour de la Monnaie.
[modifier] Pau, ultime capitale du Béarn devenue chef-lieu du département des Basses-Pyrénées
En 1450, Pau devient capitale du Béarn[réf. nécessaire], après Lescar, Morlaàs et Orthez.
En 1464, Gaston IV de Foix-Béarn, après avoir épousé l'Infante de Navarre, transfère sa capitale d'Orthez à Pau[réf. nécessaire]. La ville est dotée d'une charte communale ; des foires s'y déroulent, tout comme les États de Béarn. Il fait transformer les courtines du château en logis.
En 1512, elle devient capitale des rois de Navarre puis est dotée en 1520 d'un conseil souverain et d'une chambre des comptes.
En 1527, Henri d'Albret, roi de Navarre et seigneur souverain du Béarn, épouse Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier : elle fait transformer le château dans le style Renaissance et fait créer de magnifiques jardins.
En 1553, sa fille, Jeanne d'Albret, y accouche d'Henri de Navarre en chantant en béarnais, afin que le futur Henri IV ne soit « ni peureux, ni rechigné ». Les lèvres du futur monarque sont baptisées avec du vin de Jurançon et de l'ail.
Les troupes de Charles IX prennent la ville, mais Jeanne d'Albret la reprend en 1569. Elle y massacre les chefs catholiques faits prisonniers à Orthez.
Catherine de Bourbon, sœur d'Henri IV, y gouverne le Béarn à sa place.
En 1619, Pau se révolte. Louis XIII l'occupe et, en 1620, rattache le Béarn à la France et transforme le conseil souverain en Parlement de Navarre, regroupant les cours de Pau et de Saint-Palais.
Pau compte une nouvelle enceinte en 1649, puis une université en 1722.
Le 14 octobre 1790, elle est déclarée chef-lieu du département des Basses-Pyrénées. Ce statut lui est enlevé le 11 octobre 1795 au profit d'Oloron-Sainte-Marie, puis définitivement rendu le 5 mars 1796.
[modifier] Le XIXe siècle, siècle d'or du tourisme climatique
Napoléon Ier manifeste son intérêt et contribue à sauver le château, un temps devenu prison. En 1838, Louis-Philippe le fait restaurer avec hardiesse, s'attachant à mettre en valeur les caractères médiéval et Renaissance. Napoléon III ajoute une double tour encadrant une fausse entrée, à l'ouest.
Après la Monarchie de juillet Pau devient, entre 1830 et 1914, une des stations climatiques et sportives les plus réputées d'Europe occidentale. En 1842 le médecin écossais Alexander Taylor (1802-1879) y préconise la cure hivernale. Le succès de son ouvrage est important et Pau devient un lieu de villégiature prisé des Britanniques[4]. En 1876, on y recense 28 908 habitants. Les Anglais s'y installent et profitent du premier golf du continent, de la chasse au renard (Pau fox hunt) et des courses tenues sur l'hippodrome du Pont-Long. Le boulevard des Pyrénées, le somptueux palais d'hiver — doté d'un palmarium — et des hôtels de classe internationale — le Gassion et le France — offrent un cadre luxueux et majestueux aux concerts et réceptions qui s'y déroulent.
[modifier] Le XXe siècle ou les relents d'un rayonnement toujours éphémère
Les premiers vols en ballon ont lieu à Pau en 1844 et les premiers vols en avion, à partir de 1909, année au cours de laquelle les frères Wright y ouvrent la première école d'aviation au monde. Pau accueille les seuls sept constructeurs mondiaux d'avions jusqu'en 1914 et devient la capitale mondiale de l'aviation. L'école militaire d'aviation, qui forme les as de la Première Guerre mondiale, puis l'école de chasse de France, s'y installent. Y volent les Français Thénault, Simon, Codos, Bellenger, Garros, Nungesser, Guynemer, les Béarnais Artigau et Macé parmi tant d'autres et côté Américains Lufbery, Thaw, Chapman, les frères Prince, Mc Connell, parmi les plus illustres.
Pau a également abrité les 18e RI, 1er et 18e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) furent stationnés dans la ville. Tous participèrent aux différents conflits du XXe siècle. Le 18e RCP fut dissous en 1961, pour avoir contribué au putch des Généraux d'Alger. Il avait auparavant contribué au coup de force de 1958 qui mit fin à la IVe République. Le 1er RCP était toujours en caserne en 1983 au Camp d'Idron lorsque l'un de ses éléments fut frappé à Beyrouth par l'attaque de l'immeuble Drakkar, qui fit parmi ses troupes 58 victimes.
En 1957, l'exploitation du gisement de gaz de Lacq, découvert en 1951, donne un nouvel essor à la région. Dès lors, Pau se développe fortement. André Labarrère, maire de 1971 à 2006, se permet alors d'imposants chantiers. En périphérie, le pôle universitaire s'étoffe et Pau est l'une des premières villes de France a se doter de la fibre optique, infrastructure offrant un accès internet très haut débit tant aux particuliers qu'aux entreprises. Des équipements nouveaux sont créés tels le zénith, le palais des sports, le Jaï Alaï, la base d'eaux vives étant toujours en construction. La ville se dote d'un important pôle de santé. L'hippodrome et l'aéroport sont rénovés. Le centre-ville a lui aussi connu d'importants bouleversements avec la réhabilitation du Palais Beaumont et la construction d'un nouveau centre commercial dénommé "centre Bosquet". Pau se lance enfin dans la piétonnisation de son centre avec l'édification d'une place centrale dite "place Clémenceau" et l'ouverture du "Palais de Pyrénées", nouveau centre commercial en centre-ville. Un nouveau parking souterrain ce surajoute aux trois préexistant. Le projet ambitieux d'une médiathèque, oeuvre de l'architecte Zaha Hadid, ne verra cependant pas le jour, l'appel d'offre n'ayant eu aucun résultat et le coût prévisionnel s'étant démultiplié mais, un nouveau projet de médiathèque devrait voir le jour dans un quartier des halles entièrement repensé pour l'occasion.
[modifier] Étymologie
Le nom de Pau apparaît au 12e siècle. Selon Michel Grosclaude et d'autres onomasticiens, le nom vient de la racine pré-indoeuropéenne *pal, indiquant un rocher escarpé, comme c'est le cas pour de nombreux toponymes. Le pieu ou pal, du latin palum, a aussi la même base très ancienne mais ce n'est pas sous cette signification que s'est formé le nom de Pau, on se comparera plutôt au col de Pau en vallée d'Aspe (1942 m, Lescun--Aragon) qui n'a rien à voir avec la ville.
On verra dans l'article Héraldique ci-après que Pau a bénéficié d'étymologies légendaires, auxquelles manque celle du nom de personne Paul, en gascon Pau.
[modifier] Héraldique
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[modifier] Administration
Deuxième ville d'Aquitaine, Pau est la capitale du Béarn, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques et le chef-lieu de six cantons (même si seulement cinq d'entre eux portent son nom) :
- canton de Jurançon, formé d'une partie de Pau et des communes de Bosdarros, Gan, Jurançon, Laroin et Saint-Faust (20 577 habitants) ;
- canton de Pau-Centre, formé d'une partie de Pau (19 962 habitants) ;
- canton de Pau-Est, formé d'une partie de Pau et des communes d'Artigueloutan, Idron, Lée, Nousty et Ousse (25 828 habitants) ;
- canton de Pau-Nord, formé d'une partie de Pau (16 751 habitants) ;
- canton de Pau-Ouest, formé d'une partie de Pau et des communes de Gelos, Mazères-Lezons, Narcastet, Rontignon et Uzos (14 930 habitants) ;
- canton de Pau-Sud, formé d'une partie de Pau et des communes d'Aressy, Assat, Bizanos et Meillon (17 358 habitants).
[modifier] Maires
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1971 | 2006 | André Labarrère | PS | Député de 1967 à 1968, puis de 1973 à 2001, Sénateur de 2001 à 2006, Président de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées, Président du conseil d'administration du Pôle de Santé (Centre Hospitalier) François Mitterrand de Pau, Ministre de 1981 à 1986, Président du conseil régional d'Aquitaine de 1979 à 1981, Vice-Président de l'Assemblée-Nationale de 1973 à 1974, Président de l'Association des Eco-Maires de 1989 à 1999 |
2006 | 2008 | Yves Urieta | PS, puis DVD | Président de la Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées
Président du conseil d'administration du Pôle de Santé |
2008 | 2014 | Martine Lignières-Cassou | PS | Députée de la 1ère circonscription des Pyrénées-Atlantiques Présidente de la Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées Présidente du conseil d'administration du Pôle de Santé |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
André Labarrère meurt le 16 mai 2006 d'un cancer. Lui succède Yves Urieta, élu par le conseil municipal le 30 mai. Entre-temps, l'intérim a été assuré par Martine Lignières-Cassou, première adjointe et députée de la 1re circonscription des Pyrénées-Atantiques.
