Vendôme
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Vendôme | |
Pays | France |
---|---|
Région | Centre |
Département | Loir-et-Cher (sous-préfecture) |
Arrondissement | Vendôme (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de Vendôme-1 et Vendôme-2 |
Code Insee | 41269 |
Code postal | 41100 |
Maire Mandat en cours |
Daniel Chanet 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Vendôme |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 76 m (mini) – 141 m (maxi) |
Superficie | 23,89 km² |
Population sans doubles comptes |
17 707 hab. (1999) |
Densité | 741,2 hab./km² |
Vendôme est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre. Ses habitants s'appellent les Vendômoises et les Vendômois.
Sommaire |
[modifier] Héraldique
d'argent au chef de gueules, au lion d'azur, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout
[modifier] Géographie
Située sur le Loir elle est aussi traversée par la ligne SNCF. Grâce au TGV, elle se trouve à seulement 42 minutes de Paris.
[modifier] Communes limitrophes
- dans le 1er canton de Vendôme :
- Azé, Naveil et Villiers-sur-Loir ;
- dans le 2e canton de Vendôme :
- Areines, Sainte-Anne, Saint-Ouen et Villerable ;
- dans le canton de Saint-Amand-Longpré (arrondissement de Vendôme) :
- dans le canton de Selommes (arrondissement de Vendôme) :
[modifier] Histoire
- Vendôme était la capitale du comté de Vendôme, dont l'existence est attesté dès le IXe siècle, et qui deviendra duché au XVIe siècle, puis élection au XVIIIe siècle. A partir de la fin du XIVe siècle, le comté de Vendôme, puis le duché jusqu'à l'accession d'Henri IV au trône, vont appartenir à une branche de la famille royale les Bourbon-Vendôme. En 1790, la ville devient simple arrondissement et sous-préfecture du Loir-et-Cher, sous la tutelle de Blois. A partir du XIXe siècle, l'arrondissement de Vendôme sera regardé, sous l'influence des travaux d'érudition locale et bientôt de la promotion du tourisme dans la vallée du loir, comme un pays traditionnel : le Vendômois
Quelques faits historiques :
- Le 7 mars 851, Nominoë, Roi de Bretagne, meurt en campagne à Vendôme, après avoir conquis le Maine et l'Anjou.
[modifier] La construction d’une ville
Le voyageur soucieux de bien ménager ses impressions aborde Vendôme par le nord. Du coteau, qu’une pente douce abaisse vers les faubourgs, il aperçoit d’abord des tours à demi ruinées qui se dessinent dans le ciel… puis le clocher de «L’église de la Trinité de Vendôme »
Au creux de la vallée du Loir
À la préhistoire, le Loir divisé en plusieurs bras favorise l’implantation humaine, bientôt suivie d’un habitat troglodyte creusé dans le coteau, rive gauche. Toutefois, peu d’informations viennent préciser la forme du peuplement originel vendômois. La première mention écrite de "Vendôme" ("...cum castellis Duno vel Vindocino...") remonte au traité d’Andelot signé en 587. Sur le promontoire rocheux méridional se situe le donjon primitif du château de Vendôme. Il a probablement succédé au XIe siècle à un castrum romain lui-même précédé par un oppidum gaulois. L’abbaye de la Trinité fondée en 1032 et l’église primitive Saint-Martin concentrent autour d’elles un premier groupement d’habitations.
Les fortifications
Une enceinte fortifiée vient doubler la protection du Loir, fossé naturel plus ou moins canalisé. La tradition situe cette édification après 1227, sur décision de Blanche de Castille et de son jeune fils Louis IX, venus chercher aide et protection auprès du comte Jean IV. Vendôme compte alors trois paroisses : Saint-Martin ainsi que Saint-Bienheuré et Saint-Lubin dans les faubourgs sud de la ville.
Au XVIIe siècle, la ville "intra-muros" s’ouvre
Mal entretenues, malmenées par les crues du Loir, les fortifications perdent leur intérêt défensif. Peu à peu, les Vendômois "investissent" les rives extérieures de la ville close. Au sud, le château s’ouvre lui aussi par le percement d’une nouvelle porte d’entrée principale (porte de Beauce) et l’aménagement d’une rampe le reliant directement à la ville. Plusieurs congrégations religieuses installent leur enclos dans le centre (Oratoriens) et le long du faubourg nord (Capucins, Ursulines, Calvairiennes).
Les transformations du XIXe siècle
Au début du XIXe siècle, les bâtiments de l’ancienne abbaye bénédictine accueillent une caserne de cavalerie de 800 hommes. Trois nouveaux ponts (ponts du quartier de l’Abbaye et de l’Islette) et la rue de l’Abbaye sont ainsi établis pour relier ce quartier Rochambeau qui occupe près d’un quart de la superficie du centre historique. De 1858 à 1896, des rues sont progressivement alignées (façades reconstruites et voies élargies). La décision de détruire l’église Saint-Martin, en partie ruinée en 1857, dote le cœur de Vendôme d’une place tandis que les faubourgs laissent encore la part belle aux petits maraîchages. La voie de chemin de fer réalisée de 1864 à 1867 marque, à l’époque, la limite nord de l’urbanisation de Vendôme.
