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Tabagisme - Wikipédia

Tabagisme

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Cigarettes : en orangé le filtre, en gris les cendres et en blanc le papier entourant le tabac
Cigarettes : en orangé le filtre, en gris les cendres et en blanc le papier entourant le tabac

Le tabagisme est un terme qui caractérise la consommation de tabac en général. Il est le plus souvent utilisé pour désigner le comportement des personnes dépendantes à la nicotine contenue dans la fumée de tabac.

Le tabagisme est parfois spécifié tabagisme actif par opposition au tabagisme passif, qui est l'inhalation involontaire de la fumée (dite secondaire).

Sommaire

[modifier] Historique

Fleurs et fruits du tabac
Fleurs et fruits du tabac

Le tabac a été fumé en premier lieu par les Amérindiens depuis des temps indéterminés. En 1556, André Thévet introduit la plante en Europe et la cultive près d'Angoulême, mais c'est à Jean Nicot, diplomate français au Portugal, qu'il doit d'être popularisé par son introduction à la cour de France. La première illustration botanique du tabac est donnée par Nicolas Monardes en 1571.

La culture du tabac a assuré la fortune et l'expansion de plusieurs colonies du sud-est des États-Unis (Maryland, Virginie...), au cours du XVIIe siècle.

Appelé nicotiane en l'honneur de son découvreur, le tabac rencontra un grand succès à la cour de France, où on lui prêta des vertus médicinales. Toutefois, le tabac fut interdit en Angleterre, dans les pays musulmans, et en Russie où l'on risquait la peine de mort en cas de consommation[réf. nécessaire].

Le Cardinal de Richelieu instaura une taxe sur le tabac, et Jean-Baptiste Colbert établit un monopole d'État des ventes en 1674. L'usage du tabac se popularisa, et devint la marque du raffinement dans la haute société. La cigarette est introduite en France en 1825.

[modifier] Formes

Le tabac est consommé de plusieurs manières :

  • fumé (cigarette, pipe, cigare, cigarillos, Bidî, en vrac à rouler, en joint - c'est-à-dire mélangé à du cannabis), narguilé etc. ;
  • prisé (par inhalation) ;
  • chiqué (par macération dans la bouche), soit par "mâchage" soit en plaçant une boulette entre lèvre et gencive -pratique qui s'apparente au snus scandinave).

[modifier] Consommation

Pays[1] % de la population
fumant quotidiennement
(en 2002-2003)
Autriche 36,3
Grèce 35,0
Pays-Bas 34,0
Hongrie 33,8
Luxembourg 33,0
Turquie 32,1
Corée du Sud 30,4
Japon 30,3
France 28,6

[modifier] En France

Évolution de la consommation en France[2]:

Année  % de la population
(hommes et femmes confondus)
fumant quotidiennement
1993 29,0
2002 28,6

Depuis l'introduction en France de la cigarette en 1825, et son industrialisation en 1840, la consommation de tabac n'a cessé de croître jusque dans les années 1980. La seconde moitié des années 1990 a été marquée par une diminution notable du nombre de consommateurs quotidiens : en 2007 évalué à 25 % de la population française, soit 15 millions de personnes. Le nombre de cigarette fumée est de 100 milliards par an soit 18 par jours et par fumeur[3],[4].

Une estimation d'une baisse de 750 000 personnes fumeuses durant 2007[3]. Cette baisse est imputable aux dispositifs des lois Evin et de ses nombreuses modifications : alors que le tabac était retiré de l'indice des prix de l'INSEE, le coût pour le consommateur augmentait périodiquement. Ainsi le prix des cigarettes a crû de 40 % sur la période octobre 2003 - janvier 2004, tandis que de nombreuses mesures d'aide à l'arrêt du tabac furent promues, comme la médicalisation des substituts nicotiniques.

