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La Comédie humaine - Wikipédia

La Comédie humaine

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La Comédie humaine

Illustration de La Comédie humaine

Auteur Honoré de Balzac
Genre Étude de mœurs (romans, nouvelles, contes, essais)
Pays d’origine France France
Lieu de parution Paris
Éditeur Béchet, Gosselin, Mame, Charpentier, Furne et Hetzel
Date de parution 1830-1856
Collection Études de mœurs, Études analytiques, Études philosophiques, Ébauches rattachées à La Comédie humaine.
Série 137 ouvrages
Illustration : Édition de
la Comédie humaine de 1901.

La Comédie humaine est un ensemble d’ouvrages d’Honoré de Balzac, composé de 137 œuvres[1] comprenant des romans réalistes, fantastiques, ou philosophiques. Mais aussi des contes, des essais, des études analytiques, des nouvelles parfois regroupées sous un seul titre selon les éditions. Les textes sont classés par milieux sociaux, par lieux géographiques, ou par catégories psychologiques (Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province) réunis dans des ensembles génériques (Études de mœurs, Études analytiques, Études philosophiques). L’écriture de l’ensemble s’échelonne de 1831, avec la Peau de chagrin, à 1850, avec les ouvrages inachevés à sa mort et complétés par Charles Rabou : le Député d'Arcis (1854), les Petits bourgeois de Paris, (1856), le Comte de Sallenauve, (1856), et aussi les Paysans publié en 1854 par sa veuve, Évelyne Hanska.

L’ambition de l’auteur était de décrire de façon quasi-exhaustive la société qui l’entourait, construisant ainsi un édifice qui pourrait « faire concurrence à l’état civil ». Il voulait enfermer toute son époque dans sa Comédie humaine. Toutefois, en 1837, le titre qu’il envisage pour son œuvre est Études sociales, qui deviendra La Comédie Humaine en 1842, en référence à Dante[2].


Sommaire

[modifier] L’élaboration

un édifice qui pourrait « faire concurrence à l’état civil »
un édifice qui pourrait « faire concurrence à l’état civil »

L’idée de relier entre eux les récits en faisant revivre les protagonistes de chaque roman ou nouvelle ne vient à Balzac qu’en 1835 avec le Père Goriot où l’on voit reparaître pour la deuxième fois l’important Eugène de Rastignac déjà présenté en 1832 dans Étude de femme et Autre étude de femme publié alors sous le titre Une conversation entre onze heures et minuit inséré dans les Contes bruns. Balzac se ravisait souvent dans ses classements, et ses titres. Il pouvait rattacher Le Message à la Grande Bretèche, puis publier les deux textes de façon autonome[3]. Le Colonel Chabert ne paraît sous sa forme définitive qu’en 1844 après une première version publiée en 1832, sous le titre la Transaction. La Maison du chat-qui-pelote fut d’abord intitulé Gloire et Malheur en première publication 1830 et le texte connut 4 autres éditions et autant de remaniements jusqu’à la dernière édition Furne qui fut elle même corrigée indéfiniment et qui parut sous le titre : La Maison du chat-qui-pelote[4]. On aura une idée de la multiplicité des avatars des éléments de la Comédie humaine en consultant les notices de chaque titre et l’historique de chaque publication, avec les innombrables remaniements que Balzac apportait jusqu’à se ruiner en frais d’imprimerie pour la révision des bons à tirer[5]. Balzac pouvait certainement écrire vite, beaucoup et inlassablement. On raconte que c’est en une seule nuit, chez son amie Zulma Carraud à La Poudrerie d’Angoulême, qu’il écrivit la Grenadière[6] et selon Zulma Carraud : « La Grenadière, cette jolie perle, fut écrite en jouant au billard. Il quittait le jeu, me priant de l’excuser, et griffonnait sur un coin de table, puis revenait à la partie pour la quitter bientôt »[7]

[modifier] La structure

Dès 1834, Balzac conçoit la structure de la comédie humaine comme un édifice en trois parties :

« à la base de l'édifice : les Études de mœurs représentent les effets sociaux. La seconde assise est les Études philosophiques, car, après les effets viendront les causes. Puis, après les effets et les causes, doivent se chercher les principes. Les mœurs sont dans le spectacle, les causes sont dans les coulisses et les machines. Les principes, c’est l’auteur, mais, à mesure que l'œuvre gagne en spirales les hauteurs de la pensée, elle se mesure et se condense.[8] »

Pourtant, dans chaque œuvre de la Comédie Humaine, les effets, les causes et les principes sont sans cesse mêlés comme si chaque roman était construit sur le principe de l’édifice général. Dans le Lys dans la vallée, l'histoire d'amour d'Henriette de Mortsauf et Félix de Vandenesse se déroule au plan des « effets », l’analyse des causes de l’échec apparent de cet amour se rapporte aux « principes » puisés dans la peinture de l’enfance conçue comme caractère et comme destin[9].