Reconstructions et développements au XXe siècle
Près d’un quart du centre-ville de Vendôme doit être reconstruit après l’incendie causé par le bombardement du 15 juin 1940. La forte demande en logements qui caractérise la France d’après-guerre est à Vendôme satisfaite par le développement d’habitations sur de vastes plaines agricoles au nord, entre la voie ferrée et le coteau. De 1959 à 1966, les Rottes (les rotes en vieux français, sont des petits sentiers) vont totaliser 1 442 logements collectifs et 477 logements individuels sur 83 hectares. Dans ce nouveau quartier, l’église Notre-Dame mérite l’attention par son volume intérieur. De plan ovale, elle est surmontée d’une coupole, mince voile de béton (7 cm d’épaisseur) sur 800 m2. De grandes artères sont percées pour gérer les flux de circulation : l’avenue Gérard Yvon (en direction du Mans) en 1967, le boulevard Kennedy de 1978 à 1980 et la déviation de la route nationale 10 (Bordeaux Paris) en 1976.
La ville aujourd’hui
Depuis les années 1980 - 1990, le développement de la ville se poursuit en franchissant le coteau méridional qui constituait jadis une barrière naturelle. Des opérations d’urbanisation sont alors menées au sud, dans le quartier des Aigremonts (étymologiquement les "collines escarpées"). Elles équilibrent la répartition de la population et des activités sur la commune qui totalise 18 500 habitants, au cœur d'un bassin de vie de plus de 30 000 habitants.
[modifier] La ville au fil des siècles
On ne peut connaître à quelle époque fut établi le comté de Vendôme. On sait seulement que son territoire comprenait à peu près l’ancien "Pagus vindocinensis" ou pays Vendômois, lui-même division de la "Civitas Carnutarum" ou cité des Carnutes, dont Autricum, qui devint la ville de Chartres. Raoul de Saint-Venant (1854-1927) Dictionnaire topographique, historique du Vendômois et de l’arrondissement de Vendôme
Aux marges du domaine d’Anjou
En 1032, l’avènement de Geoffroy Martel, fils de Foulque Nerra, comte d’Anjou, marque le début de l’influence politique angevine sur le comté de Vendôme. Au cours de la seconde moitié du XIIe siècle, la ville passe tour à tour aux mains d’Henri II Plantagenêt et de Philippe Auguste. L’enjeu territorial de luttes incessantes amène, sans aucun doute, au cours du XIVe siècle, les comtes de Vendôme et de Blois à délimiter leurs domaines respectifs. Vendôme prend part à l’histoire nationale, pendant les deux mois de procès d’un des pairs de France. En effet, en 1458, au château, Charles VII fait dresser un "Lit de justice". Le duc d’Alençon Jean II de Valois y est condamné pour collusion avec les Anglais. En accueillant ce tribunal, le comte Jean VIII marque ainsi sa fidélité et son soutien au roi.
La Trinité de Vendôme, une abbaye puissante dès le XIe siècle
L’abbé Odéric est le premier, en 1066, à obtenir le titre de cardinal. Ce lien direct et privilégié de l’abbaye envers la papauté demeure jusqu’à la Révolution. L’abbé Geoffroy Ier (abbé de 1093 à 1132) affirme le rayonnement de l’abbaye, notamment par son action décisive lors de la querelle des investitures. Il permet au pape Urbain II de reprendre sa position. Cette puissance n’est pas sans créer régulièrement des tensions avec les comtes de Vendôme, qui sont réglées par un accord en 1185.
La famille des Bourbon-Vendôme
En 1371, après la mort du comte Bouchard VII et de sa fille Jeanne de Vendôme, Catherine de Vendôme, leur sœur et tante, hérite du comté de Vendôme. Son mariage avec Jean de Bourbon-la-Marche donne naissance à la Maison de Bourbon-Vendôme.
Cette dynastie marque l’histoire du comté puis duché à partir de 1515. Ainsi, la comtesse Marie de Luxembourg (1462-1546), fille de Pierre de Luxembourg et de Marguerite de Savoie, après la mort de son époux François de Bourbon, joue un rôle de mécène durant un demi-siècle. Elle préside à l’embellissement de la chapelle Saint-Jacques, la porte Saint-Georges, la collégiale du château et la reconstruction de l’église Saint-Martin.
Le 20 octobre 1548, Jeanne d’Albret (1528-1572) épouse Antoine de Bourbon (1518-1562), deuxième duc de Vendôme. Protestante, elle marque ses courts séjours en terre catholique vendômoise. En 1562, des huguenots profanent et pillent la collégiale Saint-Georges. Saccagée en 1793, cette véritable nécropole des Bourbon-Vendôme, au cœur de leur château, n’est aujourd’hui plus que ruines. Henri IV va quant à lui faire le siège du château et de la ville alors aux mains des ligueurs catholiques en novembre 1589.
