Tremblement de terre
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Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération brusque d'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le nom de tectonique des plaques). La plupart des tremblements de terre sont localisés sur des failles. Plus rares sont les séismes dus à l'activité volcanique ou d'origine artificielle (explosions par exemple). Il se produit de très nombreux séismes tous les jours, mais la plupart ne sont pas ressentis par les humains. Environ cent mille séismes sont enregistrés par an sur la planète[1]. Les plus puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes naturelles les plus destructrices.
La science qui étudie ces phénomènes est la sismologie et l'instrument d'étude principal est le sismographe.
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[modifier] Caractéristiques principales
Le point d'origine d'un séisme est appelé hypocentre ou foyer. Il peut se trouver entre la surface et jusqu'à sept cents kilomètres de profondeur (limite du manteau supérieur) pour les événements les plus profonds. On parle plus souvent de l'épicentre du séisme, qui est le point de la surface de la Terre qui se trouve à la verticale de l'hypocentre.
[modifier] Les trois catégories de tremblements de terre
Un tremblement de terre est une secousse plus ou moins violente du sol qui peut avoir trois origines : rupture d'une faille ou d'un segment de faille (séismes tectoniques) ; intrusion et dégazage d'un magma (séismes volcaniques) ; explosion, effondrement d'une cavité (séismes d'origine naturelle ou dus à l'activité humaine)[2]. En pratique on classe les séismes en trois catégories selon les phénomènes qui les ont engendrés :
- Les séismes tectoniques sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie des séismes tectoniques se produisent aux limites des plaques, où il existe un glissement entre deux milieux rocheux. Ce glissement, localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes), et l'énergie s'accumule par la déformation élastique des roches[3]. Cette énergie et le glissement sont brusquement relâchés lors des séismes. Dans les zones de subduction, les séismes représentent la moitié des séismes destructeurs de la Terre, et ils dissipent 75 % de l'énergie sismique de la planète. C'est le seul endroit où on trouve des séismes profonds (de 300 à 645 kilomètres). Au niveau des dorsales médio-océaniques, les séismes ont des foyers superficiels (0 à 10 kilomètres), et correspondent à 5 % de l'énergie sismique totale. De même, au niveau des grandes failles de décrochement, ont lieu des séismes ayant des foyers de profondeur intermédiaire (de 0 à 20 kilomètres en moyenne) qui correspondent à 15 % de l'énergie. Le relâchement de l'énergie accumulée ne se fait généralement pas en une seule secousse, et il peut se produire plusieurs réajustements avant de retrouver une configuration stable. Ainsi, on constate des répliques suite à la secousse principale d'un séisme, d'amplitude décroissante, et sur une durée allant de quelques minutes à plus d'un an. Ces secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse principale, car elles peuvent faire s'écrouler des bâtiments qui n'avaient été qu'endommagés, alors que les secours sont à l'œuvre. Il peut aussi se produire une réplique plus puissante encore que la secousse principale quelle que soit sa magnitude. Par exemple, un séisme de 9,0 peut être suivi d'une réplique de 9,3 plusieurs mois plus tard même si cet enchainement reste extrêmement rare.
- Les séismes d'origine volcanique résultent de l'accumulation de magma dans la chambre magmatique d'un volcan. Les sismographes enregistrent alors une multitude de microséismes (trémor) dus à des ruptures dans les roches comprimées ou au dégazage du magma[2]. La remontée progressive des hypocentres (liée à la remontée du magma) est un indice prouvant que le volcan est en phase de réveil et qu'une éruption est imminente.
- Les séismes d'origine artificielle (ou « séismes induits » sont dus à certaines activités humaines telles que barrages, pompages profonds, extraction minière, explosions souterraines ou essais nucléaires peuvent entraîner des séismes de faible à moyenne magnitude.