Les Études de mœurs offrent l’histoire générale de la société, Mais les Études philosophiques composées de romans, de contes de nouvelle fantastiques sont pour Balzac la clé qui permet de comprendre l'ensemble de son œuvre. Il leur accordait une énorme importance et ce n’est pas par hasard si le grand succès lui arriva avec la Peau de chagrin. Selon lui :

«  Cette œuvre reliait les études de mœurs aux études philosophiques par l'anneau d’une fantaisie presqu'orientale où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion.[10] »

[modifier] L’écriture et le talent balzacien

Honoré de Balzac emploie une méthode que Marcel Proust[11] appelait « l’éclairage rétrospectif » à savoir : le passé d’un personnage n’est révélé que longtemps après sa présentation, ce qui donne un souffle de vie et un supplément de mystère à ses romans et nouvelles. Jacques Collin, apparu dans le Père Goriot, se précise sous le nom de l’abbé Carlos Herrera dans Splendeurs et misères des courtisanes. La vicomtesse de Beauséant dont on voit le triste échec dans la Femme abandonnée aura été une séductrice tout au long de la Comédie humaine. La princesse de Cadignan (autrement appelée Diane de Maufrigneuse dans les Secrets de la princesse de Cadignan), ne cesse d’être précisée, montrée sous tous les angles, même celui le plus généreux et inattendu dans le Cabinet des Antiques.

Balzac utilise aussi le principe du narrateur, comme si l’auteur du roman reproduisait le récit que lui aurait fait quelqu’un d’autre. Cela permet une mise en perspective de plusieurs lieux à la fois élargissant ainsi le panorama avec des histoires dans l’histoire (récits enchâssés). Balzac part de l’environnement immédiat du narrateur (salon, auberge, campagne), et il déroule le fil de son récit avec des retours et des questions posés au narrateur par les personnages qui l’entourent, introduisant suspense ou remarques philosophiques. Le médecin Horace Bianchon est le narrateur de la Grande Bretèche, le journaliste et écrivain Émile Blondet est témoin et narrateur intermittent dans le Cabinet des Antiques, Hermann, un négociant allemand, est le narrateur et le décrypteur du crime de l'Auberge rouge.

Balzac est également scénographe, costumier, régisseur. Les minutieuses descriptions de l’ameublement d’une maison, des costumes des personnages jusque dans les moindres détails (Balzac emploie les termes les plus précis que ce soit pour la passementerie, les étoffes, l’architecture d’intérieur ou d’extérieur) sont celles d’un scénographe. L’auteur de la Comédie humaine plante ses décors avec un soin presque maniaque ce qui explique l’engouement des metteurs en scène pour ses textes, souvent adaptés à l’écran (télévision et cinéma) (voir Films basés sur l'œuvre d'Honoré de Balzac).

[modifier] Exploration de la Comédie humaine

parcours-labyrinthe de la Comédie humaine
parcours-labyrinthe de la Comédie humaine

S’il est vrai que l’on peut lire séparément chaque ouvrage de la Comédie humaine et l’apprécier comme tel, il reste certain que chacun ne prend sa profondeur et ses arrières-plans de signification que si on le replace dans le contexte de l’Œuvre entière.[12]

Les innombrables « explorateurs » de la Comédie humaine qui se sont succédé depuis Charles de Spoelberch de Lovenjoul à nos jours, d' Ethel Preston[13]à Marcel Bouteron[14]de S.Rogers[15]à Maurice Bardèche[16]de Pierre-Georges Castex[17]à Michel Butor[18], et ceux qui continuent à le faire, n’en finissent pas de découvrir toute les ressources de l’immense « conte » que représente cet ensemble, un « poème » comparable à ceux d’Homère et, bien sûr de Dante.[19]

