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Robot - Wikipédia

Robot

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ASIMO, un robot humanoïde construit par Honda.
ASIMO, un robot humanoïde construit par Honda.

On nomme robot un dispositif mécanique accomplissant automatiquement des tâches généralement considérées comme dangereuses, pénibles ou impossible pour les humains.

L'évolution de l'électronique et de l'informatique permet des traitements de plus en plus complexes. La définition de ce qui est comptabilisé ou non comme robot varie selon les pays considérés. Au Japon, par exemple, cette catégorie inclut à la différence de la France nombre de machines-outils programmables.

En dépit de leur coût élevé à l'époque (faute de microprocesseurs puissants produits en masse), les robots se sont imposés très vite, dès le début des années 70, pour certaines tâches comme la peinture des carrosseries automobiles, en atmosphère de vapeurs toxiques.

Sommaire

[modifier] Étymologie

Le terme robot est issu de la langue des pays d'Europe de l'Est tels que la Pologne, la Biélorussie, ou encore l'ancienne Tchécoslovaquie. Ce mot veut dire esclave, ou travailleur dévoué. (Ex. : « robotnik », le travailleur, en tchèque), a été initialement utilisé par l'écrivain d'origine tchécoslovaque Karel Čapek dans sa pièce de théâtre R. U. R. (Rossum's Universal Robots) en 1920. Cette pièce fut jouée pour la première fois en 1921. Bien que Karel Čapek soit souvent considéré comme l'inventeur du mot, il a lui-même désigné son frère Josef, peintre et écrivain, comme l'inventeur réel.

Certains assurent que le mot robot a été d'abord utilisé dans la courte pièce Opilec de Josef Čapek (the Drunkard), publiée dans la collection Lelio en 1917. Selon la Société des frères Čapek à Prague, ce serait inexact. Le mot employé dans Opilec est automate, alors que Robot est apparu pour la première fois dans RUR.

Alors que les robots de Čapek étaient des humains organiques artificiels, le mot robot a été pris pour désigner des humains « mécaniques ». Le terme androïde peut signifier l'un ou l'autre, alors que cyborg (« organisme cybernétique » ou « homme bionique ») serait une créature faite de parties organiques et artificielles.

Quant au terme robotique, il a été introduit dans la littérature en 1942 par Isaac Asimov dans son livre Runaround. Il y énonce les « trois règles de la robotique » qui deviendront par la suite « les trois lois de la robotique ».

Antiquité

L'image d'homme automatisé a son origine dans l'Antiquité gréco-romaine. Par exemple Le mythe de Pygmalion, racontait déjà à l'époque comment la statue Galatée devint vivante et s'affranchit de son créateur afin de partir à la conquête du monde des hommes, la "Fonostra" comme ils l'appelaient en ces temps anciens. Dans la mythologie classique, le dieu du fer et du métal (Vulcain ou Héphaïstos) construisit des esclaves tout de métal et d'or pour en faire des êtres intelligents à sa seule solde afin de remplacer les hommes créés par Zeus, dans le seul et unique but de se venger de son frère illégitime Glorias devenu de plus en plus oppressant au fur et à mesure que l'humanité le vénérait.

Renaissance

Le premier exemple d'un robot de forme humaine fut donné par le peintre de la Joconde, Léonard de Vinci en 1495. Ses précieuses notes à ce sujet recelaient des croquis tous plus intéressants les uns que les autres, montrant un cavalier muni d'une armure qui avait la possibilité de se lever, bouger ses membres tels que sa tête, ses pieds et ses mains. Le plan était probablement basé sur ses recherches anatomiques compilées dans l'homme vitruvien. On ne sait pas s'il a tenté de construire ce robot.

XVIIIe et XIXe siècle

Le premier robot de l'histoire de l'humanité connu fut présenté par Jacques de Vaucanson en 1738, qui inventa un homme mécanique qui jouait d'un instrument de musique à vent, ainsi qu'un canard mangeant et refoulant sa nourriture après ingestion de cette dernière. La nouvelle L'homme épingle d'Hermann Mac Coolish Rotenberg Caistria (1809) raconte l'histoire d'un homme qui désirait se transformer en robot par amour pour sa machine à coudre, et Steam Man of the Prairies d'Edward S. Ellis (1865) exprime la fascination américaine de l'industrialisation. La littérature concernant la robotique connu des sommets notables avec l'Homme électrique de Luis Senarens en 1885.

