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Angoulême - Wikipédia

Angoulême

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Angoulême Angoulême
Vue générale
Pays
drapeau de la France
     France
Région Poitou-Charentes Poitou-Charentes
Département Charente Charente
(préfecture)
Arrondissement Angoulême
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons
est, nord et ouest
Code Insee 16015
Code postal 16000
Maire
Mandat en cours
Philippe Lavaud
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
Coordonnées
géographiques
45° 38′ 56″ Nord
         0° 09′ 39″ Est
/ 45.648906, 0.160847
Altitudes moyenne : 100 m
minimale : 27 m
maximale : 130 m
Superficie 2 185 ha = 21.85 km²
Population sans
doubles comptes
43 171 hab.
(1999)
Densité 1 976 hab./km²
Gentilé Angoumoisin(e)s
Site www.angouleme.fr
Carte de localisation de  Angoulême

Angoulême (en saintongeais Engoulaeme) est une ville française, préfecture du département de la Charente et la région Poitou-Charentes, créée dans une boucle de la Charente.
Capitale de l'Angoumois, elle a longtemps été une place forte au carrefour de plusieurs routes importantes plusieurs fois assiégée. Elle fait partie d'une agglomération qui est l'une des plus industrialisées de la région (papeterie à partir du XVIe siècle, fonderie et électromécanique dans une période plus récente).

Ses habitants sont les Angoumoisins, Angoumoisines.

Sommaire

[modifier] Géographie

Topographie de la ville d'Angoulême
Topographie de la ville d'Angoulême

Angoulême est située dans une boucle de la Charente, limitée en amont par la confluence de la Touvre et en aval celles de l'Anguienne et des eaux-claires.

[modifier] Géologie

Les formations du Jurassique supérieur avec dispositions d'est en ouest d'affleurements de plus en plus récents débordent la rive droite de la Touvre et donc se situent dans la partie nord d'Angoulême.

La ville s'est créée sur le plateau calcaire qui domine à pic la boucle du fleuve, une formation du Crétacé supérieur qui forme un plateau découpé de vallées parallèles.

Ce plateau calcaire comporte des cavités naturelles réaménagées par l'homme sous forme de trois à quatre étages de caves dont certaines comportent des silos à grains antiques.

[modifier] Relief

La partie ancienne de la ville est bâtie sur le plateau, éperon rocheux créé par les vallées de l'Anguienne et de la Charente, à une altitude de 130 mètres, alors que la berge du fleuve, la partie inondable est à 27 mètres. Angoulême est caractérisé par la présence de ses remparts sur un à-pic de 100 mètres.

[modifier] Accès

Par la route, l'axe nord-sud est la N 10 Paris-Bordeaux, l'axe est-ouest la N 141 Limoges-Angoulême-Cognac-Saintes. Angoulême est aussi reliée à Périgueux par la D938 et à Saint-Jean-d'Angely par la D939.

Par le train, la ligne Paris-Bordeaux, empruntée majoritairement par des TGV, passe par Angoulême et le TER Limoges-Saintes assure les correspondances.

Par l'eau, même si actuellement le fleuve Charente n'est plus utilisé que pour le tourisme, il a été la voie de communication durant XXe siècle et le port de l'Houmeau a été très actif.

L' Aéroport international Angoulême-Cognac est à Brie-Champniers.

[modifier] Quartiers

Le vieil Angoulême est la partie ancienne, entre le rempart et le centre ville aux ruelles tortueuses et petites places. Le centre ville, situé aussi sur le plateau a été dépeint par Honoré de Balzac dans « Les Illusions Perdues » : « en haut la noblesse et le pouvoir». Château, mairie, préfecture, cathédrale et riches demeures s'y côtoient. Mais contrairement au vieil Angoulême, l'ensemble du centre ville a été très remanié au XIXe siècle.