[modifier] Intercommunalité
La ville de Pau fait partie de quatre structures intercommunales :
- communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées qui regroupe 14 communes de l'agglomération paloise.
- syndicat d'aménagement hydraulique du bassin de l'Ousse
- syndicat intercommunal du centre de loisirs de Narcastet
- syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau.
- conseil de développement du Grand Pau
[modifier] Historique des logos
[modifier] Impôts locaux
Les taux applicables en 2005 étaient les suivants :
- Taxe d'habitation : 23,66 % ;
- Foncier bâti : 25,10 % ;
- Foncier non bâti : 55,31 % ;
- Taxe professionnelle : 24,40 %.
[modifier] Démographie
[modifier] Population de Pau et de l'agglomération
La population de Pau intra-muros s'élève (au recensement de 2008) à 78 732 habitants. La communauté d'agglomération de Pau Pyrénées compte environ 130 000 habitants. Les villes de Billère, Lons et Lescar sont les 3 premières villes de l'agglomération après Pau (elles comptent environ 35 000 habitants à elles trois).
[modifier] Évolution démographique
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2005 : population provisoire de l'INSEE (Source : Insee).
Unité urbaine (1999) : 181 471 habitants.
Aire urbaine (1999) : 216 868 habitants.
[modifier] Économie
Pau est le deuxième pôle économique d'Aquitaine, après Bordeaux. Ville universitaire, elle concentre plusieurs centres industriels et centres de recherche importants, dans les domaines du pétrole, de la pétrochimie et de la chimie, de l'agro-alimentaire, de la mécanique, de l'aéronautique et de l'informatique.
Pau bénéficie de sa situation centrale dans la région des "Pays de l'Adour" et de sa situation entre deux bassins importants de population : Bayonne/Anglet/Biarritz (160 000 hab.) et le bassin de Tarbes/Lourdes (110 000 hab.) ainsi que des bassins secondaires plus diffus : Sud des Landes/Dax (90 000 hab.), Bassin de Auch (40 000 hab.), d'Orthez/Lacq (30 000 hab.) et d'Oloron (20 000 hab.).
- fonctions tertiaires : administrative (préfecture…), culturelle (université), judiciaire (cour d'appel), commerciale ;
- centre scientifique et technique Jean Féger, du groupe pétrolier TOTAL (auparavant ELF) ;
- centre de recherche Euralis ;
- technopôles Hélioparc, Pau Cité Multimédia et Pôle E-Business Sud Aquitain (PEBA) ;
- industrie aéronautique et spatiale ;
- industrie électrique ;
- industrie agro-alimentaire et viticole ;
- chimie fine et industrie pharmaceutique ;
- informatique, NTIC ;
- projet Pau Broadband Country (Fibre optique jusqu'à l'abonné) ;
- tourisme d'affaire, séminaires, congrès.
[modifier] Industrie
Pau a connu un essor économique important fondé sur la découverte du gisement géant de gaz naturel de Lacq. Découvert dans les années 1950 (par l'ingénieur Jean Feger), il était alors le plus grand gisement terrestre de gaz d'Europe et a permis à la France d'être autosuffisante en gaz pendant presque 30 ans. C'est à Lacq qu'est née la SNPA, Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine, devenue après fusion avec Elf le groupe Elf Aquitaine puis Total lors de son intégration dans le groupe TotalFina. Des groupes pétroliers et para-pétroliers (Total Exploration Production France, Total SA, Total Infrastructures Gaz France (TIGF), Schlumberger, Halliburton) et chimiques (Arkema, Air liquide) sont installés à Pau ou dans les environs (Lacq avec le parc chimique Chemparc mais aussi Pardies et Artix).
Le Centre Scientifique de TOTAL à Pau est le 1er centre de recherche pour l’exploration et la production de gaz et de pétrole en Europe, soit près de 2 000 personnes, dont 900 docteurs et ingénieurs en géosciences, résultant de la fusion des moyens d’Elf Aquitaine et de Total[5]. La recherche en géosciences repose aussi sur des partenariats Université/entreprises notamment avec la Fédération de Recherche Appliquée au Génie Pétrolier (IPRA), constituée d’équipes mixtes de recherche CNRS/Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) et TOTAL (L'IPRA représente 130 enseignants, chercheurs et allocataires, un budget annuel d'1,5 million d’euros et 6 Masters scientifiques). La recherche et l'ingénierie en géosciences est également présente au travers de sociétés spécialisées (CGG, Paradigm Géophysical, TTI, VERITAS…) implantées, pour la plupart, sur le site de la Technopole Hélioparc et des centres de formation spécialisés (IFP Training, NExT-Schlumberger, Wellstaff, Baker Hugues…).
Le bassin de Pau et de Lacq s'est aussi orienté vers la chimie fine (Acetex, Celanese) et les nouveaux matériaux. Une haute technologie des matériaux composites et des nanomatériaux s'est petit à petit développée en Béarn avec la Société des fibres de carbone (SOFICAR) et le GRL (Groupement de Recherches de Lacq), un des principaux centres de recherche d’ARKEMA.
Se sont également développés récemment les investissements autour des énergies nouvelles et d'autres énergies : les bio-carburants (site de fabrication de bioéthanol de la société AB Bioenergy France, investissement de 150 M€), la biomasse (cellulose) et la production d'électricité à partir de gaz (site de production de la SNET, investissement de 400 M€). Un pilote unique au monde de process de captation et de séquestration du CO2 est également en cours (investissement industriel de 100 M€).
À terme, ces activités de chimie fine et de spécialités, permettront d’assurer la reconversion des activités traditionnelles d'extraction sur le bassin de Lacq.
L'ensemble du complexe énergétique (Chemparc) représente aujourd'hui 12 000 emplois directs.
Pau fait partie du pôle de compétitivité mondial dans le secteur de l'aéronautique Aerospace Valley avec Toulouse et Bordeaux. L'industrie aéronautique est représentée par des grands groupes industriels (SAFRAN, Turboméca, Messier Dowty, Examéca, MAP...), et un nombre important de sous-traitants. Avec Biarritz/Bayonne (Dassault) et Tarbes (EADS Socata, Tarmac), la zone des Pays de l'Adour est une région fortement orientée vers l'aéronautique (12 000 emplois). Ces entreprises interviennent sur les programmes Airbus A380 / A300 / A330 / A320 (trains d'atterrissage, fibres de carbone, mécano-soudé, aérostructures), Eurocopter (moteurs, pièces d'usinage), Boeing (trains d'atterrissage) et Embraer. Pau accueille également le centre de maintenance des hélicoptères Tigre de l'armée de Terre (ALAT). La zone aéroportuaire en particulier (Aéropole Pau Pyrénées) est en pleine expansion et regroupe des sous traitants aéronautiques et automobiles.
Le secteur de l'industrie pharmaceutique est en essor et est représenté par les sociétés Pierre Fabre, Boiron, Sanofi, Finorga. Un pôle Bio-santé regroupant des industriels de la pharmacie et de la biologie est créé en 2006 autour des entreprises Pierre Fabre et DBI.
L'économie paloise repose aussi sur l'industrie agro-alimentaire dans les domaines du maïs, des produits transformés (produits laitiers, conserveries, viandes) et de l'industrie viticole (Groupe Euralis, Candia, Bongrain, 3A, Michaud, Miot). Avec 400 chercheurs, Pau est le premier centre de recherche européen sur la maïsiculture.
Le secteur de l'électronique et de l'électromécanique compte aussi plusieurs sites industriels dans l'agglomération paloise (Legrand, Arelec, Aquitaine Electronique, Siemens).
[modifier] Services
Pau concentre également les sièges régionaux de nombreuses sociétés de services en tant que capitale de la région "Pays de l'Adour" : secteurs bancaire (CA Pyrénées Gascogne, Banque Pouyanne...), assurance (MIF, MSA..), BTP (Groupe MAS, Cance,..) et services aux entreprises (APR, YSA, Vitalicom...).
Les NTIC ont connu un important développement avec le déploiement de la fibre optique dans l'agglomération et l'implantation de sociétés spécialisées dans l'informatique, les réseaux et le traitement de l'image. Les technopôles Helioparc (proche de l'Université, 1 000 emplois), Pau Cité Multimédia (technopôle au nord de la ville, 700 emplois) ou les @LLEES (ancien siège de Elf) concentrent un grand nombre de SSII et d'écoles d'ingénieurs en informatique. Pau devrait, à terme, être entièrement connectée à un réseau de fibre optique (Pau Broadband Country) qui permet un débit de 10 à 100 Megabits (et 1 Gigabit/s pour certaines entreprises) et des applications de types téléphonie sur IP, services en ligne, webTV. Pau est la troisième ville d'Europe, après Stockholm et Milan, à avoir développé un réseau de très haut débit (THD) en fibre optique : le projet a coûté 30 millions d'euros et s'est étalé sur cinq ans. Ce réseau a encouragé l'installation de sociétés françaises et étrangères spécialisées en imagerie, services ou conception en ligne.