Toutefois, les timbres et autres moyens de substitution sont non-remboursés par la sécurité sociale. Cependant, ceci devrait changer avec la loi sur l'interdiction totale de fumer dans les lieux publics entrant en vigueur le 1er février 2007 accompagnée d'une enveloppe gouvernementale de 60 millions d'euros par an pour la prise en charge des traitements de sevrage (timbres, gommes ou médicaments). À partir du 1er janvier 2008 l'interdiction devient effective tous les lieux publics[5].

[modifier] Aux États-Unis

Aux États-Unis, 20,9 % de la population fume en 2005, c'est-à-dire 44,5 millions d'américains. On constate une diminution de la proportion de fumeurs qui était de 21,6 % en 2003. Parmi les jeunes, 21,7 % des lycéens et 8,4 % des collégiens fumaient en 2004[6]. Selon une étude officielle, le tabagisme est responsable de près de 440 000 décès annuels. Le coût a été estimé, à la fin des années 1990, à prés de 75 milliards de dollars (prise en charge médicale) et à 82 milliards de dollars (en perte de productivité)[7].

[modifier] Circuit économique

La production de tabac, estimée à plus de 8 millions de tonnes, est dominée par la Chine, les États-Unis, l'Inde, le Brésil, et certains pays de l'ex-URSS. La très grande majorité des pays achètent du tabac, même lorsqu'ils sont eux-mêmes producteurs : dans ce cas, les importations visent à suppléer les lacunes en terme de diversité.

La manufacture du tabac est dominée par la Chine, les États-Unis, les pays de l'ex-URSS et le Japon. La cigarette représente l'essentiel de la production, estimée à plus de 5 000 milliards d'unités en 1993.

Le premier producteur mondial de tabac est le monopole chinois (China State Tobacco Company)

Les 4/5 du marché sont dominés par six multinationales aux diverses marques : ce sont, dans l'ordre décroissant de production :

Les pratiques liées à la commercialisation de cette plante font l'objet de dures controverses (Cf. tabac).

[modifier] Conséquences sanitaires

Pictogramme interdiction de fumer
Pictogramme interdiction de fumer

Dans le monde en 2003, la consommation de tabac est la première cause de décès évitables. Avec 4,9 millions de morts par an, aucun autre produit n'est plus dangereux, ni ne tue autant que le tabac, selon l'Organisation Mondiale de la Santé[8]. Cela correspond à 62 morts pour 100 000 personnes, 1 mort toutes les huit secondes, 60 millions de décès pour la seule seconde moitié du XXe siècle (1,2 million de pertes humaines par an).
En comparaison l'alcoolisme comptabilise un peu moins d'un million de morts par an. Cette drogue est aussi la cause d'au moins 25 maladies connues. On estime à près de 75 % les cas de cancers liés directement ou indirectement au tabagisme (cancers des poumons, de la langue, de la gorge...)[réf. nécessaire].

Le tabac provoque la mort de 175 français par jour (64 000 par an) dont 9 par jour par tabagisme passif (3 300 par an)[3]. Un fumeur sur deux ne dépasse pas les 65 ans, ce qui est bien inférieur à l'espérance de vie[3].

L'OMS estime que si la consommation poursuit les tendances actuelles, le tabac fera dix millions de morts par an, ceci principalement dans les pays en développement.

[modifier] Nicotine et manque

Le tabac est considéré comme une drogue licite dans de nombreux pays. Son principal alcaloïde, la nicotine, possède un effet psychoactif de stimulation cérébrale et simultanément de relaxation physique. La combustion du tabac libère aussi de l'harmane et de la norharmane qui ont un effet antidépresseur. L'accoutumance du système nerveux central à la nicotine combinée à l'harmane et à la norharmane est très rapide : quelques cigarettes peuvent suffire à entraîner une dépendance physique, puis ultérieurement psychologique. La nicotine, longtemps considéré comme unique responsable, crée en fait peu de dépendance à elle seule. Des additifs sont ajoutés par les fabricants dans le but d'intensifier la dépendance des consommateurs. C'est le cas de l'ammoniac, qui permet l'inhalation de la fumée sans provoquer de toux et facilite l'absorption de la nicotine.