En 1623, César de Bourbon, duc de Vendôme, fonde le collège des Oratoriens qui deviendra plus tard le lycée Ronsard, et dont une partie des bâtiments hébergent l'hôtel de ville et l'office du tourisme actuels.
Vendôme au cœur de l’histoire révolutionnaire
Située à plus de 170 km de Paris, distance jugée nécessaire pour la sérénité d’un tribunal en période révolutionnaire, Vendôme reçoit la Haute Cour de justice pour le procès deGracchus Babeuf, Augustin Darthé et de leurs partisans. Finalement, les débats houleux qui animent, pendant plus de sept mois, les audiences (et la ville !) conduisent à l’exécution des deux principaux accusés et à la déportation de la plupart de leurs sympathisants. 1796 signe l’arrêt des meneurs de "La Conjuration des Égaux" mais leurs idées trouveront un renouveau après la Révolution de 1830.
Le bombardement du 15 juin 1940
Un lourd bilan humain (89 morts et plus de 200 blessés) marque cet événement violent. La physionomie du centre historique est bouleversée. Environ quatre hectares sont détruits par le bombardement et l’incendie qui s’en suivit. Le tribunal, le logis du gouverneur ainsi que de nombreuses maisons à colombages ont disparu. De nos jours, il reste encore une soixantaine de maisons à pans de bois bien souvent cachées derrière des enduits.
Une ville toujours en mouvement
L’aménagement d’une gare TGV en 1990, qui place Vendôme à 43 minutes de Paris, s’est accompagné d’une mutation importante du tissu économique. Elle s’articule autour de trois pôles industriels distincts : aéronautique, électroménager et automobile. Grâce à son offre de commerces et services diversifiée et son dynamisme culturel et associatif, Vendôme s’affirme comme un pôle régional de développement rayonnant sur une aire de 70 000 habitants.
[modifier] Saveurs et savoir-faire
Achète des abricots, Des pompons, des artichauts, Des fraises et de la crème ; C’est en été ce que j’aime, Quand sur le bord du ruisseau Je la mange au bruit de l'eau. Pierre de Ronsard (1524-1585) "Odelette du Bocage" de 1554 - Livres des odes de jeunesse.
Les Coteaux du Vendômois
Si la vigne est toujours présente en Vendômois, elle a progressivement perdu sa place d’honneur au profit des champs de céréales. Ce sont près de 90 % du vignoble qui ont été arrachés après la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis l’obtention de l’Appellation d'origine contrôlée "Coteaux du Vendômois" en 2001, les viticulteurs peuvent désormais jouer la carte "terroir". Le Pineau d'Aunis, s’il est un cépage capricieux, n’en donne pas moins un vin à la saveur poivrée caractéristique : le "gris" frais. Le terroir s'exprime aussi au travers des rouges, fruits de l'assemblage de Pineau d'Aunis, Pinot noir et Cabernet franc. Le Chenin blanc est l’autre heureuse surprise de ce terroir où le silex affleure. On en tire un vin sec, aux arômes d’agrumes, à déguster avec un poisson ou un fromage de chèvre de pays. La meilleure façon de découvrir ce vignoble est encore de se rendre sur la pente des Coutis où maison de vigne, jardin ampélographique (démontrant la science de la vigne), verger et table d’orientation vous emmènent au cœur de cette mémoire locale. Avec, en prime, une vue imprenable sur Vendôme.
Gourmandises sucrées
Gourmands réjouissez-vous : l’histoire de Vendôme et du Vendômois se croque aussi à pleines dents ! Les pâtissiers locaux se sont ingéniés à créer des recettes évoquant personnages et anecdotes… Des Carrés Ronsard à la prose tout en nougatine et praliné, des Croquignolles balzaciennes aux pages écrites en meringue aux amandes, vous voilà embarqués pour une "dégustation littéraire"... Le Rochambeau (cookies et ganache de chocolat) est à savourer sous la statue de ce maréchal qui se distingua en Amérique du Nord lors de la Guerre d’indépendance. À chaque gourmandise son histoire, petite ou grande, à vous de la découvrir : Croc’champalus, Sainte-larme, Malice du loup…
Ville-jardin et jardins en ville
Vendôme conserve depuis le XVIIe siècle un patrimoine unique d’espaces verts qui lui vaut d’être classée ville fleurie "4 fleurs" et qui lui a permis de remporter le "Grand Prix national du fleurissement" pendant 10 années consécutives. Dans le parc Ronsard et le parc du château, de nombreux arbres, certains plus de deux fois centenaires, ont un intérêt botanique. Le platane planté en bord de Loir en 1759 et le cèdre du Liban, au château depuis 1807, sont les plus célèbres d’entre eux. La direction de l’environnement et des espaces verts de la Ville maîtrise depuis longtemps l’art de la "mosaïculture". Ces véritables fresques florales renouvelées au fil des saisons peuvent être admirées près du square Belot, en bord du Loir et dans le jardin de la bibliothèque. Par ailleurs, plusieurs collections sont rassemblées (sauges et plantes odorantes dans la cour du cloître de la Trinité). Une leçon de botanique en plein air s’offre ainsi aux amateurs, dans quelques-uns des jardins publics de Vendôme.