On s’est longtemps trompé sur Balzac en le prenant par exemple pour un romancier uniquement réaliste, parce qu’on croyait pouvoir en juger d’après trois ou quatre « chefs-d'œuvre » isolés de l’ensemble. C’était une erreur [20], car il n’est possible d’approcher son secret que si l’on pénètre dans l’immensité de l’œuvre globale et si on l’explore toute entière. Elle prend alors ses véritables proportions et ce caractère « visionnaire » que Baudelaire fut le premier à signaler. [21]

La Comédie humaine, née spontanément et soumise après coup à un « programme » est bien un édifice unique [22], une sorte de labyrinthe fléché où chaque personnage nous indique la direction d’un autre. Ce parcours non linéaire peut être suivi pendant un temps, abandonné, et repris longtemps plus tard . Il accompagne toute une vie.

[modifier] La Société de la Comédie Humaine

Icône de détail Article détaillé : Personnages de la Comédie humaine.

Balzac avait passé en revue à peu près toutes les couches sociales de son époque, établissant une sorte de catalogue raisonné de types humains représentatifs de leur milieu. Selon la définition de Bernard Pingaud[23] dans son introduction à l'Envers de l'histoire contemporaine, roman pétri de complots: « La Comédie humaine est elle- même le produit d’un complot ourdi souverainement par l’auteur pendant ces nuits de veille où il avait l’impression de régner sur le monde et dont le sens caché lui est apparu lorsqu’il a eu l’idée de créer l’association imaginaire des personnages qui permet leur retour d’un livre à l’autre. À partir de ceci, on pourrait bâtir toute une théorie de la fiction et montrer que le roman balzacien ne ressemble guère à l’amalgame de plat réalisme et de romanesque débridé qu’on entend souvent sous ce nom. Mais ce serait une autre histoire, non moins secrète, quelque chose comme l’envers d’une œuvre. ».

Le phisosophe Alain a défini la Comédie humaine comme un « carrefour où les personnages se rencontrent, se saluent, et passent. De là vient qu'au lieu d'être dans un roman, on est dans dix . [24] ». Pour François Mauriac , c'est un « rond-point (..) d'où partent les grandes avenues que Balzac a tracées dans sa forêt d'hommes. [25] »

On peut énumérer les figures principales du monde balzacien, des types humains que l’on verra reparaître souvent, formant des portraits de groupes dans un chassé-croisé savant.[26] , [27]. Une technique littéraire qui a donné lieu à un genre: les personnages reparaissants, repris notamment par Marcel Proust et Émile Zola.

[modifier] Historique des éditions

Il existe plusieurs collections des œuvres de Balzac en multiples formats chez divers éditeurs. Par ordre chronologique, on peut citer les éditions Levasseur et Urbain Canel (1829), Mame-Delaunay (1830), Gosselin (1832) Madame Charles-Béchet (1833), Werdet (1837), Charpentier (1839). Une édition illustrée de Charles Furne (20 volumes, in-8, de 1842 à 1852) a réuni l’intégralité de La Comédie humaine en association avec Houssiaux puis Hetzel, Dubochet et Paulin.[28],[29].

[modifier] La Comédie humaine

Cette liste se base sur l’édition de la Pléiade qui suit l’ordre de publication de Balzac.

[modifier] Études de mœurs

[modifier] Scènes de la vie privée

[modifier] Scènes de la vie de province

[modifier] Scènes de la vie parisienne

[modifier] Scènes de la vie politique

[modifier] Scènes de la vie militaire

[modifier] Scènes de la vie de campagne

[modifier] Études philosophiques

[modifier] Études analytiques

[modifier] Ébauches rattachées à la Comédie humaine

Buste d’Honoré de Balzac par Rodin, Victoria and Albert Museum.
Buste d’Honoré de Balzac par Rodin, Victoria and Albert Museum.

Les Ébauches rattachées à la Comédie humaine sont des contes, nouvelles, fragments d’histoire ou des essais qui permettent de reconstituer le parcours littéraire de Balzac et d’en éclairer les zones d’ombre. En cela, elles ont une valeur historique importante, et parfois, une valeur littéraire inattendue. Mais c’est surtout par ce qu’elle nous apprennent sur Balzac et sa manière d’écrire qu’elles sont précieuses. L’ensemble des manuscrits éparpillés à la mort de l’auteur ont pu être réunis grâce au patient travail de collectionneur du vicomte Charles de Spoelberch de Lovenjoul, et après lui aux « archéologues littéraires » qui ont travaillé à remettre en ordre, à interpréter le sens de ces textes en cherchant ce qui les rattachaient à la Comédie humaine[35].