Le sevrage se traduit par une impression de manque, au réveil notamment, ce manque pouvant se manifester par des troubles de la concentration, irritabilité, constipation, insomnie, envie irrésistible de fumer (craving). Les symptômes de manque peuvent être diminués en grande partie par l'utilisation de nicotine pharmaceutique. En cas de difficulté, il est souhaitable de rechercher un accompagnement par une personne compétente (tabacologue, psychologue, etc...).

[modifier] Substances toxiques

La fumée résultant de la combustion du tabac comporte plus de 4 000 substances toxiques[réf. nécessaire], dont 50 reconnues cancérigènes par le Comité International de Recherche sur le Cancer : du benzène, du monoxyde de carbone, du formaldéhyde, de la N-nitrosodiméthylamine et de la N-nitrosopyrrolidine durant la phase vapeur de la fumée, alors qu'on a trouvé du goudron, du benzo[a]pyrène, du cadmium, du nickel, de la N-nitrosonornicotine (NNN) et de la 4-(methylnitrosamino)-1-(3-pyridyl-1-butanone) (NNK) durant la phase solide (particules) de la fumée. Certains produits, comme par exemple le polonium 210 sont radioactifs. Elle produit aussi des substances utilisées dans les gaz de combat ou les insecticides, comme le cyanure d'hydrogène à hauteur de 100 à 400 microgrammes par cigarette (Forestite, Zyklon B) à l'origine des maladies cardiovasculaires liées au tabac, et l'acroléine (Papite), à hauteur de 10 à 140 microgrammes par cigarette (ce qui conduit très facilement à un dépassement des limites légales admissibles dans l'air), un puissant irritant des muqueuses, cancérigène par ingestion orale, et justement soluble dans l'éthanol[réf. nécessaire].

[modifier] Additifs et arômes, et toxicité

Les mélanges de tabac utilisés pour la fabrication des cigarettes peuvent comprendre jusqu'à 10 % du poids en additifs utilisés dans les sauces et arômes pour les mélanges blonds (et près de 15 % pour le tabac mentholé). De plus on retrouve aussi une liste impressionnante d'additifs dans le papier de cigarette, les filtres, les manchons porte-filtre, et même les produits d'emballages, censés servir de conservateurs, antioxydants ou antibactériologiques, ou antimoisissure.

Dans l'Union Européenne, tous les fabricants ont l'obligation de publier la liste exhaustive des produits utilisés, pour la culture, le séchage, la préparation, le texturage, la conservation, la fixation des arômes ou la modification de combustion. Leurs concentrations maximales dans les mélanges de tabac, la fonction justifiant leur ajout, et la liste des espèces biologiques cultivées (ainsi que les espèces hybrides qui le plus spécialement conçues pour l'industrie) sont aussi obligatoirement fournies.

Il est vrai que l'industrie du tabac communique beaucoup sur la culture de la plante de tabac (ou l'absence d'OGM alors que sa combustion en fait perdre tout l'intérêt, le risque lié aux modifications génétiques étant détruit) ou la préservation des espèces, mais ne fait aucune étude sérieuse sur les additifs, notamment ceux dont la combustion agit comme catalyseurs favorisant la synthèse de l'ammoniac à partir des autres produits de combustion de la plante et des très nombreux arômes ajoutés naturels ou non (y compris au sein du filtre, qui favorise l'action des catalyseurs)[réf. nécessaire]. Mais on peut s'étonner de la grande quantité de propylène glycol synthétique présent dans les « sauces » (en tant qu'agent « humectant » ou fixateur d'arômes), et sur lequel l'industrie du tabac semble ne pas vouloir communiquer (concentrant l'essentiel des recherches sur la seule plante du tabac et les méthodes de culture et de séchage)[réf. nécessaire].

Les quantités importantes de glycérol (aussi appelée glycérine, et non toxique en lui-même) comme agent humectant et solvant d'arômes sont dangereuses, notamment sous l'effet des modificateurs de combustion, qui réduisent la température, favorisent sa déshydratation à chaud et produisent une grande quantité d'acroléine, irritante et extrêmement toxique (l'acroléine est utilisée aussi comme arme chimique de guerre, considérée dangereuse à 0,100 ppm et pourtant présente à plus de 0,120ppm dans une atmosphère enfumée d'un lieu clos)[réf. nécessaire].