Les festivals et spectacles
Tout au long de l’année, vous avez le choix parmi un grand nombre de manifestations. Au printemps, "Prokino" festival du cinéma germanophone et le festival international de guitares ; l’été une saison de spectacles en plein air rythmée notamment par "Les Promenades photographiques", les rencontres de conteurs et "Les Promenades musicales en pays de Vendôme", nouveau festival organisé par l’Ensemble Orchestral de Paris, qui permet la formation de jeunes chefs d’orchestre. En octobre, Vendôme vit au rythme des Rockomotives, festival de musiques actuelles reconnu pour son sens de la découverte. En décembre, retrouvez le "Festival du film" qui récompense les meilleurs courts et moyens métrages français et européens. La saison culturelle de Vendôme bénéficie enfin des atouts techniques de la salle de théâtre "Le Minotaure" conçue par Gaëlle Péneau et inaugurée en 2002. D’une capacité de 760 fauteuils, ce lieu accueille chaque année plus de 10 000 spectateurs.
Les marchés
Chaque vendredi en centre-ville et chaque dimanche dans le quartier des Rottes, des marchandises en tout genre remplissent les étals. Au centre-ville, les producteurs et maraîchers s’installent sous le marché couvert construit dans le pur style Baltard, ainsi que dans les rues et places adjacentes. Pour le marché des Rottes, ils s'installent avenue Georges Clemenceau.
[modifier] Le patrimoine
De la cour de récréation de l’ancien collège aux platanes vénérables jusqu’aux bords du Loir, découvrez des lieux chargés d’histoire. 2 circuits vous invitent à découvrir le cœur historique de Vendôme. Les 2 parcours partent de l’office de tourisme et se complètent, permettant ainsi de découvrir toute la richesse du patrimoine de la ville.
[modifier] Premier circuit
Au cœur de la ville
L’hôtel de ville
Le duc César de Vendôme fonde en 1623 un collège qu’il confie à des Oratoriens (congrégation religieuse établie en France au XVIIe siècle). Cet édifice change plusieurs fois de nom ; école militaire royale à la fin du XVIIIe siècle, il devient le lycée Ronsard en 1930. En 1969-1970, un nouveau lycée est construit au nord de la ville. Les anciens locaux, inoccupés, sont aménagés en 1982 pour accueillir l’hôtel de ville. De 1639 à 1777, briques et pierres sont assemblées selon l’esthétique polychrome de l’architecture classique française. Conçues dans l’axe du portail d’entrée, rue Saint-Jacques, les façades ordonnancées de la cour d’honneur, en sont le plus beau témoignage. Honoré de Balzac (1799-1850) fut élève durant 7 années, au début du XIXe siècle au collège de Vendôme. La tradition veut qu’il effectue ses punitions, enfermé dans un réduit de l’ancien hôtel du Bellay, connu aujourd’hui sous le nom d’hôtel du Saillant, abritant l’office de tourisme.
La chapelle Saint-Jacques
Dès le XIIe siècle, ce lieu accueille des pèlerins en chemin vers Saint-Jacques de Compostelle. Cette chapelle gothique flamboyante résulte de transformations entreprises aux XVe et XVIe siècles. À partir de 1623, les Oratoriens, enseignant au collège situé à proximité, en font la chapelle de leur établissement. Désaffectée à laRévolution, elle devient magasin militaire puis salle de spectacle pour être rendue au culte en 1826. Depuis 1982, la chapelle Saint-Jacques accueille des expositions. La rue du Change doit son nom au bureau de change attesté en 1354. Élargie au XIXe siècle, la rue devient piétonnière en 1978. La poste actuelle s’est installée en 1956 dans un ancien grand magasin "Les Nouvelles Galeries" construit au début du XXe siècle.
La tour de l’Islette
La tour de l’Islette fait partie des fortifications, construites au XIIIe siècle en bord du Loir. À partir du XVIIIe siècle, la tour comme les autres ouvrages défensifs sont délaissés, en partie abattus et réutilisés par les Vendômois. Au fil des siècles, les nombreuses crues du Loir endommagent les murs d’enceinte et les ponts alors en bois. Près de la tour de l’Islette, le pont Chartrain est ainsi reconstruit en pierre en 1691.
L’ancien couvent des Cordeliers
C’est au XIIIe siècle, après le départ des moines templiers, que ce couvent devient un des plus importants établissements de l’ordre des Cordeliers. En 1589, lors du siège de la ville par Henri IV, le couvent est pillé en représailles à l’esprit de résistance envers les huguenots instigué par les Cordeliers. Après la Révolution, des religieuses bénédictines du Calvaire achètent et agrandissent le couvent pour y installer une maison d’éducation. À partir de 1971, l’hôpital de Vendôme, propriétaire des lieux depuis 1964, y gère une maison de retraite. L’actuelle place de la Liberté, prend son nom en 1913. Cette ancienne petite île cultivée est supprimée par la déviation du Loir pour accueillir un champ de foire.
