Venise
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Venise | |
---|---|
Nom italien | Venezia |
Pays | Italie |
Vénétie | |
Venise | |
code ISTAT | 027042 |
code postal | 30100 |
Préfixe tel | 041 |
Coordonnées | |
Altitude | 3 m |
Superficie | 412 km² |
Population | 268 934 hab. - (31-12-06) |
Densité | 652,75 hab./km² |
Code cadastral | L736 |
Gentilé | Vénitiens |
Saint patron | Saint Marc |
Fête patronale | 25 avril |
Localisation | |
Site officiel |
Venise (Venezsia en vénitien, Venezia en italien), la Cité des Doges, est une ville du nord-est de l'Italie et capitale de la région de la Vénétie, dans la plaine du Pô. Siège pendant onze siècles (697-1797) d'un des plus prestigieux États européens, la République de Venise, elle est célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc, son palais des Doges ainsi que son carnaval. Venise compte 268 934 habitants fin 2006[1].
Venise et sa lagune sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sommaire |
[modifier] Histoire
La région à l'extrémité nord-ouest de la mer Adriatique, où se jettent plusieurs fleuves issus des Alpes, est habitée dès l'Antiquité par des pêcheurs, mariniers et sauniers. Cette zone faisait partie de la région X créée par Auguste ; Aquilée — sur la terre ferme — était le centre religieux et portuaire important.
Les invasions des Goths d'Alaric Ier et des Huns d'Attila poussent les populations locales à se réfugier dans les îles des marais situés le long de la mer Adriatique, près du delta du Pô. En 452, un premier établissement est fondé par des réfugiés de Padoue et d'Aquilée. La région fut intégrée, par la suite, au royaume des Ostrogoths puis reconquise avec le reste de l'Italie par l'Empire romain d'orient sous Justinien Ier.
La ville de Venise a été fondée vers la fin du VIe siècle par des habitants des régions voisines venus se réfugier en nombre dans les îles de la lagune formée par l'estuaire du Pô après l'invasion de l'Italie du nord par les Lombards en 568. En effet, cette zone marécageuse, difficile d'accès pour des bâteaux à quille, était restée sous la juridiction de l'exarchat de Ravenne, donc en dépendance théorique de l'Empire romain d'Orient. Elle fut donc un avant-poste de la civilisation byzantine, mais au fur et à mesure de son développement, la volonté d'autonomie s'accrut jusqu'à aboutir à l'indépendance.
La faiblesse de l'exarchat de Ravenne face aux Lombards favorisa l'émergence d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge », Paolucio Anafesto (697-717), personnage aux confins de la légende et de l'histoire. La ville de Venise ne devint réellement indépendante qu'après le départ des Byzantins d'Italie du nord. La cité-État s'appuya sur la mer pour étendre son pouvoir.
Le commerce du sel, puis le dynamisme commercial vers Byzance,entraîna une forte croissance de la ville. Après la 4ième croisade, la République s'est créé un réseau Méditerranéen de possession. Même après un conflit avec Gènes, Au XIVe siècle, Venise était le plus important port de Méditerranée et sûrement du monde. Il fallut conquérir des terres sur l'eau pour étendre la surface urbaine. Le déclin ne commença qu'avec la progression Ottomane et le détournement du commerce vers les Océans (découverte de l'Amérique).
Après environ 1 000 ans d'indépendance, redevenue un état Italien parmi d'autres, Venise fut conquise par Napoléon Bonaparte le 12 mai 1797, durant la première coalition. L'invasion des Français mit ainsi un terme au siècle où Venise avait maintenu son rayonnement culturel, en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du XVIIIe siècle, avec une forte influence sur l'art, l'architecture et la littérature. En revanche, Napoléon fut perçu comme une sorte de libérateur par la population juive de Venise. Il supprima les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.
À la fin de l'époque napoléonienne, Venise devint partie intégrante du royaume d'Italie, sous l'autorité autrichienne, par la ratification du Traité de Campo-Formio en octobre de cette même année 1797. La domination Autrichienne sur Venise ne s'acheva pas avec le mouvement d'unité lié à l'alliance entre Napoléon III et la Savoie.
