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Saint-Pierre-et-Miquelon - Wikipédia

Saint-Pierre-et-Miquelon

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Saint-Pierre-et-Miquelon
Drapeau non-officiel de Saint-Pierre-et-Miquelon
Drapeau non-officiel Armoiries
Image:LocationSaint-PierreAndMiquelon.png
Administration
Statut politique Collectivité d'outre-mer de la France
Chef-lieu Saint-Pierre
Gouvernement
- Préfet
 - Prés. du Cons. territorial

Yves Fauqueur
Stéphane Artano
Géographie
Superficie 242 km²
Démographie
Population  (2006) 6 125 hab.
Densité 26 hab./km²
Langues Français
Économie
Monnaie Euro
Autres
Fuseau horaire UTC -3
Domaine internet .pm
Indicatif téléphonique +508
Carte de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon
Carte de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon
Carte de l'archipel et de Terre Neuve
Carte de l'archipel et de Terre Neuve

Saint-Pierre-et-Miquelon est depuis 1985, une collectivité territoriale à statut particulier, au sein de la République française. Il porte le numéro 975 au sein de la numérotation des départements et son code postal pour tout l'archipel est 97500.

Ce minuscule archipel est situé à l’est du Canada, à 25 km au sud de l’île et de la province de Terre-Neuve.

Avec la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique, c'est l'un des quatre territoires français en Amérique et le seul en Amérique du Nord, dernière parcelle de l’ancienne Nouvelle-France.

Nommé Isle Sainct Pierre par Jacques Cartier lors de son passage en juin 1536, Saint-Pierre-et-Miquelon avait d'abord reçu le nom d’archipel des onze mille vierges par José Álvarez Faguendes, navigateur portugais débarqué en 1520, le jour de la Sainte Ursule.

Sommaire

[modifier] Histoire

Qui a découvert l'archipel et quand ? On cite souvent la date du 21 octobre 1520 et le navigateur portugais Faguendes (Fagundes), mais cet évènement pourrait être antérieur, puisqu'il est parfois attribué à d'autres explorateurs, comme Jean Cabot en 1497, ou Verrazano en 1524.

Quoi qu'il en soit, il semble avéré que les îles servaient de base aux pêcheurs bretons et basques au XVIe siècle et l'on date de 1604 les premières installations permanentes de ces derniers. Ils y pratiquaient la chasse baleinière (si l'on se réfère à leur arrivée précoce pour cette activité en Amérique du Nord, la date pourrait être bien antérieure), certainement la baleine franche (dite "baleine des Basques"), la baleine du Groenland et la baleine grise. Ces origines provinciales françaises se retrouvent sur le drapeau de l'archipel.

Au XVIIIe siècle, les îles furent toutefois abandonnées lors de la ratification du traité d'Utrecht pour ensuite être récupérées officiellement par la France lors du traité de Paris de 1763. Après une défaite infligée par les troupes américaines et françaises, les forces britanniques présentes en Nouvelle-Écosse attaquèrent les îles en 1778 et déportèrent la population, y compris des réfugiés de la déportation des Acadiens de 1755.

Lors de la Révolution française, la communauté acadienne quitta subitement l'île de Miquelon pour se réfugier aux îles de la Madeleine, alors que l'exercice républicain à Saint-Pierre connut un terme brutal lors de la nouvelle attaque britannique de 1793.

Il fallut attendre la restauration de Louis XVIII pour que la dernière rétrocession des îles Saint-Pierre-et-Miquelon soit définitive. Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon connut un essor économique important grâce à la pêche à la morue.

L'archipel eut un certain rôle lors de la prohibition aux États-Unis d'Amérique puisque du fait de son statut de colonie française, la loi américaine (Volstead Act) n'y était pas applicable. L'île connut, de 1919 à 1933, une réelle prospérité grâce au trafic d'alcools, de vins français et de whisky, acheminés clandestinement sur les côtes canadiennes et américaines par des goëlettes ou des vedettes rapides (rum runners) construites au Canada et montées par des Saint-Pierrais. Ce fut l'époque des bootleggers.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la capitulation de la France en juin 1940 et son occupation par les Nazis, le gouverneur vichyste Gilbert de Bournat dut négocier avec les autorités de Washington afin d'obtenir quelques subsides financés par les réserves d'or françaises. À cette même époque, le Canada voisin avait préparé, avec l'aval de Washington, un projet de débarquement pour prendre possession de Saint-Pierre-et-Miquelon. Plusieurs prétextes furent avancés, parmi lesquels des émissions radio qui se faisaient l'écho de la propagande de Vichy. Certains avancèrent même, sans preuve, que cette station radio aidait les U-Boots allemands présents sur les bancs de Terre-Neuve. Le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King ne permit pas l'exécution de ces plans.

