Résistance (politique)
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La Résistance désigne un « mouvement qui s'oppose à l'occupation d'un pays par des forces étrangères à partir de la Seconde Guerre mondiale »[1]. Toute utilisation du terme Résistance à une époque antérieure est donc à déconseiller, même si le terme de parti de la résistance a été utilisé un temps en France, au XIXe siècle, pour désigner les conservateurs.
Ce terme sert essentiellement à désigner les différents mouvements ayant lutté contre l'occupant nazi, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les divers pays européens sous domination allemande.
[modifier] Au cours de la Seconde Guerre mondiale
- Allemagne : Résistance allemande au nazisme
- Belgique : Résistance en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
- France : France libre, Résistance intérieure française, SOE-F, Résistance dans l'Empire colonial français
- Italie : Résistance en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale
- Pologne : Résistance polonaise pendant la Seconde Guerre mondiale
- Yougoslavie : Résistance en Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale, et Trieste, Istrie, Gorizia et Rijeka (groupe de résistance slovène)
[modifier] Après la Seconde Guerre mondiale
Le terme de résistance, porteur d'une connotation positive depuis la Seconde Guerre mondiale, est devenu un terme générique largement utilisé à travers le monde dans son sens politique par tous les groupes armées affirmant lutter contre un régime dictatorial ou une occupation étrangère. Il est également utilisé par les mouvements régionalistes et séparatistes. Pour leur part, les gouvernements préfèrent souvent utiliser le terme de « terroriste », à connotation négative. Leurs partisans ont ainsi parlé de résistance afghane, tchétchène, etc.
Le terme de résistance est également utilisé de manière plus large pour désigner tout mouvement politique qui s'oppose à un phénomène précis. On parle ainsi de mouvements de résistance à la mondialisation, au libéralisme, etc.