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Terrorisme - Wikipédia

Terrorisme

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Le terrorisme désigne les actions violentes (attentats, assassinats, enlèvements, sabotages...) menées contre la population, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes pour frapper l'opinion publique concernée.

Si un accord existe sur le concept, la délimitation du phénomène terroriste reste complexe. La conceptualisation de la Terreur fut l'œuvre de la Révolution française mais a aussi été revendiquée par Lénine en Russie [1] Ses différentes définitions mobilisent de nombreux enjeux voire les intérêts de ceux qui entreprennent des actions qualifiées de terroristes.

Il est généralement admis que le terrorisme est une arme des faibles contre les forts (guerre asymétrique). Par ailleurs, comme le souligne Noam Chomsky, les États et institutions ont aussi recours à cette méthode (terrorisme d'État).

Si l'on suit Gérard Chaliand, les actions de terrorisme se confondent parfois avec la guerre, la guérilla ou le banditisme. Les tentatives pour élaborer une typologie du recours au terrorisme butent sur l'hétérogénéité des terroristes. Des classifications (action individuelle ou organisée, type de doctrine, moralité du choix des cibles...) existent mais ne suffisent pas à rendre compte du phénomène.

Le terrorisme a montré parfois qu'il pouvait parvenir à ses fins, que ce soit dans le cadre de luttes anti-coloniales (indépendance de l'Irlande) ou d'autres (médiatisation de la cause de la Palestine après des années d'attentats, négociations en Corse après l'assassinat du préfet Érignac, nombreuses libérations anticipées de prisonniers, versements des rançons demandées etc.).

Le Pentagone après l'attaque terroriste du 11 septembre 2001.
Le Pentagone après l'attaque terroriste du 11 septembre 2001.

Sommaire

[modifier] Le concept

[modifier] Histoire du mot

Le mot terrorisme est attesté pour la première fois en novembre 1794, il désigne alors la « doctrine des partisans de la Terreur »[2], de ceux qui, quelque temps auparavant, avaient exercé le pouvoir en menant une lutte intense et violente contre les contre-révolutionnaires. Il s'agit alors d'un mode d'exercice du pouvoir, non d'un moyen d'action contre lui. Le mot a évolué au cours du XIXe siècle pour désigner non plus une action de l'État mais d'une action contre lui. Son emploi est attesté dans un sens antigouvernemental en 1866 pour l'Irlande et en 1883 pour la Russie. Selon Bernard Huygue, l'attentat de la rue Saint-Nicaise en 1800, la machine infernale du boulevard du Temple en 1835, les complots de carbonari « restent encore dans la tradition du tyrannicide » ; « le terrorisme au sens moderne naît avec les médias modernes »[3].

Il a acquis une connotation péjorative et désigne aujourd'hui les actions violentes destinées à répandre la terreur et ainsi faire pression sur un État. Elles visent souvent les populations civiles, afin de détruire, tuer et de mutiler. Ces attaques ont pour but de promouvoir des messages à caractère idéologique, politique ou religieux par la peur et la publicité médiatique.

[modifier] Tentatives de définition

Le terme de terrorisme est aujourd'hui très fréquemment employé en droit international et par les institutions internationales, mais il ne donne pas lieu à une définition unique et universelle.[4]

Certains éléments semblent faire consensus, le philosophe Jacques Derrida écrit ainsi : « Si on se réfère aux définitions courantes ou explicitement légales du terrorisme, qu’y trouve-t-on ? La référence à un crime contre la vie humaine en violation des lois (nationales ou internationales) y implique à la fois la distinction entre civil et militaire (les victimes du terrorisme sont supposées être civiles) et une finalité politique (influencer ou changer la politique d’un pays en terrorisant sa population civile) ».[5]

Dans le cadre d'une guerre conventionnelle, il existe en effet un cadre juridique précis, le droit de la guerre. Les actes violant le droit de la guerre sont alors qualifiés de crimes de guerre. Les notions de terrorisme et d'acte terroriste servent donc à qualifier des actes en dehors du cadre bien défini de guerre conventionnelle et du droit de la guerre, même si leur définition précise n'est pas bien établie d'un point de vue strictement juridique, ou plus exactement, même si un usage peut en être fait à des fins d'intérêts politiques.