L'Autriche ne remit la Vénétie à l'Italie que le 3 octobre 1866 après sa défaite de Sadowa contre l'alliance Prusso-Italienne. Venise depuis n'est plus qu'un chef-lieu de province au sein de l'Italie qui devient progressivement un des haut lieux du tourisme mondial.
[modifier] Géographie et transports
Venise occupe une situation géographique exceptionnelle, dans une lagune de la mer Adriatique.
Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello. Sans oublier : San Michele (l'île cimetière de la ville), San Erasmo, Mazzorbo, Le Vignole, Certosa, San Francesco del Deserto, San Giacomo in Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli Armeni, Giudecca.
La ville est parcourue par 177 canaux, 400 ponts et s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord). Le centre historique est entièrement piétonnier, les canaux faisant fonction de route, et les divers bateaux sont l'unique moyen de transport avec la marche à pied. Venise est une ville contre nature, constatait déjà Chateaubriand.
Au XIXe siècle, un pont ferroviaire relie Venise au continent et une gare y est construite. Au XXe siècle, une liaison routière fut également établie, menant à un grand parking en périphérie nord. Malgré ces aménagements, Venise demeure au XXIe siècle la seule ville de taille importante à être libre d'automobiles et de camions. Le transport individuel traditionnel est la gondole vénitienne, bien qu'elle ne soit quasiment plus utilisée que par les touristes ou pour des occasions particulières (cérémonies, mariages et enterrements). Son coût est en effet prohibitif. Les Vénitiens utilisent surtout des bateaux-autobus, appelés vaporetti, qui desservent les différentes îles en sillonnant les principaux canaux. Il existe également nombre d'embarcations privées. Les seules gondoles non motorisées encore fréquemment utilisées sont les traghetti, des bacs pour piétons qui traversent le Grand Canal à quelques endroits dépourvus de pont.
Venise est desservie par l'aéroport international Marco Polo, en l'honneur de cet ancien et célèbre citoyen vénitien. L'aéroport est situé sur le continent et a été reconstruit à l'intérieur des terres, de sorte que les visiteurs doivent prendre le bus puis un bateau-taxi ou un bateau-bus pour se rendre dans la ville.
[modifier] Economie
« Venise qui se meurt, Venise appuyée à la mer
la douce obsession de ses derniers jours tristes, Venise la vend aux touristes
qui cherchent au milieu des gens l'Europe ou l'Orient
qui regardent se lever le soir la fumée ou la rage de Porto Marghera. »
— Francesco Guccini, Venise
Pendant un millénaire, Venise a été une ville de marchands et ses institutions ont été rédigées à leur profit. Le commerce a contribué à sa puissance et sa puissance était associée à la mer. Après la décadence du XIXe siècle, la ville a vu se développer au cours du XXe siècle les industries du tourisme et de la chimie. Le secteur dominant de l’économie vénitienne est celui des services (tourisme, transports, activité financière et immobilière) : 44% des entreprises et 40% de emploi. Le deuxième secteur d’activité est le commerce (28% des entreprises et 20% de l’emploi), suivent les entreprises du bâtiment (14% des entreprises et 10% de l’emploi). Cette dernière activité est en régression depuis les dernières décennies. (données 2001)[2]
[modifier] L'avenir de Venise
Les bâtiments de Venise sont construits sur des piliers de bois (voir ci-dessous). Ils sont exposés à la menace de marées, notamment entre l'automne et le début du printemps. La ville est périodiquement inondée. C'est ce que les vénitiens appellent acqua alta.
Ce phénomène a toujours existé, mais s'est largement amplifié ces dernières décennies sous l'influence conjuguée de plusieurs causes relatives au climat et à l'activité humaine :
- la montée générale du niveau des mers (eustatisme) ;
- l'affaissement du sol (subsidence) : d'importants puits ont été creusés au XXe siècle pour pomper dans la nappe phréatique, ce qui a fragilisé les terrains déjà instables ;
- les perturbations dans l'hydrographie : la modernisation du port a entraîné le creusement de chenaux profonds pour permettre le passage de gros navires. La mer s'engouffre ainsi beaucoup plus facilement dans la lagune. Outre le phénomène des acque alte (les inondations vénitiennes), l'autre impact est la modification du système écologique, la disparition de la biodiversité marine.