Pau, regroupe toutes les fonctions et sièges administratifs d'une agglomération à vocation régionale: Cour d'appel pour les départements du ressort de Pau (Pyrénées Atlantiques, des Landes et du Gers), Centre Hospitalier Régional, Chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn, Chambre des Métiers des Pyrénées Atlantiques, Chambre d'Agriculture des Pyrénées Atlantiques, SDIS 64, Université de Pau et des Pays de l'Adour etc. La Chambre de commerce et d'industrie de Pau Béarn gère l'Aéroport Pau-Pyrénées, le Groupe ESC Pau, l'Hôtel Consulaire, le CNPC et l'IPC de Pau.
En 2006, la Chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn dont le siège est à Pau compte 11 000 sociétés industrielles et commerciales enregistrées.
Pau est également une ville de congrès, de colloques et de tourisme d'affaires avec des infrastructures qui permettent d'accueillir des événements nationaux et internationaux : le Centres de congrès du palais Beaumont, un casino, un parc des expositions et des hôtels 4 étoiles (hôtel Parc Beaumont, hôtel Villa Navarre).
La ville de Pau abrite plusieurs corps de l'armée : le 5e Régiment d'Hélicoptères de Combat (RHC) qui sera le premier régiment de France à être doté du nouvel appareil "Tigre", l'École des Troupes Aéroportées (ETAP), l'État Major de la Brigade Force Spéciale Terre, ainsi que sa composante aérienne, (DAOS), et le bureau central d'archives administratives militaires (Caserne Bernadotte). Le secteur de la Défense représente un peu plus de 2 000 emplois directs sur Pau.
[modifier] Transports
- Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique (qui met la gare de Pau à 2 heures de Bordeaux dans les meilleures conditions de confort) et l'autoroute A64 de Bayonne à Toulouse. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport. L'autoroute A65, dont l'achèvement est prévu en 2010, reliera Bordeaux à Pau et sera prolongée vers Oloron-Sainte-Marie par l'autoroute A650.
- L'aéroport international de Pau-Pyrénées est relié directement aux aéroports Paris Charles-de-Gaulle et Paris Orly (11 allers-retours par jour), à Lyon (3 à 4 allers-retours par jour), Londres (1 aller-retour par jour), Bruxelles-Charleroi (3 à 4 liaisons par semaine), Amsterdam (3 à 4 liaisons par semaine), Bristol (3 à 4 liaisons par semaine) et vers 30 destinations en correspondance. Il accueille 750 000 voyageurs par an. Des connexions vers Barcelone, Rome, Stockholm et Oslo sont à l'étude pour 2008. L'aéroport de Pau projette d'accueillir 1 million de passagers/an d'ici 3 ans. L'aéroport de Pau a majoritairement une clientèle d'affaire liée aux grandes entreprises de la région (Total, SAFRAN, Arkema, Lindt..) mais voit sa clientèle de tourisme s'accroître (stations de ski des Pyrénées, Lourdes, tourisme culturel) en s'appuyant sur les liaisons vers Londres et Amsterdam. L'aéroport de Pau fait partie des 3 aéroports du sud-ouest (avec Bordeaux et Toulouse) à être équipé d'un système d'atterrissage tous temps (ATT).
- Deux projets de construction ferroviaire sont à l'étude : le prolongement et la rénovation de la ligne Réseau Ferré de France actuelle en ligne à grande vitesse TGV depuis Bordeaux vers l'Espagne via l'est des Landes (qui mettra Pau à environ 3 h de Paris) et la réouverture de la liaison transfrontalière Pau-Canfranc (Espagne) qui reliera Pau à Saragosse.
- Le funiculaire assure, à titre gratuit, la liaison entre le quartier de la gare, soit la ville basse, et le boulevard des Pyrénées, soit la ville haute. Après un an de travaux de remise aux normes, le service a repris le 25 novembre 2006.
- La Société des Transports de l'Agglomération Paloise ou STAP, dessert Pau mais aussi Billère, Jurançon, Gelos, Mazères-Lezons, Lescar, Lons, Bizanos, Gan, Ousse, Sendets, Lée,Idron et Artigueloutan.
Les correspondances entre toutes les lignes de bus ont lieu au Pôle Bosquet depuis août 2006.
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- Les quais A et B sont sur la Place d'Espagne.
- Les quais C et D sont au Cours Bosquet.
- Le quai-Poste est devant le bureau de Poste.
- Le quai-Gambetta est situé rue Gambetta.
Les correspondances entre les lignes départementales et régionales ont lieu au Pôle Bosquet depuis août 2006.
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- Rue Mathieu-Lalanne
- Boulevard Joseph-Barbanègre
[modifier] Enseignement supérieur
[modifier] Université
La ville de Pau possède une longue tradition universitaire puisque une université a été crée à Pau en 1722. Aujourd'hui Pau est la deuxième ville étudiante d'Aquitaine. La ville compte 19 000 étudiants et 3 900 chercheurs. Elle possède une université pluridisciplinaire (droit, économie, sciences, sciences humaines), un IUT, un IAE, plusieurs écoles d'ingénieur, écoles de commerce et écoles d'art.
Le Groupement universitaire et de recherche Pyrénées Océanes Campus fédère le Groupe ESC Pau, 5 écoles d'ingénieurs (ENIT, ENSGTI, EISTI, ESTIA, ISA BTP), l'Institut d'Administration d'Entreprise (IAE) et l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA), soit 17 000 étudiants. Pyrénées Océanes Campus prends une dimension européenne et intégrera prochainement l'Université d'Aragon, l'Université de Pampelune et plusieurs écoles de commerce et d'ingénieur espagnoles. La présidence est assurée par Philippe Lafontaine, directeur du Groupe ESC Pau.
L'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) compte 12 000 étudiants répartis sur cinq sites : Pau, Anglet, Bayonne, Mont-de-Marsan (Landes) et Tarbes (Hautes-Pyrénées). Son implantation dépasse ainsi le strict cadre de l'académie de Bordeaux et empiète quelque peu sur celui de l'académie de Toulouse. L'Université de Pau et des Pays de l'Adour compte (2007) 25 laboratoires et 650 chercheurs. Elle est réputée pour sa formation et sa recherche en mathématiques, matériaux/mécanique et en droit.
[modifier] Grandes écoles et autres établissements
- École nationale supérieure en génie des technologies industrielles (ENSGTI) : école d'ingénieur dépendant de l'Université de Pau, elle est située au nord du campus et propose une formation d'ingénieur en chimie, des DEA et Doctorats. L'ENSGTI entretient des partenariats avec les entreprises de pétrochimie de la région et l'IFP. Elle fait partie du réseau des écoles d'ingénieur de chimie. Elle est située au nord du campus;
- École internationale des sciences du traitement de l'information (EISTI) : école d'ingénieur en informatique, l'EISTI s'est développée autour du PBC (Pau Brodband Country) ;
- École nationale supérieure du pétrole et moteurs (ENSPM-IFP) ;
- École des mines d'Alès (EMA, laboratoire)
- Groupe ESC Pau : École de Management créée en 1962, le Groupe ESC Pau compte 1 400 étudiants et 4 700 anciens. En plus de Pau, il est présent à Paris, en Inde (Bangalore, campus de MATS School) et possède des bureaux au Brésil (Recife), aux États-Unis, (Washington). Le Groupe ESC Pau fait partie de la Conférence des grandes écoles et forme des futurs cadres et dirigeants d'entreprise. Le diplôme de l'ESC Pau est de grade master (BAC+5) et reconnu par le ministère de l'Enseignement supérieur. Le Groupe ESC Pau est certifié AFAQ ISO 9001 et accrédité EPAS (accréditation internationale de l'EFMD) depuis 2006.
