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Contras - Wikipédia

Contras

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Les Contras (terme espagnol signifiant « contre-révolutionnaires ») appelés aussi Résistance nationale étaient des groupes de lutte armée opposés au gouvernement sandiniste du Nicaragua qui a succédé à la chute après une guerre civile du président Somoza, au pouvoir depuis 43 ans.

Sommaire

[modifier] Historique

Initialement soutenus par la dictature argentine de Videla en autre car les mouvements activistes de gauche argentins participéterent à la guerre civile au Nicaragua de 1979 et assassiné l'ancien président Somoza [1] et la CIA, les Contras utilisaient les méthodes de guérilla et opéraient des raids contre l'économie et l'administration, notamment dans le nord du Nicaragua à partir de bases arrières situées au Honduras.

Composés de plusieurs groupes politiques, agriculteurs, tribus indigènes et anciens sandinistes opposés à la collectivisation de leur terre, au rapprochement avec l'Union soviétique et au service militaire obligatoire ; ils se sont unis en juin 1985 avec le soutien actif de la CIA et avaient un effectif compris entre 13 800 et 22 400 combattants en 1990 selon les sources [2].

L'accord de cessez-le-feu du 23 mars 1988 prépara le désarmement et la réintégration progressive des Contras dans le jeu politique démocratique, conduisant à l'organisation d'élections. Le bilan direct de cette guerre civile est estimé à 30 000 morts.

Le 1er novembre 1989, le président Daniel Ortega décide la suspension du cessez-le-feu avec la Contra antisandiniste.

Le 25 février 1990, les élections sont gagnées par une coalition de centre-droit dirigée par Violeta Chamorro.

Dans les années 1990, quelques Recontras se formèrent à nouveau mais momentanément.

[modifier] Soutien de Buenos Aires et de Washington

C'est d'abord la dictature argentine qui, à travers l'Opération Charly, a soutenu et entraîné les Contras. Ainsi, des forces d'unité spéciales, telles que le Bataillon d'Intelligence 601, dirigé en 1979 par le colonel Jorge Alberto Muzzio, ont entraîné les Contras, en particulier dans la base de Lepaterique [3]. L'Opération Charly était dirigée par le général Carlos Alberto Martínez, à la tête du SIDE et l'homme de Videla dans les services secrets, avec les généraux Viola et Valín [4].

Le président démocrate Jimmy Carter autorisa, fin octobre 1980, la création d'un programme secret de la CIA de soutien aux Contras, envoyant un million de dollars. La CIA collabora alors avec le Bataillon d'Intelligence 601 argentin, qui avait une base en Floride [4]. Au milieu des années 1980, l'ex-vice directeur de la CIA Vernon Walters et le leader des Contras Francisco Aguirre ont rencontrés les généraux argentins Viola, Davico et Valin afin de coordonner les actions en Amérique centrale [4].[4].

Le 23 novembre 1981, le président Ronald Reagan autorise la CIA dirigée par Robert Gates à recruter et à appuyer les Contras, avec un budget de 19 millions de dollars américain. En 1984, le Nicaragua décide de porter plainte contre les États-Unis à la Cour internationale de justice [5], ce qui aboutit en 1986 à un verdict appelant les États-Unis à « cesser » d'employer l'usage illégal de la force contre le gouvernement sandiniste en plaçant des mines sous-marines et en entraînant et appuyant les Contras. Les États-Unis avaient « rompus leur obligation dictée par le droit international de ne pas utiliser la force contre un autre État » et était condamné à payer des réparations. Washington a déclaré que les États-Unis n'étaient pas soumis aux jugements de la Cour.

La fin de l'aide officielle, suite à la pression du congrès américain, conduit à un soutien clandestin en particulier par le biais de ventes d'armes à l'Iran, ce qui déclencha un scandale connu sous le nom d'Irangate.

[modifier] Notes

  1. (fr) Le commandant Zéro revendique la paternité de l’exécution de Somoza en 1980, L'Humanité 30 décembre 1998
  2. (fr) « Contras » et « compas », une même amertume, Le Monde Diplomatique, décembre 2001
  3. Capítulos desconocidos de los mercenarios chilenos en Honduras camino de Iraq, La Nación, 25 septembre 2005 (es)
  4. abcd Los secretos de la guerra sucia continental de la dictadura, El Clarin, 24 mars 2006(es)
  5. Nom officiel du dossier: Military and Paramilitary Activities in and against Nicaragua (Nicar. v. U.S.), Jurisdiction and Admissibility, 1984 ICJ REP. 392 June 27, 1986

[modifier] Liens externe


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