XXe siècle

Lorsque la technologie arriva au point où l'on put prédire des créatures mécaniques (non ludiques), les réponses littéraires au concept de robot suscitèrent la crainte que les humains soient remplacés par leurs propres créations. Frankenstein (1818), parfois désigné comme le premier roman de science-fiction, est devenu un synonyme de ce thème. Lorsque la pièce de Čapek RUR introduisit le concept d'une chaîne de montage pilotée par des robots qui tentent de construire toujours plus de robots, le thème prit une consonance économique et philosophique, renforcée par le film classique Metropolis (1927), et les populaires La Guerre des étoiles (1977), Blade Runner (1982) et Terminator (1984).

XXIe siècle

Bien que les clones ne soient pas des robots à proprement parler, le thème de l'opposition entre la créature et son créateur, à l'instar de Frankenstein, se retrouve dans un film comme The Island ou I, Robot. De nombreux autres films de série B s'inspirent de ce sujet qui peut être considéré comme un "marronnier" du domaine.

[modifier] Industrie

Robots industriels KUKA
Robots industriels KUKA

Les robots sont intensivement utilisés dans l'industrie, où ils effectuent sans relâche des tâches répétitives et avec rigueur. Dans les chaînes de montage de l'industrie automobile, ils y remplacent les ouvriers dans les tâches pénibles et dangereuses (peinture, soudage, emboutissage, etc.). Les robots industriels sont souvent munis de systèmes de vision qui leur procurent une souplesse d'exécution et des moyens de vérifier la qualité des produits fabriqués.

La science des robots se nomme la robotique.

[modifier] Principes

Le terme robot correspond à un type bien précis de système. Ainsi, si certaines caractéristiques ne sont pas présentes, une machine, même très complexe, ne peut être qualifiée de robot. La définition la plus précise du robot pourrait être : « Système automatique mécanisé capable d'effectuer une ou plusieurs tâches, dans un environnement donné, de manière autonome, par l'exécution d'un programme ».

Selon cette définition, une machine aussi complexe qu'un avion de ligne n'est pas un robot, alors qu'un banal grille-pain peut être appelé robot.

  • En effet, un avion de ligne, bien qu'embarquant de nombreux appareils automatiques et constituant un très complexe ensemble de systèmes associés, reste sous le contrôle des pilotes qui demeurent en haut de la pyramide hiérarchique des systèmes. Du décollage à l'atterrissage, l'appareil est gouverné et n'exécute pas un programme lui permettant d'accomplir toutes les tâches nécessaires sans contrôle humain.
  • En revanche, le grille-pain va effectuer, une fois démarré, une tâche certes unique, très simple, mais de façon entièrement autonome et sans aucune intervention extérieure, exécutant un programme, une suite d'instructions: en effet, le thermostat à bilame qui coupe le circuit de chauffe et éjecte les tranches de pain dès que le temps de cuisson est écoulé peut être considéré comme une unité d'entrée, tandis que la valeur du réglage peut être considérée comme une variable du programme à exécuter.

Ainsi le robot, machine programmable, ne peut être séparé de l'ordinateur, et à cet égard doit être défini comme une unité d'entrée/sortie, un périphérique. Le schéma et l'architecture classique des machines à traitement automatique de données restent donc valables, même dans le cas d'un futur robot quasi autonome, conforme aux prévisions de la science-fiction. La seule différence entre un ordinateur de bureau et un robot est que l'unité de calcul (processeur), les unités de stockage (mémoire vive et mémoire permanente), les unités d'entrée (caméras, etc.) sont soit embarquées dans le système, soit commandées à distance. Mais le robot lui-même, en tant que dispositif mécanique commandé par l'unité centrale, reste un périphérique de sortie. Quelle que soit la complexité du logiciel lui permettant de réagir à son environnement, le robot est piloté, exactement comme une imprimante qui exécute une suite de tâches programmées. Le robot reste donc une machine von Neumann, dont il n'est qu'un élément. Selon cette définition, on peut considérer, même si cette distinction est quelque peu académique, que les robots SWORD (évoqués plus bas) testés en ce moment en Irak, ainsi que les laboratoires automatiques opérant sur Mars ne sont pas, justement, de véritables robots, puisqu'ils ne s'agit que de systèmes téléguidés par un opérateur humain. En revanche, des systèmes automatisés comme certaines sondes spatiales, certains drones et les missiles de croisières, constituent bien des robots.