- enfin, depuis la chute de la République (en 1797), l'habitude (en fait une obligation que faisait respecter la Magistrature des Eaux qui existe encore en tant qu'institution chargée de surveiller tout ce qui a trait à l'eau) pour les vénitiens, de nettoyer les canaux pour les désenvaser et les vider s'est perdue ce qui a réduit la profondeur de ces canaux du centre historique. Depuis quelques années, la municipalité fait procéder de nouveau à ce curage qui permet d'ores et déjà de contribuer à la baisse du niveau des eaux dans certains quartiers, les canaux retrouvant leur pleine capacité sont mieux à même de contribuer à la diffusion des eaux.
Les conséquences sont importantes dans la vie quotidienne des habitants, qui doivent abandonner les niveaux inférieurs des maisons et emprunter des systèmes de passerelles pour se déplacer. Mais les conséquences les plus importantes sont la détérioration inexorable des monuments historiques et de l'habitat due à la montée des eaux et l'apport qui s'en suit de produits nocifs à la pierre et à la brique.
On ne sait pas mesurer avec précision l'affaissement de Venise, et son évolution est un sujet de controverse. La dernière initiative, initiée par un consortium d'industriels italiens, consiste à poser 79 portes mobiles dans les trois passes de la lagune pour protéger la ville. Ces portes, en temps normal, seraient remplies d'eau et lors des marées supérieures à un mètre, elles évacueraient cette eau en faisant pénétrer de l'air, ce qui aura pour conséquence de dresser les portes. Ainsi la lagune sera séparée de la mer par une véritable barrière.
Le projet, nommé MOSE (Module expérimental électromagnétique) a démarré en 2003 et les travaux doivent se poursuivre jusqu'en 2011. Il suscite aujourd'hui de nombreuses polémiques notamment au vu de son coût pharaonique et du doute de plus en plus répandu parmi les scientifiques et les spécialistes des marées sur l'efficacité effective de ce système qui ne serait réellement utile que pour les très grandes marées.
[modifier] Monuments & lieux réputés
[modifier] Techniques de construction
Les îlots de la lagune de Venise, composés de matériaux de remblais et alluvionnaires ne permettaient pas de construction traditionnelle car le sol humide et instable ne pouvait supporter le poids des bâtiments. La solution a été l'utilisation de pilotis, permettant la construction au dessus de l’eau. La technique consiste à enfoncer ceux-ci dans le sol afin de leur faire porter une plate forme constituée de madriers en chêne et en mélèze solidement attachés les uns aux autres, consolidant et nivelant le terrain. Ainsi par exemple, afin d’ériger la Basilique Santa Maria della salute, les vénitiens utilisèrent 1 006 657 pilotis de 4 mètres de long, en chêne, aulne et mélèze.
Les contraintes liées à une construction sur l’eau avec des pilotis comme fondations font que les palais sont conçus à l’inverse des règles traditionnelles de l’architecture. En effet si dans les palais terrestres, l'usage veut que l’on commence par les fondations sur lesquelles on pose l’infrastructure destinée à supporter le poids de l’ensemble architectural, à Venise la méthode est totalement inversée : on pose d’abord une grande "boîte" sur des portiques afin de transmettre la charge directement aux pilotis des fondations par un système d'arcs et de voûtes appropriés.
[modifier] Églises
- La Basilique Saint-Marc de Venise
- La Basilique Santa Maria della Salute de Venise
- L'Église Santa Maria Gloriosa dei Frari
- La Basilique de San Zanipolo
- La Basilique San Giorgio Maggiore de Andrea Palladio (sur l'Île de San Giorgio Maggiore)
- L'Église du Redentore de Andrea Palladio
- L'Église San Moisè
- L'Église San Zaccharia
- L'Église San Sebastiano
- L'Église des Gesuiti (Santa Maria Assunta)
- L'Église de la Madonna dell'Orto
- L'Église San Francesco della Vigna
- L'Église Santa Maria dei Miracoli
[modifier] Îles de la lagune
- L'Île de Burano, mosaïque bigarrée par ses maisons pastel
- L'Île de Murano, avec son phare blanc et sa fonderie de verre
- L'Île de Torcello, avec sa basilique médiévale
- L'Île de San Giorgio Maggiore (Basilique San Giorgio Maggiore)
- Les îles de Mazzorbo, San Erasmo, Poveglia, Giudecca, San Michele
- Les îles de San Servolo, San Clemente, qui servirent d'asiles pour aliénés mentaux.