Pourtant, même une fois exclus les crimes de guerre, le terrorisme reste difficile à définir avec une précision satisfaisante. Une définition proposée par le Groupe de personnalités de haut niveau et le Secrétaire général de l'ONU en 2004 est soutenue par la France, elle précise : « toute action […] qui a pour intention de causer la mort ou de graves blessures corporelles à des civils ou à des non-combattants, lorsque le but d'un tel acte est, de par sa nature ou son contexte, d'intimider une population, ou de forcer un gouvernement ou une organisation internationale à prendre une quelconque mesure ou à s'en abstenir ». [6]


[modifier] Terrorisme et résistance

On distingue généralement terrorisme et résistances sur des critères éthiques, la résistance devant servir, à la différence du terrorisme, un objectif légitime. Cette distinction est développée par Maurice Duverger[réf. nécessaire], selon lui, la résistance se revendique du droit à l'autodétermination des peuples et à sa résistance à l'oppression, tandis que le terrorisme relève du crime organisé (??). La résistance ou guerre de partisans est utilisée comme un moyen de pression en vue de mettre fin à une occupation ou à une soumission violente. On peut citer quelques exemples de guerre de partisans ou résistance : les différents courants durant la Seconde Guerre mondiale comme les Francs-tireurs et partisans (FTP) qui se regrouperont pour former les Forces françaises de l'intérieur (FFI) que de Gaulle organise en un front uni de résistance à l'occupant nazi et à la France de Vichy, la guerre d'Algérie comme une guerre d'indépendance contre la France qui connut en son sein des actes de terrorisme de la part de l'Organisation armée secrète [OAS], ou plus récemment en Grande-Bretagne avec la lutte de l'Irlande du Nord.

Jacques Derrida encore rappelle de manière précise que la définition du terrorisme dépend de la possibilité de distinguer différents types de guerres, d'actions armées et de combattants, conformément aux analyses de Carl Schmitt qui font référence en la matière]]. Il précise :

« Une lecture critique de Carl Schmitt, par exemple, serait fort utile [...] pour prendre en compte, aussi loin qu’il est possible, la différence entre la guerre classique (confrontation directe et déclarée entre deux États ennemis, dans la grande tradition du droit européen), la « guerre civile » et la « guerre des partisans » (dans ses formes modernes, encore qu’elle apparaisse, Schmitt le reconnaît, dès le début du XIXe siècle). »

Il est parfois difficile de distinguer entre des actes de résistance et des actes de terrorisme car les différents termes renvoient à une forme de légitimité supposée des objectifs politiques qui justifierait en partie les actes de violence commis. La perception de cette légitimité varie largement selon les protagonistes et observateurs ce qui complique grandement l'établissement d'une définition objective et acceptée universellement de la notion de terrorisme. Un cas d'autant plus complexe qu'il fait partie de l'actualité est celui de l'Irak, où diverses tendances de l'Islam sont en guerre larvée et certains groupuscules armés recourent à des actes violents contre des civils irakiens ou étrangers. Se considérant résistants à l'occupation de leur pays par les États-Unis d'Amérique les auteurs de ses actes prétendent trouver dans ce statut la justification de leurs actions. Si par contre on refuse d'accorder ce statut de résistant, soit par déni de l'objectif politique (ne considérant pas que l'Irak soit occupé) soit parce qu'on considère que la violence extrême utilisée dépasse toute forme de justification, on parlera alors de ces actes de violence comme d'actes de terrorisme. Ainsi, l'appellation de terroriste sous-entend une complète illégitimité de ces actions alors que la définition de résistant sous-entend une légitimité à résister à l'envahisseur. Cette idée serait plus intelligible dans la globalité de la relation entre "terrorisme et propagande".