- École supérieure des arts et de la communication (ESAC) : école de Design, d'Art Graphique et de Communication, l'ESAC est située à la villa Formose;
- École nationale de musique et de danse (ENMD) : l'ENMD de Pau est située dans l'ancien couvent des Réparatrices et compte 1 200 élèves;
- École des troupes aéroportées (ETAP) : école de référence de l'armée de terre, elle forme tous les parachutistes français ;
- Centre national professionnel des commerces de sport (CNPC) : centre de formation spécialisé dans les métiers du commerce de sport. Ce centre dépend de la CCI Pau Béarn ;
- Institut d'administration d'entreprise (IAE) : membre du réseau des IAE, l'IAE de Pau propose des Masters Professionnels et de Recherche ainsi que des Doctorats ;
- Institut de formation supérieure à l'action commerciale (IFSAC) ;
- Institut de promotion commerciale (IPC) ;
- Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) ;
- Ecole d'Ingénieur du C.F.A.I. Adour (Centre de formation d'apprentis de l'industrie Adour)
- Centre de formation et de développement pour les communications étendues ;
- École supérieure d'informatique (eXIA) ;
- Centre d'études supérieures industrielles (CESI)
- Institut de formation aux soins infirmiers (IFSI) ;
- Institut du travail social Pau Pyrénées Pierre Bourdieu (ITS) : l'ITS de Pau a été renommé en 2006 ITS Pierre Bourdieu, en hommage au célèbre sociologue palois et propose des formations dans les domaines médico-sociaux ;
- Institut Universitaire de Formation des Maîtres d'Aquitaine (I.U.F.M d'Aquitaine)
- Institut National Formation Recherche Education Permanente (INFREP)
- Diverses classes préparatoires scientifiques, littéraires et économiques aux lycées Louis Barthou et Saint Cricq ;
- Institut universitaire de technologie des Pays de l'Adour : Départements GTE et STID
[modifier] Centres de recherche
L'université compte 34 équipes de recherche dont 11 équipes associées au CNRS et 1 équipe de l'INRA. Quelques groupements d'équipes de recherche publique et/ou privée:
- L'Institut de recherche sur les sociétés et l'aménagement (IRSAM) ;
- L'IRMAPE, le Centre de Recherche en Management et sur les Organisations du Groupe ESC Pau ;
- L'Institut de biologie environnementale Aquitaine Sud (IBEAS) ;
- Propriétés Psychosensorielles des Matériaux (2psm) fondé par l'École des mines d'Alès et l'Université de Pau ;
- L'Institut pluridisciplinaire de recherche en environnement et matériaux (IPREM), regroupant 4 équipes du CNRS. Le nouveau bâtiment a été inuaguré en 2006 sur la technopôle Helioparc ;
- L'Ecole des Mines de Paris, qui dispose au sein de la technopole Hélioparc d'un centre d'essai de forage pour la conception et l'optimisation des outils de coupe ;
- L'Institut pluridisciplinaire de recherche appliquée dans le domaine du génie pétrolier (IPRA) ;
- L'Institut Français du Pétrole (IFP) bureau de partenariat avec les PME-PMI ;
- Le centre scientifique et technique Jean Féger, centre de recherche et développement du groupe Total (secteur exploration et production), haut lieu de la recherche pétrolière en Europe, regroupant plus de 2000 personnes dont 800 chercheurs ;
[modifier] Tourisme
La ville de Pau est située à 45 minutes des Pyrénées et de ses stations de ski. C'est un lieu de villégiature pour les touristes des Pyrénées (randonnée, escalade, ski) et les Espagnols. Située à proximité des côtes basques et landaises (une heure de route), il est possible de pratiquer des sports nautiques (surf, plongée, voile).
Pau est la porte d'entrée vers les 5 vallées béarnaises (Vallée d'Ossau, Vallée d'Aspe, Vallée de Barétous, Vallée de l'Ouzom et Vath-Vielha ) qui accueillent les touristes des sports d'hiver (stations de ski de Gourette, d'Artouste, du Somport, de La Pierre Saint-Martin), des stations thermales (Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes) et du tourisme vert (sports d'eaux vives, tourismes culturel et gastronomique).
Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le fameux Boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 km qui fait face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : "Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer".
Pau, ancienne ville royale et capitale du Béarn, est aussi une ville de tourisme culturel et d'affaires importante (congrès, colloques, notamment au palais Beaumont). La ville, ancienne station climatique, accueille un casino (casino de Pau).
La ville est historiquement très liée au Royaume-Uni et reste prisée par les Britanniques en vacances. Pau leur doit le premier terrain de golf créé hors d'Écosse, situé en fait à Billère. Les Espagnols sont aussi très présents dans la ville ainsi que les Portugais et les Marocains (consulats d'Espagne et du Portugal). Les Allemands et Néerlandais, attirés par le climat de Pau et son patrimoine, sont aussi de plus en plus nombreux.
[modifier] Spécialités
[modifier] Gastronomie
Pau, devenue capitale historique du Béarn en 1464, offre des spécialités gastronomiques du sud-ouest et des plats typiquement béarnais ou palois :
- la sauce béarnaise (création non béarnaise mais qui en utilise des ingrédients typiques) ;
- la garbure, potage roboratif à base de chou, de haricots blancs, de confit d'oie, de jambon ou de lard ;
- le foie gras, confit, magret et autres plats dérivés du canard ou de l'oie ;
- la ventrèche, tranche de poitrine de porc séchée, mangée nature ou accompagnée d'un œuf sur le plat ;
- la broye, bouillie épaisse et salée de farine de maïs, additionnée de petit lait ou de graisse d'oie, consommée en tranches frites à la poêle ou en cubes, avec du café au lait ;
- le trinxat, plat populaire montagnard constitué d'une purée de choux et de pommes de terre mélangés à de la poitrine fumée, que l'on fait frire ;
- la palombe, nom régional donné au pigeon ramier, oiseau migrateur qui traverse la région du Sud-Ouest, cuisinée en sauce ou rôtie ;
- la poule au pot, sorte de pot-au-feu dans lequel une poule est bouillie ;
- le jambon dit « de Bayonne » est en réalité un jambon béarnais, fabriqué à partir de porcs des vallées d'Ossau et d'Aspe. Ce jambon était historiquement salé à Salies-de-Béarn puis exporté via l'Adour depuis le port de Bayonne d'où l'appellation abusive jambon de Bayonne. Aujourd'hui, l'essentiel du jambon de Bayonne est fabriqué dans le Béarn. Le porc, et en particulier le porc noir, n'a été introduit dans le Pays basque que dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole ;
- le fromage des Pyrénées, au lait de brebis des montagnes, dont le plus connu est l'Ossau-Iraty (AOC). Ce fromage peut être dégusté en particulier avec de la confiture de cerise, dont la réputée confiture de cerises noires de Itxassou ;
- le greuil, lait de brebis caillé, mangé froid, souvent sucré et allongé d'un peu de café ;
- le pastis, gâteau à pâte ferme et levée, voisin du kouglof ;
- les Coucougnettes du Vert Galant, élu meilleur bonbon de France en 2000;
- le gâteau à la broche (ou gâteau des Pyrénées, ou rocher des Pyrénées), monumental gâteau pyramidal, généralement cuisiné pour les mariages. Il est lentement construit par accumulation de couches d'une pâte très riche en œufs, déposée sur une broche tournant au-dessus d'un feu, de sorte que la croûte, jaune et brillante, est hérissée de nombreuses pointes ou mamelons ;
- les merveilles, beignets croustillants faits traditionnellement pour le Mardi Gras, à partir d'une pâte épaisse à base de farine de blé, d'œufs, de sucre et de matière grasse, étirée au rouleau, entaillée puis frite ;
- le miel des coteaux de Jurançon et de Saint-Faust. Le Béarn est une des premières régions productrices de miel. Il est utilisé dans les sauces, desserts et marié aux produits à base de canard (magret au miel) ;
- le Jurançon, vin blanc sec ou moelleux de renom ;
- le vin de Madiran ;
- le vin de Béarn, vin rouge léger dont les vignobles sont situés à l'Ouest du Béarn;
- le vin de Pacherenc, vin blanc liquoreux élevé à la frontières du Gers et des Hautes Pyrénées.
[modifier] Restaurants et bars
Pau intra-muros compte plus de cent soixante restaurants, depuis les vieux quartiers (Château, Hédas), jusqu'à la périphérie. Certains, particulièrement réputés, sont étoilés au Guide Michelin.
[modifier] Culture
La ville de Pau est marquée par une identité culturelle forte, avec la présence d'une école bilingue français-occitan (calandreta Paulina) (90 élèves) à Pau et une dans l'agglomération à Lescar (60 élèves), par une pratique vivante du béarnais et par le succès des groupes culturels béarnais. La ville a cependant reçu de tous temps des influences étrangères importantes (Anglais, Espagnols, Russes, Brésiliens) et reste encore aujourd'hui très ouverte sur l'extérieur (forte communauté étudiante anglaise, présence de Néerlandais, d'Espagnols, de Marocains,...). Située près de Dax, Bayonne et Biarritz, Pau est une ville amatrice de férias. Les bandas, les bodegas (débits de boissons à l'animation typique) et les groupes de chant béarnais sont nombreux parmi lesquels Nadau, Lo Cèu de Pau, Balaguera.. La ville accueille, depuis 2005, le festival Hestiv'oc qui est le grand festival de l'Occitanie.
La région est couverte par 3 quotidiens locaux dépendant du Groupe Sud-Ouest : La République des Pyrénées (1er quotidien du Béarn), l'Éclair des Pyrénées et le journal Sud Ouest (édition Béarn et Soule). Une chaîne locale sur internet (La Chaîne Locale, LCL) existe également pour les abonnés à Pau Broadband Country et une édition locale de France 3 Aquitaine (France 3 Pau Sud Aquitaine) de quelques minutes les jours de semaine.