[modifier] Musées
- Le Palais des Doges
- Le Musée Gallerie dell'Accademia de Venise
- La Scuola Grande de San Rocco
- La Scuola di San Giorgio degli Schiavoni
- Le Musée Guggenheim (Collection Peggy Guggenheim)
- Le Palais Grassi (Palazzo Grassi) (collection François Pinault)
- La Biblioteca Marciana
- Le Musée de l'érotisme (Museo d’Arte Erotica)
- Le Musée Correr, sur la place Saint-Marc
[modifier] Palais
[modifier] Places et Campi
[modifier] Ponts
- Le Pont du Rialto
- Le Pont des Soupirs
- Le Pont de l'Académie
- Le Pont des Déchaussés (degli Scalzi)
- Le Pont de la Liberté (Ponte della Libertà)
[modifier] Divers
- Le Grand Canal (Pont du Rialto, Pont de l'Académie, Pont des Déchaussés)
- Le Campanile de Saint Marc
- La Tour de l'Horloge
- Le théâtre de La Fenice
- Le Ghetto de Venise
- L'Arsenal de Venise
- La gare de Venezia Santa Lucia
[modifier] Galerie
Le grand canal |
Le grand canal, par Turner |
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Le Campanile |
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[modifier] Culture
[modifier] Festivals et évènements
- La Biennale de Venise : festival d'art contemporain, toutes les années impaires, en automne. Pendant les années paires a lieu la Biennale d'Architecture de Venise. À la même période de l'année, tous les ans, se produit la Mostra, célèbre festival cinématographique.
- Le carnaval de Venise: célèbre carnaval connu dans le monde entier mais cependant beaucoup moins impressonnant qu'à l'époque de Vivaldi.
- La Festa di San Marco : fête du saint patron de Venise (25 avril)
- La Festa del Redentore : célébration de la fin de la peste de 1576
- La Sensa : cérémonie rituelle du mariage entre Venise et la mer
- Su e zo per i ponti : course organisée dans les rues de Venise
- Le Marathon de Venise : marathon organisé depuis 1986 le 11 octobre
- La Vogalonga: course maritime, où des bateaux de rameurs doivent faire le trajet (aller et retour) du bassin de Saint Marc à Burano le plus rapidement possible.
- les Regatta delle Befane (régates de l'Épiphanie): Des hommes déguisés en femmes se livrent à une course sur le Grand Canal, en gondoles ou sur d'autres bateaux,le matin du 6 janvier
- Les Regate Storiche ou régates historiques: compétition maritime, où seules des gondoles à deux rames sont autorisées à participer; en préambule, un défilé de répliques d'embarcations du XVIe siècle est organisé. Elles sont organisées le 1er dimanche de septembre.
[modifier] Artistes fascinés par Venise
- Ils sont des milliers, connus ou inconnus. Parmi eux les Guallino — Patrick Guallino et Anne Poiré — ont souvent travaillé sur ce thème, qu'il s'agisse de sculptures ou de toiles. Ces œuvres sont exposées dans le monde entier. On peut citer aussi Roger de Montebello qui peint et vit à Venise et expose dans le monde entier. Henri Landier a également consacré nombre de ses œuvres à Venise.
[modifier] Artistes et artisans de Venise
- Les masques de Guerrino Lovato
- Les maquettes de barques de Gilberto Penzo
- Le squero Tramontin
- Les gravures d'Antonella di Giacobbe
- Les marionnettes de Roberto Comin
[modifier] Venise et la littérature
- Venise a inspiré à l'auteur allemand Thomas Mann le roman «Mort à Venise»
- Venise est le cadre d'une série de romans policiers de Donna Leon, dont le personnage principal est le commissaire Guido Brunetti.
[modifier] Les autres « Venise »
Plusieurs villes du nord de l'Europe, revendiquent le nom de « Venise du Nord » en égard à leurs canaux :
- Amsterdam ;
- Bruges ;
- Giethoorn ;
- Pont-Audemer, dans l'Eure (la Venise normande);
- Nantes, avant les comblements des bras de la Loire ;
- Stockholm ;
- Saint-Pétersbourg.
- Le Marais poitevin est couramment appelé « Venise verte ».
- On appelle couramment Montargis (Loiret) « Venise du Gâtinais ».
