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Melun - Wikipédia

Melun

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Pour les articles homonymes, voir Melun (homonymie).
Melun


Pays
drapeau de la France
     France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun (chef-lieu)
Canton chef-lieu de 2 cantons : Nord et Sud
Code Insee 77288
Code postal 77000
Maire
Mandat en cours
Gérard Millet (UMP)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun Val de Seine
Coordonnées
géographiques
48° 32′ 26″ Nord
         2° 39′ 36″ Est
/ 48.5405555556, 2.66
Altitudes moyenne : 54 m
minimale : 37 m
maximale : 102 m
Superficie 804 ha = 8,04 km²
Population sans
doubles comptes
38 000 hab.
(2005)
Densité 4 664 hab./km²
Carte de localisation de Melun

Melun est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Elle est le siège de la préfecture. Ses habitants sont appelés les Melunais (plus rarement Melunois ou Melodunois).

Sommaire

[modifier] Géographie

Melun est situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, dans un méandre de la Seine, entre Brie et Gâtinais. La ville est constituée de trois parties :

  • l'île Saint-Étienne, sur la Seine ;
  • la rive sud, convexe, constituée de la plaine de la Varenne, qui monte doucement vers la forêt de Fontainebleau ;
  • la rive nord, concave, qui voit confluer avec la Seine un petit affluent, l'Almont, et qui, de chaque côté de la vallée de l'Almont, monte à l'assaut du plateau de la Brie : à l'ouest ce sont les quartiers Saint-Aspais et Saint-Barthélemy, à l'est c'est le quartier Saint-Liesne.

Localités limitrophes : Le Mée-sur-Seine, Dammarie-les-Lys, La Rochette, Vaux-le-Pénil, Maincy, Rubelles, Voisenon, Vert-Saint-Denis

[modifier] Histoire

C'est une ville dont les traces remontent à 52 avant J.-C. (Melodunum). Son nom moderne date du VIe siècle (latin Metlosedum). Savinien et saint Aspais prêchent l'évangile à Melun dès le IIIe siècle.

Clovis élève Melun au rang de duché. Il fait fortifier la ville qui connaît un renouveau. Sa richesse engendre quelques malheurs tels les raids vikings qui touchent également cruellement la ville. Citons ici pour exemple les raids de 852 et de 886.

En 991, avec la complicité du vicomte de Melun, Eudes Ier de Blois s'empare de la ville qui appartenait à Bouchard le Vénérable, comte de Vendôme et de Melun depuis son mariage avec Elisabeth de Melun. Étant un fidèle d'Hugues Capet, une alliance fut montée avec Foulque Nerra, gendre de Bouchard et Richard Ier de Normandie qui permit la reprise de la ville.

Les premiers Capétiens résident souvent à Melun tandis que Montereau se dote d'un château fort en 1026. Quand Abélard est chassé de Paris en 1138, c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Constance d'Arles, veuve du roi Robert II, y meurt en 1032.

En 1420, Melun soutient un siège mémorable devant les Anglais et les Bourguignons. La famine cause la chute de la ville. La devise de la ville est :(Fides muris usque ad mures ) « Fidèles aux murs jusqu'à manger des rats ». Cette devise vient du fait que les habitants de Melun résistèrent lors du siège anglais en mangeant les rats.

Le département de Seine-et-Marne est formé le 4 mars 1790 par assemblage de parties de l'Île-de-France, de la Brie, de la Champagne et du Gâtinais. Melun devient préfecture.

Voir aussi : Liste des comtes de Melun

[modifier] Blasonnement

*D'azur semé de fleurs de lis d'or, au château donjonné de trois tours d'argent maçonné de sable, brochant sur le tout.

[modifier] Devise

  • Fida muris usque ad mures : Fidèles aux murs jusqu'aux rats (c’est-à-dire jusqu'à manger des rats).

[modifier] Administration

Voir:Liste des maires de Melun.