L'association des Palois et des Béarnais à Paris, La Garbure, a été fondée vers 1890 par un pharmacien béarnais monté à la capitale pour ouvrir une boutique boulevard Haussmann. L'histoire de cette association, qui n'a déposé et ne déposera aucun statut, ne se transmet qu'oralement... Mais l'esprit initial reste le même : réunir deux ou trois fois par an les « expatriés » dans une ambiance amicale pour parler du pays autour d'un bon repas. Sans enjeux, sans dimension politique, même si des hommes politiques comme Louis Barthou, François Bayrou et d'autres n'ont jamais négligé cette « caisse de résonance » qui réunit aussi des célébrités du spectacle, de l'information et de la gastronomie.
[modifier] Langue
La langue béarnaise, langue d'État avant 1620, est un dialecte gascon de l'occitan. Pour l'anecdote, il existait un dictionnaire anglais-béarnais à l'usage des Britanniques qui venaient en villégiature à Pau. Le mot caddie a été formé au golf de Pau (Billère) à partir du béarnais capdèth, selon le garçon qui portait des clubs de golf.
L'Ostau Biarnés est un organisme palois qui regroupe toutes les associations qui pratiquent ou enseignent la langue.
[modifier] Centres & équipement culturels
- Le Zénith : très moderne et doté de 6 800 places (ou jusqu'à 4500 places assises), il accueille des artistes nationaux et internationaux au sein d'opéras, concerts, cabarets, spectacles de cirque et sur glace. Il est situé près du palais des sports, boulevard du Cami Salié ;
- Le parc des expositions de Pau : situé à l'ouest de la ville, à cheval sur Pau et Billère il accueille 450 000 visiteurs et 200 manifestations par an ;
- Le cinéma d'Art et d'Essais Le Mélies : il abrite un centre de recherche sur la création cinématographique et organise tous les ans un festival, les Rencontres du cinéma français.
- La Médiathèque Intercommunale à Dimension Régionale (MIDR) : originellement prévue sur le secteur du Parc Beaumont dans le cadre d'un projet de l'architecte Zaha Hadid (lauréate du Priktzer Price 2004, son projet initial futuriste en fibre de carbone a été abandonné pour des raisons techniques), elle aurait pu être construite prochainement dans le quartier de la gare, mais une modification des vues du maire intervenue début 2007 pourrait amener finalement la Médiathèque en centre ville sur le site de l'actuelle Ecole Henri IV. Le nouveau projet se monte à 17 M€ et doit mettre en réseau l'ensemble des médiathèques de l'agglomération ;
- Centre socio-culturel La Pépinière ;
- Palais Beaumont, centre de congrès qui fait partie du groupement des H.C.C.E. (Historic Conference Centres of Europe) ;
- "Les Abattoirs " : pôle culturel intercommunal (PCI) à Billère : anciens abattoirs rénovés en centre culturel d'art moderne, le centre héberge une salle de concert, des halls d'exposition, une scène de théâtre et des studios d'enregistrement. Équipement culturel public, le PCI met au cœur de ses missions le soutien à la création artistique contemporaine et la coopération culturelle territoriale. L’une des spécificités du projet est de permettre aux structures culturelles, associations, artistes, habitants d’adhérer au projet et ainsi d’être impliqués dans son développement et sa mise en œuvre.
[modifier] Musées
- Musée national du Château de Pau : créé en 1929 et abrité dans le château qui vit naître le futur Henri IV le 13 décembre 1553. À la fois véritable forteresse médiévale, palais Renaissance, résidence royale, ce magnifique musée situé au cœur de la ville est un des musées nationaux les plus visités de France (moyenne de 100 000 visiteurs par an). Les visiteurs aiment s'attarder devant l'énorme carapace de tortue, légendaire berceau du bon Roi Henri IV... Les conservateurs successifs se sont attachés à réunir tableaux, objets d'art et documents ayant trait au temps d'Henri IV. À l'intérieur, un décor simple et chaud avec les lambris au mur, rehaussés de filets d'or, des plafonds à caissons et de superbes tapisseries des Gobelins, une des plus belles collections de France. La salle à manger surprend toujours les visiteurs par sa grande table pouvant recevoir 100 couverts tandis que de superbes œuvres d'art tapissent les murs de grands salons aux couleurs vives.
- Musée béarnais : sa réouverture au public n'est pas actuellement programmée. On y trouve des collections d'arts et traditions populaires du Béarn : faune, flore, costumes, mobilier, métiers artisanaux (fabrication du béret, des espadrilles et sabots, tissage, carrier) ;
- Musée Bernadotte : modeste maison de tonnelier qui a vu naître et grandir Jean-Baptiste Jules Bernadotte, devenu maréchal de France puis roi de Suède en 1818 et fondateur de l'actuelle famille régnante de ce pays. Il renferme une vieille cuisine béarnaise et des fastueux salons ;
- Musée des Beaux-Arts : inauguré en 1864 sous l'initiative de la Société béarnaise des amis des arts, ce musée n'abritait qu'une collection de vingt-cinq pièces, complétée en 1872 par la donation du collectionneur béarnais Louis La Caze. Il fut le premier musée, en 1878, à exposer une œuvre importante de Degas, Le bureau du coton à la Nouvelle-Orléans. Il présente des œuvres anciennes et contemporaines du XVe au XXe siècles, avec peintures des écoles anglaise, espagnole, flamande, hollandaise, italienne et française : Bruegel, Degas, Le Greco, Guillaumin, Jordaens, Lhote, Morisot, Nattier, Ribera, Rubens, Van Loo, Zurbaran et des artistes régionaux Eugène Devéria (1805-1865) et Victor Galos (1828-1879). On y trouve une importante collection de sculptures du XIXe siècle, avec des œuvres de Arp, Glioli ou Lasserre. De nombreuses estampes relatives à la région, dont la célèbre aquarelle de Gustave Doré Cirque de Gavarnie, ainsi que des œuvres contemporaines de Soto, Vasarely ou d'artistes de l'école hyperréaliste de Pau complètent le tableau ;
- Musée des parachutistes ;
- Musée de l'aviation qui retracera les débuts des pionniers de l'aviation à Pau depuis le début du XXe siècle. Son ouverture est prévue en 2009
- Musée Féerie gourmande, situé à Uzos
- Musée de la résistance et de la déportation, situé au cœur du parc Lawrence.
[modifier] Espaces d'exposition
- L'Hôtel du département ;
- la salle Nouste Henric ;
- le palais Beaumont ;
- le Parvis ;
- Le pavillon des Arts ;
- le péristyle de l'Hôtel de ville.
[modifier] Théâtres et formations orchestrales
- L'Orchestre national de Pau-Pays de Béarn, dirigé par Fayçal Karoui. Cet orchestre national se produit dans l'enceinte prestigieuse du palais Beaumont mais aussi en France et à l'étranger (Saragosse, Moscou).
- Théâtre Monte-Charge ;
- Théâtre Saint-Louis, théâtre historique de Pau proche de la place Royale ;
- Théâtre Saragosse, scène nationale près du quartier Saragosse (connu aussi sous le nom de OSP) ;
- Théâtre Tam-Tam ;
- Liste à laquelle on peut ajouter la Comédie des Mutins à Lescar dans l'agglomération paloise.
[modifier] Festivals
La ville de Pau abrite de nombreux festivals tout au long de l'année, parmi lesquels :
- Carnaval Biarnès ;
- Ciné Cité ;
- L'Été à Pau ;
- Festival acces(s)créée en 2000 (cultures électroniques) www.acces.s.org ;
- Festival Amplitudes ;
- Festival Beta Project ;
- Festival Bulles d'Afrique ;
- Festival CulturAmerica ;
- Festival de danses plurielles ;
- Festival de la Caraïbe ;
- Festival du cinéma en langue portugaise ;
- Festival du film gay et lesbien ;
- Festival Hestiv'Òc[6], « festival des musiques et cultures du Sud » créé en 2005 ;
- Festival images montagne ;
- Festival Les Zébullitions ;
- Festival Mosaïka ;
- Festival Pau ville russe ;
- Festival urban session ;
- Forum international des peuples autochtones unis (dont l'unique prestation en juin 2006 s'est achevée par le dépôt de bilan et la mise en liquidation; un an plus tard l'enquête judiciaire suit son cours);
- Rencontres du cinéma français.
[modifier] Sport
Ville depuis toujours très sportive, Pau est dotée de nombreuses infrastructures importantes et de plusieurs clubs de sport de haut niveau.