- Un quartier de Colmar (Alsace) appelé « la Petite Venise ».
- La vieille ville d'Annecy (Haute-savoie) appelée également « la Venise des Alpes ».
- Martigues est surnommée « la Venise provençale ».
- Port-Grimaud (Var).
- La ville de Sète (Hérault) est surnommée « la Venise du Languedoc »[3].
- La ville de Brantôme (Dordogne), dans le Périgord, est surnommée « la Venise du Périgord »[4].
En Chine, Suzhou, est la Venise d'Asie, malheureusement de plus en plus défigurée par le modernisme ambiant. Venise est jumelée avec Suzhou.
[modifier] Venise fascine
- À Las Vegas, un complexe de casinos, de boutiques et de restaurants, The Venetian, copie la place Saint-Marc et le palais des doges
- Le neighborhood de Venice Beach à Los Angeles comprend une partie de petits canaux entourant des maisons de bois ; ils figurent dans la première partie du film The Doors d'Oliver Stone.
- Le parc d'attraction Legoland au Danemark possède une réduction de Venise réalisée comme tous les autres monuments du parc en briquettes lego !
[modifier] Administration
le territoire de la commune de Venise comprend plusieurs municipalités distinctes :
- Une municipalité dite insulaire avec la partie historique de Venise, ses 6 sestieri plus la Giudecca avec Sacca Fisola ainsi que les îles de Murano, Burano, Torcello, Mazzorbo et Sant' Erasmo - Une municipalité comprenant le Lido, Malamocco, Alberoni, Pellestrina et San Pietro in Volta - Une municipalité pour Favaro - Une municipalité pour Mestre - Une municipalité pour Cipressina, Zelarino, Trivignano, Chirignago et Gazzera - Une municipalité pour Marghera, Catene et Malcontenta
Le Maire de Venise n'est pas élu par la seule partie dite historique de Venise, mais par l'ensemble des municipalités du territoire, qui pèsent nettement plus en termes de population que les habitants du centre historique de Venise.
Liste des maires (sindaci) successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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avril 2005 | Massimo Cacciari | L'Olivier | - |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Quartiers
Depuis 1171 la cité des doges comporte six quartiers appelés sestiere : Cannaregio, Castello, Dorsoduro, San Marco, San Polo et Santa Croce, auxquels s'ajoutent l'île de la Giudecca, Murano, Pellestrina et le Lido. Les autres îles importantes (Burano, Torcello, San Erasmo) comme les localités de la terre ferme (Mestre, Marghera, Favaro Veneto, Zelarino et Chirignago) font partie du territoire de la Commune de Venise.
[modifier] Superficie
L'ensemble des territoires de la Commune représente une superficie totale de 41 317 hectares dont 25 302 sont recouverts par les eaux lagunaires. Les localités de la terre ferme occupent une superficie de 13 028 hectares, le Centre historique mesure à peu près 800 hectares et les principales îles, environ 2 186 hectares.
[modifier] Communes limitrophes
Campagna Lupia, Cavallino-Treporti, Chioggia, Jesolo, Marcon, Martellago, Mira, Mogliano Veneto (Trévise), Musile di Piave, Quarto d'Altino, Scorzè, Spinea.
[modifier] Population
Au 31 décembre 2007, la population totale de la commune de Venise est de 268 993 habitants (autant que le centre historique au XVIIIe siècle qui est aujourd'hui compté dans ce que l'on appelle la Venise insulaire (Venise plus les îles de Burano, Murano, Torcello, Sant' Erasmo et la Giudecca) et compte 69 656 habitants. Sans les îles de Burano, Torcello et Murano, la population du centre historique (dont la Giudecca et Sacca Fisola) est au 31 décembre 2007 de 60 755 habitants.
La Venise dite littorale (Lido, Pellestrina) compte 21 688 habitants La municipalité de Mestre compte 88 178 habitants La municipalité de Favaro compte 23 488 habitants La municipalité de Marghera compte 28 301 habitants Les municipalités de Chirignago - Zelarino comptent 37 682 habitants
L'avenir et la sauvegarde de Venise passent par le maintien des populations dans leur habitat d'origine et des activités artisanales, commerciales et administratives qui permettent à la population de vivre. Contrairement aux idées reçues, le tourisme n'enrichit pas la ville et il contribue, par sa massification et sa pendularité, à chasser les habitants du centre historique. L'actuelle municipalité s'emploie à renverser cette situation en favorisant l'accès au logement pour les plus défavorisés et en veillant au maintien des activités traditionnelles, des commerces, des écoles et des entreprises du tertiaire qui ont leur siège dans le centre historique.