Robot développé par Toyota
Robot développé par Toyota

[modifier] Robots autonomes

Ainsi l'on cherche à réaliser des systèmes capables de réagir seuls à l'environnement, c'est-à-dire à un certain imprévu. C'est ce plus ou moins grand degré d'autonomie (d'autres aiment mieux dire intelligence artificielle) qui rapproche les robots des systèmes complètement autonomes envisagés par la science-fiction et la recherche de pointe.

Une certaine capacité d'adaptation à un environnement inconnu peut, dans les systèmes semi-autonomes actuels, être assurée pourvu que l'inconnu reste relativement prévisible : l'exemple déjà opérationnel de l'aspirateur-robot (par exemple l' iclebo ou le Trilobite d'Electrolux) en est une parfaite illustration : le logiciel qui pilote cet appareil est en mesure de réagir aux obstacles qui peuvent se rencontrer dans une habitation, de les contourner, de les mémoriser. Il sauvegarde le plan de l'appartement et peut le modifier en cas de besoin. Il retourne en fin de programme se connecter à son chargeur. Il doit donc fournir une réponse correcte au plus grand nombre possible de stimulations, qui sont autant de données entrées, non par un opérateur, mais par l'environnement. C'est un robot dans le plus pur sens du terme.

L'autonomie suppose que le programme d'instructions prévoit la survenue de certains évènements, puis la ou les réactions appropriées à ceux-ci. Lorsque l'aspirateur évite un buffet parce qu'il sait que le buffet est là, il exécute un programme intégrant ce buffet, par exemple les coordonnées X-Y de son emplacement. Si ce buffet est déplacé ou supprimé, le robot est capable de modifier son plan en conséquence et, de traiter une zone du sol qu'il ne prenait pas en compte jusqu'alors, il atteint alors un degré supérieur d'autonomie.

Lorsque les robots autonomes sont mobiles, il convient de leur fournir une source d'énergie embarquée : généralement une batterie d'accumulateurs électriques.

[modifier] La robotique dans le domaine de la musique

Image:UO-_Aude-Christ_Christo_rec.jpg

En première mondiale le 17 mai 2008 un robot industriel FANUC ROBOTICS a dirigé deux morceaux classique face à un ensemble instrumental à cordes à PARIS à la Cité des Sciences et de l'Industrie. Les morceaux joués étaient l'Andante festivo de SIBELIUS, et les Danses roumaines de BARTOK. Le procédé utilisé a été la capture de mouvement.Procédé déjà utilisé dans le monde du jeu vidéo et du cinéma. Ainsi le bras robot reproduit les mouvements du chef d’orchestre préalablement enregistrés. http://fr.wikipedia.org/wiki/Captation_de_mouvements


Image:Mocap-sascube_UO.jpg

Pendant la séance de captures de mouvements, des marqueurs blancs sont positionnés sur un joystick et tenu par la main. Les mouvements de ces capteurs sont analysés grâce à un dispositif de caméras optiques et traduites en coordonnées 3D. Ces coordonnées permettent la programmation du bras robot qui restitue à l’identique les mouvements du vrai chef d’orchestre et peut réinterpréter fidèlement l’œuvre le jour du concert en autonomie complète. Toute la dimension et la crédibilité prends tout son sens lors du concert. Les musiciens sont concentrés sur les départs, les terminaisons, les rubatos et nuances et doivent suivrent la cadence de la gestique du robot pour être synchronisés. Le résultat procure une liberté dans l'interprétation et les morceaux joués prennent tout leur authenticité.

Image:UO-Christophe.jpg




En comparaison on peut noter la différence du procédé utilisé par le constructeur automobile HONDA avec le robot humanoïde ASIMO qui a dirigé l'orchestre symphonique de Détroit. Il faut remarquer toutefois que la gestuelle du robot était une programmation robotique et ne restituait pas toutes les subtilités d'un mouvement d'un bras humain.

L'idée intéressante à l'avenir est de pouvoir numériser la gestuelle de tous les grands chefs d'orchestre afin de les mémoriser pour les générations futures. A un niveau pédagogique cela permets d'expliquer à quoi sert véritablement un chef d'orchestre et que son rôle n'est pas une simple représentation. En aucun cas on ne peut actuellement remplacer un humain pendant les phases de répétitions avec les musiciens. L'intelligence artificielle des robots est bien insuffisante pour corriger en temps réel des erreurs d'interprétation. Même si en l'occurence la prouesse technique du robot humanoîde ASIMO est totale, il n'en reste pas moins qu'il est incapable de modifier en temps réel son comportement.