Autour, les anciens quartiers étaient au nombre de cinq, l'Houmeau, Saint-Cybard, Saint-Martin, Sainte-Ausone et La Bussatte. Le quartier de l’Houmeau est quant à lui désigné sous la plume de Balzac par un « en bas le commerce et l’argent »; car ce quartier vivait du commerce, des bateliers et de leurs gabarres. Le port de l'Houmeau fut créé en 1240 sur la rive du fleuve. Il marquait le début de la partie navigable, qui allait d'Angoulême à la mer. Saint-Cybard, sur la rive de la Charente s'est créé autour de l'abbaye Saint-Cybard puis est devenu un quartier industriel et ouvrier avec ses papèteries, en particulier le Nil. Saint-Martin, Sainte-Ausone, est un quartier formé de deux anciennes paroisses à l'intérieur des remparts. La Bussatte Champ de Mars est une esplanade transformée aujourd'hui en centre commercial, et jouxte Sainte-Gelais.

Les nouveaux quartiers sont au nombre de neuf. Victor-Hugo, Saint-Roch est marqué par la présence militaire. Basseau est un quartier qui s'est créé au XIXe siècle avec le port de Basseau, les usines dont la poudrerie en 1821 et la papèterie la-Roche-Joubert en 1842, puis le pont en 1850. La Grande-Garenne est à la fois pavillonnaire et construit d'ensembles HLM. Bel-Air, la Grand Font est le quartier de la gare et de l'ensemble immobilier des années 1950 de la Grand Font. Le quartier de La Madeleine qui lui est proche a été totalement reconstruit après les bombardements de 1944. Ma Campagne est une zone détachée de la commune de Puymoyen et construite en habitat collectif à partir de 1972. Le petit Fresquet, lui aussi détaché de Puymoyen, est semi-rural. Frégeneuil est dans le même cas.

[modifier] Communes limitrophes

Soyaux, Puymoyen, La Couronne, Saint Michel, Saint Yrieix, Les Planes, Fléac, Gond-Pontouvre, L'Isle-d'Espagnac qui font toutes partie de la COMAGA, la communauté d'agglomération.

[modifier] Climat

Le climat est encore océanique et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données météorologiques de Cognac de 1961 à 1990
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Températures maximales (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,1
Températures moyennes (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2024,9
Pluviométrie (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6

[modifier] Hydrographie

Le quartier de l'Houmeau, l'ancien port sur la Charente est en zone inondable et lors des crues les rues sont coupées de façon très habituelle.

[modifier] Données générales

[modifier] Toponymie

Depuis l'Antiquité, le nom de la ville a connu de nombreuses variantes : Engolma, Egolesma, Engolisma (cartulaire des églises d'Angoulême),Equalisma, Iculisma, Civitas Engolismensium (Notitia provinciarum civitatum Galliae). Aucune étymologie convaincante n'a été proposée à ce jour. Angoulesme est l'ancien nom porté par la ville. Avec le temps, comme beaucoup de mots de la langue française, Angoulesme perdit son 'es' qui se transforma en 'ê' ('e' accent circonflexe).

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

L’histoire de la ville est très mal connue avant la période romaine : on sait simplement que la colline était occupée par un oppidum, dont des traces ont été trouvées lors des fouilles du cimetière Saint-Martial[1] sous le nom d’Iculisma. Sa monnaie était Lemovice.

La ville qui n'était pas sur les grands axes routiers était considérée pas le poète Ausone comme une petite bourgade. Aucun monument romain n'est retrouvé, mais elle bénéficie de la pax romana et commerce par le fleuve. Elle connaît une période prospère à la fin de l’Empire romain. Le promontoire rocheux qui domine la Charente de 80 mètres et l'Anguienne de 60 mètres formant une position stratégique, elle est érigée au rang de capitale de civitas (fin IIIe ou IVe siècle), et la première forteresse date de la fin de l'Empire romain. Le rempart du Bas-Empire qui entourait 27 hectares a été entretenu jusqu'au XIIIe siècle. Le réseau de voies romaines est alors réorganisé en sa faveur entre Poitiers et Bordeaux [2].

Le premier évêque d'Angoulême sera Saint Ausone au IIIe siècle. Cette importance permet aussi l’implantation d’un comte au VIe siècle. Cependant, elle est systématiquement rattachée aux différents royaumes aquitains, et la fin de l’Antiquité pour la ville est à situer en 768, quand Pépin le Bref vainc Hunald II et l’amarre au royaume franc[3].