Les tremblements de terre engendrent parfois des tsunamis, dont la puissance destructrice menace une part croissante de l'humanité, installée en bordure de mer. Ils peuvent aussi menacer les installations pétrolières et gazières offshore et disperser les décharges sous-marines contenant des déchets toxiques, déchets nucléaires et munitions immergées. On cherche à les prévoir, pour s'en protéger, à l'aide d'un réseau mondial d'alerte, qui se met en place, en Indonésie et Asie du Sud Est notamment.
Dans certains cas, les séismes provoquent la liquéfaction du sol : un sol mou et riche en eau perdra sa cohésion sous l'effet d'une secousse.
[modifier] Magnitude et intensité
La puissance d'un tremblement de terre peut être quantifiée par sa magnitude, notion introduite en 1935 par le sismologue Charles Francis Richter[4]. La magnitude se calcule à partir des différents types d'ondes sismiques en tenant compte de paramètres comme la distance à l'épicentre, la profondeur de l'hypocentre, la fréquence du signal, le type de sismographe utilisé, etc. La magnitude n'est pas une échelle mais une fonction continue logarithmique[4]. En raison de ce caractère logarithmique, lorsque l'amplitude du mouvement ou l'énergie libérée par le séisme varient d'un facteur 10, la magnitude change d'une unité. Ainsi, un séisme de magnitude 7 sera dix fois plus fort qu'un évènement de magnitude 6, cent fois plus fort qu'un magnitude 5.
La magnitude, souvent appelée magnitude sur l'échelle de Richter, terme le plus connu du grand public, est généralement calculée à partir de l'amplitude ou de la durée du signal enregistré par un sismographe[4]. Plusieurs valeurs peuvent être ainsi calculées (Magnitude locale ML, de durée MD, des ondes de surfaces MS, des ondes de volumes MB). Mais ces différentes valeurs ne sont pas très fiables dans le cas des très grands tremblements de terre. Les sismologues lui préfèrent la magnitude de moment (notée MW) qui est directement reliée à l'énergie libérée lors du séisme[4]. Des lois d'échelle relient cette magnitude de moment aux paramètres géométriques du séisme (surface rompue et quantité de glissement sur la faille).
La magnitude d'un séisme ne doit pas être confondue avec l'intensité macrosismique qui se fonde sur l'observation des effets et des conséquences du séisme en un lieu donné: vibration des fenêtres, nombre de personnes qui ressentent les secousses, ampleur des dégâts, etc[5]. Les échelles d'intensité comportent des degrés notés en nombres romains, de I à XII pour les échelles les plus connues (Mercalli, MSK ou EMS). Parmi les différentes échelles, on peut citer :
- l'échelle Rossi-Forel (aussi notée RF),
- l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik (aussi notée MSK),
- l'échelle de Mercalli (notée MM dans sa version modifiée),
- l'échelle de Shindo (震度) de l'agence météorologique japonaise,
- l'échelle macrosismique européenne (aussi notée EMS98).
Les relations entre magnitude et intensité sont complexes. L'intensité dépend du lieu d'observation des effets. Elle décroît généralement lorsqu'on s'éloigne de l'épicentre en raison de l'atténuation introduite par le milieu géologique traversé par les ondes sismiques, mais d'éventuels effets de site (écho, amplification locale par exemple) peuvent perturber cette loi moyenne de décroissance.
[modifier] Les différents types d'ondes sismiques
Au moment du relâchement brutal des contraintes de la croûte terrestre (séisme), deux grandes catégories d'ondes peuvent être générées. Il s'agit des ondes de volume qui se propagent à l'intérieur de la Terre et des ondes de surface qui se propagent le long des interfaces[6].
Dans les ondes de volume, on distingue :
- les ondes P ou ondes de compression. Le déplacement du sol se fait par dilatation et compression successives, parallèlement à la direction de propagation de l'onde. Les ondes P sont les plus rapides (6 km/s près de la surface). Ce sont les ondes enregistrées en premier sur un sismogramme[6].