[modifier] Liste des robots commerciaux ou de laboratoire

Robots humanoïdes :

Autres robots :

  • Aibo, chien de compagnie dont il a existé plus de 6 générations de perfectionnement croissant. Sony a mis fin à cette ligne de produits en 2006 pour des raisons de ciblage économique de la société Sony.
  • Iclebo, un aspirateur robot complètement autonome pour la maison.
  • Bn-1, le robot chat de BANDAI
  • PaPeRo, le robot de compagnie par NEC, successeur du R100
  • qfix, kit de robot pour éducation et hobby
  • Rabbit, robot bipède destiné à la recherche sur la marche et la course. Site de Rabbit
  • Robot SpiderBot, robot ayant huit roues motrices dont celles aux extrémités (qui sont donc au nombre de quatre) ont deux degrés de liberté

Robots industriels :

  • Unimate, le 1er robot industriel
  • KUKA FAMULUS, le premier robot à 6 axes entraînés de façon électromécanique (1973)
  • Lemur, robot industriel à 6 pattes
  • Robot Delta, robot ayant un bras de manipulation formé de 3 parallélogrammes

[modifier] Marché de la robotique

Le nombre de robots en activité est en pleine explosion depuis une quinzaine d'années, sous les effets combinés des progrès techniques et de la baisse des coûts (divisés par trois pour les robots industriels entre 1990 et 2003). Ils se répartissaient fin 2003 :

  • 29 % de robots domestiques (dont 94 % d'aspirateurs automatiques (570 000 au total dont l' iclebo et le Roomba) et 37 000 tondeuses automatiques) ;
  • 38 % de robots industriels (soit 800 000 au total, dont 50 % présents au Japon, 31 % en Europe et 14 % en Amérique du Nord).
  • 33 % de robots de loisirs (692 000, dont une majorité d'Aibo de Sony).

Le nombre de robots militaires n'est pas déterminé, même si on exclut les missiles et autres satellites. Pour l'instant, les systèmes d'arme restent sous contrôle total d'un opérateur humain, même sur des systèmes par ailleurs robotisés. Les drones sont maintenant assez répandus (car le ciel est un endroit où il est assez facile de se mouvoir sans avoir à gérer des obstacles), et des robots terrestres sont en expérimentation dans les arsenaux de nombreux pays. Le plus médiatique est l'engin S.W.O.R.D.S. testé par les É.-U. en Irak

La croissance du nombre de robots dans notre environnement restera forte d'ici à 2007. Les robots industriels (dont on recense plus de 20 000 applications, de la chaîne de montage automobile à la trayeuse automatique) devraient être un million cette année-là (soit 25 % de hausse). Quant aux robots domestiques, ils devraient être presque sept fois plus nombreux en 2005, avec quelques utilisations nouvelles (lavage de vitres, de piscines).

[modifier] Futurs développements

La microrobotique est un champ d'étude en plein essor. La compréhension des phénomènes physiques dans la manipulation à l'échelle du micromètre et la miniaturisation des mécanismes sont d'un intérêt crucial pour la micro-ingénierie. Les recherches concernent aussi bien les capteurs, que les actionneurs et les préhenseurs.

De nombreux roboticiens se concentrent aujourd'hui sur la locomotion humaine et animale. C'est une problématique difficile, en partie à cause de la puissance de calcul nécessaire. L'étude des robots à pattes a été menée depuis plusieurs décennies, surtout sur les robots hexapodes, quadripèdes, etc. La tendance était alors de copier la flexibilité, la robustesse et l'adaptabilité des insectes. Ce type de robot est statiquement stable, et donc plus facile à contrôler.

Aujourd'hui on assiste à une intensification de la recherche sur la locomotion bipède, qui est par nature dynamiquement stable, donc plus difficile à maîtriser. Mais les avantages sont considérables : progression dans la connaissance de la bipédie, meilleur franchissement d'obstacle et adaptation à l'environnement humain. Ainsi de nombreuses universités et entreprises, surtout japonaises, se sont lancées dans la construction de robots humanoïdes.

La robotique médicale est également très active. De nouveaux robots sont développés pour la chirurgie mini-invasive et la téléchirurgie. De nouvelles techniques sont exploitées, comme les actionneurs AMS (alliages à mémoire de forme), la microrobotique et les interfaces haptiques. Des algorithmes d'analyse d'images sont développés dans la même voie.

La recherche s'est aussi orientée vers la navigation, la localisation et la planification de trajectoire. L'exploration sous-marine et spatiale sont des domaines où la robotique est d'une grande utilité.

Les développements futurs concernent aussi la vision robotique, notamment dans le but de concevoir des véhicules « intelligents », ou des robots de surveillance et d'exploration.

Alors que des pilotes automatiques sont installés depuis longtemps dans les avions de ligne, la recherche ayant pour but de concevoir des véhicules terrestres grand public robotisés se heurte a de nombreux obstacles. Si la localisation ne pose guère de problèmes grâce au GPS, les techniques de reconnaissance d'objets à partir d'images ne permettent pas encore de reconnaître parfaitement les divers panneaux de signalisation routière, ni de distinguer les objets présents sur la chaussée ou le trottoir. De fait, un robot aurait toutes les difficultés à faire face à un imprévu.

Enfin, une voie de développement importante concerne l'apprentissage des robots. Les robots actuels ne savent généralement pas s'adapter à une nouvelle situation car on ne leur a pas donné la possibilité d'apprendre et d'améliorer leurs comportements. Pourtant, des techniques d'apprentissage existent. Un peu comme le ferait un enfant, un robot pourrait donc apprendre de nouveaux comportements et s'adapter à des configurations non prévues au départ. Cet axe de recherche est actuellement en plein essor.

[modifier] Cinéma

[modifier] Littérature

La littérature de science-fiction ou de bande dessinée autour du thème des robots est foisonnante notamment par :

  • Nos amis les robots- MANGA SCIENCES T3 et un peu moins bien Nous sommes tous des robots- MANGA SCIENCES T5 d'Asari-ISBN 2845994915 Edition: Pika Collection MANGA SCIENCES. Paru en 2005. Une vulgarisation ludique et très pertinente de ce qu'est la robotique.

Commentaires: C'est l'inventeur des 3 règles de la robotique

Commentaires: Roman sur le mythe de l'être artificiel.

  • RUR, suivi de Le dossier Makropoulos suivi de La maladie blanchedeKarel Capek- ISBN 2876783746. Edition: De l'Aube. Paru en 11/1997.

Commentaires:Livret de la pièce de théâtre sortie en 1920 "Rossum's Universal Robots" de Karel Kapek : il est l'inventeur du mot "robot", du tchèque: robota = corvée.

  • Livre des Psaumes dans la culture hébraïque apparait le personnage du Golem 1er mythe sur l'homme transgressant Dieu en construisant un être artificiel.

[modifier] Littérature technique

Ces quelques livres vous permettront de débuter dans la construction de petits robots.

  • Construire des robots très simples qui rampent, roulent, marchent, sautent... d'H. Katzenmaier - ISBN 2866611489 Edition:Publitronic Elektor. Paru en: 10/2004

Commentaires: Voilà un livre qui ravira les amateurs novice et éclairé en robotique ! Bien présenté, il reprend progressivement les bases des composants électroniques et leurs applications concrète dans des montages expliqués et schématisés. Rien de bien compliqué au début car tous les robots sont réfléchis à base d’interrupteur, de microswitch et de relais. La question de l’énergie est également traitée.

  • La Robotique à la portée de tous dePascal Liegeois

ISBN 2100483498 Edition: DUNOD Collection ETSF On peut trouver ce fichier à la FNAC pour: 15,68 €

Commentaires de l'auteur: J'ai écris ce livre pour ceux qui ont déjà réalisé des montages électronique et qui veulent construire un robot simple doté déjà de quelques améliorations de base. J'espère que bon nombre d'entre vous pourront basculer dans le côté illuminé de la force robotique. Visitez le site d'Izibot, entre autre, là

  • Je construit mon premier robot mobile deFrédéric Giamarchi- ISBN 2100075918 Editeur: DUNOD Collection ETSF

[modifier] Compétitions

RoboCup est une compétition internationale dont le but est de développer une équipe de football composée de robots humanoïdes totalement autonomes. L'objectif est de gagner contre les champions du monde d'ici 2050. Il existe plusieurs catégories, qui vont de la simulation aux robots humanoïdes en vraie grandeur. RoboCup est considérée comme la coupe du monde de robotique.

Au Japon, où la robotique est très populaire, le tournoi de robots-sumos est une des compétitions les plus célèbres. La règle est simple : il faut sortir son adversaire de l’aire de jeu.