Mais dans le même temps les hôtels ont été autorisés à ouvrir des chambres dans des appartements situés dans des maisons voisines et le nombre d'appartements loués en tant que locations de vacances à la semaine, ne cesse de monter sans que la municipalité intervienne. D'où une flambée des prix de l'immobilier et des jeunes vénitiens qui n'ont d'autre choix que d'aller habiter en terre ferme, n'étant plus capables d'acheter dans le centre historique.
[modifier] Évolution démographique
Habitants recensés
[modifier] Jumelages
- Sarajevo, Bosnie-Herzégovine, depuis 1994
- Aveiro, Portugal
- Tallinn, Estonie
- Suzhou, Chine, depuis 1980
Accord de coopération :
- Nuremberg, Allemagne, depuis 1999
- İstanbul, Turquie, depuis 1993
- Kedke, Grèce, depuis 2000
- Qingdao, Chine, depuis 2001
- Thessalonique, Grèce, depuis 2003
- Fort Lauderdale, États-Unis, depuis 2007
[modifier] Bibliographie
- Frederic C. Lane, Venise, une République maritime, John Hopkins University Press, 1973, Flammarion, 1985 (ISBN 2-08-081184-3)
- Élisabeth Crouzet-Pavan :
- Venise : une invention de la ville, XIIIe-XVe siècle, Seyssel, Champ Vallon, 1997
- Venise triomphante : les horizons d'un mythe, Paris, Albin Michel, 1999
- Jean-Claude Hocquet :
- Le sel et la fortune de Venise (2 vol., Presses Lille III, 1978-1979)
- Venise au Moyen Âge (Paris, Les Belles Lettres, 2003)
- Venise et la mer : XIIe-XVIIIe siècle (Paris, Fayard, 2006)
- Jean-Michel Brèque, Venise, coll. « Culture Guides », PUF/CLIO, 2007 (ISBN 978-2130558194)
- Florence Brieu-Galaup, "Venise, un refuge romantique (1830-1848)", L'harmattan, 2007,(ISBN 978-2-296-03829-5)
- John Ruskin, Les pierres de Venise (édition originale en anglais, 1853), Hermann, 1986 (ISBN 978-2705659509 et ISBN 978-2705669508)
- Pierre Daru, Histoire de la République de Venise (2 vol., Coll. Bouquins, Robert Laffond, 2004) (ISBN 2-221-91361-2)
- Alain Buisine, Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise, Zulma, 1998 (ISBN 978-2843040412)
- Philippe Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise, Plon, 2004 (ISBN 978-2259197199)
- Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005
- Henri Sacchi, La Dogaresse, Le Seuil, 1994
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
- ↑ Estimation ISTAT.
- ↑ [1] Chambre du Commerce, Industrie, Artisanat et Agriculture de Venise
- ↑ SETE : Le site de l'Office de Tourisme
- ↑ http://www.ville-brantome.fr
- ↑ Dictionnaire amoureux de Venise
[modifier] Liens internes
- Chronologie de Venise
- République de Venise
- Ligue de Venise
- Doge de Venise
- Cannaregio (Sestiere de Venise)
- Castello (Sestiere de Venise)
- Dorsoduro (Sestiere de Venise)
- Santa Croce (Sestiere de Venise)
- San Marco (Sestiere de Venise)
- San Polo (Sestiere de Venise)
- L'école vénitienne une des écoles italiennes de peinture depuis le XIVe siècle.
- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Université “Ca' Foscari” de Venise
- Université IUAV de Venise
- Carnaval de Venise
- Biennale de Venise
- Mostra de Venise
- Arsenal de Venise
- La Mort à Venise : nouvelle de Thomas Mann, que Luchino Visconti a adapté en film.
- Venise sauvée, pièce de théâtre du dramaturge anglais Thomas Otway
- Une Nuit à Venise, opérette viennoise de Johann Strauss fils
- Une nuit à Venise, film de Robert Wiene
- Le Comité Français pour la Sauvegarde de Venise