[modifier] Divers

[modifier] Géographie de la Comédie humaine

Monument à Honoré de Balzac à L'Isle-Adam où l'auteur a écrit la Physiologie du mariage .
Monument à Honoré de Balzac à L'Isle-Adam où l'auteur a écrit la Physiologie du mariage .

Balzac avait une prédilection pour la France, sa province, ses campagnes qu'il décrit parfois avec lyrisme, et qu'il observait avec un soin maniaque.[36].

« Balzac a beaucoup visité les lieux qu’il voulait décrire et il a parlé lui-même avec beaucoup de gens qui deviendront ses types humains. En plus, il s’est immergé dans la connaissance des sujets qu'aborderont ses personnages dans leur conversation. De cette manière, le lecteur a l’impression que l’auteur est sur son terrain. [37] »

. Mais son réalisme n'allait pas jusqu'à la simple description de choses vues . Tout était finalement re-créé avec des bribes de lieux rajoutés les uns aux autres comme un tableau impressionniste. La Bourgogne décrite dans Les Paysans ressemble fort à une campagne très peu éloignée de Paris, d'ailleurs les personnages y font sans cesse l'aller-retour. Balzac avait aussi recours à des compléments d'informations lorsqu'il estimait ne pas connaître assez un lieu : Marceline Desbordes-Valmore (originaire de Douai) lui apporta les éléments pour compléter son tableau de la ville et de la vie d'une famille bourgeoise dans La Recherche de l'absolu[38].

Si la province prend une place incontestable dans la géographie de la Comédie humaine, notamment la Touraine et les pays de Loire, le véritable théâtre de l'oeuvre de l'auteur reste Paris où il revient sans cesse, même lorsqu'il en est parti : La Muse du département, La Rabouilleuse, Béatrix.

Paris, personnage presque autonome, qui semble façonner n'importe quel protagoniste arrivant de n'importe où (Lucien de Rubempré, Rastignac), un personnage qui vit, qui respire, qui agit :

«  Il est dans Paris certaines rues déshonorées autant que peuvent l'être un homme coupable d'infamies; puis il existe des rues nobles, puis des rues simplement honnêtes, puis de jeunes rues sur la moralité desquelles le public ne s'est pas encore formé d'opinion, puis des rues assassines, des rues plus vieilles que de vieilles douairières ne sont vieilles... [39]. »

Cette cité labyrinthique où l'on passe des salons dorés du Faubourg Saint Germain (Splendeurs et misères des courtisanes), aux rues boueuses (La Cousine Bette) a quelque chose de dantesque. Dans l'introduction de La Fille aux yeux d'or, Balzac présente le monde parisien sous cinq « physionomies » qui sont autant de sphères parcourues par le « mouvement ascensionnel de l'argent », cinq cercles de l'Enfer[40].

C'est peut-être ce contraste entre misère et grandeur qui séduira Charles Dickens et Fédor Dostoievski [41] qui font eux aussi évoluer leurs personnages dans des villes - labyrinthes, du ruisseau aux palais.

L'autre pays de prédilection et d'inspiration de Balzac était l'Italie, notamment Rome, Venise, où il a situé des œuvres ayant un rapport avec l'art (peinture sculpture) ou Ferrare qui est le théâtre d'une version balzacienne de Don Juan: L'Élixir de longue vie

[modifier] Jugements portés sur la Comédie humaine

Après l'acharnement contre Balzac aussi bien de la presse, de la critique, et d'universitaires qui poursuivirent leur dénigrement après la mort de l'auteur , ( Émile Faguet ), La Comédie humaine fut saluée comme un chef d'oeuvre. Dans les premiers à prendre la défense de Balzac , on compte Jules Barbey d'Aurevilly , admirateur de l'écrivain qui l'inspirait . Barbey répliqua en 1857 dans Le Pays, en réponse à une attaque de La Revue des deux mondes.

Hippolyte Taine publia en 1865 une étude intuitive de la Comédie humaine ([42]).