La pente des petits jardins
Ces prairies humides au Moyen Âge vont recevoir au XIXe siècle les décombres de la ville. Finalement ce terrain en bord du Loir est réhabilité et devient le square Belot en 1898. Les militaires, installés dans l’abbaye de la Trinité, construisent les ponts de l’Islette et du quartier pour désenclaver leur caserne. Sur la pente des petits jardins, chaque année, de nouvelles scènes florales sont composées en mosaïculture. Tous ces parcs et jardins participent à la recherche de qualité et de diversité du fleurissement de Vendôme.
La porte d’eau
Cette porte, fortifiée au cours de la fin du XIIIe et au XVe siècles, est aussi appelée arche des Grands Prés, du nom des terrains qui l’environnent. Dès le Moyen Âge, la quantité d’eau du Loir est contrôlée pour alimenter les moulins de la ville. Ainsi, un barrage a été maçonné par les moines de la Trinité pour assurer le débit nécessaire à leur moulin dénommé "moulin Perrin". Pierre de Ronsard (1524-1585) cite la vallée du Loir et le Vendômois dans ses écrits. Ce poète de la cour est né au manoir de la Possonière, à une quarantaine de kilomètres de Vendôme.
Le chevet de la Trinité
L’abbaye bénédictine de la Trinité possède une église dès l’époque romane. En 1271, cet édifice est jugé délabré par les moines qui décident de le reconstruire. Un nouveau chœur est édifié vers 1308. L’harmonie des proportions et les larges baies ornées de motifs en trèfles sont représentatives de l’architecture gothique rayonnante. Il semble que, dès le XIIe siècle, l’abbé cardinal ait eu une demeure séparée des dortoirs communs des moines. L’édifice actuel correspond à une partie de l’ensemble des logis construits au XVe siècle dans le style gothique flamboyant. La rue de l’Abbaye n’existe que depuis le début du XIXe siècle après le démantèlement du monastère. Le pont de l’abbaye terminé en 1859 va fixer le tracé de cette ancienne impasse.
Le quartier Rochambeau
En 1791, les bâtiments de l’abbaye de la Trinité sont mis en vente. Les locaux abritent un tribunal, des prisons et la sous-préfecture. C’est en 1802 que s’établit un quartier de cavalerie prenant le nom de quartier Rochambeau en 1886. Près de trente bâtiments (écuries, manèges, magasins…) vont être progressivement construits. Le 20e Chasseurs à cheval, décimé en 1914, termine la liste des régiments stationnés à Vendôme. La gendarmerie, dernier occupant des lieux, est réinstallée à proximité immédiate, depuis 1996. La chapelle primitive est construite dès la fondation de l’abbaye au XIe siècle. Les larges baies de sa façade sud ont été percées à la Révolution pour mieux éclairer le réfectoire créé pour des prisonniers. La salle garde d’ailleurs cette fonction de cantine au XIXe siècle au sein du quartier de cavalerie. C’est à l’arrière de l’édifice que l’on peut voir les baies d’origine murées ainsi que des colonnes-contreforts.
La cour du Cloître
Le cloître (du latin "claustrum" : clôture) est un espace réservé à la méditation des moines. Il est au cœur du fonctionnement de cette abbaye bénédictine et comprend : le dortoir, le réfectoire et le logis des hôtes. La cuisine circulaire (comme à Fontevraud) et l’aile sud ont été remplacées par un bâtiment plus imposant, nécessaire à l’accueil des moines bénédictins mauristes au XVIIIe siècle. Seule la partie nord de la galerie du cloître, le long de l’église, a survécu à la démolition décidée par l’armée en 1907. La salle capitulaire est le lieu de réunion quotidien des moines. Un des murs de la salle est orné de très belles fresques (fin XIe début XIIe siècles) découvertes en 1972 derrière un mur du XIVe siècle. "La Pêche miraculeuse" (Jean 21, 1-14) demeure la plus belle de ces scènes illustrant des événements survenus après "La Résurrection du Christ".
La façade de la Trinité
En 1508, la virtuosité du maître d’œuvre, Jean Texier dit Jean de Beauce, s’allie à celle des sculpteurs pour réaliser la façade de l’abbatiale de la Trinité. Cet "embrasement sculpté" est un des chefs-d’œuvre de l’art gothique flamboyant. Le clocher de l’église constitue aussi un édifice exceptionnel construit au XIIe siècle. Il ressemble au clocher sud de la cathédrale de Chartres qui lui est contemporain.