De même la toxicité du dioxyde de titane, utilisé comme principal additif modificateur de combustion (retardant), notamment du fait du dégagement de vapeurs de chlore, conduit à la synthèse, notamment dans le filtre, de chlorure de titane hautement corrosif, son rôle étant augmenté par la présence de nombreux dérivés à base de sels de silicium (fortement présents dans la fumée de combustion des feuilles et bois, et agissant comme catalyseurs)[réf. nécessaire].

Cette liste comprend des centaines de produits (extraits de produits naturels, mais surtout éléments chimiques de synthèse)[réf. nécessaire]. Les doses sont les maximums présents tous produits confondus, mais ne sont malheureusement pas détaillées par produit (ce qui fait que le total pourrait atteindre près de 33 % du total en poids du mélange de tabac et non les 10 à 15 % annoncés). Par exemple, Altadis déclare utiliser les additifs suivants dans les mélanges de tabacs des produits vendus en Union Européenne en 2004 (la plupart sont des "arômes", leur transformation lors de la combustion n'est pas détaillée (d'autant que nombre d'entre eux sont des hydrocarbures d'origine pétrolière, chargés en métaux lourds), et nombre d'entre eux sont interdits dans les produits alimentaires) :

Icône de détail Article détaillé : Liste d'additifs dans les cigarettes.

[modifier] Risques cardio-vasculaires et respiratoires

  • Sphère ORL : le tabac est un irritant, provoquant laryngites, altération de la voix. Des études, tenues secrètes par les industriels du tabac, mais révélées en novembre 2004, décrivent que « des rats soumis à une atmosphère enfumée auraient [...] montré des lésions des muqueuses nasales plus importantes que celles observées chez des rongeurs inhalant directement la fumée du tabac ». Cette irritation chronique est propice à la formation des cancers du pharynx et du larynx.
  • La responsabilité du tabagisme dans la genèse des cancers (en particulier du poumon) a été longue à établir. Les premières études qui lient le tabac au cancer ont été réalisées durant la période de l'Allemagne nazie, par Franz H. Müller (1939), Eberhard Schairer et Erich Schöniger de l'Unversité de Jena (1943). Les nazis, attachés à la pureté du corps et à leur volonté de domination du monde sous un mode racial ont effectué une grande quantité de recherches sur le cancer (création d'un institut de recherche à l'Université de Jona) et ont été les premiers à mettre en place des politiques restrictives sur l'usage du tabac[9]. Le rôle cancerigène du tabac a été également suspecté dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, notamment par Richard Doll, épidémiologiste britannique, puis confirmé par des études de vaste envergure dans les années 1950 et 1960. L'intense lobbying des industriels du tabac a cependant sensiblement freiné la diffusion de ces données.

En France, les 64 000 morts dus au tabac sont principalement dus :

[modifier] Autres effets

  • Fertilité : elle diminue tant chez l'homme que chez la femme fumeuse.[réf. nécessaire]
  • Sexualité : le tabagisme, par son rôle dans l'altération des vaisseaux sanguins, favorise l'impuissance.[réf. nécessaire]
  • diabète[11] : Le tabagisme, aussi bien actif que passif, est associé à une augmentation du risque de sa survenue.
  • Sida : La réponse aux traitements anti-viraux semble moins bonne chez les fumeuses porteuses du virus HIV[12].
  • Malformations : fumer pendant la grossesse favorise la survenue de la fente labio-palatine (bec-de-lièvre) chez le bébé, montre une enquête portant sur près de 4 millions de dossiers, menée par le National Center for Health Statistics. Même une faible consommation de tabac (de 1 à 10 cigarettes par jour) accroîtrait le risque.
  • Au niveau de la cavité buccale :
    • risque d'apparition d'un cancer de la bouche multiplié par 5 à 9 par rapport aux non-fumeurs. Ce risque est corrélé au nombre de cigarettes fumées quotidiennement et à la durée de l'exposition et est lentement réversible (plus de dix ans d'arrêt pour revenir à un risque équivalent à celui du non-fumeur)[13].
    • risque de parodontites sévères multiplié par trois, risque accru de perte des dents (corrélé à l'importance du tabagisme et réversible au bout de 11 années d'arrêt)[13].
  • Cancer du pancréas : risque multiplié par 2 à 4 par rapport aux non-fumeurs[13].