[modifier] Haut Moyen Âge

La ville, tenue par les Wisigoths, fidèle de la version arianiste du christianisme est assiégée une première fois par Clovis en 507 après Vouillé, puis prise en 508[4].
Les chroniqueurs Grégoire de Tours, Adémar de Chabannes rapportent un nouveau phénomène miraculeux : Clovis recevant une aide divine pour combattre les hérétiques aurait vu les murailles redoutables de la ville s'écrouler à son approche, tel Josué à Jéricho, sans même avoir recours aux trompettes ! [5].

Au cours de la bataille, cependant Clovis aurait été gravement blessé à une jambe, sans doute une fracture. Le fait est rapporté par la tradition, et sur une tour de la 2e enceinte figure une jambe sculptée qui est dite « jambe de Clovis ».

La jambe de Clovis
La jambe de Clovis

Lors de son passage à Angoulême, après avoir fait passer la garnison au fil de l'épée, Clovis fit abattre l'ancienne cathédrale pour en rebâtir une nouvelle, portant le nom de Saint-Pierre. Subsistent de cet édifice deux chapiteaux sculptés en marbre qui encadrent la baie d'axe dans l'abside de l'actuelle cathédrale.

Au VIIe siècle saint Cybard est resté reclus, dans une grotte située sous le rempart nord d'Angoulême, en prolongement du Jardin Vert, ce qui provoque la création de la première abbaye, l’abbaye Saint-Cybard, alors que la création de la première abbaye de femmes, l’abbaye Saint-Ausone se fait sur la tombe du premier évêque de la ville.

En 848, Angoulême est pillée par le chef viking Hasting[6]. En 896 ou 930[7] la ville subit une nouvelle attaque des envahisseurs vikings. Mais cette fois ils se heurtent à une résistance efficace. Guillaume Ier, troisième comte d'Angoulême, à la tête de ses troupes, leur livre un combat décisif. Au cours de cet engagement, il aurait fendu à mi-corps, d'un magistral coup de taille le chef normand Stonius, ainsi que son casque et sa cuirasse.
C'est cet exploit qui lui aurait valu le nom de Taillefer, que portent tous ses descendants jusqu'à Isabelle d'Angoulême, dite également Isabelle Taillefer.

Du Xe siècle au XIIIe siècle, les comtes d'Angoulême, les Taillefer puis les Lusignan, renforcèrent les défenses de la ville et les agrandirent en englobant le quartier Saint-Martial.

[modifier] Les 800 ans de la commune

Le 18 mai 1204 une charte est signée par Jean Sans Terre, roi d'Angleterre pour rendre officielle la création de la commune d'Angoulême. Le roi « concède aux habitants d'Angoulême de garder les libertés et justes coutumes de leur cité et de défendre leurs possessions et leurs droits ». La ville célébra cet anniversaire toute l'année 2004[8].

En 1308 à la mort de Guy de Lusignan, le comté d'Angoulême revient à la couronne de France. Il est donné à Louis d'Orléans frère du roi Charles VI en 1394 puis transmis à son fils Jean d'Orléans (1400-1467) grand-père de Marguerite d'Angoulême et de François Ier. Le Bon comte Jean d'Angoulême agrandit magnifiquement le château comtal lors de son retour de captivité anglaise au milieu du XVe siècle.

Angoulême, siège d'un comté, l’Angoumois, parvient avec lui à une branche de la famille de Valois dont est issu François Ier, roi de France de 1515 à 1547, né à Cognac en 1494. En 1524, le navigateur italien Giovanni da Verrazzano revient des Indes. Il annonce à François Ier avoir découvert un nouveau territoire qu'il a nommé Nouvelle Angoulême en son honneur. Ce territoire devient par la suite la Nouvelle-Amsterdam, puis New York.

Lors de la première guerres de religion, la ville prend les armes : elle est reconquise en 1563 par Montpensier. En 1565, Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour[9]. En octobre 1568, la ville est prise par les protestants[10].

Henri III fut dans sa petite enfance duc d'Angoulême. Il en a laissé une description peu flatteuse « Les rues d'Engolesme sont tortes, les maisons sans ordre, les murailles bâties de diverses sortes de maçonneries qui montrent qu'elle a été faite en plusieurs fois et souvent prise et ruinée »[11]

En 1588, le maire d'Angoulême François Normand seigneur de Puygrelier reçoit l'ordre d’Henri III d'arrêter le duc d’Épernon, gouverneur d'Angoumois. Il mène l'assaut qui est repoussé et il meurt le 10 août 1588.

