Chartres
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Chartres | |
Pays | France |
---|---|
Région | Centre |
Département | Eure-et-Loir (préfecture) |
Arrondissement | Chartres (chef-lieu) |
Canton | Chef-lieu de 3 cantons + Canton de Mainvilliers |
Code Insee | 28085 |
Code postal | 28000 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Pierre Gorges 2008-2014 |
Intercommunalité | Chartres Métropole |
Coordonnées géographiques |
|
Altitudes | moyenne : 142 m minimale : 121 m maximale : 161 m |
Superficie | 1 685 ha = 16,85 km² |
Population sans doubles comptes |
40 361 hab. (1999) |
Densité | 2 395 hab./km² |
Gentilé | chartrains, chartraines |
Site | www.ville-chartres.fr |
Chartres est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre. Ses habitants sont appelés les Chartrain(e)s.
Au cœur de la Beauce, riche région agricole céréalière souvent présentée comme le grenier à blé de la France, la ville est célèbre pour sa cathédrale, que Rodin avait nommée « l'Acropole de la France », ainsi que pour ses nombreux pèlerinages. Elle conserve un important patrimoine bâti ancien le long de ruelles médiévales.
[modifier] Devise et Blason
La devise en latin de Chartres ajoutée au blason est servanti civem querna corona datur qui signifie « À celui qui sauve un citoyen est donné une couronne de chêne »[1]. Il s’agit là d’une tradition de la Rome antique : la couronne de chêne était décernée à tout citoyen ayant, sur le champ de bataille, sauvegardé l’existence d’un de ses concitoyens. Cette devise figure sur le blason de la ville dès le XVIe siècle et on la retrouve à la fin du XVIIIe siècle sur des médailles frappées aux armes de la ville. En 1790, pour avoir sauvé une chartraine, le maçon Halgrain et le menuisier Brossier (conformément à la tradition antique) reçurent du maire Asselin une médaille en argent frappée aux armes de la ville, attachée à un ruban aux trois couleurs de la nation et portant la fameuse devise.
C’est au milieu du XIVe siècle siècle que l’on trouve trace des premières armoiries de la ville. Depuis cette époque, ce n’est pas moins de six blasons différents qui se sont succédé. En héraldique, le blason se définit ainsi : « De gueule à trois besants d’argent surmonté de trois fleurs de lys sur fonds d’azur entouré de feuilles de chêne »[2]. C’est-à-dire que le blason est de couleur rouge, à l’intérieur il y a trois pièces de monnaie d’argent ; au-dessus figurent trois fleurs de lys sur un fond bleu ; le tout est entouré de feuilles de chêne.
[modifier] Géographie
[modifier] Localisation
Chartres est située dans le Nord-Ouest de la France à 90 km à l'ouest de Paris. La superficie de la commune est de 16,85 km². Les communes limitrophes sont : Champhol, Lèves, Mainvilliers, Lucé, Luisant, Le Coudray et Nogent-le-Phaye.
[modifier] Site
La vieille ville de Chartres est située sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure, dans la plaine de Beauce, à 90 km au sud-ouest de Paris. Après l'occupation de la colline, la ville s'est étendue sur une langue de terre constituée par deux bras de l'Eure ainsi que sur une pente douce du coté opposé à la rivière. Les contours de l'ancienne ville sont délimités par les boulevards actuels et quelques grandes places (places Drouaise, des Epars, Pasteur, Morard) d'où partent d'importantes voies de communication.
[modifier] Climat
La station météorologique, située à 156 mètres, de Chartres-Champhol mesure quotidiennement plusieurs paramètres météorologiques.
Le climat est de type océanique dégradé, principalement sous l'influence des vent provenant en moyenne de 250 ° Ouest - Sud-Ouest. Il est caractérié par des températures moyennes comprises entre 10 °C et 13 °C et des précipitations paraissant beaucoup plus abondantes qu'elles ne le sont.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard | Gel |
---|---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an | 29j/an |
Nice | 2 694 h / an | 767 mm / an | 1 j / an | 31 j / an | 1 j / an | 2j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an | 76j/an |
Chartres | 1 749 h / an | 579 mm / an | 15 j / an | 15 j / an | 51 j / an | 56j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Total année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Heures moyennes d'ensoleillement | 59 | 81 | 134 | 172 | 201 | 221 | 234 | 219 | 175 | 122 | 75 | 52 | 1747 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 47,0 | 40,7 | 41,8 | 41,0 | 53,2 | 46,9 | 50,7 | 46,3 | 49,3 | 52,6 | 51,8 | 51,9 | 573,1 |
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Moyenne année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures minimales moyennes (°C) | 0,7 | 0,9 | 2,8 | 4,7 | 8,0 | 10,8 | 12,7 | 12,6 | 10,4 | 7,2 | 3,6 | 1,5 | 6,3 |
Températures moyennes (°C) | 3,1 | 4,0 | 6,8 | 9,4 | 12,9 | 16,0 | 18,2 | 17,9 | 15,5 | 11,4 | 6,6 | 4,0 | 10,5 |
Températures maximales moyennes (°C) | 5,9 | 7,2 | 11,1 | 14,3 | 18,0 | 21,3 | 23,9 | 23,7 | 20,6 | 15,6 | 9,7 | 6,5 | 14,8 |
La vitesse du vent à Chartres est peu élevée environ 22 km/h de moyenne avec une hygrométrie de 81%[4] et une pression athmosphérique de 1006,1 hPa.