Liste des maires successifs depuis 1790
Mandat Identité Parti Métier
17901791 Nicolas Chamblain
17911792 Jean-André Chapelle
17921793 Sébastien-André Tarbé des Sablons Imprimeur
17931796 Louis-Nicolas Estancelin
1796 Sébastien-André Tarbé des Sablons (2e fois) Imprimeur
1796 Jacques Duverger
1796 Alexandre-Augustin Roussel
1796 - 1797 Nicolas Charbonneau
1797 Guillaume-Fiacre Gilbert
17971798 Nicolas Charbonneau (2e fois)
1798 Nicolas Passeleu
17981799 Germain-Simon Ligier
17991800 Nicolas-Alexis Royer
1800 Sébastien-André Tarbe
18001814 Jean-Baptiste Charles Thierry
18141815 Nicolas Passeleu
18151824 Georges-Nicolas Chamblain
18241831 Bernard de la Fortelle
18311832 Georges-Nicolas Chamblain (2e fois)
18321835 Alexandre Drouyn
18351837 Adrien Joseph Delacourtie
18371843 Bernard de la Fortelle
18431848 Charles Clément
18481851 Jean Baptiste Félix Poyez Avoué
18511852 Pierre-Athanase Cocteau Notaire
18521853 François Guillerand
18531854 Nicolas Denis Riant Inspecteur d’académie
18541856 Michel Jean Baptiste Desprez
18561871 Jean Baptiste Félix Poyez (2e fois)
1871 Jean Baptiste Michel Nivet
18711874 Ernest Bancel
18741875 Jean Baptiste Michel Nivet (2e fois)
18751877 Ernest Bancel (2e fois) Médecin
1877 Jean-Baptiste Félix Poyez (3e fois)
18771878 Eymard
18781879 Ernest Aubergé Ancien juge
18791891 Ernest Bancel (3e fois) Médecin
18911901 Marc-François Balandreau
19011909 Villeneuve
19091919 Eugène Delaroue
19191924 Henri Cravoisier Chef d’entreprise
19241944 Robert-Jérôme Ravault Avoué
19441945 André Hervieu Directeur d’école
1945 Jacquin Chef de division honoraire
de la préfecture de Melun
19451947 Maxime Verdeaux Architecte départemental
19471955 Gaston Tunc Ancien avoué
19551959 Maxime Galland Avocat
19591971 Jean Petit Parfumeur
19711983 Marc Jacquet UDR Chef d’entreprise
Ministre des Transports
19831989 Jean Malpel RPR Avocat
19892001 Jacques Marinelli RPR Président de sociétés
Ancien coureur cycliste
2001 – en cours Gérard Millet UMP Professeur de Physique-Chimie
Député de Seine-et-Marne

[modifier] Économie

La ville produit le brie de Melun, un fromage proche du brie de Meaux mais plus petit et plus corsé.

L'École des officiers de la gendarmerie nationale est implantée à Melun depuis 1945.

L'Université Paris II - Panthéon-Assas y dispose d'une antenne préparant aux premiers cycles de droit, de sciences économiques et d'AES (île Saint-Étienne). Ce centre universitaire s'est notamment distingué par une première mondiale : la création de 3 diplômes pour les détectives et enquêteurs privés (voir site spécialisé)

Les principales activités économiques de la ville sont l'industrie pharmaceutique, l'aviation (usine Snecma de Villaroche).

Melun abrite une prison pour longues peines (la « centrale » sur l'île Saint-Étienne).

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Île Saint-Étienne

Vestiges du prieuré Saint Sauveur, à Melun
Vestiges du prieuré Saint Sauveur, à Melun
  • Four gallo-romain : square Notre-Dame. En terre réfractaire. Date : Ier ou IIeme siècle. Une fouille opérée après la destruction du manège de cavalerie en 1974 a mis au jour des traces d’habitat d’époque gallo-romaine ainsi que ce four, installé ensuite près de la collégiale Notre-Dame.
  • Jardin botanique : situé sur la pointe Ouest de l’île Saint-Étienne. Don du pharmacien et docteur Alexandre-Victor Roussel, né en 1795, le jardin a subi les bombardements de 1944 et la tempête de 1999.
  • Ancienne poste : place Praslin. En brique (façace classée Construit en 1929, le bâtiment devient une annexe de l'Université Panthéon Assas Paris 2, inauguré le 29 septembre 2007(Site Emmanuel Fréteau de Saint-Just).
  • Le musée Municipal.
  • Poterne saint Sauveur : rue saint-Sauveur. Jusqu’au milieu du XIX eme siècle, il était possible de voyager par le fleuve. Les voyageurs débarquaient à cette poterne puis se rendaient à la chapelle des coches, dans le prieuré Saint-Sauveur, pour remercier Dieu d’avoir fait bon voyage.