Émile Zola , dès 1866, commence la publication de ses critiques intitulées Mes Haines titre provocateur , en fait :une éloge continue de La Comédie humaine. [43]. Le 29 Mai 1867, à un ami ( Anthony Vallabrègues) , il écrit : «  Avez vous lu tout Balzac ? Quel Homme ! Je le relis en ce moment. Il écrase tout le siècle. Victor Hugo et les autres, pour moi, s'effacent devant lui. » [44]. Quant à la Comédie humaine il la définit ainsi :« L'épopée moderne, créée en France, a pour titre la Comédie Humaine et pour auteur Balzac. »[45]. Et encore : « Balzac est à nous, Balzac, le royaliste, le catholique a travaillé pour la république, pour les sociétés et les religions libres de l'avenir. » [46] A ceux là s'ajoutent André Gide, François Mauriac, Alain [47] et Roland Barthes : « Balzac, c'est le roman fait homme , c'est le roman tendu jusqu'a l'extrême de son possible. C'est en quelque sorte le roman définitif. » [48] Certains sont outrés par le traitement réservé à Balzac. Tel Marcel Proust[49] qui ne ménage pas ses attaque contre le critique le plus virulent: Sainte-Beuve.

Icône de détail Article détaillé : Réception de la Comédie humaine.

[modifier] Galerie de la Comédie humaine

Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

[modifier] Bibliographie

  • Charles de Spoelberch de Lovenjoul, Histoire des œuvres d’Honoré de Balzac, Calmann Levy, 1879.
  • Charles de Spoelberch de Lovenjoul, Un dernier chapitre de l’histoire des œuvres d’Honoré de Balzac, Dentu, 1880.
  • Félicien Marceau: Balzac et son monde. Gallimard 1955
  • Georges Raviart, Le Génie de Balzac du point de vue psychiatrique. Génie et folie, Paris, Masson et Cie, Libraires de l’Académie de Médecine ; Lille, Émile Raoust et Cie, 1954.
  • Albert Béguin : Balzac visionnaire. Éditions Albert Skira, Genève, 1946-1947
  • La Comédie Humaine, 12 tomes avec notices, notes et commentaires. Publié sous la direction de Pierre-Georges Castex, Paris, Gallimard, « La Pléiade », 1981
    • Muriel B. Ferguson : La volonté dans La Comédie Humaine . de Balzac . Courville 1935
  • N. W. Stevenson : Paris dans la Comédie humaine. Courville 1938
  • en J. Wenger : The Province and the provinces in the work of honoré de Balzac. Princeton 1937
  • en E. Preston Dargan et Bernard Weinberg : The Evolution of Balzac's Comédie humaine, Chicago, Illinois University press. 1942. 2 Vol.
  • Albert Arrault : La Touraine de Balzac . Arrault 1943
  • Amédée Ponceau : Paysages et destins balzaciens.Daubin 1950. éditionsJupiter 1959, Beauchesne 1974
  • Tashin Yucel : Figures et messages dans La Comédie humaine . Mame 1973
  • Claude Roy : Les soleils du romantisme. Gallimard 1974 ( chapitre concernant Balzac )
  • Anne Marie Baron : Le Fils prodige, l'inconscient dans La Comédie humaine, Paris, Nathan, 1993.
  • M. Girard : Balzac, la Touraine et les Tourangeaux, Tours, Alfil CDL - Ville de Tours, 1999.
  • J.Guichardet,:Balzac " Archéologue de Paris ", Paris, Honoré Champion-Slatkine reprints, 1998 ; réimpr. de l'éd. de Paris, 1986.
  • enHerbert. J. Hunt : Balzac's Comédie Humaine, Londres. Athlone press 1959 réédition 1965
  • Jean-Hervé Donnard : Les réalités économiques et sociales dans La Comédie Humaine. Armand-Colin. 1961
  • Marcel Proust : Le Balzac fr M. de Guermantes. Neuchâtel. Ides et Calendes. 1950. ( repris dans Contre Sainte-Beuve )
  • Lucienne Frapper-Mazur : L'Expression métaphorique dans La Comédie humaine. Domaine social et physiologique. Klinsicek. 1976.
  • Arlette Michel : Les mariage et l'amour dans l'œuvre romanesque d'Honoré de Balzac .A.G. Nizet. 1976

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Larousse des Littératures françaises et étrangères. Tome I
  2. Voir Les Proscrits
  3. Préface de Jean Roudaut, Notice et notes de Samuel S. de Sacy au recueil les Secrets de la princesse de Cadignan, comprenant aussi : Étude de femme, Autre étude de femme, la Femme abandonnée, la Grenadière, Madame Firmiani, le Message, la Grande Bretèche, Folio Classique, Gallimard 1971-1980.
  4. Introduction, notes, documents par Anne-Marie Baron à La Maison du chat-qui-pelote, Flammarion GF, 1985. Volume incluant également le Bal de Sceaux, la Vendetta, la Bourse
  5. André Maurois, Prométhée ou la vie de Balzac, Hachette, 1965
  6. Samuel S de Sacy.Folio Classique p 351
  7. Texte cité par Roger Pierrot. Écrit par Zulma Carraud en 1868.
  8. Propos de l’auteur rapportés dans le Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, 1984, p. 127 (ISBN 2-04-015333-0)
  9. G. Vannier, Dictionnaire des littératures de langue française, op. cit.
  10. Dictionnaire des littératures de langue française, op. cit.
  11. J. Borel, Proust et Balzac, Paris, José Corti, 1975.
  12. Dictionnaire des œuvres Laffont-Bompiani. p. 839.
  13. Recherches sur la technique de Balzac. Paris 1926. Réimpression Slatkine Genève.1984
  14. Préface à l’édition de La Pléiade de la Comédie humaine. 1938 Paris
  15. Balzac and the novel. Madison. University of Wisconsin Press 1953
  16. Œuvres complètes de Balzac.Club de l’honnête homme 28 vol. de 1955 à 1963
  17. La Comédie humaine.XII tomes. édition complète publiée sous la direction de P.G Castex. La Pléiade. Gallimard 1981
  18. Improvisations sur Balzac, 3 vol., Paris, La Différence 1998
  19. Dictionnaire des littératures de langue française. op.cité
  20. sur laquelle revient inlassablement L'Année balzacienne avec de nouvelles découvertes
  21. Dictionnaire Laffont-Bompiani. op. cité
  22. Ibid
  23. Folio Gallimard, P.17
  24. Avec Balzac. Gallimard. 1937 . p. 191
  25. Le romancier et ses personnages. Presses Pocket. 1990. p. 50
  26. Fernand Lotte : Dictionnaire biographique des personnages de La Comédie humaine, Paris, librairie José Corti, 1952.
  27. Pierre Citron et Anne Marie Meininger : Index des personnages fictifs et des personnes réelles. La Pleiade. t.XII.pp. 1141-1856
  28. Voir l’historique de l’édition Furne.
  29. Voir aussi La Pléiade qui suit l’ordre de publication de Balzac
  30. Dictionnaire historique des littératures Larousse, (1986), t. II, p. 1325. ISBN 2-03-508302-8
  31. Larousse des Littératures, op. cit..
  32. René Guise, « Balzac et l’Italie », l'Année balzacienne, 1962, p 245-75.
  33. François Germain, « L’Enfant maudit, esquisse d’une pré-histoire », L’Année balzacienne, 1960, p.21-36.
  34. Voir l’analyse de René Guise : « Balzac et Dante », l’Année balzacienne, 1963.
  35. La Pléiade. t. XII, p. 331.
  36. voir :la Lettre d'Émile Blondet décrivant la Bourgogne et les environs du château de Montcornet au début des Paysans
  37. Philippe Bertault, Balzac and The Human Comedy, traduit en anglais par Richard Monges (New York : New York University Press, 1963). p 36.
  38. Voir fiche de La Recherche de l'absolu
  39. Ferragus, chef des dévorants. Hachette livre, Grandes Œuvres. Réédition du Furne corrigé. 1979 pp 25-28
  40. Gilles Vannier, Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, t. I, p. 128.
  41. The Melodramatic Imagination: Balzac, Henry James, Melodrama, and the Mode of Excess par Peter Brook. Yale university.
  42. Balzac . Nouveaux essais de critique et d’histoire. Hachette, 1865 et 1901.
  43. Emile Zola, Oeuvres Complètes publiées par Henri Miterrand.Cercle du livre précieux. 15 vol. 1966-1979. Tome.X.p. 155
  44. Emile Zola. Correspondance. tome I. publié par B.H Bakker et Colette Becker . 1978.p. 501
  45. Oeuvre Complète publiées par Henri Miterrand.Cercle du livre précieux. 15 vol. 1966-1979 t.X. P 155
  46. ibid . p. 925.
  47. voir bilbiographie sur la page deBalzac
  48. Roland Barthes.Essais critiques. Seuil 1964. p. 90.
  49. Contre Sainte-Beuve

[modifier] Lien externe

s:

La Comédie humaine est disponible sur Wikisource.


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