Kirghizistan
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Кыргыз Республикасы (ky) | |||||
Кыргызская республика (ru) | |||||
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Kirghizistan (fr) | |||||
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Devise nationale : aucune | |||||
Langues officielles | Kirghiz, Russe | ||||
Capitale | Bichkek 42°52′N, 74°36′E |
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Plus grande ville | Bichkek | ||||
Forme de l’État - Président - Premier ministre |
République Kourmanbek Bakiev Igor Tchoudinov |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 84e 198 500 km² 3,6 % |
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Population - Totale (2004) - Densité |
Classé 110e 5 081 429 hab. 25,6 hab./km² |
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Indépendance - Date |
Fin de l'URSS 31 août 1991 |
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Pays limitrophes | Chine Kazakhstan Ouzbékistan Tadjikistan | ||||
Gentilé | Kirghiz | ||||
IDH (2004) | ▲ 0,705 (moyen) 110e | ||||
Monnaie | Som (KGS ) |
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Fuseau horaire | UTC +6 | ||||
Hymne national | ??? | ||||
Domaine internet | .kg | ||||
Indicatif téléphonique |
+996 |
Le Kirghizistan ou Kirghizstan ou Kirghizie est un pays d'Asie centrale. Extrêmement montagneux, peuplé à l'origine par des populations nomades, ancienne république de l'URSS, le Kirghizistan est indépendant depuis la fin de cette dernière, en 1991.
Sommaire |
[modifier] Histoire
La région correspondant au Kirghizistan fut peuplée aux XVe siècle et XVIe siècle par les Kirghizes, un peuple nomade turc originellement situé, il y a 2000 ans, dans le Nord-Est de la Mongolie et qui se serait d'abord déplacé vers le Sud de la Sibérie entre le VIe siècle et le VIIIe siècle, puis vers la région de Touva jusqu'au XIIIe siècle. L'Islam devint la religion principale de la région vers le XIIIe siècle ; la plupart des Kirghizes sont des musulmans sunnites de l'école hanafite.
Au début du XIXe siècle, le Sud du territoire tomba sous le contrôle du Khanat de Kokand. Il fut formellement incorporé à l'empire russe en 1876. La répression de plusieurs révoltes poussa un certain nombre d'habitants à émigrer vers l'Afghanistan ou la Chine.
En 1918, un soviet fut fondé dans la région et l'oblast autonome Kara-Kirghiz fut créé en 1924 au sein de l'URSS. En 1926, il devint la République socialiste soviétique autonome de Kirghizie. En 1936, la République socialiste soviétique de Kirghizie fut intégrée comme membre à part entière de l'URSS.
Lors des bouleversements politiques survenus à partir de la fin des années 1980 en Union soviétique, des élections libres furent organisées au Kirghizistan en 1990 qui virent la victoire d'Askar Akaïev au poste de président en octobre de la même année. Le pays changea de nom et devint la République du Kirghizistan en décembre 1990, tandis que Frounzé, la capitale, fut rebaptisé par son nom pré-soviétique de Bichkek en février 1991.
Après l'échec du coup d'état à Moscou qui marqua la fin de l'URSS, le Kirghizistan vota son indépendance de l'URSS le 31 août 1991. La Kirghizie adhéra cependant à la Communauté des États indépendants à la fin de la même année.
Au cours des années suivantes, le pouvoir, toujours détenu par Askar Akaïev, devint visiblement de plus en plus autoritaire. Les récentes élections législatives du 27 février et du 13 mars 2005 furent dénoncées comme frauduleuses, particulièrement par les observateurs de l'OSCE. Des troubles débutèrent vers la fin mars qui se transformèrent rapidement dans le Sud du pays en manifestations appelant à la démission du gouvernement en place. Le 24 mars, 15 000 manifestants partisans de l'opposition venus du Sud du pays se heurtèrent à la police à Bichkek et prirent d'assaut l'immeuble abritant la présidence après des rumeurs faisant état de la fuite du président Akaïev hors du pays. C'est la « Révolution des Tulipes ».
Les chefs de l'opposition ont établi un gouvernement intérimaire et ont promis de mettre en place rapidement de nouvelles élections afin de prétendre à une légitimité définitive. Les luttes internes à l'opposition ont été réglées rapidement, Kourmanbek Bakiev prenant les postes de président et de premier ministre.
Kourmanbek Bakiev a ensuite remporté l'élection présidentielle organisée trois mois après le soulèvement populaire qui a provoqué la fuite de l'ancien président, Askar Akaïev.
[modifier] Politique
La Constitution de 1993 définit le statut politique du pays comme une république démocratique. Le pouvoir exécutif est composé d'un président et d'un premier ministre. Le pouvoir législatif est bicaméral. Le pouvoir judiciaire est composé d'une Cour suprême, d'une Cour constitutionnelle, de cours locales et d'un procureur général.
En mars 2002, des troubles éclatent dans le district d'Aksy lors de manifestations demandant la libération d'un opposant politique. La répression commandée par le premier ministre Kourmanbek Bakiev tue six personnes. Peu après, le président Akaïev accepte la démission [1] de Bakiev de ses fonctions et le remplace par Nikolaï Tanaiev. Le président Askar Akaïev lance ensuite une réforme constitutionnelle, à laquelle fut conviée l'opposition et la société civile, qui se conclut en février 2003 par un référendum, vraisemblablement entaché d'irrégularités. Les amendements à la constitution transformèrent entre autres le parlement bicaméral en un parlement unicaméral de 75 sièges à compter des élections de février 2005.
Après les événements connus sous le nom de « Révolution des Tulipes » qui ont suivi ces élections, le gouvernement intérimaire a promis de développer de nouvelles structures politiques et de régler certains problèmes constitutionnels. La démission forcée de l'ancien président Askar Akaïev a été acceptée par la Parlement kirghiz le 11 avril 2005. Cette décision a permis une nouvelle élection présidentielle le 10 juillet 2005, qui a vu la victoire du président par interim Bakiev. Le nouveau gouvernement, sous la présidence de Félix Koulov, est définitivement constitué en septembre 2005.
Un an après les événements de mars 2005, une nouvelle opposition s'est structurée pour exiger la mise en œuvre des reformes annoncées à l'issue de la « révolution des Tulipes ». Elle réunit des anciens alliés de Bakiev et d'anciens partisans d'Akaïev.
Début novembre 2006 l'opposition kirghize manifeste sur la place centrale de Bichkek pour réclamer une réforme constitutionnelle réduisant les compétences du président Kourmanbek Bakiev, accusé de népotisme et de corruption. Elle réclame, en outre, l'indépendance de la compagnie de radiotélévision, et le limogeage de plusieurs hauts responsables. Les opposants et les fidèles du président Kourmanbek Bakiev sont finalement parvenus à un compromis sur la réforme de la Constitution qui rendrait les institutions du pays plus démocratiques. Signée le 9 Novembre 2006 par le président Bakiev, la nouvelle constitution instaure une république présidentielle et parlementaire. Le parlement, composé de 90 sièges, pourra approuver le gouvernement, dont le premier ministre sera nommé par le parti vainqueur aux élections, avec l'accord du président.
Cependant, dès le 30 décembre 2006, à la faveur de la crise institutionnelle ouverte par la démission du gouvernement de M. Félix Kulov, le président obtenait des députés le vote d'une nouvelle version de la constitution lui rendant plusieurs des pouvoirs concédés en novembre.
Le 29 janvier 2007, le parlement approuve la nomination par le président Bakiev de M. Azim Issabekov, ex-ministre de l'agriculture dans le gouvernement Kulov, au poste de premier ministre .
Le 29 mars 2007, le Premier ministre Azim Issabekov donne sa démission, le président kirghize ayant refusé de limoger sept personnes du gouvernement dans le but de les remplacer par des membres de l'opposition. Son remplaçant est Almaz Atambaïev, l'un des représentants du mouvement d'opposition Za reformy (Pour les réformes).
Atambaïev démissionne à son tour le 30 mars. Iskenderbek Aidaralïev assure l'intérim jusqu'aux élections législatives de décembre 2007, qui portent Igor Tchoudinov (du parti Ak Jol) au poste de premier ministre [2],[3].
[modifier] Subdivisions
Le Kirghizistan est divisé en 7 régions oblastary (au singulier, oblasty) et une ville (shaary). Leurs centres administratifs portent généralement le même nom (les exceptions sont notées entre parenthèses dans la liste ci-dessous) :
- Bichkek sharry
- Batken oblasty
- chuy oblasty (Bichkek)
- Jalal-Abad oblasty
- Naryn oblasty
- Och oblasty
- Talas oblasty
- Yssik Koul oblasty (Karakol)
Chaque oblasty est divisé en districts (raion), administrés par des officiels nommés par le gouvernement. Les communautés rurales (aiyl okmotu), constituées au plus de vingt villages, ont leur propres maires et conseils élus.
[modifier] Géographie
Le Kirghizstan est un pays d'Asie centrale, encadré par la Chine à l'Est et au Sud-Est, le Kazakhstan au Nord, l'Ouzbékistan à l'Ouest et le Tadjikistan au sud-Ouest. D'une superficie de 198 500 km2, le pays est totalement enclavé et ne possède pas d'accès à la mer.
Le pays est presque totalement montagneux ; à l'est, la chaîne du Tien Shan marque la frontière avec la Chine et culmine à 7 439 m avec le Pic Pobedy (Victoire en russe), qui est d'ailleurs le point culminant du pays. À l'ouest, les chaînes du Fergana (au Nord) et du Pamir Alay (au Sud) prennent en tenaille la vallée du Fergana (commune au Kirghizstan, à l'Ouzbékistan et au Tadjikistan). La chaîne du Pamir Alay culmine au Pic Lénine à 7 134 m.
Ces zones montagneuses divisent le pays en deux, le nord et le sud; ces deux parties ne communiquent que par des cols situés au moins à 2 700 m d'altitude.
La vallée de Fergana est notamment le réceptacle de la puissante rivière Naryn, qui traverse la totalité du pays depuis les hauteurs des Tian Shan au nord-est du pays. Passé en Ouzbékistan, la rivière devient le Syr Daria, l'un des deux principaux fleuves nourriciers de l'Asie Centrale.
Les villes du Kirghizistan se situent dans les zones les plus basses du pays. Au Nord, la capitale Bichkek se trouve tout de même à 800 m d'altitude. Au Sud-Ouest, l'autre foyer de peuplement dans la vallée du Fergana, on trouve les villes d'Och et de Jalal-Abad, ainsi que le point le plus bas du Kirghizistan, la vallée du Kara-Darya, à 132 m d'altitude.
A l'est, le lac Yssik Koul forme une petite mer intérieure de 6 332 km2 à 1 620 m d'altitude, le deuxième plus grand lac de montagne du monde (après le lac Titicaca). Profond de 702 m, le lac est légèrement salé et ne gèle pas en hiver.
[modifier] Frontières
Le Kirghizistan possède 3 878 km de frontières, réparties ainsi :
- Ouzbékistan : 1 099 km
- Kazakhstan : 1 051 km
- Tadjikistan : 870 km
- Chine : 858 km
[modifier] Économie
Le Kirghizistan reste un pays assez pauvre, dont l'économie est essentiellement tournée vers l'agriculture. Juste avant la chute de l'URSS en 1991, 98 % des exportations du Kirghizistan étaient destinées à l'Union soviétique; l'effondrement de cette dernière a considérablement ralenti la production du pays au début des années 1990. Des réformes importantes furent entreprises qui ont certes permis d'améliorer la performance économique du pays au cours des dernières années (le Kirghizistan fut la première république de l'ancien bloc soviétique à être admis à l'Organisation mondiale du commerce en décembre 1998), mais ses revenus ne sont toujours pas constants et la pauvreté reste très présente.
L'agriculture est le principal secteur d'activité du pays, employant en 2002 la moitié de la population et produisant 35,6 % du PIB. Le Kirghizistan est montagneux et convient à l'élevage du bétail, la principale activité agricole. Les cultures dominantes incluent le blé, le sucre de betterave, le coton, le tabac, les légumes et les fruits; dans une moindre mesure, la laine, la viande et les laitages.
Le Kirghizistan exporte principalement des métaux non-ferreux et des minéraux, des produits manufacturés en laine et agricoles, de l'énergie électrique et quelques autres marchandises. La première source de devise est la production d'or de la mine kirghizo-canadienne de Kumtor, dont l'activité représente environ 10% du PIB. Ses importations comportent du pétrole, du gaz naturel, des métaux ferreux, des produits chimiques, la plupart de ses outils et machines, du bois, du papier, un peu de produits alimentaires et des matériaux de construction. Ses partenaires commerciaux principaux sont la Chine, la Russie, le Kazakhstan, les États-Unis, l'Ouzbékistan et l'Allemagne.
- PIB : 1603 millions de US$
- Croissance : 7,1 % en 2004.
- Salaire mensuel moyen : 66 USD en 2006
- Salaire mensuel minimum légal : 7,5 USD en 2006
- 2/3 de la population vit dans la pauvreté.
[modifier] Démographie
En 2007, la population du Kirghizistan était estimée à 5 218 000 habitants. En 2004, 34,4 % ayant moins de 15 ans et 6,2 % plus de 65. Le pays est rural à 66,1 %, pour une densité de population assez faible de 29 habitants par km². La capitale, Bichkek, compte officiellement 589 000 habitants, auxquels il convient sans doute d'ajouter de nombreux saisonniers, ainsi que des occupants illégaux de terrain non répertoriés dans les statistiques.
69,5 % de la population est d'origine kirghize, un groupe ethnique turc présentant des influences mongoles et chinoises et étant historiquement constitué de bergers semi-nomades. La plus grande minorité est celle des ouzbèkes (14,5 % de la population), principalement situées dans le Sud, suivis par les personnes d'origine russe (9,0 %, essentiellement dans le Nord), doungane (1,2 %), ouïghour (1,1 %), tadjike (1,1 %), turque (0,9 %), kazakh (0,7 %), ukrainienne (0,5 %) et coréenne (0,3 %). Il existe également de petites communautés d'origine allemande.
Population (2003, src : Banque mondiale des instituts statistiques) : 5 millions d'habitants
Espérance de vie (2003 src : Banque mondiale des instituts statistiques) : 68,6 ans
Rang IDH : 110e mondial en 2006[4]
Natalité (2006, src : Comité national des statistiques) : 23 pour 1000 habitants
Mortalité (2006, src : Comité national des statistiques) : 7,4 pour 1000 habitants
Solde migratoire (2006, src : Comité national des statistiques) : - 30 000
Taux d'alphabétisation des adultes (2001) : 97 %
Revenu national brut par habitants en dollars (2003, est.) : 340
- 66 % de Kirghizes, 14 % d'Ouzbeks et 12 % de Russes.
- 75 % de sunnites (Islam) , 20 % d'Orthodoxes (Chrétiens).
- 97 % d'alphabétisation.
- 72 ans d'espérance de vie pour les femmes, 65 pour les hommes.
- 1/3 de la population à moins de 15 ans.
- 34,4 % vivent en ville.
[modifier] Culture
Traditionnellement un peuple nomade, les Kirghizes restent attachés à ces traditions. Elles comprennent notamment les artisanats liés à la fabrication et à la décoration de la yourte, faite d'épaisses toiles de feutre. Le cheval occupe une grande place dans l'art, l'imaginaire et la symbolique collective. Ainsi le "Kok borou"[5] et l'"Oulak tartysh", deux variantes du jeu equestre du "bouc écorché", sont restés des sports très populaires.
L'épopée et le poème mélodique improvisé, sont les expressions artistiques par excellence. Ce dernier est accompagné au moyen d'un instrument à 3 cordes, le komouz, et peut faire l'objet de joutes entre 2 orateurs, les "aïtysh". L'épopée "Manas", phénomène littéraire par son volume et son emphase, transmise et enrichie sur plusieurs siècles par la tradition orale, fait la fierté d'un peuple qui connaît actuellement un processus de réappropriation de ses racines historiques et mythologiques.
Le pastoralisme semi-nomade est encore respecté en de nombreux endroits, tandis que la liberté qu'il implique a un impact sur les mentalités du pays.
La religion principale est l'Islam sunnite, de l'école hanafite. Mais la pratique religieuse musulmane est marquée également par les influences du chamanisme, existant antérieurement à l'islam, et du soufisme, dont les missionnaires ont joué un grand rôle dans l'islamisation de la région.
La langue kirghiz appartient au groupe des langues turques. En 1924, un alphabet basé sur l'alphabet arabe fut introduit, remplacé par l'alphabet latin en 1928. En 1941, l'alphabet cyrillique fut définitivement adopté.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Nouvelle année | Жаңы жыл | |
8 mars | Journée internationale de la Femme | ~ | ~ |
21 mars | Noorouz | Нооруз | Nouvel an, Fête spécifique aux pays de l'Asie centrale |
1er mai | Jour international du travail | ~ | ~ |
5 mai | Jour de la constitution | День конституции | Commémore la constitution |
9 mai | Fête de la Victoire (Seconde Guerre mondiale) | ~ | ~ |
31 août | Fête nationale | Эркин күнү | Commémore le vote de l'indépendance du pays, en 1991 |
Dans la seconde moitié du XXe siècle, le Kirghizstan s'est illustré par un cinéma poétique nourri de la clarté et de la rigueur des écoles soviétiques. Les grands cinéastes passés sont Tolomouch Okeev et Bolotbek Chamchiev. Depuis l'indépendance, il convient de citer avant tout la trilogie d'Aktan Arym Kubat (ou Aktan Abdykalikov) composée des films "Selkinchek", "Beshkempir" (Le Fils adoptif) et "Maimyl" (Le Singe).
Dans le domaine de la littérature écrite, se détache la figure de Tchinguiz Aïtmatov, auteur de nombreux livres, traduits en plusieurs langues, notamment "Jamilia", "Le premier maître", "Il fut un blanc navire", "Une journée plus longue qu'un siècle" et "Les rêves de la louve".
[modifier] Tourisme
Le Kirghizstan constitue une destination encore peu pratiquée, mais très appréciée pour le tourisme d'aventure et nature : alpinisme, paralpinisme, héliski, trekking, randonnées à cheval, rafting, chasse.
Les principaux objets présentant un attrait touristique sont :
- le lac Yssik Koul à 1600 m à l'est ;
- le lac de haute montagne Son Koul é 3000 m, région de Naryn ;
- le glacier Inylchec et les sommets Pic Pobedy (Victoire en russe) à 7 439 m et Khan-Tengri à 7010 m, aux frontières chinoises et kazakhes ;
- le Pic Lénine à 7134 m, à la frontière avec le Tadjikistan ;
- le site du caravansérail de Tach Rabat 3200 m., région de Naryn ;
- le plus grand site de pétroglyphes d'Asie centrale de Saïmaly-Tach, à proximité de Kazarman, région de Jalal-Abad ;
- le village d'Arslanbob, au cœur de l'unique massif forestier constitué de noyers, région de Jalal-Abad ;
- les villes d'Ouzgen et Och, au sud du pays.
- Burana, site archéologique, ancienne capitale d'Asie Centrale, reste le minaret et fondations de mausolées, près de Tokmak
- le lac de Merzbacher, lac de glacier se vidant 2 à 4 fois par année
- les Syrthes (hauts plateaux, à partir de 3500 m. d'altitude), à partir de l'est vers l'ouest : Syrthe Sary Jaz, Syrthe Ak-Shirak, Syrthe Ak-Sai
- la gorge de Konorchek (oblast d'Issyk Kul)
- le canyon de la Kekemeren (oblast de Naryn)
[modifier] Codes
Le Kirghizistan a pour codes :
- EX, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- KG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- KG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- KGZ, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha 3,
- KGZ, selon la liste des codes pays du CIO,
- KGZ, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3
- KS, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- UA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- (fr) Un site d'informations sur le Kirghizistan
- (en) Ambassade du Kirghizistan aux États-Unis et au Canada
- (en) Site de la banque mondiale au Kirghizistan
- (fr) Site du festival équestre At Chabysh au Kirghizistan
- (fr) L'aménagement linguistique dans le monde : Le Kirghizistan
[modifier] Références
- ↑ Il n'est pas tranché de savoir si Bakiev a de son propre chef proposé sa démission pour protester contre la répression ou si Akaïev, comme le veut la coutume politique, lui a laissé présenter sa démission pour éviter l'affront du renvoi.
- ↑ (fr) « Le parti présidentiel en tête du scrutin kirghize », France 24, 18 décembre 2007
- ↑ (en) "Kyrgyzstan appoints new prime minister", Xinhua, 24 décembre 2007
- ↑ (en) Statistiques de l'ONU 2006
- ↑ "borou" signifie "loup", l'animal qui était utilisé avant d'être remplacé par un bouc ou une chèvre, et "kok" designe la couleur grise du loup.