[modifier] Quartier Saint-Aspais

  • Eglise Saint-Aspais : en pierre. Construite au XVIe siècle dans le style gothique flamboyant.
  • Porche : rue du Presbytère. En pierre. Cette rue comporte d’anciennes maisons.
  • Maison datant du Moyen Âge : rue du Presbytère et au Lin. En pierre. Située dans ce qui fut le quartier le plus pauvre de la commune.
  • Porte de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques : rue Carnot et rue Saint-Jacques. En pierre. L’un des rares vestiges d’un hospice dont l’existence est attestée en 999. Au XIVeme sècle, il n’accueille que quatre malades. De faux malades tentent de s’y faire admettre, créant un certain désordre. Les femmes présentes dans le bâtiment sont, à partir de 1508, admises à l’hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Au cours de la Révolution les malades sont transférés au couvent des Recollets transformé en hôpital communal, ainsi que les femmes malades de Saint-Nicolas.
  • Coin Musard : rue Saint-Aspais et rue Paul Doumer. En béton.
  • Vestiges de la porte Saint-Jean : place Saint-Jean. En pierre. Il s’agit de deux pilastres en grès datant de la fin du XVIe siècle, encastrés dans un mur plus récent.
Statue de Jacques Amyot, à Melun
Statue de Jacques Amyot, à Melun
  • Fontaine Saint-Jean : place Saint-Jean. En fonte. Datée de 1864, cette œuvre est due au sculpteur J.-B. Klagmann. Elle comporte deux vasques superposées, séparées par trois statues symbolisant la Seine, la Marne et l’Yonne.
  • Hôtel de ville : rue Paul Doumer. En pierre et brique. Le site était occupé par l’hôtel des Cens, habité par les bénédictines de Trainel de 1629 à 1652. Construction de l’hôtel de ville de 1847 à 1848.
  • Monument à Gabriel Leroy : jardins de l’hôtel de ville. Sculpture en pierre d’Emile Gaulard en hommage à un historien. Le buste en bronze qui l’ornait depuis sa construction en 1909 fut fondue par les allemands en 1943.
  • Caisse d’épargne : rue du Miroir. En pierre. Construit en 1889 par les architectes Haran et Prony, à l’emplacement de l’ancien hôtel du chapeau rouge.
Ancienne sous-préfecture, à Melun
Ancienne sous-préfecture, à Melun
  • Ancienne sous-préfecture : place de la porte de Paris. En brique. Construit vers 1890, cet immeuble est d’abord la propriété du brasseur Barthel, fondateur en 1850 de ce qui sera la brasserie Grüber. La Société d’Assurances Mutuelles de Seine-et-Marne le rachète en 1903, puis y installe ses bureaux. Il servira ensuite de sous-préfecture et de direction départementale de l’agriculture.
  • Imprimerie Legrand & fils : rue Bancel. Cette imprimerie est vendue les années 1890 par E. Drosne à Emile Legrand, imprimeur et éditeur. Ses deux fils, puis sa petite fille, reprennent l’affaire. Aujourd'hui démolie.
  • Maison d’enfance de Jacques Amyot : rue Saint Aspais. La plaque commémorative en bronze est incrustée dans le mur le 22 novembre 1913.
  • Monument aux morts : quai Foch. En pierre de Meuse. Erigé en 1923 par le sculpteur Jean-René Carrière, le monument est inauguré le 7 juin 1925, en présence du maréchal Foch.

[modifier] Quartier Saint-Liesne

Ancien couvent des Recollets, à Melun.
Ancien couvent des Recollets, à Melun.
  • Ancien couvent des Recollets : les récollets obtiennent le droit de s’établir sur des terres données par le marquis de Rostaing. La construction commence en 1616. Ces moines mendiants importunent les gens, ce qui entraîne l’archevêque de Sens à limiter leur nombre à 8 en 1660. La foudre provoque un incendie qui détruit le couvent en 1760. L’église est bénie en 1763. Les bâtiments accueillent les malades des hôtels-Dieu Saint-Jacques et Saint-Nicolas. Le couvent est transformé en hospice, puis en hôpital mixte jusqu’en 1940, date à partir de laquelle seule sa fonction d’hospice perdure. En 1980, il est fermé pour raison de sécurité.
  • Pont Saint-Liesne : sur l’Almont. En pierre. Ce pont est reconstruit en 1841 en présence du duc d’Aumale dont il prend le nom. Rebaptisé pont Saint-Liesne en 1848.
  • Lavoir de la fontaine Saint-Liesne : rue de la fontaine Saint-Liesne. En pierre et en ciment. La fontaine Saint-Liesne déversait une eau réputée miraculeuse, ce qui lui valut d’être un lieu de pèlerinage jusqu’au XVIIIeme siècle. Charles de Rostaing en accorde la possession au monastère des Recollets.

[modifier] Quartier Saint-Barthelemy

Le clocher St Barthélemy
Le clocher St Barthélemy
  • Clocher Saint Barthélemy : place Saint-Père. En pierre. Haut de 35 mètres. L’église Saint Barthélemy est fondée durant le règne de Robert II le Pieux. Elle est détruite par les anglais et les bourguignons au cours de la guerre de Cent Ans. Elle est incendiée en 1590 par les Ligueurs assiégés par Henri IV, afin de retarder la progression des troupes du roi. L’église est rebâtie en 1598, le clocher l’est en 1737. En 1755, Cassini s’en sert comme point de référence pour établir une carte de France. L’église est démolie en 1809. Le clocher en est le dernier vestige.
  • Croix des Vaux-Rondins : avenue du 31e régiment d’infanterie et avenue du Général Patton. En pierre et en fer. Les reliques de Saint Liesne furent cachées par les moines de l’abbaye de Saint-Père durant les invasions normandes, au IXeme siècle. En 1322, des lépreux auraient remarqué une forte lumière qui brillait depuis plusieurs nuits. En creusant le sol, les bénédictins auraient découvert plusieurs châsses, dont certaines contenaient les restes de Saint Aspais et de Saint Liesne. Ce récit est purement légendaire. La croix aurait été installée sur le lieu de la découverte. Abattue en 1793, elle est rétablie par les fidèles sous la Restauration.

[modifier] Quartier Saint-Ambroise

La cité administrative
La cité administrative
  • Cité administrative : boulevard Chamblain. En béton. Construite de 1961 à 1965. Cette cité abrite les services du département, trop à l’étroit dans l’ancienne préfecture. La barre est construite en première. La tour fut ensuite bâtie.
  • Pont de chemin de fer : construit en 1849, dans le cadre de la construction d’une ligne ferroviaire reliant Melun à Montereau. La ligne Montereau-Corbeil ouverte en 1897 passe par Melun.
  • Gare : place Galliéni. En pierre et en béton. Ce bâtiment date du milieu du XIXeme siècle. Elle fut agrandie et modernisée depuis.
  • Monument aux morts de 1870 : boulevard Chamblain et avenue Thiers. En pierre et en bronze. Inauguration le 2 juin 1901.
  • Statue de Jeanne d’Arc : place Chapu. En marbre. Copie de l’œuvre d’Henri Chapu intitulée Jeanne d’Arc écoutant ses voix, parue au Salon des artistes français en 1870. Cette copie est inaugurée le 11 mai 1930.

[modifier] Dans les autres quartiers

  • Collège Jacques Amyot : rue du général de Gaulle. En pierre et en brique. Le site était auparavant occupé par le couvent des Capucins, fondé en 1606 avec l’autorisation d’Henri IV. Vendu à un particulier en 1791. Le bâtiment actuel est construit en 1885, et accueille un collège.
  • Tribunal administratif : rue du Général de Gaulle. En pierre et en brique. À l’origine, il s’agit d’un couvent fondé en 1406, puis, brûlé en 1420, il est reconstruit sous François Ier. Le couvent est à nouveau incendié par les Ligueurs durant le siège de la ville par leur ennemi, Henri IV. Le couvent est reconstruit au cours du règne de Louis XIII. Une nouvelle chapelle est bâtie en 1735. Le couvent devient bien national sous la Révolution, puis le palais de justice s’y installe en 1816. Le couvent est transformé en 1876, l’église est transformée en théâtre municipal. Il abrite le tribunal administratif depuis 1999.
  • Pont des Trois-Moulins : ce pont, situé sur l’Almont, fut peint par Paul Cézanne sous le titre Pont de Maincy.
  • Ferme de Montaigu : en pierre. Le domaine actuellement exploité date du XVIIeme siècle. Le mur d’enceinte est de cette époque.
  • Grand ensemble des quartiers nord de Melun, réalisés par Louis Arretche, de 1955 à 1965, comprenant les quartiers Schuman, les Mézereaux et Montaigu.
  • ZUP du quartier de l'Almont : construite de 1962 à 1976, par l'architecte-urbaniste Léon Bazin, comprenant des barres et tours, de type grand ensemble, ainsi que des équipements publics (écoles, collège, centre commercial, etc.), avec un total de 3129 logements.
  • La petite Chapelle St Frapin fut restaurée gracieusement par Edouard Bornier de 1972 à 1978 à la suite d'un effondrement de la voute St Erwan.

[modifier] Personnes célèbres

[modifier] Enseignement

La commune compte 16 maternelles, 15 écoles élémentaires, 6 collèges dont deux privés, 4 lycées dont 1 privé, un institut de droit et d’économie, et enfin quatre antennes universitaires.

[modifier] Sports

La ville possède d’importantes infrastructures sportives. Le complexe sportif, situé dans le quartier Saint Ambroise, comprend une piscine, le stade municipal, et les locaux du cercle nautique. Il y a également deux autres stades, P. Fisher et R. Schuman. Sept gymnases sont répartis à travers la ville. De nombreux sports sont pratiqués : football, rugby, tennis, volley-ball, basket-ball, natation, voile, et même joutes nautiques. Deux grands joueur sont sortie de l'équipe de football de Melun (Lilian Thuram et Claude Makelele). L’Union Sportive de Melun gère les activités sportives de la commune. Cette association est créée le 5 juillet 1921. Certaines activités étaient pratiquées depuis longtemps : la Melunaise de Gymnastique date de 1885, le Rugby Sporting Université Club Melunais est fondé en 1890. En 2004 l’USM comptait 4489 adhérents. Le Cercle des Nageurs de Melun Val-de-Seine a un temps servi de vitrine sportive à la commune. L’entraîneur Philippe Lucas y a obtenu d’excellents résultats, avec notamment les nageurs et nageuses Julia Reggiany (sélectionnée aux Jeux Olympiques de 1992), Nadège Cliton (sélectionnée aux Jeux Olympiques de 1996), David Abrard (sélectionné aux Jeux Olympiques de 1996), Laure Manaudou, suite à ses résultats aux Jeux Olympiques de 2004, Esther Baron, championne d'Europe du 200 mètres dos 2006 et Sarah Bey (sélectionnée aux championnats d'Europe 2006). Suite à un différend entre Lucas et la communauté d’agglomération au sujet de la gestion laxiste des finances du club, l’entraîneur part pour le club du Canet avec ses nageuses. Autre club important, celui de Melun Val de Seine La Rochette volley-ball, qui évolue en Pro F, la division la plus élevée du volley-ball féminin français. Le club, exclusivement féminin, est originaire de la commune limitrophe de La Rochette, mais bénéficie du soutien de Melun et de sa communauté d’agglomération. Il a obtenu deux titres de champion de France de Nationale 1B(2e division) en 1996 et 1998. Il évolue actuellement en Pro F(1re division). Lors de la saison 2005-2006 il termine deuxième de la saison régulière, mais échoue en demi-finale de la phase finale. Une autre équipe évolue en Nationale 3 féminines.

Le Cercle d'escrime Melun Val de Seine, créé par Ernest Revenu dans le cadre de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale, dispose d’un beau palmares : 15 médailles olympiques dont 3 en or, 30 médailles aux championnats du monde, dont 10 en or, 5 victoires en coupe d'Europe des clubs champions et 4 finales perdues dans cette épreuve continentale, 16 titres de champion de France par équipe et 12 titres de champions de France individuels. Il compte 113 licenciés. Le Tennis Club de Melun compte 465 membres.

Le Cercle Nautique de Melun(aviron) fondé en 1912, compte 341 licenciés, et a obtenu, la 3e place du championnat de France de la finale A de Quatre de pointe sans barreur senior homme, la 5e place du championnat de France de Quatre de pointe sans barreur senior homme. Au classement général français 2006, il est 38e sur 248 clubs. En 2007 Jean David Bernard devient vice champion du monde en 4 de couple homme a Munich avec pour objectif une qualification pour les JO de Pekin et une Médaille.

Le Rugby Melun Combs Savigny 77, club de rugby à XV de la ville, évolue en Fédérale 3. Comptant 408 membres, il gère des écoles de rugby à Melun et dans des villes proches : Combs-la-Ville et Savigny-le-Temple.

[modifier] Lieux de cultes

La ville dispose de quatre églises où se pratique le culte catholique : Immaculée Conception, Saint-Aspais, Saint-François et la collégiale Notre-Dame. Les protestants ont deux lieux de culte à leur disposition : le centre évangélique Le Rocher et l’église évangélique de Pentecôte Assemblée de Dieu. Il y a également une synagogue, ainsi que la mosquée El Nour.

[modifier] Melun dans la culture populaire

Melun a été et continue d'être la cible des humoristes, de Fernand Raynaud jusqu'à aujourd'hui. [1]

[modifier] Vie Militaire

Unités militaires ayant tenu garnison à Melun:

[modifier] Jumelages

[modifier] Galerie de photos

Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

[modifier] Voir Aussi

[modifier] Bibliographie

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Melun.

Pour une histoire de Melun et de son patrimoine, une référence incontournable :

FORSTEL (Judith), Melun, une île, une ville. Patrimoine urbain de l'antiquité à nos jours, Association pour le patrimoine d'Île-de-France, coll. "Cahiers du patrimoine", 2006, 272 p.

Mais encore :

  • Collectif, Art et architecture à Melun au Moyen-Âge, Actes du colloque d’histoire de l’art et d’archéologie tenu à Melun les 28 et 29 novembre 1998, Picard, 2000.
  • Yves Gallet, "La postérité du chœur de Notre-Dame de Melun", in Monuments et sites de Seine-et-Marne, 1997, n°28, p. 4-20.
  • Elizabeth et Yannick Mollier, "La brasserie Grüber", in Les Samedis de l’Histoire, les oubliés, notre patrimoine redécouvert, Dammarie-les-Lys, Comité des Archives et du Patrimoine de Seine-et-Marne, 1998, p. 38-42.
  • Jacqueline et Henri Clayette, Melun pas à pas, 1890-1913, éditions Amatteis, rééd. 1980.
  • André Barrault, L’Église Saint Aspais de melun, Mraux, édition Moussay, Gruot et Bonne, 1964.
  • Fernand Bridoux, Melun, ville royale, Melun, Syndicat d’initiative de Melun, 1971.
  • Noël Chapuis, Petit guide pour visiter Saint Aspais, 1990.
  • Jacqueline et Henri Clayette, La collégiale Notre Dame, Melun, Legrand et fils, 1986.
  • Jacqueline Cottard, Le prieuré Saint Sauveur de Melun, GRAM, 1983.
  • Yves Gallet, Notre Dame de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1987.
  • Gabriel Leroy, Histoire de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1887.
  • Gabriel Leroy, Le vieux Melun, Melun, Albert Huguenin, 1904.
  • Collectif, Melun au temps de Rome, catalogue de l’exposition de Melun, Melun, Ville de Melun, 1991.
  • Collectif, Melun de A à Z, Melun, Ville de Melun, 1981.
  • Daniel Mordant, Saint Père de Melun, Melun, Conseil général de Seine-et-Marne, 2000.
  • René Charles Plancke, Melun à la Belle époque, Melun Amatteis, 1992.
  • Théron, Les Récollets, le couvent et l’hospice, 1995.
  • Collectif, Le patrimoine des communes de Seine-et-Marne, Paris, Flohic, 2000, p. 858-894.
  • J.-A. DULAURE - A. JOANNE - A. MARTIN, MELUN et son histoire, Les Editions du Bastion, 1838

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes, sources et références

  1. Melun, cible des humoristes. Consulté le 31 décembre 2007



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