C'est à cette époque que le géologue suisse Edgar Aubert de la Rüe fut astreint en résidence à Saint-Pierre.

Sous les ordres de Charles de Gaulle, l'amiral Émile Muselier orchestra la libération de Saint-Pierre-et-Miquelon à l'insu et contre l'avis des autorités américaines et canadiennes. L'affaire du 24 décembre 1941 fit couler beaucoup d'encre, et cristallisa la méfiance entre Franklin Roosevelt et Charles de Gaulle. Ce dernier fit organiser un plébiscite qui lui fut favorable. Saint-Pierre-et-Miquelon fut ainsi l'une des premières terres françaises ralliées à la France Libre. Le général de Gaulle lui marqua sa reconnaissance par une visite en 1967 (avec le croiseur Colbert sur la route de son célèbre voyage au Québec), l'une des trois seules visites d'un chef d'État français (également François Mitterrand en 1987 et Jacques Chirac en 1999). D'autres voyageurs illustres l'avaient précédé, dont Châteaubriand en 1791, qui immortalisera l'archipel dans les Mémoires d'Outre-Tombe. Mais aussi le géographe Cassini (1768), le docteur Calmette (1888 à 1890) et le comte de Gobineau (circa 1850).

L'archipel devint territoire d'outre-mer (TOM) en 1946, puis département d'outre-mer (DOM) en 1976, avant d'acquérir le statut de collectivité territoriale par la loi no 85-595 du 11 juin 1985. La révision constitutionnelle du 28 mars 2003, qui crée la catégorie générique des collectivités d'outre-mer (COM), y englobe Saint-Pierre-et-Miquelon. Son statut actuel est fixé, dans le Code général des collectivités territoriales, par la loi organique no 2007-223 du 21 février 2007.

Traditionnellement, Saint-Pierre-et-Miquelon représentait un intérêt économique important en raison des droits de pêche attachés à la zone économique exclusive de 200 milles marins. L'interprétation divergente de la France et du Canada sur l'application de cette règle internationale donna lieu, à partir de 1988, année de l'arraisonnement du chalutier "Croix-de-Lorraine" par les Canadiens, à un contentieux entre la France et le Canada

Suite à l'arbitrage international sans appel de New-York en 1992, la zone maritime attribuée depuis lors à l'archipel se limite à la zone économique exclusive de 12 milles marins à l'est, 24 milles marins à l'ouest, et un corridor de 200 milles de long par 10 milles de large orienté nord/sud.

[modifier] Administration et institutions

Saint-Pierre, le chef-lieu, est le siège du conseil territorial (souvent désigné par son ancien nom conseil général) présidé par Stéphane Artano (Archipel demain) et celui d'une préfecture à la tête de laquelle se trouve le préfet Yves Fauqueur.

Le conseil territorial comprend 19 membres élus, représentant deux circonscriptions qui correspondent aux deux communes : Saint-Pierre (15 conseillers) et Miquelon-Langlade (4 conseillers). Il a des compétences élargies en matière fiscale, douanière, urbanisme, logement et partiellement, de nature régionale. Il est assisté par un Comité économique, social et culturel. La commune de Saint-Pierre a pour maire Karine Claireaux (PS).

Le chef des services d'Éducation est un inspecteur d'Académie dépendant du rectorat de Caen.

La Justice dispose d'un Tribunal supérieur d'appel, d'un Tribunal de première instance et d'un Tribunal administratif

Représentation nationale :


[modifier] Données géographiques

Île aux Marins
Île aux Marins

[modifier] Démographie

La population, en progression lente depuis la Première Guerre mondiale, comptait 6 316 habitants au recensement de 1999, dont 5 618 sur la plus petite île portuaire de Saint-Pierre et 698 sur les îles de Miquelon-Langlade. Le français parlé ressemble au français parlé en Normandie.

Les habitants descendent très majoritairement de colons normands, bretons et basques. Si la descendance acadienne est modeste, on doit par contre souligner une filiation anglaise et irlandaise significative de la population, conséquence de nombreuses unions de ces colons avec de jeunes femmes venues de la côte voisine de Terre-Neuve pour tenir des emplois domestiques, notamment au XIXe siècle et jusqu'à la moitié du XXe.

[modifier] Géographie physique

C'est un petit archipel de huit îles, totalisant 242 km², bas et érodé (240 m au Morne de la grande Montagne à Miquelon et 210 m à Saint-Pierre). Il est formé de roches volcaniques (Miquelon et Saint-Pierre) et de roches métamorphiques diverses (Langlade, p.île du Cap) (orogenèse et chaîne des Appalaches datant du Précambrien). L'aspect est rude, sauvage, avec des côtes échancrées, le tout profondément modelé par la grande glaciation quaternaire canadienne qui recouvrit également Terre-Neuve et l'estuaire du Saint-Laurent.

L'archipel est constitué essentiellement de la petite île de Saint-Pierre (26 km² avec les îlots contigus et 8 km du sud-ouest au nord-est) et de la plus grande île de Miquelon (216 km² et 80 km du nord au sud), elle-même formée de deux îles, Miquelon (110 km²), au sud de laquelle se trouve la lagune du Grand Barachois et Langlade (91 km²), aussi appelées Grande et Petite Miquelon et reliées depuis 1783 par un long isthme sableux qui provoqua, au siècle dernier, de nombreux naufrages. L'intérieur est occupé principalement par des tourbières, des étangs, de rares espaces boisés formés principalement de résineux. Une seule rivière digne de ce nom, la Belle Rivière, traverse Langlade.

D'autres petites îles ou îlots inhabités autour du port de Saint-Pierre au sud-est : l’île aux Marins (ancienne île aux Chiens et autrefois habitée), l’île aux Pigeons, l’île aux Vainqueurs et au nord de Saint-Pierre, le Grand Colombier. Plus au large, en direction de la péninsule Burin (Canada), l'Île Verte est un îlot marquant la limite des eaux territoriales à la souveraineté incertaine. Le Canada y a érigé un phare.

[modifier] Climat

L'hiver à Saint-Pierre.
L'hiver à Saint-Pierre.

Le climat des îles suit les évolutions de Terre-Neuve. C'est un climat océanique froid et humide (précipitations de 1500 mm/an, taux d'humidité > 80%) avec une forte modération maritime. Balayées rapidement par les dépressions atlantiques naissantes, la position de Saint-Pierre-et-Miquelon en fait un lieu d'affrontement entre les poussées d'air froid arctique et les masses d'air maritime plus douces. C'est également le lieu de rencontre du courant océanique chaud du Gulf Stream et celui froid du Labrador. Ainsi, il est rare de voir des températures inférieures à -10°C l'hiver, la moyenne hivernale n'étant que de -3°C, avec de fréquentes chutes de neige. La température moyenne l'été est de 16°C, avec certains jours un brouillard très dense (les fameux bancs de brume de Terre-Neuve) sur juin et juillet. Le facteur éolien ou refroidissement éolien est important.

[modifier] Économie, Société

Le PIB de Saint-Pierre et Miquelon, établi pour la première fois selon les indicateurs de 2004, a été évalué à 26073 euros/habitant.(source IEDOM 2006).Mais ce niveau élevé, proche des normes de la France, doit être regardé avec prudence car il est basé essentiellement sur le pouvoir d'achat.Or celui-ci est favorisé du fait que près du tiers des actifs sont rémunérés sur fonds publics avec une indexation de l'ordre de 40 à 60%.A cela vient s'ajouter la faiblesse du cours du dollar par rapport à l'euro, ce qui favorise ce pouvoir, mais pénalise certains secteurs comme le marché du poisson (exportation),ou encore le tourisme...

La Pêche

La pêche à la morue (cabillaud) a été l'activité traditionnelle de l'archipel. À partir des années 50, elle avait acquis un caractère industriel avec des chalutiers modernes. Mais à la suite de la décision du tribunal arbitral de New-York, en 1992, délimitant la zone économique exclusive française autour de l'archipel et du moratoire canadien sur la pêche de cette espèce survenu peu après, ce fut l'effondrement vers une activité très réduite. En complément se développa une pêche artisanale sur de petites unités qui, en plus d'un maigre quota de morue, s'est tournée vers le crabe des neiges, le lompe, le homard... Cependant, l'ensemble du secteur ne survit que grâce à un solide soutien financier de l'État et de la Collectivité Territoriale. La balance import/export, qui aux belles années avoisinait les 50% du fait des exportations de poisson, est tombée aux alentours de 10% soulignant la faiblesse de l'économie locale.

[modifier] Bâtiment et travaux publics

Employant environ 10% de la population active estimée à 3200 personnes, le bâtiment est un secteur économique essentiel. Soumis à une saisonnalité climatique, il se déploie surtout d'avril- mai à fin novembre. Caractérisé par une prédominance de la maison individuelle, il garde un profil artisanal de qualité. La problématique du logement à Saint-Pierre et Miquelon est très différente de celle qu'on trouve dans les autres collectivités d'outre-mer. L'insalubrité et le manque de confort n'existent pratiquement pas. Au rencensement de 1999, on dénombrait 2415 résidences principales, 428 secondaires, 15 logements et 78 logements vacants (source:INSEE et IEDOM) Les Travaux Publics, effectués par quelques entreprises locales sont largement dépendants de la commande publique, d'ailleurs assez soutenue par l'État, la Collectivité Territoriale ou les deux municipalités.

[modifier] Commerce

Gisement d'emploi pour environ 15% des actifs, c'est principalement un commerce de distribution. Quelques assez grandes surfaces d'enseigne locale se sont développées depuis 1980. L'insularité, l'étroitesse du marché et l'éloignement contribuent à une gestion parfois délicate. La majorité des approvisionnements vient du continent nord-américain, notamment pour les matériaux de construction, le pétrole, l'alimentation en viande et produits maraîchers. Il en va de même pour la moitié du parc automobile, important, et les gros engins de terrassement, de même que pour les très nombreux bateaux de plaisance. Toutes les importations, d'où qu'elles viennent (étranger ou France), sont soumises aux droits et taxes destinés au budget local.

[modifier] Éducation et enseignement

Les établissements publics se composent de quatre écoles primaires, d'un collège avec une annexe à Miquelon, d'un lycée d'État et d'un lycée professionnel à Saint-Pierre. La première classe de seconde fut ouverte en 1964. L'enseignement privé, sous contrat d'association avec l'État compte quatre écoles primaires et un collège avec une section technique. En 2006, 1330 élèves étaient scolarisés. Après le baccalauréat, les élèves peuvent continuer leurs études à l'extérieur en bénéficiant d'une bourse payée par le budget de l'archipel qui couvre aussi leurs frais de transport aux départ et retour ainsi qu'un voyage annuel au moment des grandes vacances. La plupart choisit la France pour continuer.

[modifier] Santé

Il existe à Saint-Pierre un centre hospitalier employant environ 200 personnes dont une vingtaine de personnels médicaux. Plusieurs spécialistes y viennent en mission au cours de l'année. La Caisse de Prévoyance locale a contribué à la mise sur pied, en 2007, d'un centre de santé distinct de l'hôpital. À Miquelon se trouve un poste médical doté d'un médecin. Une des caractéristiques du système de santé dans l'archipel est son coût élevé, partiellement compensé par le budget national. Ce coût provient notamment des évacuations sanitaires pour les malades réclamant des soins ne pouvant être prodigués sur place. Au nombre de 1254 en 2006, elles ont eu lieu à 82% vers le Canada (principalement Saint-Jean de Terre-Neuve) et à 18% vers la France.

[modifier] Sport et Culture

Le sport est très présent avec des associations nombreuses et deux structures institutionnelles : le Centre sportif et culturel à Saint-Pierre et la Maison des Loisirs à Miquelon. On pratique le football, le hockey sur glace, le volley-ball, le bowling, le tennis,le curling,le basketball, la course à pied, la boxe, le patinage sur glace, la pétanque, plusieurs arts martiaux dont le judo, la natation, le karaté, etc. De fréquents déplacements ont lieu soit vers le Canada soit vers la France. Ils sont facilités par l'action du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que par la Collectivité Territoriale. La course "les 25 km de Miquelon" est un moment sportif et festif du plus haut intérêt qui attire quelques centaines de participants à la belle saison. Une école de voile municipale, à Saint-Pierre, fonctionne durant les mois les plus cléments ainsi qu'un club de plongée le C.N.S.P. Cub Nautique Saint Pierrais L'expression théâtrale se manifeste sur les deux îles de manière affirmée de même que plusieurs groupes musicaux locaux. L'archipel compte cinq musées dont un à Miquelon et deux à l'île aux Marins. Le Francoforum est un établissement dépendant de la Collectivité Territoriale. Ouvert en 1992, il a pour mission d'enseigner la langue française aux Canadiens anglophones désireux d'y venir en stage. Il est accrédité auprès du gouvernement du Canada.

[modifier] Agriculture

Le climat rigoureux s'avançant dans le printemps réduit la saison propice à trois mois environ. Autre handicap : l'absence de surfaces et de sols fertiles propres à la culture des céréales puisque trop tourbeux et argileux. Cependant, depuis le début des années 90, diverses opérations de développement ont été menées avec notamment la culture sous serres, chaudes et froides, de maraîchers : laitue et fraises principalement. La production animale consiste surtout en celle des poulets de chair, d'oeufs, du canard et de viande d'agneau. L'ensemble du secteur bénéficie de l'aide de la métropole (régies agricoles des services de la Direction de l'Agriculture et de la Forêt) ainsi que des dispositions du code local des investissements, mais il ne peut répondre qu'à une faible part de la demande des consommateurs.

[modifier] Télécommunications

Les moyens de communication les plus modernes et diversifiés sont offerts à la population de l'archipel : internet, téléphone fixe et mobile, réseau câblé de télévision, le tout géré par un monopole, SPM telecom. La chaîne publique outre-mer de radio-télé RFO est installée à Saint-Pierre. L'importance de l'équipement en ordinateurs permet également aux îliens de réduire l'impact de l'insularité et de l'éloignement.

[modifier] Tourisme

Les budgets conséquents investis par Paris, dès 1989, en vue de poser les bases d'une activité touristique performante adaptée au caractère de l'archipel, notamment à sa proximité du continent nord-américain, n'ont pas motivé par la suite les acteurs de la profession. Ce secteur n'apporte donc à l'économie locale qu'une modeste part, en dépit de l'ouverture en 1999 d'un aéroport moderne avec atterrissage "tous temps". En 2006, sur les 25383 passagers arrivés dans l'archipel, 76,5% étaient des résidents. Près de la moitié des Français non-résidents arrivés par avion y sont venus par affaires (source statistique : IEDOM, Institut d'émission des départements d'outre-mer). Des actions de promotion existent mais on demeure dans le schéma d'un tourisme traditionnel de proximité.

[modifier] Les hydrocarbures : un avenir ?

Les compagnies pétrolières nord-américaines qui exploitent les gisements sous-marins au large de la côte Est du Canada ont montré leur intérêt pour la recherche d'hydrocarbures liquides ou gazeux dans le "tuyau" de la zone économique exclusive française au Sud de l'archipel, dans le secteur le plus proche du bassin gazeux néo-écossais de l'île des Sables. Un forage d'exploration a eu lieu en 2001 et la prospection se poursuit. Compte tenu des retombées économiques importantes de l'exploitation pétrolière dont profitent Terre-Neuve et la Nouvelle Ecosse, Saint-Pierre et Miquelon mesure l'impact bénéfique qu'il pourrait recevoir s'il arrivait, dans l'avenir, qu'un gisement intéressant soit découvert dans sa propre zone.

[modifier] Dispute avec le Canada

Le nouveau droit de la mer, tel que défini par les lois UNCLOS des Nations unies, permet désormais aux États d'étendre leur zone économique au-delà des 200 milles nautiques et d'inclure le plateau continental avoisinant.

A l'initiative de l'ex-député, Gérard Grignon l'idée de réclamer une extension discontinue de la zone économique exclusive de l'archipel est née. Elle a été soutenue par les élus de la Collectivité et le député a poussé le dossier au maximum. C'est maintenant à Paris d'agir, au niveau des Nations Unies.

La position du Canada reste sans ambiguïté : elle refuse toute extension des eaux territoriales des îles Saint-Pierre-et-Miquelon au détriment de sa propre zone économique identifiée au Sud de Terre-Neuve. Ottawa s'en tient à la délimitation frontalière maritime telle qu'elle résulte de la sentence du tribunal arbitral de New-York en 1992.

La question de la pêche ne pose pas des problèmes qu'entre le Canada et la France, mais entre les provinces canadiennes maritimes elles mêmes et leurs autorités fédérales. Toutefois elle n'a plus la même acuité qu'elle avait avant 1990 du fait de la dramatique diminution de la ressource halieutique et du moratoire global imposé par Ottawa dans l'intégralité de sa zone, depuis cette époque, avec pour conséquence l'effondrement de la pêche industrielle dans toutes les provinces atlantiques canadiennes ainsi qu'à Saint-Pierre et Miquelon.

[modifier] Transports

Saint-Pierre dispose d'un aéroport d'où sont assurées des liaisons régulières avec plusieurs aéroports canadiens et avec le petit aérodrome de Miquelon. Une liaison maritime de fret relie le port de Saint-Pierre au port d'Halifax en Nouvelle-Écosse. Il n'existe pas de liaison régulière, ni maritime, ni aérienne, entre l'archipel et la métropole.

[modifier] Codes

Saint-Pierre-et-Miquelon a pour codes :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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