En 1619, Marie de Médicis en fuite y est reçue par le duc d’Épernon, gouverneur de l'Angoumois. Ensuite le château ne fut que la résidence des gouverneurs.

Pendant la Révolution française la ville fut appelée Montagne-Charente.

[modifier] Seconde guerre mondiale

Le 24 juin 1940, la 2°division Verfugunstruppe (troupe spéciale d'intervention) Das Reich, appuyée par d'autres unités de la Wermacht, fait son entrée à Angoulême. Ces troupes neutralisent et font prisonniers les nombreux soldats français réfugiés dans la ville. On estime leur nombre entre 10 et 20 000. Ils seront rendus à la liberté dans les jours suivants.
La division Das Reich, qui se rendra tragiquement célèbre en 1944, va continuer sa « guerre éclair » en rejoignant au plus vite la frontière espagnole pour définir rapidement la ligne de démarcation qui va couper la France en deux[12].
Angoulême va se trouver en zone occupée, sous autorité allemande et siège d'une "Feld Kommandantur". La frontière avec la zone libre, familièrement appelée zone nono (non occupée) passe à environ 20 kilomètres d'Angoulême, scindant le département en 2. Cette partie subira le régime de Vichy.
Le 20 août 1940 part d'Angoulême un convoi de républicains espagnols : le convoi des 927. c'est le premier convoi de l'histoire de la Déportation en Europe.[13] Les hommes de plus de 13 ans seront dirigés vers les camp de Mauthausen où très peu survécurent, les femmes et les enfants seront rendus à Franco.
Ces réfugiés avaient été rassemblés dans les camps de "la Combe aux Loups" à Ruelle-sur-Touvre et des "Alliers" à Angoulême. Ce dernier servit également de camp de concentration pour les nomades.
Le 21 octobre 1941 le jeune Gontran Labrégère, qui avait tenté, avec son ami Jean Pierre Rivière d'incendier en gare d'Angoulême un train de paille et de munitions est fusillé par les occupants.
C'est le premier d'une longue liste de 98 résistants ou otages originaires de Charente.
En 1942, le maire Guillon est destitué, accusé d'appartenir à une organisation déclarée hors la loi par le régime de Vichy. Il sera remplacé par un notable, l'industriel Pallas.
Le 8 octobre 1942, 387 personnes d'origine juive sont arrêtées puis déportées à Auschwitz. Huit survivants en reviendront.
Le 19 mars 1944 un bombardement fait d'importants dégâts et une victime à la Poudrerie nationale.
Le 15 juin et le 14 août 1944, la gare est la cible des forteresses volantes qui déversent un tapis de bombes faisant peu de dégâts à l'ennemi mais causant la mort de 242 victimes, détruisant 400 maisons et faisant 5 000 sinistrés.
À la fin du mois d'août 1944 la Colonne Elster qui réunit des débris de différentes unités allemandes et la Légion Hindoue traverse la ville sans incident notable en se repliant.

Différentes unités des FFI du département et des renforts venus de Dordogne commencent alors l'encerclement de la ville. Le soir du 31 août l'attaque est lancée, mettant en fuite les restes de la garnison allemande. Celle-ci n'a heureusement pas eu la possibilité d'organiser la défense de la ville en utilisant les nombreux et redoutables ouvrages fortifiés érigés dans ce but.
Dans la nuit du trente et un août au premier septembre la ville est libérée, un Comité de Libération et un nouveau préfet sont installés.
Cette attaque aura fait cependant 51 victimes dans les rangs des différentes unités engagées : Maquis de Bir Hacheim, Groupe Soleil, SSS (Section spéciale de sabotage), etc.

[modifier] Après guerre

En 1989, défait aux élection municipales, le député-maire PS, Jean-Michel Boucheron laisse un trou de 164 millions de francs dans les finances de la ville et une dette de 1,2 milliard de francs (audit de la chambre régionale des comptes). Pour se soustraire à la justice française, il s'enfuit en Argentine où il ouvre un restaurant avec sa maîtresse. Son immunité parlementaire ne sera levée qu'en 1993. Ce déficit a obéré les finances de la ville et longtemps servi de justificatif au non engagement dans la réalisation de certains travaux.