On distingue aussi le terrorisme du tyrannicide, ce dernier sanctionnerait l'irrespect par le souverain des règles auxquelles sa fonction le soumet, que ces règles soient d'origine naturelle, traditionnelle ou autres, tandis que le terrorisme estime l'ordre en place et ses règles iniques, et tend à leur destruction.

[modifier] Les différents types de terrorisme

Il existe quatre grands types de terrorisme :

  • le terrorisme individuel, provoqué par des rebelles, des anarchistes, ou des nihilistes (admettant une liberté morale)
  • le terrorisme organisé, prôné par des groupes défendant des idéologies différentes (ex : extrême gauche, extrême droite, islamisme...)
  • le terrorisme d'État
  • cyber terrorisme

[modifier] Le terrorisme individuel

Le terrorisme individuel est une pratique qui s'est développée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ce terrorisme a été pratiqué par quelques anarchistes, comme Ravachol vengeant la Répression de Fourmies en 1891 et Santo Geronimo Caserio, vengeant la répression exercée sur les anarchistes en assassinant en 1894 le Président Sadi Carnot) ou autrement par des nihilistes dans divers pays (Russie, France, Espagne, Italie, etc.).

Les attentats des nihilistes ou des anarchistes visaient (souvent pour venger la mort d'un de leurs anciens camarades due à la répression) des personnalités de la sphère politique ou proche (le riche, le militaire, le prêtre, le policier, l'homme politique, etc.) ayant participé à réprimer la population ou d'un de leurs camarades. L'idée étant qu'une fois supprimés les acteurs de cette répression, celle-ci s'estomperait dû à la peur des autres acteurs de la sphère politique répressive. Ce terrorisme avait un caractère spontané, et une base sociale.

[modifier] Le terrorisme organisé

Lorsqu'il est pratiqué par un groupe de personnes ne représentant pas un gouvernement, on le nomme simplement terrorisme. Dans les années 1960 et 1970, le terrorisme d'extrême gauche et plus rarement d'extrême droite[7] était le plus important, ayant des buts politiques différents, menant à une lutte directe ou indirecte avec l'État, dans le but (pour l'extrême gauche) de radicaliser politiquement la société vers des questions sociales, ou (pour l'extrême droite) d'imposer le débat nationaliste et/ou, dans une stratégie de tension, de créer une situation amenant l'État à faire descendre la police ou l'armée dans les rues.

Le type de terrorisme d'extrême gauche est souvent appelé lutte armée par ceux qui le pratiquent. Les membres des groupes terroristes s'appellent eux-mêmes généralement des résistants — ou des combattants, des partisans —, car ils considèrent qu'ils résistent à l'oppression du pouvoir politique en place, où qu'ils mènent des actions de libération, qu'ils comparent à celles menées par les Résistants à l'occupation nazie en Europe durant la Seconde Guerre mondiale.

Les terroristes se réclamant de l'islamisme se considèrent quant à eux comme des combattants de Dieu, menant une guerre sainte (traduction littérale qui ne fait référence qu'à la lutte physique incluse dans le terme Jihad, terme possédant d'autres significations). Depuis les années 1990, le terrorisme islamiste a pris une place croissante sur la scène internationale. Ses auteurs le justifient notamment comme une réponse apportée à la situation politique en Israël-Palestine et en Irak suite à l'intervention américaine.[réf. nécessaire]. Cependant, il a touché aussi bien des pays comme l'Algérie, l'Egypte, l'Indonésie, etc., où il n'y a pas de troupes occidentales et où il est difficile de parler de domination impérialiste.

Le terrorisme d'extrême droite trouve illustration dans le Ku Klux Klan aux États-Unis d'Amérique, menant un terrorisme constant contre la population noire jusque dans les années 60[8], ou bien dans d'autres groupements comme les auteurs des attentats des jeux d'Atlanta.

Les adversaires de ces groupes ou factions utilisent souvent le terme terrorisme pour désigner ces actions souvent meurtrières. Il faut donc être prudent car taxer ses adversaires de terroristes est une arme politique usuelle.

[modifier] Le terrorisme d'État

Icône de détail Article détaillé : Terrorisme d'État.

On parle de terrorisme d'État dans le cas où des actions terroristes ont été mises en œuvre, commanditées, manipulées ou complaisamment ignorées par un État (i.e. pas de mesure pour le stopper). Les méthodes employées sont strictement les méthodes du terrorisme (enlèvement, séquestration et assassinat) mais sous couvert de la raison d'État, les agents de l'État impliqués bénéficient de la part de ses autorités de l'assentiment nécessaire à outrepasser le droit et du support logistique et/ou financier nécessaire à leurs actions. Cette absence de cadre légal représente donc une entorse aux fondements de la démocratie, quels que soient les objectifs recherchés.

Un exemple de terrorisme d'État est la « guerre sale » conduite par des services de l'État Espagnol à l'encontre du groupe armé nationaliste basque ETA. Les Groupes antiterroristes de libération (GAL) furent impliqués dans l'élimination physique de 37 personnes considérées comme appartenant ou soutenant l'ETA. L'affaire impliqua le gouvernement socialiste de Felipe González dont le ministre de l'intérieur José Barrionuevo et d'autres responsables furent finalement jugés et reconnus coupables dans le cadre de l'affaire "Marey" (du nom d'un citoyen franco-espagnol séquestré par erreur par le GAL). En dépit de cette décision initiale, ces commanditaires d'actions terroristes bénéficièrent d'une relative clémence de l'appareil judiciaire, comparativement aux membres de l'ETA qui arrivent en fin de peine initiale et dont la justice espagnole cherche actuellement à prolonger les condamnations.

L'expression « terrorisme d'État » est parfois utilisée pour décrire des agressions ouvertement commises par un État contre un groupe particulier. La terreur à la source du « terrorisme d'État » (des faits) peut aussi relever du « crime contre l'humanité » (un jugement).

Le terrorisme d'État est pratiqué par des services secrets à des fins politiques. Dans les années 1930, les services secrets soviétiques et italiens ont ainsi éliminé plusieurs de leurs opposants réfugiés en France. Pendant la guerre d'Algérie, les services français ont mené plusieurs centaines d'"actions homicides" contre des responsables du FLN et de l'OAS et contre leurs fournisseurs d'armes: Constantin Melnik parle d'une centaine de tués par an pour la période de la Ve République. Après les indépendances, des dictatures comme celle de Saddam Hussein ont aussi pratiqué la liquidation de leurs opposants à l'étranger. Les démocraties modernes peuvent être accusées de terrorisme pour des actes comme le dynamitage du bateau de l'organisation Greenpeace nommé Rainbow Warrior en Nouvelle-Zélande par les services secrets Français en 1984, ou le financement des Contras au Nicaragua par la CIA dès 1981.

Les actes de violences conduits par des agents de l'État, par exemple un meurtre commis par un policier ou un militaire, lorsqu'ils ne sont pas commandités par l'État ne relèvent pas du terrorisme d'État proprement dit.

[modifier] Le terrorisme économique

Icône de détail Article détaillé : Terrorisme économique.

Le concept de terrorisme économique est controversé et le plus souvent utilisé de façon polémique ou démagogique pour associer le terme « terrorisme » à un pays, une entreprise ou un groupe accusé de pratiques abusives.

Il est néanmoins également utilisé de façon plus strictement définie pour désigner une tentative de déstabilisation économique par un groupe. Plus précisément, le Centre de politique de sécurité de Genève a défini en 2005 le terrorisme économique de la façon suivante :

« Contrairement à la "guerre économique", qui est menée par des États contre d'autres États, le "terrorisme économique" serait mené par des entités transnationales ou non-gouvernementales. Elle supposerait des actions variées, coordonnées et sophistiquées, ou des actes massifs de déstabilisation pour désorganiser la stabilité économique et financière d'un État, d'un groupe d'États ou d'une société (telle une société occidentale à l'économie de marché) pour des motifs idéologiques ou religieux. Ces actions, si menées, pourraient être violentes ou non. Elles pourraient avoir des effets immédiats ou infliger des effets psychologiques qui à leur tour peuvent avoir des conséquences économiques. »

[modifier] « Cyberterrorisme »

L'influence de plus en plus grande des réseaux informatiques dans l'activité des populations et des États et leur possible dégradation par des « cyberattaques » a fait naître l'idée d'un possible « cyberterrorisme ».

En avril 2007, le déplacement d'une statue à Tallinn, capitale de l'Estonie, provoque une émeute d'un millier de jeunes issus de la minorité russophone[9]. L'émeute sera suivi au cours du mois de mai par une attaque par déni de service des principaux sites de l'administration estonienne, de banques et de journaux estoniens vraisemblablement par des pirates au service du gouvernement russe[10]. Moscou dément formellement toute implication du gouvernement et du principal service secret, le FSB.

Le conflit qui opppose l'Inde et le Pakistan se reporte régulièrement sur Internet depuis 2001, et se manifeste par des défacements de sites Internet[11] et par la diffusion de virus informatiques[12].

Le National Center for Digital Intrusion Response (NCDIR) a été fondé en 2007 par le FBI avec un budget de soutien de 3 millions de dollars pour traiter le problème de la cybercriminalité. L'objectif est de protéger la cyberinfrastructure des États-Unis

[modifier] Exemples de terrorisme

Voici une liste non-exhaustive d'actes terroristes :

[modifier] Terrorisme d'État

  • Terreur au cours de la Révolution française : arrestation et suppression des suspects, massacres, censure, etc.
  • Dépôts de mines dans les ports et organisation d'une lutte armée de para-militaires ("Contras") par les États-Unis au Nicaragua entre 1982 et 1988.
  • Les différents gouvernements colombiens ont souvent recours au terrorisme d'Etat, ainsi dans les années 80, 4000 militants de l'Union Patriotique (Force de gauche regroupant entre autre les FARCS, qui avaient alors déposés les armes) ont été assassiné.
  • Le Rainbow Warrior, navire faisant route vers l'atoll de Mururoa pour protester contre les essais nucléaires français, fut coulé en Nouvelle-Zélande en 1985 par une opération des services secrets français, ce qui déclencha l'affaire du même nom.
  • L’Attentat de Lockerbie organisé par la Libye contre un vol transcontinental et qui causera la mort de 270 personnes.

[modifier] Terrorisme politique

[modifier] Autres appellations

[modifier] Terrorisme à composante confessionnelle

[modifier] Terrorisme séparatiste ou d'indépendance

[modifier] Méthodes terroristes

Désarmement d'une voiture piégée à Mossoul en Irak.
Désarmement d'une voiture piégée à Mossoul en Irak.
Icône de détail Articles détaillés : Attentat et Guerre asymétrique.

Si le terrorisme se définit par sa finalité, il peut aussi se caractériser par des modes opératoires qui lui sont propres. C'est ainsi que les objectifs d'un attentat sont avant tout de marquer les esprits et non d'offrir un avantage stratégique comme lors d'opérations militaires d'une guerre conventionnelle.

[modifier] Psychologie du terroriste

Il existe plusieurs pistes qui permettant d'expliquer pourquoi une personne est prête à adopter une existence clandestine, à affronter les organes de sécurité, voire à donner sa vie :

  • facteurs personnels
  • environnement social et culturel
  • manipulation
  • effets de groupe

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

[modifier] Études

  • (fr) Jacques Baud, Encyclopédie des terrorismes et Violences politiques, Charles Lavauzelle, 2003.
  • (fr) Jacques Baud, La Guerre Asymétrique ou la Défaite du Vainqueur, éditions du Rocher, 2003.
  • (fr) Gérard Chaliand et Arnaud Blin (dir), Histoire du terrorisme : De l'Antiquité à al-Qaida, Bayard, 2004.
  • (fr) Noam Chomsky, Pirates et empereurs. Le terrorisme international dans le monde contemporain, Fayard, 2003, 363 pages (ISBN 2-213-61643-4).
  • (fr) François-Bernard Huyghe, Écran/ennemi. Terrorismes et guerres de l'information, éditions 00H00.com, collection Stratégie, 2002.
  • (fr) Claude Moniquet, La guerre sans visage, de Waddi Haddad à Oussama Ben Laden, 2002.
  • (fr) Nafeez Mosaddeq Ahmed, La Guerre contre la vérité, éditions Demi-lune, 2006, 512 pages, (ISBN 2-9525571-5-2).
  • (fr) Léon Trotsky, Terrorisme et communisme, Paris, 10/18, 1963, 315 pages.
  • (fr) Dominique Venner, Histoire du Terrorisme, 2002, (ISBN 2-85704-749-5).
  • (fr) Hoffman Bruce, La mécanique terroriste, Calmann-Lévy, 1999, 301 pages.
  • (en) Pedahzur Ami, Suicide Terrorism, Polity Press, 2005, 261 pages.
  • (en) Laqueur Walter, Voices of terror, Reed Press, 2004, 519 pages.

[modifier] Revues

[modifier] Liens externes

wikt:

Voir « terrorisme » sur le Wiktionnaire.

[modifier] Notes et références

  1. Ici, on mettra en prison une dizaine de riches, une douzaine de filous, une demi-douzaine d'ouvriers qui tirent au flanc (...). Là, on les enverra nettoyer les latrines. Ailleurs, on les munira, au sortir du cachot, d'une carte jaune afin que le peuple entier puisse surveiller ces gens malfaisants jusqu'à ce qu'ils se soient corrigés. Ou encore, on fusillera sur place un individu sur dix coupables de parasitisme dans "Comment organiser l'émulation" de Lénine 1918 consultable sur http://trotsky.org/francais/lenin/works/1917/12/vil19171227.htm
  2. Paul Cadroy cité par le Trésor de la langue française ([1])
  3. Bernard Huygue, « Message et terreur, acteurs et vecteurs », note 4 pour les premières attestations du sens moderne de « terrorisme », page 2 pour la citation.
  4. (en) ONU
  5. « Qu'est-ce que le terrorisme international ? », Le Monde diplomatique, février 2004.
  6. « Nouvelles menaces : les propositions du Groupe de personnalités », Centre de Nouvelles ONU, 2004.
  7. essentiellement un fantasme selon le Que sais-je ? consacré à la question, édition 2002. En Italie, les groupes Ordine Nero et les Noyaux Révolutionnaires Armés fomentèrent des attentats sanglants, dont le plus célèbre, et le plus meurtrier, reste l'attentat contre la gare de Bologne, qui causa la mort de 84 personnes en août 1980 (cf. Ariel Merari, « Du terrorisme comme stratégie d'insurrection », in Gérard Chaliand et Arnaud Blin (dir.), Histoire du terrorisme, Bayard, Paris, 206, p.45.
  8. Il existe toujours aujourd'hui, très affaibli
  9. Estonie : Le déplacement d'un mémorial provoque une émeute sur Wikinews
  10. Test Site eSStonia par Hillar Aarelaid du CERT-EE, 23 octobre 2007
  11. En Inde, on prend des coups au cybercafé, juillet 2001
  12. Les créateurs de virus se chamaillent sur un terrain de jeu virtuel, mars 2003 : « Selon le groupe The Indian Snakes, le ver W32/Yaha-Q a été écrit en réponse aux hackers pakistanais qui ont modifié l'apparence de sites Web situés en Inde. »


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