[modifier] Prévention du tabagisme

Ancienne publicité murale encourageant le tabagisme
Ancienne publicité murale encourageant le tabagisme

On peut espérer que le tabagisme recule grâce à des décisions socio-politiques, par exemple par l'interdiction dans certains lieux ou circonstances, par la surtaxation des cigarettes et par l'attribution de subventions à des organismes ou associations de prévention et de formation à l'abstinence tabagique.

Mais les méthodes d'aide à l'arrêt du tabac sont individuelles : on peut utiliser des méthodes micro-sociothérapiques (tel le "Plan des cinq jours"), des méthodes psychothérapiques de type suggestif (hypnose, training autogène avec formules intentionnelles, sophrologie avec suggestion, etc) ou de type comportemental, des méthodes chimiothérapiques (substitution nicotinique par patch ou gomme à macher, utilisation d'anti-dépresseurs ou de tranquillisants), de méthodes "alternatives" telle l'acupuncture du pavillon de l'oreille (piqûres ou fil), l'homéopathie.

[modifier] La prévention du tabagisme au travail

Progressivement les pays occidentaux se dotent d'une réglementation interdisant le tabagisme sur le lieu du travail.

Les chiffres suivants correspondent à la France en 2006 [14]:

  • 78 % des salariés pensent que les employeurs devraient garantir d’un lieu de travail sans fumée.
  • 93 % des salariés considèrent comme important le risque associé au fait de travailler dans un environnement enfumé.

[modifier] Arrêt du tabagisme

Icône de détail Article connexe : Méthodes d'arrêt du tabagisme.

[modifier] Notes et références

  1. Source : L'OCDE en chiffres 2005. Un supplément à L'Observateur de l'OCDE [1]
  2. Sources : L'OCDE en chiffres 2005, page 10 [2]
  3. abcd Le Quotidien du Médecin : toute l'information et la formation médicale continue des médecins généralistes et spécialistes
  4. et source : OCDE)
  5. Interdiction totale de fumer dans les lieux publics à partir du premier janvier 2008
  6. AFP dans Le Monde, 11 novembre 2005
  7. (en)National Institutes of Health state-of-the-science conference statement: tobacco use: prevention, cessation, and control, Ann Int Med, 2006;145;839-844
  8. http://www.who.int/features/2003/08/fr/index.html l'Organisation Mondiale de la Santé
  9. Robert N. Proctor. 380 pp. Princeton, N.J., Princeton University Press, 1999
  10. (en)Tobacco use and risk of myocardial infarction in 52 countries in the INTERHEART study: a case-control study, K Teo, S Ounpuu, S Hawken, M Pandey, V Valentin, D Hunt, R Diaz, W Rashed, R Freeman, L Jiang, X Zhang, S Yusuf, INTERHEART Study Investigators, Lancet 2006; 368: 647–58
  11. (en)Willi C, Bodenmann P, Ghali WA, Faris PD, Cornuz J, Active smoking and the risk of type 2 diabetes, a systematic review and meta-analysis, JAMA, 2007;298:2654-2664
  12. Feldman JG, Minkoff H, Schneider MF et Als. Association of cigarette smoking with HIV prognosis among women in the HAART era: A report from the women’s interagency HIV study, American Journal of Public Health, 2006;96:1060-1065
  13. abc Revue Prescrire, n°289, Novembre 2007
  14. Hélène Plisson, « Les salariés français se prononcent massivement pour le respect de la loi Evin en entreprise », 19 septembre 2005, Ipsos. Consulté le 16 août 2007

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes



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