Les maisons en pans de bois
De nombreuses maisons médiévales du centre de Vendôme sont en pans de bois, mode de construction économique encore utilisé aux XVIIIe et XIXe siècles. Datée de la fin du XVe siècle, la maison Saint-Martin est constituée d’un assemblage de poteaux de bois reposant sur des sablières (poutres horizontales). Au rez-de-chaussée, quatre sculptures représentent, de gauche à droite : saint Martin, saint Jacques, saint Jean-Baptiste et saint Louis. Jean-Baptiste Donatien de Vimeur, futur maréchal de Rochambeau, est né à Vendôme le 1er juillet 1725. Sur la place Saint-Martin, sa statue, érigée en 1900, témoigne d’un des nombreux faits d’armes de ce militaire de carrière. Aux côtés de George Washington, Rochambeau concourt à la victoire de Yorktown en 1781, pour la cause de l’indépendance américaine.
[modifier] Second circuit
Flânerie vers le château
L’église Sainte-Marie-Madeleine
Le 2 juin 1474, Jean VIII, comte de Vendôme, fonde l’église Sainte-Marie-Madeleine avec le soutien de ses habitants et notamment des confréries de vignerons et jardiniers cultivant de nombreuses terres maraîchères alentour. Si l’édifice est daté du XVe siècle, son intérieur a été restauré au XIXe siècle et présente un bel ensemble de vitraux de l’atelier Lobin de Tours. L’origine de l’hôpital qui jouxte la place de la Madeleine se situe vers 1620 - 1623 lorsque l’hôtel-Dieu est transféré en ce lieu par César de Vendôme. Cet établissement religieux est laïcisé à partir de 1905.
La bibliothèque
Dessiné par l’architecte Édouard Marganne, cet édifice est construit, de 1866 à 1868, pour abriter la bibliothèque, le musée et la société archéologique. Épargné par le bombardement de juin 1940, le bâtiment va alors devenir l’hôtel de ville. Les collections du musée rejoignent l’abbaye de la Trinité en 1953. Après aménagement, la bibliothèque occupe seule depuis 1986 les locaux tandis que l’hôtel de ville trouve place dans l’ancien lycée Ronsard. Gervais Launay (1804-1891), professeur de dessin au collège de Vendôme, passionné d’histoire et d’archéologie, a réalisé des aquarelles qui sont reprises pour illustrer les pupitres de ces deux circuits. Ses œuvres originales sont conservées à la bibliothèque de Vendôme.
La chapelle
Saint-Pierre-la-Motte Cette chapelle du XIe siècle appartenait à un prieuré dirigé par des moines de Saint-Georges-des-Bois. Vendue en 1791 et transformée plusieurs fois, il ne subsiste semble-t-il qu’un tiers de l’édifice. L’espace intérieur correspond à la sobriété extérieure de ce petit édifice roman qui constitue, de nos jours, un des plus anciens monuments de Vendôme.
L’ancienne église Saint-Martin
La tour Saint-Martin est l’ancien clocher d’une église qui occupait presque tout l’espace de la place actuelle. Après la Révolution, de nombreuses transformations ont affaibli la structure de l’édifice et lavoûte s’effondre en 1854. L’église est finalement démolie et son clocher (fin XVe, début XVIe siècles) est converti en beffroi. Le carillon de la tour Saint-Martin évoque les seules villes détenues au XVe siècle par le dauphin Charles VII : "Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry et Vendôme…"
La place du marché
Autrefois place du Pilori, lieu d’exécution publique supprimé au XVIe siècle, la place du Marché n’est à l’origine qu’une rue élargie. Pour remédier aux problèmes de circulation causés par le marché, la ville achète et démolit des maisons. L’actuelle halle couverte est inaugurée en 1896 et vitrée en 1981. Le quartier de la reconstruction : le 15 juin 1940, Vendôme est bombardée. Un incendie endommage la porte Saint-Georges et détruit les constructions sur près d’un quart du centre-ville. La physionomie de ce quartier est redessinée par l’architecte Jean Dorian qui calibre les rues aux exigences du trafic automobile.
La porte du Pont neuf
Le pont de bois qui reliait la ville close à la basse-cour du château au XVIIIe siècle disparaît faute d’entretien. La porte du Pont neuf commande cet accès. Elle est le seul témoin de ce point de passage entre les deux enceintes fortifiées. Lors de la mise à sac de Vendôme le 19 novembre 1589, c’est par cette porte que s’engouffrent les troupes d’Henri IV prenant la ville après leur assaut victorieux du château.
La porte Saint-Georges
Cette porte est la seule encore en place parmi les quatre qui contrôlaient l’accès dans la ville. En 1467, le comte Jean VIII la concède à perpétuité aux échevins qui décident d’y tenir leur assemblée. La porte est ornée d’un décor de médaillons au XVIe siècle. Les réunions du conseil municipal et les mariages s’y déroulent de nouveau depuis sa restauration en 1959 suite à l’incendie lié au bombardement de 1940. La maison "Fisseau", à côté de la porte Saint-Georges, date de 1947. Albert Fisseau, charpentier compagnon du devoir, a réalisé cette maison à pans de bois dont une des lucarnes est très ouvragée.