Record de froid : -18,4 °C le 17 janvier 1985 (depuis 1923)[3]
Record de chaleur : 40,1 °C le 27 juillet 1947 (depuis 1923)[3]
Record de pluviométrie journalière : 67 mm le 8 juillet 1927 (depuis 1923)[3]
Record de vitesse du vent : 144 km/h le 26 décembre 1999 (depuis 1981)[3]
[modifier] Histoire
Voir la Liste des comtes et ducs de Chartres.
[modifier] Origines
Chartres se situe dans une région dont les origines remontent à la préhistoire comme le montrent nombre de monuments mégalithiques et d’objets de l’époque néolithique attestant d’une occupation dense par les premiers agriculteurs.
[modifier] Antiquité
L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était la capitale, sous le nom d’Autricum. Chartres-Autricum fut une grande ville. Elle était alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouvait également un important amphithéâtre, au moins un forum ainsi que des temples. On peut encore aujourd'hui apercevoir des restes de l'amphithéâtre, sur la gauche de la collégiale St André. Il s'agit d'un semblant de chemin en pierre qui ne mène nulle part (dans le mur d'un immeuble voisin pour être précis).
Évangélisé au milieu du IIIe siècle par saint Altin et saint Eodald, à la chute de l’Empire romain, Chartres-Autricum était l’un des évêchés les plus vastes des Gaules.
[modifier] Moyen Âge
La ville a dû faire face aux invasions normandes des IXe et Xe siècles.
En 876, un don du roi de France, Charles le Chauve (823–877), le Voile de la Vierge, fut à l’origine d’un important mouvement de pèlerinages qui fit la richesse de la cité et la puissance des institutions religieuses locales.
Une autre source de cette puissance résidait dans la richesse de la Beauce où le chapitre de la cathédrale possédait de grands domaines. C’est de cette richesse et de cette puissance que découlèrent les cathédrales successives.
Cet éclat matériel se doubla alors d’une grande renommée intellectuelle. L’évêque Fulbert de Chartres se trouva à l’origine du développement de l’École de Chartres qui s’épanouit pendant près de deux siècles. À côté de maîtres célèbres comme Thierry de Chartres ou encore Bernard de Chartres, il faut également noter la place de l’évêque Yves de Chartres qui fut l’un des grands canonistes de l’Église.
La qualité des églises atteste l’ampleur du mouvement religieux et la prospérité économique des XIIe et XIIIe siècles.
Dans le domaine politique et militaire, le roi de France Louis le Gros réduisit à merci, au prix d’une longue lutte, le sire du Puiset, dont la puissance était un défi à la monarchie.
Durant la guerre de Cent Ans, cette région, au centre de la France et au cœur des domaines royaux, souffrit beaucoup. C'est à Brétigny, petit hameau au sud de Chartres, que fut signé le 8 mai 1360 un traité marquant une trêve entre les Anglais et le roi de France Jean le Bon. Plus tard, c'est au sud du département que se joua l'épisode mémorable de la bataille des Harengs qui vit un convoi de vivres destiné aux assiégés d'Orléans arrêté par les Anglais.
[modifier] Époque Monarchique
Après avoir été l’apanage de Charles de Valois, père de Philippe VI, le comté de Chartres fut érigé en duché par François Ier en 1528 au profit de Renée de France, duchesse de Ferrare. Vainement attaquée par les protestants en 1568, la ville fut prise le 19 avril 1591 par
Henri IV après un long siège[5] ; il s’y fait sacrer dans la cathédrale le 27 février 1594.
Louis XIV donna le duché de Chartres à la maison d’Orléans, dont l’héritier porta, jusqu’à Louis-Philippe, le titre de duc de Chartres. La résidence du duc de Chartres se situait à l'emplacement actuel de la banque BNP-Paribas ; le balcon principal au 1er étage donnait sur la place des Épars.
[modifier] Époque Moderne
Après la Révolution française, l’entrée dans le monde contemporain fut marquée par des progrès importants comme l’arrivée du chemin de fer avec l’inauguration de la gare en 1849, la mise en place du tramway en 1899 ou encore la création, en 1909, parmi les premiers en France, de l’aérodrome, où plusieurs pilotes acquirent la célébrité comme Farman et Latham.
La ville eut encore son lot de souffrances dans la première moitié du XXe siècle avec les bombardements du 15 août 1918, de juin 1940 et de mai 1944. C’est également en 1940 que Jean Moulin, alors préfet d’Eure-et-Loir, eut ses premiers démêlés avec les troupes du IIIe Reich. La ville fut libérée par l’armée américaine le 18 août 1944. La résistance française à Chartres se réunissait au dernier étage d'une maison qui était au début de la rue du Grand Faubourg. Dès qu'ils le pouvaient, sans se faire voir ou entendre des allemands, ils installaient leur antenne sur le toit, afin de leur permettre d'écouter les instructions venant de Londres.
À partir de la seconde moitié du XXe siècle, Chartres connut une véritable transformation économique et sociale se caractérisant par l’emploi, l’augmentation de la population et la création des quartiers de La Madeleine et de Beaulieu.
Aujourd’hui encore, Chartres veut donner une image dynamique tant dans le domaine de l’emploi que dans le domaine de la culture. Cela se caractérise notamment par l’inauguration du Centre international du vitrail, par la création de la « Cosmetic Valley » ou par la réalisation de manifestations comme la « Fête de la Lumière ».
- Incendie de la Bibliothèque municipale de Chartres (1944)
- La Maison d'Allonville : histoire et généalogie d'une famille noble, originaire de la région de Chartres, de la fin du XIe siècle au début du XXe siècle[6].
[modifier] Source partielle
« Chartres », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
[modifier] Démographie
[modifier] Evolution démographique
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
31 495 | 34 469 | 38 928 | 37 119 | 39 595 | 40 361 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
- Population ville : 40 361 habitants
- Population agglomération : 88 318 habitants (Chartres métropole)
- Population aire urbaine : 130 681 habitants
[modifier] Immigration
[modifier] Activité et niveau scolaire
Chartres compte :
- huit collèges ;
- cinq lycées ;
- deux lycées professionnels ;
- trois formations d'apprentis ;
- un institut universitaire de technologie (IUT) ;
- un établissement du Supérieur ;
- une école d'art ;
- une école des CCI ;
- une école paramédicale ;
- un institut universitaire de formation des maîtres (IUFM).
[modifier] Administration et Politique
Chartres est le chef-lieu de 3 cantons :
- le canton de Chartres-Nord-Est regroupant 12 communes et comptant 11 178 habitants ;
- le canton de Chartres-Sud-Est regroupant 7 communes et comptant environ 18 000 habitants ;
- le canton de Chartres-Sud-Ouest regroupant 11 communes et comptant 28 746 habitants.
C'est aussi la préfecture du département de l'Eure-et-Loir. La ville fait aussi partie de la première circonscription de l'Eure-et-Loir qui contient 11 cantons et 194 340 habitants.
[modifier] Liste des maires
Période | Identité | Parti |
---|---|---|
14 août 1802 - 12 mai 1815 | Nicolas Pierre Dominique Billard | |
12 mai 1815 - 31 juillet 1815 | Claude François Lion | |
31 juillet 1815 - 15 septembre 1815 | Nicolas Pierre Dominique Billard | |
15 septembre 1815 - 30 juillet 1819 | Dominique Laumer Billard | |
18 octobre 1819 - ?? août 1830 | Nicolas Pierre Dominique Billard | |
1830-1848 | Adelphe Chasles | |
1848-1848 | Augustin Durand | |
1848-1848 | Anne Théodore Lefebvre | |
1848-1852 | Charles Antoine Remond | |
1852-1865 | Henri Sedillot | |
1865-1870 | Alexandre Billard de Saint-Laumer | |
1870-1874 | Jules Jacques Delacroix | |
1874-1876 | Alexandre Billard de Saint-Laumer | |
1876-1880 | Jules Jacques Delacroix | |
1880-1882 | Guy Doullay | |
1882-1884 | Alexandre Brault | |
1884-1892 | Daniel Boutet | |
1892-1893 | Auguste Bethouard | |
1893-1912 | Georges Fessard | |
1912-1925 | Louis Hubert | |
1925-1929 | Maurice Vidon | |
1929-1934 | Raymond Debargue | |
1934-1935 | Edmond Minier | |
1935-1944 | Raymond Gilbert | Rad. ind. |
1944-1945 | André Haye | |
1945-1947 | André Gagnon | SFIO |
1947-1955 | Marcel Eugène Blanchard | Divers droite |
1955-1966 | Joseph Pichard | Démocrate-chrétien |
1966-1975 | Marcel Gaujard | |
1975-1977 | Jean Laillet | |
1977-1998 | Georges Lemoine | PS |
1998-2001 | Jean-Louis Guillain | PS |
depuis 2001 | Jean-Pierre Gorges | DL puis UMP |
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
[modifier] Élections et tendance politique
[modifier] Élections municipales
Scrutin de 2001
En 2001, le scrutin oppose principalement quatre listes. Une issue de la majorité socialiste sortante menée par Pascal Ory (à laquelle prend part Georges Lemoine, maire de Chartres de 1977 à 1998), une de la gauche « citoyenne » menée par Philippe Méry, une investie officiellement par le RPR et l'UDF menée par Eric Chevée (constituant un ticket avec Marie-Claire Carrère-Gée, deuxième sur la liste) et enfin une liste de droite dissidente menée par Jean-Pierre Gorges (DL, soutenu par certains élus du RPR (Gérard Cornu)).
Résultats du 1er tour
- Ory (PS/PCF) - 27,18%
- Gorges (DL) - 22,56%
- Chevée (UDF/RPR) - 20,59%
- Méry (EC - Énergies citoyennes) - 14,30%
- Rey (Divers droite, MNR) - 6,34%
- Aubert (LO) - 6,25%
- Gelinotte (Extrême gauche) - 2,79%
Résultats du 2e tour
- Gorges (DL, soutenu par le RPR et l'UDF) - 51.83% - élu
- Ory (Fusion liste PS/PC et EC) - 48.17% - battu
Scrutin de 2008
En date du 12 janvier 2008, plusieurs candidats ou collectif ont déclaré vouloir mener une liste aux élections des 9 et 16 mars 2008 :
- Jean-Pierre Gorges, maire sortant, ancien député, investi par l'UMP ;
- Françoise Vallet, conseillère municipale sortante, investie par le PS ;
- Eric Chevée, tête de liste UDF/RPR en 2001, investi par le MoDem ;
- Claude Simon (PCF), soutenu par le collectif « Chartres commune » regroupant Energies citoyennes (gauche alternative locale), le PCF, la LCR et LO ;
- Bernard Farion, vice-président PS du conseil régional du Centre, ancien conseiller municipal, soutenu par l'association l'Avenir de Chartres ;
- Mathieu Brétillard (ex-Pôle Républicain), tête de liste en 1995, Sans Étiquette.
- Stephanie Delile, parti des travailleurs
Résultats du 1er tour
- Jean-Pierre Gorges (UMP) - 46.12%
- Françoise Vallet (PS) - 29.25%
- Eric Chevée (MODEM) - 13.74%
- Claude Simon (PC) - 4.54%
- Mathieu Brétillard (SE) - 2.69%
- Bernard Farion (DVG) - 2.64%
- Stéphanie Delile (PT) - 1.03%
Au terme du 1er tour, les listes du PS et du MODEM fusionnent.
Résultats du 2e tour
- Jean-Pierre Gorges (UMP) - 56.26%
- Françoise Vallet (Fusion liste PS/MODEM) - 43.74%
[modifier] Élections présidentielles
Scrutin de 2007
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 32,49 %, suivi par Ségolène Royal avec 27,28 %, François Bayrou avec 19,88%, Jean-Marie Le Pen avec 8,39%, puis Olivier Besancenot avec 3,53 %, et enfin Philippe de Villiers avec 2,41 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 52,49% (résultat national : 53,06 %) contre 47,51 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[8].
[modifier] Jumelages
Chartres est jumelée avec les villes de :
- Ravenne (Italie) depuis 1957 ;
- Spire (Allemagne) depuis 1959 ;
- Chichester (Angleterre) (Royaume-Uni) depuis 1959 ;
- Bethléem (Palestine) depuis 1995 ;
- Évora (Portugal) depuis 2003 ;
La ville a signé des pactes d'amitié avec :
On peut consulter le site de l'« Association des Amis des Jumelages de Chartres »[9].
[modifier] Économie
[modifier] Secteurs d'activités
- Centre agricole ;
- Industrie mécanique ;
- Électronique ;
- Industrie pharmaceutique ;
- Capitale de la parfumerie (Cosmetic valley).
Chartres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir. C'est aussi un centre agricole. La ville possède de nombreuses industries : pharmacie, parfumerie, constructions mécaniques et électriques. Elle bénéficie aussi d'une excellente desserte ferroviaire et autoroutière.
[modifier] Principales entreprises
[modifier] Transports
[modifier] Axes ferroviaires
La ville de Chartres a été atteinte par le rail en 1849. Longtemps important carrefour ferroviaire, à la limite des Compagnies des chemins de fer de l'Ouest, de l'État et de Paris à Orléans, elle est au centre d'une étoile à 6 branches. En 2007, seules les lignes Paris-Le Mans et Chartres-Courtalain Saint-Pellerin sont ouvertes aux voyageurs.
Lignes SNCF [10] :
- Chartres / Paris Montparnasse (32 allers/retour par jour en semaine)
- Chartres / Nogent-le-Rotrou / Le Mans (16 allers/retour minimum, selon le tronçon)
- Chartres / Courtalain / Droué (7 allers retour, dont 2 vont jusqu'à Courtalain en train, le reste étant en bus à partir de Brou)
- Chartres / Tours (pas par voie ferrée, mais seulement en projet bloqué par le département, qui préfère subventionner des bus)
L'ancienne rotonde du dépôt ETAT de la gare est occupé par le Compa.
[modifier] Axes routiers
Chartres est bien desservie par un réseau autoroutier en provenance de Paris avec l'autoroute A6 en direction de Bordeaux et de Nantes et par la porte d'Orléans puis les autoroutes A10 et A11 en direction de Nantes.
Il en va de même par route notamment au départ de Paris avec la route nationale RN10 en direction de Rambouillet par la Porte de Saint-Cloud. De plus, au départ de la province, RN10 depuis Tours et le Sud-Ouest, RN23 depuis la Bretagne, RN154 de Rouen à Orléans
Chartres est situé à :
- 88 km de Paris
- 100 km de Blois
- 483 km de Bordeaux
- 120 km du Mans
- 257 km du Mont-Saint-Michel
- 299 km de Nantes
- 73 km d'Orléans
- 251 km de Rennes
- 134 km de Rouen
- 141 km de Tours
[modifier] Transports en commun
[modifier] Filibus
Le réseau urbain Filibus, géré par le Syndicat mixte de transports urbains du bassin chartrain (SMTUBAC) dessert les sept communes membres de la communauté d'agglomération Chartres Métropole, la commune de Morancez (Communauté de communes de l'Orée de Chartres) et la commune de Barjouville (qui n'est membre d'aucun EPCI). La communauté d'agglomération, la communauté de communes de l'Orée de Chartres et la commune de Barjouville, membres du SMTUBAC, financent le réseau.
Le SMTUBAC couvre 39 communes. La population concernée représente environ 86 600 habitants.
Le réseau des Filibus peut être défini en trois types de lignes. Tout d'abord, les lignes structurantes totalisent plus de 63% des montées journalières du réseau pour 56% de l’offre kilométrique. Puis les lignes d’agglomération se distinguent par un niveau d’offre moyen, une vitesse commerciale « élevée » à l’échelle du réseau, un niveau de fréquentation compris entre 500 et 1 200 montées par jour. Enfin la ligne de rocade connecte les pôles d’habitat denses de l’ouest de l’agglomération aux principaux générateurs et est cadencée aux 30 minutes.
Deux services de navettes gratuites sont en place, l'un faisant le tour de boulevards ceinturant le centre de la ville, l'autre effectuant un petit trajet en centre ville.
[modifier] Transbeauce
Chartres est également couvert par un réseau de transports interurbain, Transbeauce, géré par le Conseil général d'Eure-et-Loir, qui comprend 130 lignes régulières. Cent vingt dessertes regroupées sur une trentaine de lignes sont assurées journellement vers et depuis Chartres qui est ainsi reliée aux principales villes du département (Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou) et à Orléans via une ligne cofinancée par le réseau des TER Centre.
En 2007, le service Eure-et-Loir express est mis en place par Transbeauce pour assurer une liaison régulière entre Chartres et les gares de Massy-Palaiseau et Massy-TGV (interconnexion RER et TGV) qui permet une desserte des aéroports d'Orly et de Roissy-Charles-de-Gaulle.
[modifier] Parcs et jardins
Ville fleurie : 4 fleurs attribuées par le Conseil National des Villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[11].
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] Édifices religieux
[modifier] Cathédrale Notre-Dame
La cathédrale Notre-Dame de Chartres est l’une des plus grandes cathédrales gothiques dédiées à la Vierge dans la France septentrionale pendant les XIIe et XIIIe siècles. Elle est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1979.
La cathédrale est élevée sur un promontoire, butte naturelle qui domine l’Eure d'une trentaine de mètres. Elle est implantée dans le tissu urbain de la ville antique. Au cours du Haut Moyen Âge, cinq édifices au moins ont dû se succéder ; il n’en reste que quelques pans de murs et le site de la crypte dite de Saint-Lubin, dont le plan et l’orientation ont déterminé l’implantation de l’abside de l’édifice actuel.
En 1020, la cathédrale est ravagée par les flammes. C’est à l’évêque Fulbert (1006-1028), l’un des plus grands intellectuels de son temps, que l’on doit la construction de la cathédrale qui est dédicacée en 1037 et dont il nous reste la crypte, le narthex avec sa façade à trois portails sculptés et ses deux tours. Le clocher sud est érigé plus tardivement. La basilique romane de Fulbert sera encore détruite en 1194 et seules la crypte et la façade ouest seront préservées.
La cathédrale au XIIIe siècle, qui est en fait celle que nous connaissons aujourd’hui, reprend le massif occidental de l’ancien édifice. Son plan en croix latine, son élévation à trois étages, ses voûtes d’ogives à doubleaux et formerets déterminant la forme des piles, en font un exemple de l’architecture gothique à ses débuts. Le dallage de la nef a été conservé. En ce qui concerne l’extérieur, afin d'équilibrer la poussée des voûtes, un système de gros contreforts et d’arcs-boutants fut monté jusqu’à la base des toitures, en deux volées superposées, d’épaisseur décroissante. Les deux porches latéraux possèdent un décor sculpté exceptionnel.
Les siècles suivants verront l’édification d’extensions liées notamment à l’évolution de la liturgie : - Sacristie construite au XIIIe siècle ; - Salle capitulaire surmontée de la chapelle Saint-Piat (1325-1335) reliée à la cathédrale par un escalier couvert par une galerie ; - Chapelle Vendôme construite en 1417 entre deux contreforts du bas-côté sud ; - Clocher nord dit clocher Neuf (XVIe siècle) œuvre du maître maçon Jehan Texier dit Jehan de Beauce pour remplacer un beffroi en bois ; - Pavillon de l’horloge édifié par Jehan de Beauce en 1520 sur le côté nord de la cathédrale (décoré de pilastres Renaissance, alors que sa flèche est encore gothique).
En 1836, un incendie accidentel détruit l’ancienne charpente en bois. La toiture est reconstruite en fonte de fer avec une couverture en cuivre qui demeure aujourd’hui une des particularités de la cathédrale de Chartres.
Les vitraux
Les vitraux de la cathédrale de Chartres sont considérés comme les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs, le « bleu de Chartres » étant une référence mondialement reconnue.
Ils couvrent une surface totale de 2 600 m² et présentent une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la vie des saints mais aussi des corporations de l'époque.
Les baies de la cathédrale de Chartres forment l’ensemble le plus complet de vitraux anciens conservé en France. « Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière » (vers 1180) et trois lancettes de la façade ouest (entre 1145 et 1155) sont les plus anciens vitraux et sont des vestiges de la cathédrale de Fulbert.
La plupart des vitraux sont contemporains de l’église actuelle et sont datés entre 1205 et 1240 environ. La rapidité des travaux explique sans doute l’homogénéité exemplaire de l’ensemble.
Aujourd'hui, Chartres reste pour tous les artisans verriers une étape obligée et une source d'émerveillemnt. La ville rassemble d'ailleurs plusieurs ateliers de maîtres verriers et le CIV (Centre international du vitrail), installé dans l'enclos de Loëns, à l'ombre du sanctuaire, contribue au rayonnement de cet art dans le monde.
[modifier] Collégiale Saint-André
L'église primitive aurait été construite, selon la tradition par saint Aignan, à l'emplacement d'un amphithéâtre gallo-romain dont on retrouve des vestiges dans les murs de l'une des cryptes. Un second édifice datant du Xe siècle fut détruit par un incendie en 1134, qui ne laisse que les cryptes. Reconstruite, l'église Saint-André est terminée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au début du siècle suivant, une arche est lancée au dessus de l'Eure afin de supporter le choeur de l'édifice. Celui-ci sera reconstruit au XVIe siècle par Jehan de Beauce. Au XVIIe siècle, une seconde arche est édifiée dans le prolongement de la première, enjambant la rue du Massacre pour supporter la chapelle de la Vierge, créant ainsi un très bel ensemble.
La Révolution ferme l'église Saint-André au culte en 1791. Sa flèche octogonale est démolie ; elle devient un magasin à fourrage jusqu'en 1861. En 1805, la chapelle de la Vierge installée sur la seconde arche s'écroule, obligeant, pour des raisons de sécurité, à démolir le chœur en 1827. En 1861, le bâtiment est gravement endommagé par un premier incendie, puis par un second en 1944.
Grâce à une restauration intégrale commencée en 2003, la collégiale et ses cryptes trouvent leur nouvelle vocation, celle de lieux d'activités culturelles alliant désormais un cadre de qualité à des équipements de pointe. C'est autour de l'église Saint-André, dans ce quartier peuplé et laborieux, que naît et se développe, au Moyen Âge, la foire Saint-André. Celle-ci existe encore aujourd'hui, même si son lieu d'implantation est différent.
[modifier] Église Saint-Aignan
L'église Saint-Aignan doit son nom à l'évêque de Chartres vers 400, époque où s'élevait à son emplacement une église pré-romane, remplacée plus tard par d'autres constructions qui subirent des incendies au XIIe siècle, puis en 1262. Saint-Aignan était la paroisse des comtes de Blois et de Chartres.
L'édifice actuel date du début du XVIe siècle et témoigne d'éléments gothiques, comme le portail principal du XIVe siècle, mais surtout Renaissance, tel celui de gauche sur lequel est mentionnée la date de 1541. L'architecte est peut-être le même que celui de l'Eglise Sainte Foy, partiellement détruite à la Révolution.
L'église Saint-Aignan pendant Chartres en lumières 2006 |
[modifier] Église Saint-Pierre
On doit probablement à la reine Bathilde, au VIIe siècle, non la fondation de l'abbaye Saint-père, plus ancienne, mais un accroissement de ses revenus. Détruite à plusieurs reprises par les Normands entre 858 et 911, l'abbaye est entièrement reconstruite en 930 par l'évêque Aganon, qui y est inhumé. Les incendies de 1077 et 1134 la détruisent presque totalement, à l'exception de la tour ouest bâtie comme un donjon. Les dégâts sont si importants que l'abbé Foucher décide de reconstruire entièrement l'église en conservant la tour épargnée par les incendies.
La découverte du tombeau de Saint Gildiun, mort à l'abbaye en 1007, fait affluer pèlerins et dons, qui permettaient à l'abbaye de poursuivre les travaux du chœur, dont les vitraux sont posés vers 1190. Le reste de la reconstruction se déroule au cours du XIIIe siècle dans des conditions financières moins favorables. Ainsi renonce-t-on à démolir la tour primitive. L'édifice est achevé autour des années 1320.
Les bâtiments de l'abbaye ont évolué en fonction des modes et des vicissitudes de l'Histoire. La galerie nord du cloître est reconstruite au XIIIe siècle, le cloître en entier en 1408, le dortoir (qui a disparu dans l'incendie de 1584) est rebâti et terminé en 1609, tous les bâtiments sont rénovés entre 1700 et 1709 ... La Révolution fait disparaître le cloître et utilise l'église, vidée d'une grande partie de son mobilier, comme fabrique de salpêtre. Les bâtiments restants sont affectés à une caserne de cavalerie avant d'être attribués au lycée Marceau, au Muséum, à un hôpital militaire ...
En 1803, l'église Saint Pierre (changeant ainsi de nom) est revenue au culte. Aujourd’hui, l'église accueille régulièrement des concerts à l'occasion du Festival d'orgues.
[modifier] Édifices civils
[modifier] La vieille ville de Chartres
La vieille ville de Chartres se compose de deux parties du centre-ville, la ville haute, autour de la Cathédrale et la basse ville, aux bords de l'Eure et de ses bras, qui constitue un ensemble remarquable de rues, ponts et édifices médiévaux et Renaissance.
[modifier] La maison Picassiette
La Maison Picassiette (ou la Maison aux mille morceaux) est un exemple d'architecture naïve constituée de mosaïques de verre et de faïence coulés dans le ciment. Elle est située à Chartres. Elle fut construite par un seul homme Raymond Isidore ( ° 8 septembre 1900 - † 7 septembre 1964), dit Picassiette.
[modifier] La Maison du Saumon
La place de la Poissonnerie constitue un très bel ensemble architectural qui regroupe la Maison du Saumon ainsi que la Maison de la Truie qui file. En effet ce quartier était attesté comme lieu de vente du poisson depuis le début du XVe siècle [12] ; le dernier étal a disparu après 1950. Jusqu’au XVIe siècle, le poisson de mer parvenait par des bateaux remontant d'abord le cours de la Seine puis celui de l’Eure. Enfin, ils repartaient vers Rouen, chargés de produits locaux.
Autrefois, la place de la Poissonnerie était entièrement entourée de maisons à pignons. Cependant elles furent démolies vers 1870 puis en 1960. La Maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville, à la tête d’un important négoce d’import export. Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon. En 1950, la façade et les combles de l’immeuble ont été classés monuments historiques.
Malheureusement, le 1er août 1944, des bombes incendiaires ont endommagé ces bâtiments. Les motifs animaliers sculptés au dernier étage ont été refaits au cours de la restauration dans l’esprit du XVe siècle.
[modifier] L'ancien Hôtel des postes devenue L'Apostrophe (médiathèque)
Installée en 1875 dans une maison déjà existante, située à l'angle de la rue du Cloître-Notre-Dame et de la rue des Changes, l'administration des Postes se trouve très rapidement à l'étroit devant l'expansion des communications, dont le télégraphe et le téléphone. En 1919, à l'issue de la Grande Guerre, la construction d'un bâtiment spécifique situé à l'emplacement du marché aux chevaux, entre la place des Épars et la Place du Châtelet, est décidée.
C'est à Raoul Brandon qu'est confiée la construction, qui s'inspire librement du Moyen Âge en utilisant des techniques novatrices pour l'époque, dont l'utilisation du béton armé. Le décor, placé sous l'égide de la paix retrouvée, raconte sur un support mosaïque, l'acheminement d'une lettre jusqu'à son destinataire, en employant tous les moyens de transport de l'époque. L'hôtel des Postes est terminé en 1928.
En 2005, la Ville de Chartres acquiert le bâtiment, devenu une silhouette désormais indissociable du paysage chartrain pour y installer, après complète reconstruction intérieure, sa médiathèque. Le bâtiment étant fréquemment confondu par les touristes avec la cathédrale, il a été surnommé par beaucoup « Notre-Dame des postes ».
[modifier] Le Palais épiscopal devenu Musée des Beaux-Arts
Il ne subsiste rien du premier palais épiscopal qui aurait été édifié sur le site, par l'évêque saint Yves au XIIe siècle. Du palais qui accueille Henri IV à l'occasion de son couronnement en 1594, il ne reste que les communs. Le bâtiment central est élevé sous l'épiscopat de monseigneur d'Estampes de Valençay dans la première moitié du XVIIIe siècle. L'aile perpendiculaire et la terrasse sont dues à monseigneur Godet des Marais entre 1690 et 1709. Le pavillon central de la façade, la salle « à l'italienne » ainsi que la chapelle sont construits par monseigneur de Fleury au milieu du XVIIIe siècle.
La Révolution affecte les lieux à l'administration centrale du département de l'Eure-et-Loir de 1794 à 1804. Puis la préfecture s'y installe en 1804 avant de rendre, en 1821, le palais à l'évêché renaissant. À l'issue de la loi de la séparation de l'Église et de l'État, en 1905, les bâtiments deviennent la propriété du département de l'Eure-et-Loir. En 1913, celui-ci les met à la disposition de la Ville de Chartres par un bail emphytéotique de 99 ans. Les soldats cantonnés dans les lieux durant la Grande Guerre saccagent la décoration.
Le bâtiment est laissé à l'abandon jusqu'à ce que la Ville de Chartres en fasse son musée des Beaux-Arts. Celui-ci est inauguré en 1939, mais n'est réellement ouvert qu'en 1948.
[modifier] Le Théâtre de Chartres
le Théâtre de Chartres, scène conventionnée par le Ministère de la Culture, a trois missions essentielles : la création, la diffusion et la formation.
Ce lieu de création et de diffusion de spectacles vivants, subventionné principalement par la Ville de Chartres, rayonne sur l’agglomération chartraine et sur l’ensemble du département d’Eure et Loir. Ouvert à tous les genres artistiques (théâtre, danse, musiques, humour…) et à tous les publics, son label « scène conventionnée pour la danse et le jeune public » attribué par le Ministère de la Culture lui assure une mission particulière dans ces domaines artistiques, ce qui est aussi la garantie pour le public d’une offre de qualité. L’accueil des publics est au cœur de son projet, avec notamment un hall et un foyer-bar récemment rénovés et sa magnifique salle à l’italienne de 500 places. site du Théâtre de Chartres
[modifier] L'ancien Hôtel des Archives départementales
[modifier] Monument en l'hommage de Jean Moulin
[modifier] Musées
[modifier] Centre international du vitrail
Le Centre international du vitrail est consacré au vitrail « vivant » (ateliers pédagogiques, exposition permanente sur l'art du vitrail, expositions temporaires accueillant des artistes contemporains).
À la fin du XIIe siècle, le polyptyque de l'église Notre-dame de Chartres décrit l'enclos de Loëns. Propriété du chapitre, il s'organise en de nombreux espaces (bâtiments, greniers, cours, caves ...) destinés au stockage du vin, des grains et des divers produits des dîmes et des fermages du chapitre. On trouve aussi, dans l'enclos, des prisons où sont enfermées les personnes ayant commis des méfaits sur les terres du chapitre. On descendait à la salle souterraine (le Cellier de Loëns actuel) par une rampe, alors que le grenier se situait au niveau des charrettes et des chariots qui apportaient les produits à stocker. Les sols actuels se trouvent donc à plus de 1,5 mètre au-dessus du sol médiéval.
La Révolution conserve, dans ses orientations générales, les vocations du Cellier et du Grenier, qui servent toutefois essentiellement de magasin militaire puis, plus généralement, de lieu d'entrepôt de diverses marchandises. Plus tard, les espaces s'ouvrent à des manifestations publiques exceptionnelles. Au début du XXe siècle, les frères Lumières y présentent plusieurs de leurs films. Les lieux, servant de prison au chapitre, conservent cette fonction jusqu'en 1800, des membres de la fameuse bande d'Orgères y étant incarcérés.
Ce lieu est devenu la propriété de la Ville de Chartres en 1976. L'espace, restauré, est mis à la disposition de l'association le "Centre Internationale du Vitrail", dont la vocation est de promouvoir le vitrail.
[modifier] Le Compa, conservatoire de l'Agriculture
Le Compa, conservatoire de l'Agriculture (à l'origine « conservatoire des machines et pratiques agricoles ») est situé sur la commune de Mainvilliers et limitrophe de la commune de Chartres.
Entité du conseil général d'Eure-et-Loir, il accueille sur 3 000 m² des collections uniques sur l'agriculture, l'alimentation, l'environnement ainsi qu'un espace consacré à des expositions temporaires sur des sujets de société (alimentation, développement durable, ressources végétales, communication).
Il y est retracé l'histoire de l'agriculture et de sa mécanisation de 1800 à 1950 à partir de machines et d'outils d'époque.
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Naissances
- par ordre chronologique
- André Félibien (1619-1695), architecte
- Antoine-François Desrues (1744-1777), empoisonneur, y est né.
- Nicolas-François Guillard (1752), auteur dramatique
- Le général Marceau (1769). La place Marceau, le lycée Marceau... lui rendent hommage, ainsi qu'un buste le représentant (au sommet de l'obélisque, place Marceau) et une statue (place des Épars) sous laquelle est enterrée une partie de ses cendres (voir aussi Panthéon de Paris et Invalides).
- Louis-Auguste Rogeard (1820), professeur et journaliste, opposant au Second empire, auteur des Propos de Labienus, personnalité de la Commune de Paris
- Raymond Gilbert (1878-1947), homme politique
- Mireille Dumas (1953), animatrice de télévision
- Cécile de Ménibus (1970), animatrice de télévision
- Nicolas Escudé (1976), joueur de tennis professionnel
- Julien Escudé (1979), footballeur international
[modifier] Décès
[modifier] Autres
- Fulbert de Chartres (960-1028), évêque de Chartres de 1006 à sa mort. Il est à l'origine des écoles de Chartres dont l'enseignement rayonna dans toute l'Europe, jusqu'aux confins du Danemark et de la Hongrie. Il est également le reconstructeur de la cathédrale après l'incendie de 1020.
- Jean de Salisbury (1115-1180), élève d'Abélard et de Fulbert de Chartres. Intellectuel anglais, ami de Thomas Becket. Évêque de Chartres de 1176 à 1180.
- Jehan II d'Allonville de Réclainville, gouverneur de Chartres, député aux États généraux de 1593...
- Henri IV est sacré roi le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres.
- Noël Ballay, poète, né à Fontenay-sur-Eure en 1847, a vécu à Chartres et a eu droit à des funérailles nationales le 4 mars 1902 dans la cathédrale de Chartres.
- Jean Joseph Dusaulx, homme de lettres et homme politique.
- Géo Lefèvre (1887-1961), chartrain, journaliste, penseur et créateur du Tour de France cycliste
- Jean Moulin (1899-1943), préfet d'Eure-et-Loir.
- Franz Stock (*21.09.1904, †24.02.1948) 15-16 juin 1963 Le cercueil reste d’abord exposé et est finalement inhumé en l’église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres à Chartres.
- Robert Camelot (1903-1992), y a établi des plans d'ensemble d'habitations collectives.
[modifier] Enseignement
[modifier] Sport
- FC Chartres
- Hippodrome de Chartres
- Championnat de France de handball de Nationale 1
- Nationale féminine 2 (basket-ball)
[modifier] Littérature
Klug, Sonja Ulrike: Kathedrale des Kosmos. Die heilige Geometrie von Chartres. Munich 2001. ISBN 3720521338 (en allemand)
[modifier] Filmographie
- La ville a servi de décor pour des scènes du film Le Promeneur du Champ-de-Mars, de Robert Guédiguian (2005).
- 60 ans au service de la cathédrale de Chartres, documentaire sur la cathédrale de Chartres réalisé par Tzarine Films (2006).
[modifier] Pour approfondir
N'hesitez pas à voir les galeries de photos sur Chartres et sa cathédrale avec Wikimedia commons.
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- Diocèse de Chartres
- Site officiel
- Chartres en Lumières
- Office de tourisme
- Site de la communauté d'agglomération Chartres Métropole
- Site le l'Association des Amis des Jumelages de Chartres
- Chartres sur le site de l'Institut géographique national
- Festival de Pâques - le Festival de Chartres
[modifier] Notes et références
- ↑ Cathédrale de Chartres
- ↑ Armoiries de Chartres
- ↑ a b c d e f lameteo.org Climatologie
- ↑ Infoclimat
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858) p 374
- ↑ La Maison d'Allonville
- ↑ Chartres sur le site de l'Insee
- ↑ Scrutin présidentiel de 2007 - Chartres, Ministère de l'intérieur. Consulté le 06/06/2007
- ↑ Site de l'association des Amis des Jumelages de Chartres
- ↑ Ter-sncf.com - Centre - Carte et Horaires
- ↑ Villes et villages fleuris - Eure-et-Loir
- ↑ Chartres (Eure-et-Loir) - Fiche - Quid.fr