[modifier] Clubs
- Basket-ball : le club de l'Élan béarnais Pau-Orthez est l'un des plus prestigieux club français et compte neuf titres de champion de France (1986, 1987, 1992, 1996, 1998, 1999, 2001, 2003 et 2004), six coupes de France (1991, 1992, 1993, 2002, 2003, 2007), trois Tournoi des As (1991, 1992, 1993), une Semaine des As (1993) et un titre de vainqueur de la Coupe Korac en 1984 (Coupe d'Europe). En 2007 le club s'est hissé dans le top 16 européen ;
- Canoë-kayak: le club de Pyrénées-Eaux-Vives compte trois champions olympiques : Patrice et Tony Estanguet, Fabien Lefèvre ;
- Escrime : la Section paloise escrime est un des clubs les plus prestigieux de France. Depuis sa création, dans le quartier du Hédas, de nombreux champions olympiques et mondiaux sont issus du club. Depuis 1959, la Section assure la continuité de cette discipline olympique avec à son actif, trois médailles mondiales, plusieurs places de finalistes en coupe du monde et 26 titres de champion de France. Sont enseignées les six disciplines : l'épée, le fleuret et le sabre pour les hommes et pour les femmes sous la houlette des maîtres d'armes Alain Coicaud, Laurent Vicenty et Michel Salesse. La Section est classée première des clubs du Sud-Ouest aux trois armes et parmi les meilleurs clubs français. La saison 2005-2006 fut un cru exceptionnel qui vit plusieurs compétiteurs palois, menés notamment par Julien Médard, Timothé Lallement et Romain Miramon, gagner des titres nationaux et internationaux en individuel et en équipe ;
- Football :
- Pau Football Club, club qui évolue en championnat national depuis 12 saisons ;
- Football américain : les Sphinx, club créé en 1998 ;
- Pyrénéa Sports club de montagne alpinisme, escalade,randonnée,ski de montagne,ski alpincréé en 1939 organise la Pyrénéatriathlon de Pau à Gourette
- Sports aériens : L'aéro-club du Béarn, le plus ancien aéro-club de France, foncé par Paul Tissandier en 1909 à la suite du séjour des frères Wright à Pau, où ils avaient fondé la première école de pilotage au monde.
- Club alpin français : la section de Pau a été créée en 1886 (alpinisme, randonnée, ski de montagne, canyoning...)
- Parachutisme : la région de Pau, réputée pour sa faible exposition au vent, est un haut lieu de parachutisme et concentre plusieurs clubs. Pau a d'ailleurs accueilli plusieurs championnats du monde et est le siège de l'ETAP.
- Rugby :
- la Section paloise, club créé en 1902 est l'un des plus ancien et des plus prestigieux club de rugby français. La Section Paloise a remporté trois titres de champion de France (1928, 1946 et 1964), trois Coupes de France (1939, 1952, 1997) et un Challenge Européen (2000). Récemment, le club a participé à 2 demi-finales du championnat français (1996, 2000) et une demi-finale de la H Cup (1998). Le club a figuré dans l'élite, Top 16 devenu Top 14, jusqu'en 2006 ;
[modifier] Équipements
- le stade d'eaux-vives, en construction, ouvrira probablement en 2008. Il accueille en particulier le pôle élite de l'équipe de France de kayak. Fondé sur le modèle du bassin des jeux olympiques d'Athènes, il accueillera les championnats du monde kayak en 2009;
- le stade nautique : la piscine extérieure abrite deux bassins, dont un olympique, et une fosse à plongeon ;
- Cheval détente des berges du gave : centre équestre doté d'un poney club, pour initiations, stages, balades ;
- l'hippodrome du Pont-Long : il est le deuxième centre hippique de France, derrière Chantilly et devant Maisons-Laffite pour la course d'obstacle. Il s'y dispute vingt-huit réunions d'obstacles et de plat par an. Le parcours de steeple-chase est l'un des plus redoutables d'Europe. Le centre d'entraînement de Sers abrite six cents chevaux ;
- le circuit automobile et moto de Pau-Arnos situé à Arnos ;
- le jaï-alaï (pelote basque), inauguré en 2006. C'est la plus grande salle de pelote basque en Europe (2 600 places) et la seule (en France) où se déroulent des paris sportifs. Les championnats du monde de Cesta Punta (sport basque) auraient dû s'y dérouler en 2006 ;
- deux golfs se situent près de Pau : le golf d'Artiguelouve et le Pau Golf Club 1856, situé à Billère. Créé par des écossais en 1856, il fut le premier du continent et un des plus anciens du monde. Il offre un parcours de 18 trous et son club-house de style victorien abrite un restaurant et un bar à l'ambiance britannique ;
- Le palais des sports de Pau : une des plus belles salles d'Europe, avec 7 856 places assises. Elle est la 2e plus grande salle de France après Bercy. Siège de l'Élan béarnais, il sert également aux épreuves de Coupe Davis, aux championnats du monde de handball ou au championnat de France de gymnastique ;
- Le plantier de Pau : le jeu de quille, ancêtre du bowling, s'y pratique avec une boule de 6,2 kg et neuf quilles de 96 cm ;
- le stade du Hameau, stade de 13 966 places situé à l'est de la ville, siège de la Section paloise rugby et du Pau football club. Le stade possède 2 tribunes couvertes, une salle de remise en forme et un club house ;
- le stade de rugby de la Croix-du-Prince, siège historique de la Section paloise ;
- le stade André-Lavie, stade d'athlétisme de Pau et lieu d'entraînement des équipes sportives universitaires. Ce site a reçu la compétition Interville Pau-Saint Jean de Luz le 13 août 2007 ;
- Le mur d'escalade du SUAPS : plus haut mur d'escalade d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, il est un haut lieu d'entraînement des grimpeurs pyrénéens.
[modifier] Evénements
- Etapes des championnats de France de canoë-kayak ;
- Concours complet international de Pau en équitation, nommé les Étoiles de Pau;
- Critérium cycliste Pau Lyautey ;
- Grand Prix automobile de Pau. Il a lieu à la Pentecôte sur un circuit au cœur de la ville. En 2006 ce fut le soixante-sixième du nom et le seul circuit en ville de France. Parmi les coureurs du Grand Prix de Pau, se sont illustrés : Louis Renault, Nino Farina, Juan Manuel Fangio (vainqueur 2 fois), Jackie Stewart (vainqueur en 1968), Jacques Lafitte (vainqueur en 1975), Alain Prost, Jean Alesi (vainqueur en 1989) ou plus récemment Juan Pablo Montoya (vainqueur en 1997 et 1998). Le circuit de Pau est le plus vieux de France, il a 65 ans. C'est à Pau que s'est déroulée la première course officielle de F1 avant même l'existence du championnat du monde, qui apparaît en 1950. Pau est le premier « Grand Prix » à avoir reçu cette appellation, réservée jusque là aux courses de chevaux. On peut ajouter qu'en juin 2008, le circuit accueillera pour la seconde année consécutive le WTCC, championnat du monde des voitures de tourisme. Avec le championnat du monde de Formule 1 et celui des rallyes, le WTCC est la 3e et dernière épreuve pouvant prétendre à ce qualificatif. D'ailleurs l'épreuve de Pau sera la seule dans l'hexagone.
- Tour de France : en 2006, Pau est ville-étape du Tour pour la soixantième fois. Elle a même été ville-repos et ville-départ pour l'édition 2007 ; Pau a ainsi été le point de départ de la 17e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le 26 juillet. Le parcours de 188 kilomètres a relié Pau à Castelsarrasin.
- Grand Prix de Pau historique : événement rassemblant des véhicules ayant animé les courses automobiles d'autrefois. En 2007, dix plateaux, soit 280 voitures, ont occupé le circuit au cœur de la Ville durant deux jours, les 27 et 28 mai.
- des événements fréquents comme la Coupe Davis de tennis (quatre fois), le championnat du monde de handball féminin, le championnat d'Europe des nations de basket, les championnats de France de gymnastique, les championnats de France de saut en parachute...
- Marathon de Pau, dont le départ a lieu chaque année depuis le palais Beaumont.
[modifier] Patrimoine architectural
On trouve à Pau un patrimoine s'étageant du XIVe au XXe siècles, que l'on peut découvrir à travers de nombreux sites et monuments.
[modifier] Monuments religieux
[modifier] Principales églises catholiques
- Réalisée d'après les plans de l’architecte Boeswillwald, la construction de l'église Saint-Martin, d'influence néogothique, débute dans les années 1860.
- L'église Saint-Jacques, également d'influence néogothique, étonne du fait de ses deux tours momentanément découronnées. Faisant suite à l'ancienne chapelle du couvent des Cordeliers, elle fut achevée en 1867.
- Coiffée d’une monumentale statue de la Vierge à l’enfant, l'église Notre-Dame, d'inspiration art déco, s'élève, dans la première moitié du XXe siècle, en continuité avec l'ancienne église vouée au pèlerinage qui la préfigure.
- L'église Saint-Joseph, œuvre de l'architecte Jacques Laffilée, est construite en 1935. De style néo-byzantin, elle est reconnaissable du fait de ses coupoles et de par son clocher en ciment armé haut de 50 mètres.
- L'église Saint-Pierre a été édifiée en 1970 par l'architecte prix de Rome André Remondet. En grande partie recouverte d'ardoises, elle marie sa structure moderne avec les bâtiments de béton qui l'entourent.
[modifier] Chapelles catholiques remarquables
- L'ancien couvent des Réparatrices, à la chapelle imposante, abrite aujourd'hui l'École Nationale de Musique et de Danse et allie ainsi architecture ancienne et architecture contemporaine.
- La chapelle Saint-Louis-de-Gonzague, à l'architecture classique, accompagne l'implantation d'un collège de Jésuites. Commencée dans les années 1660, elle n'est achevée qu'en 1851.
- Ancien lieu de culte des Ursulines de Pau, la Chapelle de Notre-Dame-du-bout-du-Pont construite en 1872 a été déplacée en 1932.
- La chapelle du château de Pau, visible de l'entrée principale, est attenante au donjon de briques.
[modifier] Églises anglicanes et temples protestants
- Répondant à la demande des résidents anglais, la Christ Church est bâtie sur la rue Serviez de 1837 à 1841. Depuis, elle est devenue un temple réformé.
- De même, l’église anglicane Saint Andrew est édifiée en 1866. Son presbytère est connu pour être façonné selon le goût local, la façade étant parsemée de galets du gave.
- Le cinéma Le Mélies a été aménagé dans une ancien lieu de culte d'un "quartier anglais".
[modifier] Autres édifices religieux
- Pau compte encore une mosquée, une synagogue et un certain nombre de plus petites églises telle Saint-Jean-Baptiste...
[modifier] Monuments civils
- Le château de Pau[7] domine le gave. Ses deux tours les plus anciennes datent du XIIe siècle. Le donjon quadrangulaire en brique a été élevé par Sicard de Lordat au XIVe siècle. La forteresse ainsi constituée fut transformée en palais Renaissance par Marguerite d'Angoulème puis restaurée sous Louis-Philippe et Napoléon III. En résumé, le le château fut donc forteresse des vicomtes du Béarn, château fort de Fébus, berceau du bon roi Henri IV (Nouste Enric) et résidence royale à la renaissance.
- D'abord tour de guet défensive voulue en contrebas du château par Gaston Fébus, puis un temps dite "tour du Moulin", le canal la longeant actionnant dès le XVe siècle la minoterie du château, la tour de la Monnaie doit aujourd'hui son nom à Henri II d’Albret qui, en 1554, en fait un atelier monétaire. Aujourd'hui prétexte à l'établissement en son sein d'un ascenseur, on y battit monnaie jusqu'à la Révolution.
- À proximité du château, le Parlement de Navarre, ainsi dénommé, voit ses origines dans le rattachement du Béarn à la couronne de France sous Louis XIII en 1620. Mais, il s'établit, en fait, dans un plus ancien palais de justice qui avait été construit dès 1585 notamment en lieu et place de la maison de l'évêque de Lescar. Incendié en 1716, il est rebâti mais très vite abandonné au profit du palais de justice actuel. Les Conseil Général s'y est installé et y tient toujours ses sessions.
- Cependant, inauguré en 2000 à ses pieds, l'Hôtel du Département, édifice de verre sur lequel se reflètent certaines bâtisses du boulevard des Pyrénées, regroupe aujourd'hui la totalité des services administratifs qui lui sont liés.
- Le palais de justice actuel, a été édifié sur le territoire de l'ancien couvent des Cordeliers. La place de la Libération participe aujourd'hui à la majesté de ce bâtiment dont la façade est classiquement ornée de colonnes elles-mêmes surplombées d'un fronton en marbre blanc. Sa construction a débuté en 1847.
- Les services municipaux ne s'implantèrent dans les locaux actuels de l'hôtel de ville qu'en 1878. Le bâtiment, situé au nord de la place Royale, est en fait un ancien théâtre datant de 1862, le projet visant à y édifier l'église Saint-Louis lancé en 1685 et relancé en 1788 n'ayant jamais abouti. Ainsi, s'explique la statue de Thalie, muse de la Comédie au front étoilé, qui orne son fronton.
- Ancien palace de la Belle-Epoque en directe concurrence avec l'hôtel Gassion, l’hôtel de France, situé à l’est de la place Royale, abrite désormais les services de la communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées et est le second centre décisionnel palois.
- La gare, de style Eiffel[réf. nécessaire], est inaugurée en 1871 en contrebas du centre-ville.
- Le funiculaire, qui assure la liaison avec la ville-haute, centre historique, accueille depuis 1908 les voyageurs venus de la gare ou repartant vers elle.
- Le Palais Beaumont, originellement dénommé Palais d'Hiver, voit le jour à la fin du XIXe siècle. Mélangeant les styles architecturaux, il est plusieurs fois remanié et doit être réhabilité en 1996 après un demi-siècle d'oubli. Il accueille un casino mais est surtout un centre de congrès, théâtre de diverses manifestations tels des séminaires, des salons...
- C'est tout naturellement qu'est édifiée progressivement de 1825 à 1875 une caserne à Pau, ville préfectorale proche de la frontière. La caserne Bernadotte, où sont aujourd'hui situées les archives nationales de l'armée de Terre, a ainsi accueilli dès 1830, deux régiments. L'actuelle place Verdun devenue parking et anciennement dénommée place Napoléon, était, en fait, une zone d'exercices close.
- Cette caserne doit son nom à Bernadotte, sous-officier français né à Pau et devenu roi de Suède sous le nom de Charles XIV. La maison natale de Bernadotte, abrite aujourd'hui un musée en particulier incontournable pour les touristes suédois.
- Le lycée Louis-Barthou, à l'origine collège de jésuites, est construit à l'appel de Louis XIII probablement entre 1622 et 1645 en vue du rétablissement du catholicisme. Il compte d'illustres anciens élèves tels Lautréamont, Louis Barthou, Saint-John Perse, Pierre Bourdieu, Daniel Balavoine, Henri Emmanuelli....
- Rénové en 2007, le Centre Bosquet, est un centre commercial à l'architecture contemporaine en plein centre-ville. Empruntant son nom au maréchal Bosquet à la statue toute proche, il a été construit sur l'emplacement de l'ancien hôpital de Pau.
- Le Palais de Pyrénées, second centre commercial en plein coeur de la ville, a eu une tumultueuse histoire. Sous sa forme actuelle, il semble avoir retrouvé l'esprit de 1808, soit celui du "passage de Napoléon", passage commercial annonçant la "halle moderne" de 1838, détruite au début du XXe siècle. Le Palais des Pyrénées de 1930, ou Palais du Commerce et des Fêtes, est, lui, un complexe art déco couvert comportant des commerces mais aussi des salles de spectacles, un casino ou encore un mini-golf... Le retour à l'esprit originel commence en 1951 avec la destruction de la couverture de l'allée centrale, les palois retrouvant la vue sur les Pyrénées. Quatre immeubles sont construits par surélévation. C'est, cependant, en 2006 qu'il apparaît, fier de ses auvents de verre et d'acier, sous son apparence actuelle.
- Les Archives Départementales sont installées, depuis 1971, dans deux bâtiments dont l'un à l'allure particulièrement atypique du fait de ses minuscules fenêtres triangulaires pensées pour protéger au mieux les documents conservés.
- La Faculté de Lettres et Sciences Humaines et la Maison de l'Agriculture, présentant des architectures similaires datant là encore sûrement de l'orée des années 70, rompent dans leur ressemblance tant la première semble humblement se fondre dans la végétation alors que la seconde semble vouloir marquer une relative monumentalité.
[modifier] Lieux bâtis remarquables
[modifier] Places notables
- Place Clémenceau et avenue de Lattre de Tassigny : place-agora et centre commercial-rue;
- Place d'Espagne : rassemblant des bâtiments à l'architecture contemporaine ;
- Place des États : carrefour de transhumances jusqu'à la Renaissance ;
- Place Gramont : ensemble architectural du XVIIIe siècle, avec de nombreuses terrasses l'été ;
- Place Reine-Marguerite : bordées d'arcades à appareillage de galets, elle était autrefois place du marché et on y dressait le gibet et la roue pour les exécutions capitales ;
- Place Royale : créée par Louis XIV, elle fut aménagée dans sa forme actuelle avec la statue de Henri IV sous le règne de Louis Philippe;
- Place de la Libération : y trônent le palais de justice et l'église Saint-Jacques.