Le château au XVIIe siècle
Une gravure du château au XVIIe siècle permet de visualiser l’ampleur des aménagements commandés par le duc César de Vendôme. Ce dernier fait réaliser une rampe d’accès et une porte d’entrée pour ouvrir le château vers l’extérieur. Des vastes logis construits deux siècles plus tôt, il ne reste que la base des tours qui dominent la rampe. En contrebas, la rue Ferme constitue l’ancienne basse-cour du château, sorte de couloir de sécurité contrôlé par des portes fortifiées. Les demeures de la rue sont pour la plupart d’anciennes maisons des chanoines de la collégiale du château.
L’ancienne collégiale Saint-Georges
La collégiale du château abrite, de sa fondation au XIe siècle jusqu’au XVIIe siècle, les tombeaux des comtes et ducs de Vendôme, notamment ceux de Jeanne d'Albret et d’Antoine de Bourbon, parents d’Henri IV. Malheureusement, le démantèlement du château, après la Révolution, va de pair avec celui de ce sanctuaire des Bourbon Vendôme, déjà mis à mal par deux assauts (en 1562 par les huguenots et en 1793 par les révolutionnaires). Les haies d’ifs (plantées en 1935) matérialisent in situ le plan de l’édifice.
L’enceinte médiévale du château
Le premier point fortifié au XIe siècle est un donjon quadrangulaire situé à la pointe nord-ouest du promontoire rocheux (à l’extérieur du parc actuel, dans une propriété privée appelée La Capitainerie). L’enceinte médiévale, dont les murs sont encore en partie visibles, date du XIIe siècle. La tour de Poitiers, tour maîtresse, domine toujours par sa taille cet ancien dispositif, renforcé au XIVe siècle. Délaissé par les ducs de Vendôme, le château est rattaché à la couronne en 1712 mais n’en obtient pas plus d’attention. En 1791, la ruine du château est confirmée par sa vente à divers propriétaires. Le cèdre majestueux, planté en 1807, témoigne de son renouveau en tant que parc d’agrément. En mars2001, l’effondrement d’une tour et d’une partie du mur d’enceinte explique de nos jours la position de vestiges à mi-pente du talus.
[modifier] Hommes célèbres
- Nominoe : alors qu'il est en campagne aux confins de l'Anjou, le premier Roi de Bretagne meurt à Vendôme le 3 mars 851.
- Geoffroy (Gaufridus ou Goffredus) II, dit Martel (Geoffroy II d'Anjou) : né le 14 octobre 1006, mort le 14 novembre 1060, fut comte de Vendôme de 1032 à 1056, comte d'Anjou de 1040 à 1060 et comte de Tours de 1044 à 1060. Il était de la famille des Ingelgeriens et fils de Foulque III Nerra, comte d'Anjou, et d'Hildegarde.
- Pierre de Ronsard : il est né en 1524 au manoir de la Possonnière sur la commune de Couture-sur-Loir. Ce poète de la cour apprécie la vallée du Loir et le Vendômois, berceau cher à son cœur car théâtre de ses amours avec la belle Cassandre.
- Honoré de Balzac : il évoque dans « Louis Lambert » ses sept années d’internat au collège de Vendôme (actuel hôtel de ville). Ce livre nous fait découvrir la rigueur de la discipline, sans doute héritée du statut passé d’école militaire royale. Balzac est alors « l’écolier le moins agissant, le plus paresseux, le plus contemplatif et partant le plus puni ». Les réprimandes sont alors plus ou moins sévères : férule, pensum recopié dans les « culottes de bois », surnom donné aux lits fermés des dortoirs.
- Louis Ier de Bourbon-Condé : Né à Vendôme le 7 mai 1530 général huguenot à l'origine de la maison de Condé.
- Henri IV : le troisième duc de Vendôme, fils de Jeanne d'Albret et d’Antoine de Bourbon, attaque son château puis la ville pour soumettre les Ligueurs catholiques vendômois. Cet événement de novembre 1589 a marqué la mémoire collective locale. Le gouverneur Maillé de Bénéhart et un moine Cordelier sont d’ailleurs exécutés pour leur rébellion.
- Le duc César de Vendôme : ce fils naturel de Gabrielle d'Estrées et d'Henri IV, est souvent au cœur de diverses intrigues d'état. Grand amiral de la Flotte et gouverneur de Bretagne, il partage son temps entre Paris et ses châteaux d’Anet et de Vendôme. Il est à l’origine de grands travaux locaux tels que la fondation du collège des Oratoriens (actuel hôtel de ville) et l’aménagement du château. Il décède dans son hôtel particulier parisien, édifice qui donna plus tard, bien que détruit, son nom à la place Royale connue actuellement pour ses joailliers, la place Vendôme.
- Jean-Baptiste Donatien de Vimeur : futur maréchal de Rochambeau (en 1791) est né le 1er juillet 1725 à Vendôme. Militaire de carrière, il concourt à la victoire de Yorktown, en 1781, aux côtés de George Washington, décisive pour l’indépendance américaine. Il est enterré au cimetière de Thoré-la-Rochette, non loin du château familial.
- Pierre Honoré Robbé de Beauveset (1714-1794), poète libertin français qui naquit à Vendôme.
- Dom Jacques Le Clerc, prieur à Vendôme à l'époque de Guillaume Bouzignac et de Mersenne.
- Béatrice Arruga, conseillère régionale
- Gracchus Babeuf
- Charles Le Myre De Vilers, gouverneur de la Cochinchine française
[modifier] Le musée de Vendôme
Il y a en art une catégorie de joies supérieures si profondes et si hautes que l'on est à jamais l'obligé de celle ou de celui qui vous les ont données. Sacha Guitry - Extrait de "Si j'ai bonne mémoire"
Les collections permanentes
Riches et variées, elles sont présentées dans une partie des bâtiments de l’ancienne abbaye de la Trinité. L'accès aux deux premiers étages se fait par un escalier en pierre du XVIIe siècle qui menait au dortoir des moines. Les collections resituent Vendôme et ses environs, tant dans le domaine géologique qu'archéologique. Des métiers anciens, parfois disparus, sont évoqués dans la salle d'ethnologie à partir d'outils : tanneurs, gantiers, sabotiers. Dans le domaine des beaux-arts, le musée conserve quelques pièces remarquables : harpe de Marie-Antoinette, décor peint du château de Richelieu, table du procès de Gracchus Babeuf. La salle consacrée aux faïences révèle d'importantes productions de Rouen et Nevers.
La salle d'expositions temporaires
Elle permet d'organiser, de façon régulière, des manifestations abordant l'histoire, l'ethnologie, la mode… Un espace, spécialement dédié à l'art contemporain, rend possible, chaque année, un nouvel accrochage consacré à des artistes de renommée internationale.
Le sculpteur Louis Leygue
Titulaire d'un prix de Rome en 1931, il a fait don d'un grand nombre de sculptures, médailles et dessins, ces derniers présentés au public par alternance. Dans l’église Notre-Dame-des-Rottes, l’autel, les fonts baptismaux et le lutrin ainsi que certains décors muraux ont été créés par Louis Leygue vers 1968.
Le service éducatif
Il propose des ateliers pédagogiques pendant le temps scolaire et des cours d’arts plastiques le mercredi.
Infos pratiques
cloître de la Trinité Tél. : 02 54 77 26 13 10 h - 12 h et 14 h - 18h tous les jours sauf le mardi Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre et les dimanches de novembre à fin mars
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2008 | mars 2014 | Daniel Chanet | PS | Maire |
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Chanet | PS | Conseiller général du 1er canton de Vendôme |
mai 1994 | mars 2001 | Daniel Chanet | PS | Conseiller général du 1er canton de Vendôme |
mars 1989 | mai 1994 | Daniel Chanet | PS | - |
1970 | 1989 | Robert Lasneau | - | - |
1953 | 1970 | Gerard Yvon | S.F.I.O - | Député de 1962 à 1968 Conseiller Général de ? à 1970 |
- | - | Jean Collin | - | - |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1882 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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9 221 | 9 344 | 10 811 | 13 556 | 16 157 | 17 952 | 17 593 | 17 525 | 17 707 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Économie
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Loir-et-Cher. L'activité économique de la ville se concentre dans le secteur des services[1].
[modifier] Culture
[modifier] Patrimoine religieux
Vendôme est classée ville d'art et d'histoire.
- Abbaye de la Trinité de Vendôme et son cloitre
- église de la madeleine
[modifier] Patrimoine civil
- Mairie (ancien lycée Ronsard)
- Porte Saint Georges
[modifier] Vie culturelle
- Siège d'un festival de cinéma (site internet) : « organisé par l'Agence régionale du Centre pour le cinéma et l'audiovisuel, le Festival du Film de Vendôme s’inscrit comme le rendez-vous incontournable du public et des professionnels avec les formes émergentes de la jeune création cinématographique européenne en région » (16e édition du 30 novembre au 7 décembre 2007).
- Le Conservation contemporain de littérature orale, dirigé par le conteur Bruno de La Salle a depuis 1994 une activité régulière autour du récit dans le vendômois, dans son département et dans sa région. Le CLIO s'ait donné pour mission de promouvoir et développer la connaissance et les pratiques artistiques de l’oralité, dans une volonté de transmission et d’adaptation du patrimoine oral et narratif au monde d’aujourd’hui.
[modifier] Jumelages
Jumelage scolaire :
- Allemagne, collège-lycée Saint-Joseph jumelé avec la Realschule Saint-Elisabeth de Friedrichshafen depuis 42 ans (2008).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site de la Communauté de communes du Pays de Vendôme (CPV)
- Associations du Vendômois
- Artistes en Vendômois
- Vendôme sur le site de l'Institut géographique national
- Vendôme sur le site de l'Insee
- Vendôme sur le site du Quid
- Localisation de Vendôme sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Vendôme sur Mapquest
- Plan de Vendôme sur "Google Maps"
- Héraldique en Loir-et-Cher : Armorial du Vendômois
- Histoire de l'ancien collège des Oratoriens devenu le lycée Ronsard
- Site de la paroisse de Vendôme Trinité Sainte-madeleine