- les ondes S ou ondes de cisaillement. Les vibrations s'effectuent perpendiculairement au sens de propagation de l'onde, comme sur une corde de guitare. Plus lentes que les ondes P, elles apparaissent en second sur les sismogrammes[6].
Les ondes de surface (ondes de Rayleigh, ondes de Love) résultent de l'interaction des ondes de volume. Elles sont guidées par la surface de la Terre, se propagent moins vite que les ondes de volume, mais ont généralement une plus forte amplitude[6]. Généralement ce sont les ondes de surface qui produisent les effets destructeurs des séismes.
[modifier] Enregistrement des séismes
Les plus anciens relevés sismiques datent du VIIIe millénaire av. J.-C.[réf. nécessaire].
[modifier] Les séismes les plus puissants enregistrés depuis 1900
- Équateur, 8,8 en 1906.
- San Francisco, magnitude 8,5 le 18 avril 1906 (voir : Tremblement de terre de 1906 à San Francisco)
- Le 17 août 1906, un séisme de magnitude de 8,2 avait causé la mort de 20 000 personnes et fait 20 000 blessés à Valparaiso au Chili.
- Tremblement de terre de Kanto 8.3
- Kamtchatka, magnitude 8,5 en 1923.
- Indonésie, magnitude 8,5 en 1938.
- Le 24 janvier 1939, le séisme de Chillán au Chili (magnitude 8,3) avait tué 28 000 personnes et blessé 58 000 autres.
- Tibet, magnitude 8,6 en 1950.
- Kamtchatka, magnitude 9,0 en 1952.
- Alaska, magnitude 9,1 en 1957.
- Tremblement de terre au Chili, magnitude de moment 9,5 , le 22 mai 1960.
- îles Kouriles, magnitude 8,5 en 1963.
- Tremblement de terre du Vendredi Saint (Alaska), magnitude 9,2 le 27 mars 1964.
- Alaska, magnitude 8,7 en 1965.
- Le séisme du 31 mai 1970 au Pérou, magnitude 7,5.
- Le 19 septembre 1985 à Mexico.
- Le 17 janvier 1995, le tremblement de terre de Kōbe, Japon (magnitude 7,3) avait tué 6432 personnes et en avait blessé 43 792 autres.
- Tremblement de terre de Sumatra-Andaman, magnitude 9,3 le 26 décembre 2004.
- Sumatra et l'Île de Nias, magnitude 8,7 le 28 mars 2005.
- Le 4 mai 2006, le séisme dans les Tonga, de magnitude 8,3 est ressenti à plus de 2 300 km de l'épicentre.
- Le 15 novembre 2006, un séisme de magnitude 8,3 secoue les Kouriles, entrainant un raz de marée d'1,80 m. Il fut ressenti à plus de 1 600 km de l'épicentre, notamment dans le port de Crescent City en Californie.
- Le 13 janvier 2007, les Kouriles sont à nouveau secouées par un séisme de magnitude 8,3.
- Le Séisme du 15 août 2007 au Pérou, magnitude 8.
- Le 12 mai 2008, séisme de la province du Sichuan, en Chine : 7,9.
[modifier] Séismes les plus meurtriers depuis 1900
Tremblements de terre ayant fait plus de 15 000 victimes, d'après les estimations des autorités locales (la notation comporte respectivement le lieu, le pays, la date, la magnitude notée M, et le nombre d'êtres humains morts) :
- Kangra, Inde, le 04/04/1905, M=8,6, 19 000 morts.
- Santiago du Chili, Chili, le 17/08/1906, M=8,6, 20 000 morts.
- Messine, Italie, le 28/12/1908, M=7,5, 100 000 morts[7].
- Avezzano, Italie, le 13/01/1915, M=7,5, 29 980 morts.
- Bali, Indonésie, le 21/01/1917, M=?, 15 000 morts.
- Gansu, Chine, le 16/12/1920, M=8,6, 200 000 morts.
- Tôkyô, Japon, le 01/09/1923, M=8,3, 143 000 morts. Le séisme est suivi d'un gigantesque incendie. (voir : Tremblement de terre de Kantō de 1923).
- Xining, Chine, le 22/05/1927, M=8,3, 200 000 morts.
- Gansu, Chine, le 25/12/1932, M=7,6, 70 000 morts.
- Quetta, Pakistan, le 30/05/1935, M=7,5, 45 000 morts.
- Chillán, Chili, le 24/01/1939, M=8,3, 28 000 morts.
- Erzincan, Turquie, le 26/12/1939, M=8,0, 30 000 morts.
- Ashgabat, Turkménistan, le 05/10/1948, M=7,3, 110 000 morts.
- Agadir, Maroc, le 29/02/1960, M=5,9,intensité X(MM), environ 12 000 morts. (voir Tremblement de terre d'Agadir de 1960)
- Iran, le 31/08/1968, M=7,3, 16 000 morts.
- Chimbote, Pérou, le 31/05/1970, M=7,8, 66 000 morts.
- Yibin, Chine, le 10/05/1974, M=6,8, 20 000 morts.
- Guatemala, le 04/02/1976, M=7,5, 23 000 morts.
- Tangshan, Chine, le 27/07/1976[8], M=8. Le nombre officiel de morts est 240 000 personnes[9]. D'autres estimations font état de 500 000[10] à 800 000 victimes directes ou indirectes[11]. (voir : Tremblement de terre de 1976 à Tangshan).
- Michoacan, Mexique, le 19/09/1985, M=8,1, 20 000 morts (voir : Tremblement de terre de 1985 à Mexico).
- Arménie, le 07/12/1988, M=7,0, 25 000 morts. (voir : Séisme du 7 décembre 1988).
- Zangan, Iran, le 20/06/1990, M=7,7, 45 000 morts.
- Kocaeli, Turquie, le 17/08/1999, M=7,4, 17 118 morts. (voir : Tremblement de terre en Turquie).
- Bhuj, Inde, le 26/01/2001, M=7,7, 20 085 morts.
- Bam, Iran, le 26/12/2003, M=6,6, 26 200 morts.
- Sumatra, Indonésie, M=9,0, 232 000 morts. (voir : Tremblement de terre du 26 décembre 2004).
- Nord du Pakistan, le 08/10/2005, M=7,6, 79 410 morts. (voir : Tremblement de terre du 8 octobre 2005).
- Séisme du Sichuan de mai 2008, Chine, province du Sichuan, le 12/05/2008, M=7,9, 70 000 morts.
[modifier] Tremblements de terre en France
La France métropolitaine est un pays dont la sismicité est considérée comme modérée. Les séismes y sont essentiellement superficiels, leur foyer se situant à moins de 256 km dans la croûte terrestre. Ils résultent du rapprochement lent entre les plaques africaines et la plaque eurasienne et sont distribués le long des zones à failles et glissements souvent anciens. Le fichier de la macrosismicité de la France (fichier SIRENE : BRGM-Risque et Génie Sismique, LDG-CEA (catalogue micro-sismicité, EDF) recense plus de 5 000 tremblements de terre ressentis au cours des dix derniers siècles, dont presque tous les séismes destructeurs depuis le XIVe siècle. Il comporte 22 séismes d’intensité épicentrale, sur le territoire français, supérieure ou égale à 7, soit en moyenne 4 par siècle. En France, on dénombre en moyenne chaque année une vingtaine de séismes de magnitude supérieure à 3,5 alors que plusieurs milliers sont ressentis dans l’ensemble du bassin méditerranéen.
Les plus anciens séismes mortels en France se sont produits en[12] :
- 1227 : Aix-en-Provence et Lambesc (intensité 10 : 5 000 morts)
- 1248 : Maurienne (9 000 morts)
- 1556 : Comté de Nice (intensité 9-10 : 150 morts)
- 1564 : Roquebillière, Comté de Nice (intensité 8 : 500 morts)
Les plus récents séismes en France se sont produits les :
- 11 juin 1909 : tremblement de terre (M=6,2) le plus meurtrier qu'ait connu la France au XXe siècle (46 victimes) en Provence qui provoqua des destructions dans les villes de Salon-de-Provence, Vernègues, Lambesc, Saint-Cannat et Rognes
- 13 août 1967 : le village d'Arette (Pyrénées-Atlantiques) est détruit à 80 % par un séisme qui tua une personne.
- 22 février 2003 : Baccarat
- 23 février 2004 : Baume-les-Dames 5,1 sur l'échelle de Richter occasionnant une rupture des réseaux électriques et téléphoniques.
- 29 novembre 2007 : Le Robert fut touché par un séisme d'une magnitude de 7,4 sur l'échelle de Richter qui a secoué la Martinique.
[modifier] Méthodes de détection
[modifier] Ancienne méthode chinoise
L'ancienne méthode chinoise consiste en vase en bronze avec huit dragons sur le tour, chacun a une bille dans la bouche, prête à tomber. Lorsqu'un séisme avait lieu (à proximité relative), le vase de bronze tremblait, et deux billes tombaient. L'une pointant vers l'épicentre, l'autre indiquant l'opposé. L'Empereur chinois - ne pouvant savoir quel côté était le bon - envoyait des troupes dans les deux directions afin qu'elles aident à organiser l'aide et à maintenir l'ordre après la catastrophe.
[modifier] Méthodes modernes
La localisation de l'épicentre par des moyens modernes se fait à l'aide de plusieurs stations sismiques (3 au minimum), et un calcul tridimensionnel. Les capteurs modernes permettent de détecter des événements très sensibles, tels qu'une explosion nucléaire.
[modifier] Méthodes de prévision
On peut distinguer trois types de prévisions : La présion à long terme (sur plusieurs années), à moyen terme (sur plusieurs mois), et à court terme (inférieur à quelques jours)[13].
Les prévisions à long terme reposent sur une analyse statistique des failles répertoriées. Elles permettent de définir des normes pour la construction de batiments. De manière générale, plus il y a de temps entre deux séismes, plus le deuxième est proche et sera plus puissant. Certaines failles telles celle de San Andreas en Californie ont fait l'objet d'études statistiques importantes ayant permis de prédire le séisme de Santa Cruz en 1989. Des séismes importants sont ainsi attendus en Californie, ou au Japon (Tokaï, magnitude 8.3).
Les prévisions à moyen terme sont plus intéressantes pour la population. Les recherches sont en cours pour valider certains outils, comme la reconnaissance de formes (dilatance).
Les prévisions à court terme se basent sur des observations très précises des terrains à risque. Les moyens de détection peuvent avoir un coût important et des résultats non garantis, du fait de la grande hétérogénéité des signes précurseurs d'un séisme, voire leur absence dans des séismes pourtant de grande ampleur, tels que TangShan ou Michoacan, qui avaient été prévus à moyen terme mais non à court terme. De plus les gouvernement ont besoin d'informations certifiées pour évacuer une population des sites suspectés. La Grèce étudie notamment la fiabilité de la méthode VAN, qui fonctionne par des enregistrements de variations des courants électrotelluriques. Cette méthode, bien que fortement controversée dans le milieu scientifique, semble avoir détecté 5 séismes majeurs avec plusieurs jours d'avance. Les États-Unis utilisent des outils de grande sensibilité autour des points statistiquement sensibles (tels que Parkfield en Californie) : vibrateurs sismiques utilisés en exploration pétrolière, extensomètres à fil d'invar, géodimètres à laser, réseau de nivellement de haute précision, magnétomètres, analyse des puits. Le Japon étudie les mouvements de l'écorce terrestre par GPS et par interférométrie (VLBI), méthodes dites de géodésie spatiale. En Afrique du Sud, les enregistrements se font dans les couloirs des mines d'or, à 2km de profondeur. La Chine se base sur des études pluridisciplinaires, tels que la géologie, la prospection géophysique ou l'expérimentation en laboratoire.
[modifier] Conduite à tenir en cas de tremblement de terre
Des affiches suggèrent aux Californiens la conduite à tenir en cas de tremblement de terre.
- Aux premières secousses, ne chercher ni à entrer ni à sortir des immeubles. Se tenir à l'écart des vitres et des fils électriques. En voiture, s'arrêter mais ne pas sortir.
- Après le tremblement, vérifiez l'eau, le gaz et l'électricité. Réserver le téléphone aux urgences et écouter les consignes radio.
[modifier] Notes et références
- ↑ François Michel, Roches et paysages, reflets de l’histoire de la Terre, Paris, Belin, Orléans, BRGM éditions, 2005, (ISBN 2701140811), p.74
- ↑ a b Documents pédagogiques de l'EOST ; les catégories de séismes [1]
- ↑ Les Séismes. Planète Terre, Université Laval, Québec [2]
- ↑ a b c d Documents pédagogiques de l'EOST; la magnitude d'un séisme [3]
- ↑ Documents pédagogiques de l'EOST; l'Intensité d'un séisme [4]
- ↑ a b c d Documents pédagogiques de l'EOST; les ondes sismiques [5]
- ↑ Jean Demangeot, Les milieux « naturels » du globe, Paris, Armand Colin, 10e édition, 2002, (ISBN 2200346085), p.101
- ↑ Le séisme a eu lieu le 28 juillet à 03:42 heure locale. Mais en général, la référence pour le temps d'origine d'un tremblement de terre est l'heure UTC, et donc le 27 juillet compte tenu des 8 heures de différence.
- ↑ « 7.2-Magnitude Earthquake Strikes China » dans The Chicago Tribune du 20-03-2008, [lire en ligne]
- ↑ Jean Demangeot, Les milieux « naturels » du globe, Paris, Armand Colin, 10e édition, 2002, (ISBN 2200346085), p.101
- ↑ François Michel, Roches et paysages, reflets de l’histoire de la Terre, Paris, Belin, Orléans, brgm éditions, 2005, (ISBN 2701140811), p.74
- ↑ René Dinkel, « L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation - Doctrines - Techniques - Pratiques)», Paris, Les Encyclopédies du patrimoine, 1997, « Chapitre IV Les risques sismiques pp. 114-117 »
- ↑ (fr)Rapport de l'assemblée nationale française - Les SÉISMES et MOUVEMENTS de TERRAIN chap.3
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Victor Davidovici, La construction en zone sismique, La réglementation et la technique de construction en zone sismique illustrée par des exemples concrets de calculs, 330 p., Éditions du Moniteur, Paris 1999.
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- (fr) Carte des séismes en France.
- (fr) Cours sur les séismes.
- (fr) Les séismes et les risques sismiques, conférence de l'Université de tous les savoirs.
- (fr) Textes et expériences sur les séismes (réseau Sismalp, Observatoire de Grenoble).
- (fr) La sismicité historique des Alpes-Maritimes et de la Ligurie.
- (fr) Institut de Physique du Globe de Paris.
- (fr) À l'écoute des tremblements de terre - Les archives de Radio-Canada.
[modifier] Réseau sismique accessible en ligne
- (fr) GEOSCOPE, un réseau mondial français.
- (fr) Le réseau RENASS en france.
- (fr)/(en) Le réseau Sismalp (surveillance des séismes dans les Alpes).
- (en) Le réseau du service géologique américain (USGS).
- (en) Historic Worldwide Earthquakes. Sorted by Magnitude, Magnitude 6.0 and Greater
- (en) Centre Sismologique Euro-Mediterraneen Information temps réel sur les séismes de la region Euro-Méditerranéenne et du Monde (cartes, animation, questionnaires...)
- (en) Incorporated Research Institutions for Seismology (IRIS) Consortium interuniversitaire dédié à l'étude de la structure profonde de la terre à partir des séismes.