[modifier] Rues marquantes
- Boulevard des Pyrénées : créé sur l'initiative de Napoléon Ier en prolongation de la Place Royale. Long de 1800 mètres, le panorama, au-delà des coteaux de Gelos et Jurançon, s'étend du pic d'Anie (2504 mètres) au pic du Midi de Bigorre (2865 mètres) — surmonté d'un observatoire astronomique réputé mondialement pour la qualité de ses photographies solaires et planétaires (la Nasa s'en servit pour préparer les missions Apollo) — et inclut notamment le pic du Midi d'Ossau (2884 mètres), de nature volcanique et à la forme de croc caractéristique et souvent symbolisée, le Balaïtous (3146 mètres) et le Vignemale (3298 mètres), plus haut sommet des Pyrénées françaises. La particularité de cette avenue surplombant les Pyrénées est la présence de plaques d'orientation, permettant par un alignement avec la cheminée de l'usine en contrebas, de reconnaître les grands sommets de la chaîne de montagnes ;
[modifier] Quartiers remarquables
- Le Hédas : quartier ancien et populaire, jadis celui des artisans ; il abritait aussi Tour du Bourreau ; il est bâti autour d'un ravin qu'auparavant traversait un ruisseau, au cœur de la ville historique.
- Trespoey : quartier très arboré, abritant de nombreuses villas de style anglais du XIXe siècle; il est la quartier de la ville le plus bourgeois, historiquement huppé. Les plus prestigieux hôtels de la ville y sont désormais installés, (la Villa Navarre, le Beaumont).
- Saragosse.
[modifier] Parcs et jardins
Pau est aussi une ville verdoyante : plus de 750 hectares sont occupées par les espaces verts, avec de nombreuses espèces rares et exotiques. Dans certains quartiers, par exemple Trespoey, les villas baignent dans la végétation :
- sentiers du Roy, reliant la ville haute à la ville basse ;
- jardins contemporains de l'Hôtel du département, ville basse ;
- jardins du château ;
- jardins Johanto, sur les contreforts du boulevard des Pyrénées, avec ses nombreux et vigoureux palmiers ;
- parc Beaumont avec lac, rivière et cascade, nombreux massifs de fleurs, vaste rocaille et roseraie ;
- parc du château ;
- parc Lawrence, parc aux arbres centenaires, dans un quartier aux nombreuses villas anglaises du XIXe siècle;
- berges du gave de Pau à Billère et Jurançon, en aval du Pont d'Espagne et du Stade d'eaux vives.
[modifier] Labels
- 4 Fleurs du label Ville fleurie de l'association Villes et Villages Fleuris (depuis 1983) ;
- Ville Amie des Enfants UNICEF ;
- TOP COM d'or pour son site Internet en 2006, prix qui récompense chaque année les meilleures actions de communication ;
[modifier] Personnalités célèbres
[modifier] Nées à Pau
- François Phébus (1467 - 1483), roi de Navarre de 1479 à 1483 ;
- Jeanne d'Albret (1528 - 1572), reine de Navarre ;
- Henri IV (1553-1610), roi de France de 1589 à 1610 et de Navarre de 1572 à 1610. ;
- Porthos (1617), mousquetaire ;
- Jean de Gassion, (1678), mousquetaire, puis gouverneur de Dax, il commandait le « régiment de Gassion » ;
- Pierre-Clément de Laussat, (1756-1835), homme politique français ;
- Jean-Baptiste Jules Bernadotte (1763-1844), maréchal de Napoléon, puis roi de Suède sous le nom de Charles XIV ;
- Adrien Pozzi (1860 - 1939), homme politique et chirurgien ;
- Paul-Jean Toulet (1867), écrivain ;
- Charles François-Saint-Maur (1869-1949), homme politique ;
- Ernest Gabard (1879 - 1957), sculpteur, peintre, aquarelliste ;
- Pierre-Henri Cami (1884 - 1958), écrivain, humoriste, comédien, journaliste, illustrateur, caricaturiste ;
- Fernand Forgues (1884 - 1973), ancien joueur de rugby à XV, international français ;
- André Courrèges (1923), couturier. En 1965, sa collection contribue au succès de la mini-jupe ;
- René Marie Castaing (1924), artiste peintre (Premier Grand Prix de Rome) ;
- Robert Massard (1925), baryton de l'Opéra de Paris ;
- André Labarrère (1928 - 2006), agrégé d'histoire (Sorbonne), docteur des lettres, maire de Pau, ministre, député et sénateur français ;
- Francis Mer (1939), industriel et homme politique français ;
- Roger-Gérard Schwartzenberg (1943), homme politique français ;
- Alain Lamassoure (1944), homme politique français ;
- Yves Camdeborde (1964), restaurateur ;
- Bertrand Cantat (1964), chanteur français ;
- Éric Gonzalès (1964), écrivain occitan ;
- Ariane Massenet (1965), animatrice de télévision ;
- Nathalie Cardone (1967), chanteuse française ;
- Philippe Rombi (1968), compositeur ;
- Philippe Bernat-Salles (1970), ancien joueur de rugby à XV, international français ;
- Patrice Estanguet (1973), sportif, médaille de bronze en canoë (slalom) aux JO d'Atlanta en 1996 ;
- Walter Lapeyre (1976), tireur français ;
- Edouard Cissé (1978), footballeur.
- Tony Estanguet (1978), champion olympique en 2000 et 2004, champion d'Europe en 2000 et 2006, vainqueur de la Coupe du monde en 2003 et 2004, et sextuple champion de France, Tony Estanguet devient champion du monde le 21 août 2006 ;
- Jean Bouilhou (1978), joueur de rugby à XV, international français ;
- Damien Traille (1979), joueur de rugby à XV, international français ;
[modifier] Décédées à Pau
- Alexandre Saint-Yves d'Alveydre (1842 - 1909) ;
- Moncef Bey (1881-1948), ancien bey de Tunis (1942-1943);
- Mrs Patrick Campbell(1865-1940), actrice anglaise.
[modifier] Autres
- Henry Russell, y est enterré ;
- Agatha Christie, alors enfant, y a vécu un an ;
- Dornford Yates (nom de plume du romancier britannique Cecil William Mercer) y vécut de 1922 à 1940 ;
- Alexis Léger dit Saint-John Perse y vécut de 1899 à 1906, où il fut élève au lycée Louis-Barthou, de même que Guy Debord (auteur de La Société du Spectacle) dans les années 1940, et au XIXe Isidore Ducasse, (Lautréamont, auteur des "Champs de Maldoror")
- François Bayrou: conseiller municipal de la ville de Pau de 1983 à 1993 et candidat malheureux à la mairie de Pau échoue à deux reprises (perd contre André Labarrère en 1989 et contre Martine Lignières-Cassou en 2008). François Bayrou habite, entre autres, à Pau, bien que sa maison natale soit située à Bordères
- Pierre Bourdieu, sociologue, y a étudié
- Daniel Balavoine, originaire de Bizanos y a étudié
- Henri Emmanuelli, Homme politique français, y a étudié
- Louis Barthou, Homme politique français a vécu à Pau
- Saint-John Perse, Homme politique et poète français y a grandi
[modifier] Jumelages
- Saragosse (Espagne) depuis 1970
- Mobile (États-Unis) depuis 1975
- Pistoia (Italie) depuis 1975
- Kōfu (Japon) depuis 1977
- Setubal (Portugal) depuis 1981
- Swansea (Pays de Galles) depuis 1982
- Göttingen (Allemagne) depuis 1983
- Daloa (Côte d'Ivoire) depuis 1984
- Xi'an (Chine) depuis 1986
[modifier] Notes
- ↑ Michel Grosclaude, Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, 2006, p.304
- ↑ Alexander Taylor, De l'influence curative du climat de Pau et des eaux minérales des Pyrénées sur les maladies, contenant des notices descriptives sur la géologie, la botanique, l'histoire naturelle, les exercices de montagne, les antiquités locales et leurs principaux établissements thermaux.
- ↑ Sous la direction de Pierre Tucoo-Chala, Histoire de Pau, Éditions Privat, Toulouse, 1989, collection Univers de la France, ISBN 2-7089-8238-9, p 11-15
- ↑ Un des fonds les plus riches de la bibliothèque de Pau est le Fonds anglais (9 000 vol.), hérité de l’ancienne English Library de Pau. De nombreuses éditions du XIXe siècle aux cartonnages et illustrations remarquables. Ce fonds doit faire l’objet d’un catalogue complet et d’une mise en valeur par le biais de publications et d’expositions.
- ↑ Économie du Béarn et des Pyrénées Atlantiques http://invest.cg64.fr/pageseditos.asp?idpage=406&sX_Menu_selectedID=top_FE166AB3
- ↑ Site d'Hestiv'Oc
- ↑ Notice sur le château de Pau dans la base Mérimée
[modifier] Pour approfondir
[modifier] Bibliographie
Dr Amédée Saupiquet, Petite histoire de Pau, Èditions PyréMonde - Princi Negue, 2004 (ISBN 2846181683)
[modifier] Articles connexes
- Communes des Pyrénées-Atlantiques
- Catégorie:Pau
- Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées
- Chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn