Turkménistan
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Turkménistan (fr) | |||||
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Devise nationale : aucune | |||||
Langue officielle | Turkmène | ||||
Capitale | Achgabat 58º 38' E, 37º 95' N |
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Plus grande ville | Achgabat | ||||
Forme de l’État - Chef de l'État et du gouvernement |
République à Parti unique Gurbanguly Berdimuhammedow |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 51e 488 100 km² Négligeable |
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Population - Totale (2004) - Densité |
Classé 112e 5 042 920 hab. 10,0 hab./km² |
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Indépendance - Fin de l'URSS |
27 octobre 1991 |
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Pays limitrophes | Kazakhstan Iran Afghanistan Ouzbékistan | ||||
Gentilé | Turkmène | ||||
IDH (2003) | 0,738 (moyen) 97e | ||||
Monnaie | Manat turkmène (TMM ) |
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Fuseau horaire | UTC +5 | ||||
Hymne national | Garaşsyz, bitarap, Türkmenistanyň döwlet gimni | ||||
Domaine internet | .tm | ||||
Indicatif téléphonique |
+993 |
Le Turkménistan (en turkmène : Türkmenistan, en russe : Туркмения ou Туркмениста́н) est un pays d'Asie centrale, entouré de l'Afghanistan, de l'Iran, de la mer Caspienne, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan.
Autrefois une république soviétique jusqu'en 1991, il portait le nom de Turkménie ou officiellement la République Socialiste Soviétique du Turkménistan (en turkmène cyrillique : Түркменистан Совет Социалистик Республикасы, Түркменистан ССР).
Sommaire |
[modifier] Histoire
L'histoire du Turkménistan s'étend sur plusieurs millénaires, puisque des vestiges archéologiques vieux de 5000 ans ont été découverts sur le territoire du pays.
[modifier] Politique
Saparmyrat Nyýazow était le chef de la république socialiste soviétique du Turkménistan entre 1985 et 1991. De 1991 à sa mort en décembre 2006, il dirigeait la pays de manière autoritaire et ne tolèrait aucune opposition. À sa mort il est remplacé par intérim par le vice-premier ministre Gurbanguly Berdimuhammedow.
Un très important culte de sa personnalité est encore en place, on trouve son visage presque partout dans le pays, des billets de banque jusqu'aux bouteilles de vodka. Il est rebaptisé Türkmenbaşy (ou en français le « Chef des Turkmènes », prononcer "turk-mène-ba-chi"). La fête nationale correspond à l'anniversaire du président, le 19 février. Une statue de lui, dorée à l'or fin, tourne sur elle-même dans la capitale Achgabat de manière à ce que son visage soit toujours tourné vers le soleil.[1].
Le Turkménistan fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI). En août 2005, le Turkménistan décide de devenir un simple « membre associé ».
Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil du Peuple, une assemblée de 2 500 membres.
Suite à la mort de Niazov, le Conseil du Peuple fixe la date de l'élection présidentielle au 11 février 2007. La Constitution turkmène est par ailleurs modifiée par le Conseil pour permettre au président par intérim Gurbanguly Berdimuhammedow de se présenter. Grand favori, il est élu avec 89% des voix face à cinq prétendants. Il est officiellement investi le 14 février 2007, prêtant serment sur le Coran et le Ruhnama, livre écrit par son prédécesseur.
[modifier] Droits de l'Homme
Amnesty International a dressé un tableau très noir [2] de la situation au Turkménistan en 2003, et s'est notamment montré pessimiste sur une éventuelle évolution positive à cause de :
- l'assentiment tacite des États-Unis et de la Russie au pouvoir turkmène, grâce à la non-ingérence du pays chez ses voisins et son absence de prétentions militaires et territoriales ;
- la présence de réserves de gaz naturel attirant des investissements occidentaux et russes très profitables ;
- un relatif désintérêt des médias occidentaux, de par la situation géographique du pays et sa faible démographie ;
- une opposition politique traquée et muselée ;
- l'absence de presse intérieure indépendante.
La situation des droits de l'homme au Turkménistan est toujours critique en 2006. Le régime dictatorial, un des plus autocratiques au monde, restreint un grand nombre de libertés. Selon Human Rights Watch, on peut citer parmi les atteintes aux libertés[3] :
- assimilation forcée des minorités ethniques ;
- discriminations, restriction de la liberté de mouvement, interdiction des langues minoritaires ;
- limitations délibérées de l'accès à la culture et à l'art (fermeture des bibliothèques en province) ;
- interdiction des partis politiques (à l'exception du parti officiel) ;
- justice expéditive (non respect des droits de la défense) pour les opposants politiques ;
- non respect des droits des détenus, morts suspectes en prison ;
- pas de liberté d'expression, notamment de liberté de la presse, pour ce qui touche à la politique du président ;
- pas d'accès à la presse internationale, peu à Internet (moins d'un internaute pour cent habitants en novembre 2006[4]) ;
- non respect des droits des enfants, programmes scolaires fortement marqués par la propagande officielle au détriment des disciplines classiques (mathématiques, histoire du pays, géographie, littérature...) ;
- liberté du culte restreinte.
[modifier] Subdivisions
Le pays est divisé en cinq provinces :
- Ahal dont la capitale est Änew ;
- Balkan dont la capitale est Balkanabat ;
- Daşoguz dont la capitale est Daşoguz ;
- Lebap dont la capitale est Türkmenabat ;
- Mary dont la capitale est Mary
et une ville indépendante qui est la capitale Aşgabat.
Les provinces sont dirigées par un gouverneur. Chaque province est subdivisée en plusieurs districts.
[modifier] Géographie
Le Turkménistan est un pays d’Asie centrale situé au Nord de la chaîne de montagnes Kopet-Dag entre la mer Caspienne et le fleuve Amou-Daria. Le pays a des frontières avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan au nord et au nord-est, avec l’Iran et l’Afghanistan au sud et au sud-est. La caractéristique géographique la plus significative est le désert du Karakoum qui couvre 80 % de la superficie du pays. La plupart des montagnes du Turkménistan sont inaccessibles. Les vestiges de l’ancienne route de la soie vont de la Chine centrale jusqu’à la côte méditerranéenne, passant par le Turkménistan.
Le pays est situé dans une région où le risque sismique est un des plus élevés au monde.
Le climat est désertique subtropical et il fait assez chaud en été.
[modifier] Économie
L'économie du Tukménistan est fortement dépendante de l'exploitation de son gaz naturel (il dispose de la cinquième plus importante réserve au monde) ainsi que de son pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Dans le domaine de l'agriculture, la moitié des terres irriguées est utilisée pour cultiver le coton, faisant du pays le dixième plus important producteur au monde.
- Indicateurs
- PIB : 23,454 milliards de dollars en 1998, soit 4 320 dollars par habitants
- Répartition du PIB par secteur :
- primaire : 18 %
- secondaire : 50 %
- tertiaire : 32 %
- Taux de croissance : 9 % (2002)
- Taux d'inflation : 10,6 %
- Taux de chômage : 1,6 (2000)
On estime qu'un peu plus de 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté[1].
[modifier] Transports
Le réseau ferroviaire est le principal moyen de transport turkmène. Les routes sont également développées grâce aux voies rapides. Le transporteur aérien national, Turkmen Airlines, lui est moins utilisé. Le transport maritime est quasiment inutilisé.
La route européenne E60 traverse, par son prologement asiatique, le Turkménistan.
[modifier] Démographie
[modifier] Culture
[modifier] Religion
Au 10 janvier 2006, la CIA estime dans son World Factbook que 89 % de la population est musulmane, et 9 % orthodoxe.
[modifier] Codes
Le Turkménistan a pour codes :
- EZ, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- TKM, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),
- TKM, selon la liste des codes pays du CIO,
- TKM, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- TM, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- TM, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- TX, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- UT, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
[modifier] Références
- ↑ a b Émission « Envoyé spécial » du 28 septembre 2006, France 2
- ↑ (fr) Rapport 2004 sur le Turkménistan d'Amnesty International
- ↑ d'après le (en) Human Rights Overview de HRW
- ↑ Reporters sans frontières, (fr) La liste des 13 ennemis d’Internet
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- (fr) David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, éditions Danger Public.
- (fr) Anne Fénot, Cécile Gintrac, Achgabat, une capitale ostentatoire: urbanisme et autocratie au Turkménistan, L'Harmattan,2006.