[modifier] Héraldique

Blason d'Angoulême
  • « D'azur à la porte de ville flanquée de deux tours d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'une fleur de lys d'or, surmontée elle-même d'une couronne royale fermée du même », accompagné de la devise : « FORTITUDO MEA CIVIUM FIDES » (Je tire ma force de la loyauté de mes citoyens).

Évolution du blason

  • Le premier blason connu se blasonne: D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la porte de ville de deux tours d'argent brochant sur le tout
  • Sous Philippe V, en 1317: les deux tours passent à trois.
  • Sous Charles VI, en 1381 on trouve: D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande componnée d'argent et de gueules brochant sur le tout, pour brisure. La porte à trois tour passe en ornement extérieur;
  • Sous Charles VII, en 1452 la brisure change pour un lambel à trois pendants, celui du milieu aigu (pointu).
  • Au XVIe siècle, la porte à deux tours réapparait surmontée d'une fleur de lys d'or.
  • En 1850 une étoile remplace la fleur de lys, qui réapparait en 1855.
  • En ?? ajout de la couronne.

[modifier] Administration

[modifier] Municipalité

Liste des maires connus depuis l'établissement des privilèges royaux.



Liste des maires d’Angoulême depuis 1945[16]
Période Identité Parti Qualité
1944 1945 Antoine Rougerie
1945 1947 Antonin Denis
1947 1954 Roger Baudrin
1955 1957 Henri Thébault
1957 1958 Raoul Boucheron
1958 1970 Henri Thébault CNI
1970 1977 Roland Chiron CNI
1977 1989 Jean-Michel Boucheron PS
1989 1997 Georges Chavanes UDF
1997 2008 Philippe Mottet UMP
Mars 2008 Philippe Lavaud PS

[modifier] Cantons

Angoulême est divisée en trois cantons :

[modifier] Intercommunalité

La communauté d'agglomération du Grand Angoulême ou COMAGA regroupe les 15 communes du grand Angoulême : Angoulême, Fléac, Gond-Pontouvre, La Couronne, Linars, L'Isle-d'Espagnac, Magnac-sur-Touvre, Nersac, Puymoyen, Ruelle-sur-Touvre, Saint-Michel, Saint-Saturnin, Saint-Yrieix-sur-Charente, Soyaux, Touvre.

[modifier] Budget et fiscalité

La fiscalité est d'un taux de 40,20% sur le bâti, 71,94% sur le non bâti, et 18,43 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

Ces taux, les plus importants du département sont la conséquence de l'état des finances locales suite à la gestion de 1977 à 1989.

La communauté d'agglomération prélève 19,20 % de taxe professionnelle.

[modifier] Urbanisme

Le Champ de Mars, place centrale de la ville, accueille depuis 2008 une galerie marchande souterraine.

La rocade Est a été ouverte en 2007 ce qui a désenclavé plusieurs quartiers. La rocade Ouest qui assure le passage de la N10 contourne la ville depuis les années 1970[réf. nécessaire]

Des opérations de réhabilitation de logements collectifs sont en cours dans le cadre de l'Opération de Renouvellement Urbain gouvernementale [réf. nécessaire]. Les quartiers de la Grande Garenne, Basseau et Ma Campagne sont associés dans un programme de redynamisation urbaine.

[modifier] Jumelage et coopération

Site web du Comité des Jumelages

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique

Évolution démographique
(Source : Cassini[17] et INSEE[18])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
11 500 13 000 15 011 15 025 15 186 abs. 18 622 20 085 21 155
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
22 811 24 961 25 116 25 928 30 513 32 567 34 647 36 690 38 068
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
37 650 37 507 38 211 34 895 35 994 36 699 38 915 44 244 43 170
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
48 190 47 822 47 221 46 197 42 876 43 171 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Pyramide des âges

Pyramide des âges à Angoulême en 1999 en %[19]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,3
6,6  1905-1924  11,9
11,3  1925–1939  13,9
17,3  1940-1954  17,4
21,6  1955-1969  19,9
26,0  1970-1984  22,0
17,0  1985-1999  14,6

[modifier] Économie

Réaménagement du Champ de Mars, septembre 2006
Réaménagement du Champ de Mars, septembre 2006

Angoulême est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême. Elle gère l'aéroport d'Angoulême - Brie - Champniers.

[modifier] Culture et patrimoine

La cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême
La cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême

Angoulême et le pays Angoumois sont classés Ville et Pays d'Art et d'Histoire.

[modifier] Patrimoine religieux

  • La cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, remarquable exemple de l'art roman régional tant pour son architecture que pour ses sculptures
  • Les ruines de l'abbaye Saint-Cybard, à l'emplacement du CNBDI
  • Les ruines de l'abbaye Saint-Ausone
  • L'église Saint-André rue Taillefer est du XIIe siècle et a été remaniée aux à plusieurs reprises. Dans son ancien cimetière se trouve une lanterne des morts du XIIe siècle.
  • L'évêché de la fin du XVe siècle visible rue de Friedland.
  • La chapelle du couvent des Cordeliers dite chapelle de l'hôpital
  • L'église Saint-Martial, l'église Saint-Jacques de l'Houmeau et l'église dite chapelle Notre-Dame d'Obézine toutes deux de la fin du XIXe siècle

[modifier] Patrimoine civil

Hôtel de ville d'Angoulême
Hôtel de ville d'Angoulême
Hôtel de ville
Hôtel de ville
  • Les remparts construits IVe siècle et au XIIIe siècle, qui sont propriété de la commune, ont été inscrits monuments historiques le 18 décembre 1958 et classés en 1992 pour ce qui est des remparts et des tours. Les remparts forment un balcon sur la Charente.
  • L’hôtel de ville a été construit à l'emplacement de l'ancien château d'Angoulême dont il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois.
  • Il y a de très nombreuses maisons anciennes : la maison dite Saint-Simon rue de la Cloche-Verte construite au XVIe siècle et sont aussi inscrites des portes : au 61 rue du Minage, une porte du XVIe siècle et au 59 une du XVIIe siècle
  • L'hôtel Mousnier-Longpré, rue Friedland du XIIe siècle remanié au XVe siècle dont les façades rue de l’Évêché, rue de Friedland et sur cour sont remarquables
  • Les halles, d'architecture métallique
  • Le Palais de Justice a été construit sur un ancien couvent à la fin du XIXe siècle
  • Le Théâtre municipal à la superbe façade.
  • Le collège Jules-Verne, ancien doyenné, qui en a conservé l'ancienne chapelle au superbe vitrail et à la charpente sculptée comme salle de musique et une chapelle voûtée en pierre de taille avec clés de voûtes et vitraux - visibles depuis la rue de Beaulieu devenue le CDI
  • Le lycée Guez de Balzac

[modifier] Patrimoine environnemental

La vallée de la Charente en amont d'Angoulême est zone Natura 2000 avec des espèces remarquables présentes : il a été dénombré 64 espèces d'oiseaux remarquables[20]. Parmi eux se trouvent des espèces de marais et zones humides, et à Angoulême, il est fréquent de voir sur la Charente des oiseaux plongeurs et nageurs, des cygnes (cygne tuberculé), des grèbes (grèbe à cou noir, grèbe castagneux, grèbe esclavon, grèbe huppé),des oies (oie cendrée),des canards (canard chipeau, canard pilet , canard siffleur , canard souchet), des sarcelles (sarcelle d'été, sarcelle d'hiver), et des fuligules (fuligule milouin, fuligule morillon). Il est plus rare de voir des limicoles. Les sternes (sterne pierregarin), les mouettes (mouette rieuse), le grand cormoran, remontent par périodes de tempête très en amont sur le fleuve.

Les îles, enfin dépolluées vont être rendues à la population.

Les sentiers de randonnée et l'ancienne voie de halage devenue en partie la coulée verte permettent des promenades au bord du fleuve.

[modifier] Culture

Angoulême abrite le CNBDI, qui enregistre l'ensemble des bandes dessinées parues en France. Dans les locaux du CNBDI se trouve aussi l'ENJMIN, première école financée par l'état en Europe ayant pour sujet clef les jeux vidéo et les média interactifs.

Angoulême, rebaptisée "Ville de l'Image" ou "Capitale de la BD", est connue pour ses "Murs peints" en BD; lien externe:[2].

  • Fileas portail des bibliothèques de l'agglomération d'Angoulême; lien externe [3].

[modifier] Festivals

[modifier] Gastronomie

[modifier] Équipements et services

[modifier] Transports

[modifier] Transports urbains

BUS : STGA (Société de transport du Grand Angoulême)

[modifier] Transport aérien

Angoulême possède un aéroport (code AITA : ANG).

Code OACI : LFBU

Cet aéroport à deux pistes dont une revêtue de 1 860&nbsp ;m. Un aéroclub y est présent et est un de ceux les plus actifs de la région avec 9 avions et plusieurs centaines de licenciés. Ryanair, la compagnie à bas coup irlandaise relie desormain angoulême à la capitale britanique LONDRES depuis le 1 avril 2008

[modifier] Éducation

ISFAC : Centre de formation dispensant 8 BTS en alternance ainsi que des formations à destination des entreprises.

Plusieurs lycées, dont le "LISA" (options cinema, théâtre, BTS audio visuel)"Guez de balzac", "Marguerite de valois", le plus grand lycée de la région Poitou Charente(3000 elèves), un lycée agricole ("l'oiselerie") et plusieurs lycées professionnels dont "charles de coulombs" 2 Universitées : droit et sport IUT et divers BTS.

Et les écoles de cinema dont l' EMCA : L'école des Métiers du Cinéma d'Animation////

[modifier] Sports

[modifier] Santé

Le centre hospitalier encore appelé hôpital de Girac est sur la commune de Saint-Michel. Les cliniques sont nombreuses, la seule située sur la commune d'Angoulême étant la clinique Saint-Joseph.

Toutes les spécialités médicales et paramédicales sont présentes.

[modifier] Vie locale

[modifier] Cultes

[modifier] Marché

[modifier] Environnement

[modifier] Vie militaire

Unités militaires ayant été en garnison à Angoulême:

  • 107e régiment d'infanterie, (avant) 1906 - jusqu'à ?; 1939 - 1940
  • 21e régiment d'artillerie, 1906
  • 34e régiment d'artillerie, 1906
  • 41e régiment d'artillerie divisionnaire, 1939 - 1940
  • 502e régiment de chars de combat, 1939 - 1940
    • 4e bataillon de chars de combat, 1939 - 1940
    • 5e bataillon de chars de combat, 1939 - 1940
    • 6e bataillon de chars de combat, 1939 - 1940
    • 32e bataillon de chars de combat, 1939 - 1940

Unité militaire en garnison à Angoulême:

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Galerie d’images

[modifier] Notes et références

  1. José Gomez de Soto, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions Gérard Tisserand, 2001, ISBN 2-84494-084-6, p 61
  2. Jean-François Buisson, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions Gérard Tisserand, 2001, ISBN 2-84494-084-6, p 99-100
  3. Robert Favreau (historien), op. cit., p 121
  4. Robert Favreau (historien), in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions Gérard Tisserand, 2001, ISBN 2-84494-084-6, p 120
  5. Quénot Statistiques de la Charente Études Locales Février 1921
  6. Michel Dillange. Les Comtes de Poitou Ducs d'Aquitaine (778-1204). La Crèche : Geste éditions, 1995. ISBN 2-910919-09-9, p 56
  7. Les dates varient entre François Vigier de la Pile "Histoire de l'Angoumois" et François Corlieu " Du recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême" 1846, Laffite Reprint 1976
  8. « Angoulême magazine n° 45 »
  9. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 258
  10. Une biographie d'Agrippa d'Aubigné. En ligne [1]
  11. Images du pays d'ouest, Louis Suire, la rose des vents, 1970, pas d'ISBN
  12. Ami entends-tu ? Guy Hontarrède 1987
  13. Bartolomé Bennassar, La Guerre d'Espagne et ses lendemains, Perrin, coll. Temps.
  14. Anne-Marie Ferrier, « Liste des maires d’Angoulême des origines à 1790 », in Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-95194441-0-1, p 368-373
  15. FranceGenWeb - Le portail de la généalogie en France
  16. FranceGenWeb - Le portail de la généalogie en France
  17. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  18. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  19. INSEE, pyramide des âges à Angoulême
  20. site de ce natura2000
  21. Notice de Samuel S de Sacy. dans le recueil Les Secrets de la princesse de Cadignan. Folio classique.Gallimard.

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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