Aux États-Unis, les Battlebots sont des combats violents de robots armés, placés dans une arène truffée de pièges. Ces robots doivent obéir à des règles précises (site officiel ici). Des compétitions similaires existent en Angleterre sous le nom de Robot Wars. Ces combats très populaires passent aussi dans des émissions de télévision.

La popularité des émissions de télévision telles que Robot Wars et Battlebots, des compétitions de robots-sumos, le succès des « bombes intelligentes » et des drones dans les conflits contemporains suggèrent que la crainte de voir des formes de vie artificielles devenir violentes n'est plus une illusion.

L'agence de recherches avancées du département américain de la Défense (DARPA) finance des projets technologiques tels que le Darpa Grand Challenge, une course dans le désert du Nevada qui a lieu tous les ans. En octobre 2005, c'est l'engin conçu par l'université Stanford, baptisé Stanley, qui a remporté la récompense de 2 millions de dollars. Stanley est un véhicule automatique, conduit par 7 ordinateurs en réseaux et qui se guide par un radar et des rayons laser.

En France, la compétition la plus célèbre est certainement la coupe E=M6. Il s'agit là de son nom le plus connu, car celle-ci a changé de nom pour « Coupe de France de robotique » en 1998. Voir l'article détaillé : Coupe de France de robotique En effet, toujours en 1998, elle a donné naissance à Eurobot, compétition européenne de robotique, ouverte à tous les pays du monde mais se déroulant en Europe. Celle-ci accueille désormais plus de 25 pays, les équipes étant qualifiées lors de rencontres nationales, organisées avec le soutien de l'association internationale Eurobot. Voir l'article détaillé : Eurobot

Depuis 2002, les départements de GEii des IUT de France organisent également une rencontre annuelle (début juin, à Vierzon) de robots suiveurs de ligne voir ici. La motorisation et la source d'énergie étant imposées, les étudiants rivalisent principalement sur l'intelligence et l'efficacité de la partie commande. Un chassis moulé peut cependant être fourni.

[modifier] Enjeux éthiques et de responsabilité

Éthique : Dans un contexte d'utilisation croissante de robots et de robots disposant parfois d'une relative "semi-autonomie" (de la tondeuse à gazon autonome aux drones sophistiqués, en passant par la rame de métro sans chauffeur, ou l'assistance à opération chirurgical, éventuellement à distrance, etc..), la notion de responsabilité juridique liée à l'utilisation de robots pourrait évoluer et poser de nouvelles questions éthiques, notamment en cas d'accident, d'impacts sur l'environnement ou la santé, voire en cas d'attaque volontaire (des robots sont déjà utilisé civilement et militairement et/ou pourront l'être pour des observations, enquêtes ou intrusions illégale, pour provoquer ou violemment réprimer des soulèvements, ou lors de troubles civils divers, incluant opérations de répression, guérilla ou contre-guérillas).

Pour le droit : Plus l'intermédiaire robotisé disposera d'autonomie, plus il pourrait à l'avenir bouleverser le droit international humanitaire et compliquer la tâche de juger de l'intention du fabricant, programmeur ou utilisateur d'un robot dont l'action aurait eu des conséquences dommageables pour des hommes ou l'environnement. Les tribunaux internationaux sont déjà compétents en terme de crime de guerre, crime contre l'humanité et génocides, mais la situation est plus complexes concernant le renseignement ou des accidents liés à des usages civils ou de robot en tant qu'arme non-létale destiné par exemple à séparer des adversaires dans une volonté de maintien ou rétablissement de la paix.

Enjeux prospectifs : Le robot qui se retourne contre son fabricant, n'est plus maîtrisé, ou prend une autonomie inattendue est un thème fréquent de la science-fiction, mais qui intéresse aussi les militaires, dont certains suggèrent qu'il serait utile de créer une « responsabilité du fait des choses » en Droit international public.[1].

De nouveaux défis moraux et environnementaux sont également posés par les nanotechnologies et le développement plausible ou en cours de robots très miniaturisés ou de nanorobots et dans un futur proche des bio-nanno-robots pourraient voir le jour.

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

Laboratoires de recherche

Construction et programmation de robots

Actualité robotique

Histoire et Société

La fiction et les robots

Collection de robot

[modifier] Notes et références

  1. Réflexions juridiques sur les conflits opposant les robots et les soldats, Étude réalisée pour le Centre des Hautes Études de l’Armement, Septembre 2004, Résumé (EPMES, / Voir page 7 sur 8))


aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -