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Histoire de Nantes - Wikipédia

Histoire de Nantes

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Cet article traite de l'histoire de Nantes.

Château des ducs de Bretagne
Château des ducs de Bretagne

Sommaire

[modifier] Antiquité

[modifier] les Namnètes

Après une première occupation par les Celtes, arrivés entre le Ve et le Ier siècle av. J.-C. Vers 70 avant J.C., l’antique peuple armoricain des Namnètes installe la capitale de sa cité (son territoire), près de l’estuaire de la Loire. L'historien Polybe mentionnait déjà en 147 av. J.-C., l'existence d'un port fluvial à l'embouchure de la Loire appelé « Corbilo », bien que son emplacement exact reste inconnu. Mais il est impossible pour l’instant de déterminer si son site antique se situait ou non à l’emplacement de l’actuelle ville de Nantes. La cité, batie à l'emplacement de l'actuel quartier du Bouffay, est conquise en 56 av. J.-C. par Jules César et appelée Portus Namnetus. L'alliance des Namnètes aux Romains et la construction d'une flotte pour ceux-ci leur permit de réduire la résistance vénète la même année.

[modifier] Période gallo-romaine

Aux IIIe et IVe siècles, comme beaucoup de métropoles régionales, Condevicnum change son nom et prend celui du peuple dont elle est la capitale. Ces mutations toponymiques sont intervenues à une époque où la solidité de l'empire romain s'effondrait. On observe alors, entre autres éléments significatifs, une renaissance des antiques divinités gauloises locales dans les sculptures religieuses et les inscriptions dédicatoires. Le changement de noms de cité relève sans doute un phénomène du même ordre, lié à une résurgence des vieux sentiments d'appartenance ethnique des tribus gauloises.

[modifier] La christianisation

Nantes est christianisée durant le IIIe siècle, deux martyrs sont à l'origine de la christianisation de Nantes : Saint-Donatien et Saint-Rogatien, et la cathédrale devient le siège de l’évêché dont le territoire correspond approximativement à celui de l’actuelle Loire-Atlantique et du Craonnais (sud-ouest de la Mayenne). C'est aussi à la fin du IIIe siècle comme ailleurs que les agressions de pirates dits Saxons ou Frisons, de bandes de pillards appelés bagaudes et l'inefficacité de l'administration et de l'armée romaines contraindront les habitants à se protéger derrière une ligne de murailles dont plusieurs éléments subsistent aujourd'hui et qui, en réduisant la ville à 18 hectares, forma le cadre de la ville jusqu'au Moyen Âge.

[modifier] Les invasions

Nantes est successivement envahie par les Saxons ou Frisons (vers 275-285), les Francs (vers 500), les Alamans, les Vikings (en 843) avec le martyr de Saint Gohard, évêque de Nantes, les Bretons (en 851), de nouveau les Normands (de 913 à 937), et qui s'intallent durablement dans l'Ile Bethia[1]) et plus tard par les Angevins (aux Xe et XIIe siècles), les Français (en 1487-1491) puis les Allemands (en 1940).

[modifier] Le Moyen Âge

[modifier] La Chronique de Nantes

La Chronique de Nantes est un recueil de textes datant du milieu du XIesiècle. Ecrit en latin, cet ouvrage n'a pas survécu jusqu'à nous. Néanmoins une copie datant du XVesiècle traduite en français par Pierre le Baud, est parvenue jusqu'à notre époque. L'éditeur de ces chroniques nantaises, René Merlet, a regroupé 20 chapitres à partir de plusieurs sources historiques datant toutes du Moyen-Âge. La Chronique de Nantes racontent dans le détail, des moments importants de l'histoire de Nantes depuis le VIesiècle jusqu'à l'année 1050. Les chapitres sont écrits par des copistes qui évoquent, sans concession, la longue résistance de la population franque de Nantes contre les envahisseurs (Bretons, Vikings ou Angevins). La Chronique de Nantes révèle et dénonce à la fois, les razzias meurtrières des vikings, l'incompréhension linguistique et culturelle des Nantais vis-à-vis des chefs bretons qui vont occuper, un temps, les différentes charges de la ville sans pouvoir se faire comprendre dans la langue franque des Nantais, enfin les calculs politiciens de l'Anjou dans la domination et la protection du Comté nantais.

[modifier] La période franque

[modifier] Epoque de la dynastie mérovingienne

A la fin du Vesiècle, Nantes est conquise par Clovis et passe sous domination franque. Les monnaies d'or montrent que la ville s'appelle Namnetes. Fils de l'évêque Eumerius, Félix est évêque de Nantes de 549 à 582. Il achève la construction de la nouvelle cathédrale de son père où il installe des reliques des apôtres Pierre et Paul.

[modifier] Epoque de la dynastie carolingienne

Créée au VIIIe siècle par la réunion de plusieurs comtés francs, la Marche de Bretagne se composait du pays Rennais, du pays Nantais et du pays Vannetais, ainsi que d'une partie du Maine. Véritable zone tampon, sous administration militaire, son plus célèbre préfet ("Britannici limitis praefectus") fut Roland, neveu de Charlemagne, mort en 778 à Roncevaux. Il était chargé de défendre le royaume des Francs contre les incursions extérieures (Vikings et Bretons). En 799, le comte Wido qui a succédé à Roland, soumet la Bretagne à l'empereur Charlemagne.

[modifier] La résistance franque et la conquête bretonne (841-851)

La famille franque des Widonides contrôlait depuis un demi-siècle les marches de Bretagne dont fait partie le comté de Nantes. Le 25 juin 841, Lambert, issu des Widonides, combat avec le comte Ricuin de Nantes à la bataille de Fontenoy-en-Puisaye . Ricuin ayant été tué, le comté de Nantes, que Lambert considérait comme son légitime héritage, est confié par le roi de Francs Charles le Chauve à Renaud, comte d’Herbauges. Lambert abandonne alors le parti du roi et rejoint le duc breton Nominoë, en conflit avec Charles le Chauve.

En 843, Renaud de Nantes bat Lambert allié aux Bretons de Nominoé et aux Vikings d’Hasting à la bataille de Messac (?) mais peu après, il est battu et tué à Blain le 24 mai 843. Les Nantais refusent de reconnaitre Lambert comme comte. Ce dernier est soupçonné d’avoir guidé les Vikings qui, le 24 juin, mettent la ville à sac et tuent l’évêque dans sa cathédrale. Ce n'est qu'après le départ de ses alliés que Lambert se rend maitre de Nantes[3] et devient Lambert II de Nantes, comte de Nantes. En 844, Lambert II tue dans un combat le comte Bernard de Poitiers et Hervé comte d’Herbauges, fils et successeur de Renaud. Fin octobre-début novembre 845, Lambert II abandonne le parti de Nominoë et fait sa soumission au roi des Francs qui lui laisse le comté de Nantes. En 849, Charles le Chauve rappelle Lambert II et lui confie le pays nantais, le pays rennais et le territoire au sud de la Loire. En 851, Lambert II accompagne Nominoë dans son offensive en Neustrie. Après la mort subite du chef breton à Vendôme le 7 mars 851, Lambert II prend le commandement de l’armée bretonne en retraite. Il participe ensuite aux côtés d’Erispoë, fils de Nominoë et nouveau chef des Bretons, à la bataille de Jengland près du Grand-Fougeray. Suite à la Bataille du Grand-Fougeray, Charles le Chauve et Erispoë, chef breton, signent en septembre 851 le traité d'Angers. Le roi des Francs reconnait la tutelle bretonne sur les pays rennais, nantais et de Retz, fixant ainsi les limites frontalières de ce qui devient la Bretagne « historique ». La Bretagne devient un royaume dirigé par Erispoë.

[modifier] Le comté de Nantes sous le Royaume de Bretagne (851-908)

A la suite du traité d'Angers de 851, la ville franque de Nantes devient possession bretonne pour une période d'une cinquantaine d'années. Le titre de comte de Nantes est alors assumé par le roi de Bretagne Erispoë, suivi de son frère Salomon. A la mort de ce dernier, le trône est disputé entre le comte de Rennes Gurvant, gendre d'Erispoë, et le comte de Vannes Pascweten, gendre de Salomon. Pascweten hérite du titre de comte de Nantes mais sans régler son conflit avec Gurvant pour la couronne bretonne. C'est son frère Alain le Grand, comte de Nantes en 877, qui deviendra roi de Bretagne vers 890 jusqu'à sa mort en 907.

[modifier] Alliance entre le comté de Nantes et l'Anjou face aux menaces extérieures (909-937)

En 907, à la suite de la mort du roi Alain le Grand, à qui succède Gourmaëlon, comte de Cornouaille et prince de Bretagne de 908 à 913, les attaques vikings ravagent à nouveau le royaume de Bretagne. Face aux menaces vikings et à leurs razzias, Robert Ier de France qui combat les Normands à travers toute la Neustrie, organise avec Foulque Ier d'Anjou la défense des frontières occidentales de la Neustrie. Foulque Ier reçoit alors le comté de Nantes dont il est chargé d'organiser la défense.

[modifier] Domination scandinave (919-937)

En 919, Une imposante armada viking, composé de Danois, venus de leur nouveau fief de La Roche-Bernard remonte la Loire. Nantes est prise par les Vikings malgré la résistance de la garde nantaise et de l'escorte angevine de Foulque Ier. La cité est pillée et la cathédrale incendiée. Les notables nantais ainsi que le clergé de Nantes et les clercs fuient vers Angers. En 920, les Vikings attaquent Angers qu'ils pillent, puis Tours et menacent Orléans qui offre une forte rançon pour éviter le pillage. Les Nantais et les Angevins trouveront refuge en Bourgogne. Les Vikings redescendent le grand fleuve jusqu'à leur fief nantais.

Le comté de Nantes n'est plus qu'un titre sans territoire, Ottar et Hroald de 914 à 919 , Rognväld de 919 à 930 puis Incon vers 930-937 dirigeants un fief normand à Nantes (Namsborg) et dans sa région.

Foulque Ier reconstitue, à Angers, une troupe de Nantais et d'Angevins pour libérer la cité franque de Nantes. Malgré l'aide des troupes franques de Robert Ier de France, la contre-attaque en 921, est un échec. Néanmoins, le comte d'Anjou, Foulque Ier conservera le titre de comte de Nantes, mais ce titre ne fut définitivement reconnu qu'en 930, quand son suzerain Hugues le Grand le qualifia comme tel dans une de ses chartes. Foulque Ier passa le restant de sa vie à combattre les Vikings. Il perd un de ses fils, Ingelger, lors d'un affrontement contre les Normands. Les Vikings envahissent la Bretagne. Devant leurs succès militaires, les seigneurs bretons et les notables fuient et embarquent pour se réfugier en Angleterre. Parmi les fuyards, un jeune homme, nommé Alain Barbetorte qui préparera sa revanche.

[modifier] La reconquête bretonne (937-939) et le nouveau duché (937-952)

C'est Alain Barbetorte, débarqué sur la côte nord de Bretagne en 936 de retour d'exil d'Angleterre, qui va entreprendre avec des troupes bretonnes la guerre aux Vikings. En 937, Alain Barbetorte est reconnu duc de Bretagne, n'étant pas aussi puissant que son grand-père Alain le Grand pour revendiquer la titre de roi. Il pousuit son combat contre les Vikings et s'empare de Nantes la même année. Les Vikings reviennent plusieurs fois à la charge le long de la Loire. Ce n'est qu'en 939, avec la victoire de Trans sur les Vikings, que Nantes sera définitivement à l'abri. Il se marie avec Roscille de Blois. En 952, le duc Alain II Barbetorte meurt. Il sera inhumé dans la collégiale Notre-Dame à Nantes.

[modifier] Sous l'influence angevine (952-960)

Alain Barbetorte laisse le duché à son fils de deux ans, Drogon, comte de Nantes et duc de Bretagne de 952 à 958. Sa veuve se remarie à Foulques II le Bon, comte d'Anjou. La tutelle de Drogon est assurée par son oncle Thibaut Ier de Blois. Le pouvoir sur la Bretagne est alors partagé : Foulque II reçoit le comté de Nantes et la garde du jeune duc Drogon, Thibaut Ier conservant la suzeraineté sur le reste de la Bretagne. En 958, Drogon meurt subitement à Angers, peut-être empoisonné par Foulque II. La même année, lors d'une assemblée regroupant les comtes d'Anjou, de Blois et les barons bretons, Foulque II devient comte de Nantes et duc de Bretagne de 958 à sa mort en 960.

[modifier] Les conflits avec la Maison de Rennes (960-1066)

Le fils illégitime d'Alain II Barbetorte et d'une noble dame nommée Judith, Hoël Ier, devient comte de Nantes et duc de Bretagne de 960 à 981. Face à l'incapacité de Geoffroy Ier d'Anjou à l'aider à combattre les Vikings, Hoël Ier se rallie à eux. Geoffroy Ier d'Anjou, s'allie alors avec le comte de Rennes Conan Ier de Bretagne dit "Conan le Tort", vassal de Thibaut Ier de Blois, en lui faisant épouser sa fille Hermengarde d'Anjou en 971 et entre en guerre quasi-permanente contre Hoël Ier. En 981, Hoël Ier est assassiné sur l'ordre de Conan. Sitôt prévenu, son frère, Guerech quitte Tours, avant sa consécration comme évêque de la ville, et se fait élire comte de Nantes. Guerech poursuit le combat initié par son frère contre le comte de Rennes Conan Ier. Guerech signe un traité avec le comte Guillaume IV de Poitiers qui confirme les possessions nantaises au sud de la Loire - les pagi d'Herbauges, de Tiffauges et de Mauges - obtenues par son père Alain II Barbetorte en 942. En 982, Guerech fait appel à Geoffroy Ier d'Anjou en le reconnaissant comme son suzerain. Conan Ier, de fait vassal de Eudes Ier de Blois, se retrouve alors en opposition avec son ancien allié Geoffroy Ier. L'armée nantaise, soutenue par la Maison d'Anjou, l'armée rennaise, soutenue par la Maison de Blois, se rencontrent sur le champ de bataille à Conquereuil. Guerech bat les troupes de Conan Ier mais cette victoire ne règle pas le conflit. En 983, Guérech se rend à la cour du roi de Francie Occidentale Lothaire pour lui prêter hommage, cherchant à s'affranchir de la tutelle de son nouvel allié mais Geoffroy Ier capture Guerech lorsque ce dernier s'arrête à Angers durant son retour à Nantes. Geoffroy Ier en profite pour étendre son domaine jusqu'à la Sèvre nantaise en fortifiant notamment le donjon du Pallet (dont il reste de nos jours un grand donjon) contrôlant ainsi la vallée de la Sèvre nantaise, permettant la fondation d'un monastère très important à Vertou, et les voies d’accès entre le Poitou et le comté de Nantes. Guérech ne sera libéré qu'en 985 en reconnaissant la suzeraineté de Geoffroy Ier d'Anjou sur le comté de Nantes. Ce dernier lui apporte alors le soutien militaire de l'Anjou face à son rival Conan Ier. Son ancien allié angevin soutenant à présent son ennemi, Conan Ier aurait convaincu le médécin de Guerech, Héroicus, également abbé de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon d'empoisonner le comte. Guerech meurt comme son frère prématurément, en 988. Son jeune héritier, le comte Alain disparaît en 990.

Le nouveau comte d'Anjou, Foulques III Nerra, s'inquiétant des prétentions de Conan Ier et de son ascension politique, se proclame défenseur des intérêts de la maison de Nantes et lui livre combat. Conan Ier est tué lors de la seconde Bataille de Conquereuil le 27 juin 992. Soutenu par Foulque III, le très jeune Judicaël de Nantes, comte de Nantes de 992 à 1004, est placé sous la tutelle de son vassal le vicomte Aimery III de Thouars qui portera le titre de comte de Nantes de 992 à 994. Judicaël meurt prématurément en 1004 assassiné par trahison. Budic de Nantes, comte de Nantes, fils de Judicaël, dirige le comté jusque vers 1010. Budic met à profit un pèlerinage de l'évêque de Rennes en Terre Sainte pour s'emparer des biens épiscopaux et détruire le château du prélat à Nantes. De retour de Palestine, l'évêque demande l'intervention du comte de Rennes et Budic demande l'assistance de Foulque III ce qui entraînera la perte d'une partie des territoires nantais, notamment au sud de la Loire.

[modifier] La fin des conflits (1066-1148)

Fils aîné d’Alain Canhiart, comte de Cornouailles, et de Judith, fille et héritière de Judicaël, comte de Nantes, Hoël II de Bretagne accéde au trône ducal en 1066, ramenant la paix entre Nantes et Rennes. Son fils, Alain IV Fergent ou Fergant, comte de Cournouailles, de Rennes et de Nantes, devient duc de Bretagne de 1084 à 1112. En 1084, il nomme son fidèle frère Mathias II à la tête du comté de Nantes et reprendra personnellement le titre à la mort de celui-ci en 1103. Veuf de Constance de Normandie, fille de Guillaume le Conquérant, en 1090, il épouse Ermengarde d'Anjou en 1093. Son successeur et fils, Conan III de Bretagne, assuré par une alliance avec le roi capétien Louis VI qui le garantit de la fin des menaces venant de l'extérieur, fait faire de grands progrès pour la paix dans le comté et l'ensemble du duché. C'est pourtant en refusant de reconnaître son fils Hoël III comme successeur à sa mort en 1148 qu'il y mettra fin.

[modifier] Des titres contestés (1148-1156)

Hoël III, comte de Nantes et de Cornouailles, est désavoué pour le titre de duc par son père Conan III sous prétexte qu'il est bâtard. Hoël refuse de reconnaître son neveu Conan IV de Bretagne comme duc, sous la tutelle du beau-père de celui-ci, Eudon de Porhoët. Hoël, vaincu par Eudon, se contente du comté de Nantes. Arrivé à l'âge de régner, Conan IV est pourtant tenu éloigné du trône ducal par son tuteur. Il s'allie alors avec le comte de Nantes. Conan IV est vaincu par son tuteur et se réfugie à la cour d'Henri II Plantagenêt en Angleterre grâce à son titre de comte de Richmond. Resté seul, Hoël est à son tour vaincu à Rezé par Eudon. En 1156, Conan IV, soutenu par les Anglais, bat Eudon et est proclamé duc de Bretagne. Mais les Nantais, inquiets de ce retour à la violence, chassent son oncle Hoël III et choisissent pour comte le frère cadet d'Henri II, Geoffroy Plantagenêt, comte du Maine et d'Anjou.

[modifier] Annexion à l'Anjou (1156-1189)

- Au XIIesiècle, le comté de Nantes est détaché, lors d’une période de divisions internes de la Bretagne, et annexé à l’Anjou. En effet, alors que Conan IV est proclamé duc de Bretagne, les Nantais chassent son oncle Hoël comte de Nantes et choisissent pour comte le frère cadet d'Henri II, Geoffroy Plantagenêt, déjà comte du Maine et d'Anjou depuis 1156. Le comté de Nantes sort du duché. À la mort de Geoffroy, en 1158, Conan croit pouvoir reprendre le pays nantais, mais doit le restituer à Henri II Plantagenêt qui le conservera en sa main jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant plus de trente années (1156-1189)[2].

- Conan IV doit abdiquer en 1166 et Henri II est reconnu gardien du duché par les barons bretons en attendant que son fils Geoffroy II Plantagenêt, fiancé à la petite-fille de Conan III, Constance de Bretagne, atteigne la majorité.

[modifier] La période Plantagenêt (1181-1203)

En tant qu'époux de Constance, Geoffroy Plantagenêt est proclamé duc de Bretagne sous le nom de Geoffroy II de Bretagne en 1181, mais il meurt le 19 août 1186 suite à des blessures reçues au cours d'un tournoi organisé à Paris par le roi de France, Philippe Auguste.

Après la mort de son premier mari, Constance exerce réellement le pouvoir en Bretagne, surtout après la mort d'Henri II Plantagenêt survenue en 1189.

De ce premier mariage, Constance a deux enfants : notamment Arthur, qui lui succèdera. En 1196, Arthur Plantagenêt est proclamé duc de Bretagne par les grands barons de Bretagne et devient Arthur Ierde Bretagne. Elevé à la cour de Philippe Auguste, il est protégé des convoitises de son frère puîné Richard Cœur de Lion. À la mort de ce dernier, Arthur revendique l'héritage de "l'empire Plantagenêt" (Anjou, Angleterre, Aquitaine, Maine, Normandie, Poitou) qui lui fut confisqué par son oncle Jean sans Terre (le plus jeune frère de Richard) avec le soutien de sa grand-mère, la vieille reine Aliénor d'Aquitaine. Il devint le chef nominal des barons bretons qui revendiquent l'indépendance. Vaincu, lui et sa sœur sont faits prisonniers en 1202 à Mirebeau (près de Loudun) par Guillaume de Broase, seigneur normand à la solde de Jean sans Terre. Il meurt en 1203 en prison à Rouen, peut-être à la demande de son oncle.[3]

[modifier] Guerre de succession de Bretagne

Lors de la guerre de Succession de Bretagne, Nantes accueillit Jean de Montfort qui s’y établit en mai 1341 revendiquant la succession de Jean III de Bretagne. Il est fait prisonnier par Charles de Blois et les Normands, qui prennent Nantes le 21 novembre 1341 après un siège de 2 semaines. Ensuite Nantes restera du côté du partie de Blois.

[modifier] Nantes capitale de la Bretagne (XVesiècle)

Duchesse Anne
Duchesse Anne

Sous les ducs capétiens Nantes prend un rôle prédominant sur Rennes, Nantes voit s'ériger, en remplacement du Château du Bouffay, le Château de la Tour Neuve au Bouffay au XIIIe siècle grâce à Pierre Ier de Bretagne.
Ce n'est réellement qu'au XVesiècle que Nantes prend un essor véritable. La ville se développe particulièrement sous le règne de Jean V qui avec une politique habile de neutralité lors de la guerre de Cent Ans assure paix et prospérité à toute la Bretagne, la construction de la cathédrale actuelle commence le 14 avril 1434 avec le duc Jean V et Jean de Malestroit. À signaler le 25 octobre 1440, l'exécution de Gilles de Rais dit Barbe-bleue à Nantes.

Nantes continue son développement sous l'impulsion du Duc François II de Bretagne et de son gouvernement dirigé par le chancelier de Bretagne, Guillaume Chauvin et le trésorier de Bretagne, Pierre Landais qui encouragea le commerce, fonda l'Université de Bretagne en 1460. La première imprimerie est créée en 1493. Le Château des Ducs de Bretagne, refait et agrandi par François II à partir de 1466, reçoit la Cour ducale. Il est la plus belle expression de la renaissance dans cette capitale Nantaise d'un état prospère et moderne la Bretagne, mais qui allait au devant de guerre avec la France et de problème de succession du fait que François II n'eut pas de fils légitime pour lui succéder. À sa mort lui succède sa fille, née 11 ans plus tôt en 1477 à Nantes et qui, à cause du traité du Verger de 1488, ne peut se marier sans le consentement du roi de France.

[modifier] Renaissance

La ville de Nantes à la fin du siècle compte près de 40 000 habitants mais est touchée par sa première grande épidémie de peste en 1501 qui fait environ 4 000 victimes. De nouvelles épidémies sont recensées en 1522, 1523 et 1529. La Fosse (futur Quai de la Fosse) commence à être construite en 1517. Jean de Brosse devient gouverneur de Bretagne en 1543. En échange, il abandonne ses prétentions ducales.

[modifier] Le rattachement de la Bretagne à la France

Suite aux guerres de 1487-1491 (dont la Guerre folle), la Bretagne vaincue est rattachée à la France par l'édit d'union de 1532. Le terrain a été préparé par les deux mariages successifs d'Anne de Bretagne aux rois de France et au final par celui de sa fille la duchesse Claude avec le roi François Ier.

Durant la guerre franco-bretonne, Nantes est assiégée à plusieurs reprises par les Français, notamment en 1487 (siège qui voit la mort du quimpérois Michel Marion lors d'un raid pour soulager la ville) et en 1491 (où finalement le Seigneur d'Albret livre le château à La Trémoille).
Charles VIII entre dans la ville en 1491 et celle-ci est unie à la France (comme le reste de la Bretagne) en 1532.

[modifier] Le Parlement de Bretagne

Le Parlement, sous divers noms, avait siégé à Vannes depuis son origine. À l’issue d’un long bras de fer entre Rennes et Nantes de 1553 à 1561 au cours duquel le Parlement de Bretagne tient ses sessions alternativement dans chacune des deux villes, le roi de France et dernier duc de Bretagne en titre Henri II décide en 1557 que le Parlement ne se réunirait plus qu'en la ville de Nantes. Devant les protestations des Rennais, la régente et dernière duchesse en titre Catherine de Médicis attribue le siège du Parlement à la ville de Rennes par édit du 15 mars 1560 du jeune roi Charles IX. Nantes reste cependant jusqu'en 1790 le siège de la Chambre des comptes de Bretagne qui avait été transférée de Vannes entre 1492 et 1499. Son palais est devenu la préfecture de Loire-Atlantique. Nantes conserve aussi l'université - la seule de Bretagne - qui avait été créée par le duc François II.

[modifier] Les guerres de religion

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[4].

[modifier] L'Édit de Nantes

Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur devient gouverneur de Bretagne le 5 septembre 1582 avec comme attache Nantes et son Château où il séjourne souvent. Son épouse est l'héritière de la famille de Penthièvre qui avait des prétentions au trône de Bretagne ainsi il revendique lors de la Ligue l'indépendance de la Bretagne. Le Duc de Mercœur est opposé aux réformés et participe à la Ligue à partir de 1584 contre les réformés et contre le roi légitime Henry IV. Il sera le dernier ligueur à résister au roi. Il se fortifie à Nantes après l'assassina du Duc de Guise pour continuer la lutte en 1588. Finalement après la conversion du roi, il abandonna la lutte en 1597 et vint à Angers se soumettre au roi de France. La ville de Nantes devra payer très cher ce conflit, s'en suivra une période moins dorée jusqu'au milieu du XVIe siècle. Du fait que la Bretagne fut la dernière province à avoir continuer la Ligue, et surtout, Nantes pour avoir été la dernière ville de la Ligue fut choisit par Henry IV pour proclamer le célèbre édit de Nantes en 1598 et ainsi mettre fin au conflit religieux. En 1608, Henri IV demandera 12 000 livre à la ville pour son mariage avec Marie de Médicis.

[modifier] Le XVIIesiècle

[modifier] L'Exécution de Henri de Talleyrand

Exécution en 1626, place du Bouffay du comte de Challais, Henri de Talleyrand pour avoir comploté contre Richelieu qui était gouverneur de Bretagne.

Dans les années 1640, l'Île Gloriette est urbanisé (hôpital, ...).

[modifier] L’arrestation de Nicolas Fouquet

Nantes, le 5 septembre 1661. Louis XIV fête ce jour-là ses 23 ans. La somptueuse fête donnée le 17 août par Nicolas Fouquet en son château de Vaux-le-Vicomte est encore dans tous les esprits, surtout celui du roi. Mazarin est décédé quelques mois plus tôt, et le jeune monarque a la volonté d’affirmer son pouvoir. Le Conseil, réunissant entre autres Colbert, Fouquet et Le Tellier, vient de se tenir au château de Nantes. En sortie de séance, le souverain devise avec son surintendant des finances, afin de le retenir. D'Artagnan a reçu la veille des consignes strictes afin de mener à bien son arrestation. Mais une nuée de quémandeurs assaille Fouquet, qui disparaît dans la foule…

Louis XIV est furieux. Il ordonne au capitaine-lieutenant de la compagnie des Mousquetaires de fouiller toute la ville si nécessaire. C’est finalement au niveau de la cathédrale, place Saint-Pierre, que d’Artagnan rattrape la chaise à porteurs de Nicolas Fouquet. Il présente alors la lettre de cachet au surintendant, incrédule. Ce dernier fut emprisonné dans un premier temps au château d'Angers, berceau de sa famille, à la Bastille, puis, au terme d’un procès mouvementé, à la forteresse de Pignerol où il décéda le 23 mars 1680.

[modifier] La Révolte du papier timbré

Des troubles se produisent dans la ville pendant la Révolte du papier timbré survenue en 1675.

[modifier] Le XVIIIesiècle

[modifier] Le commerce triangulaire

Île Feydeau, les immeubles construit par les négriers sont encore batis sur pilotis ce qui fait pencher les murs
Île Feydeau, les immeubles construit par les négriers sont encore batis sur pilotis ce qui fait pencher les murs

Au XVIIIe siècle, Nantes connaît un important essor économique grâce au commerce triangulaire qui fait la fortune des armateurs nantais. Nantes fut le principal port négrier français. Dès 1688, les armateurs nantais expédiaient leurs premiers esclaves noirs vers l'Amérique. 1427 expéditions y furent armées, soit 42 % de la traite française. Nantes fonda sa richesse sur le commerce triangulaire et devint la première place négrière d'Europe. Les navires négriers basés à Nantes partent vers les côtes ouest de l’Afrique ; là, les capitaines achètent des hommes et des femmes aux chefs des villages contre des objets de faible valeur et les emmènent aux Antilles pour travailler comme esclaves dans les plantations. Les bateaux reviennent ensuite au port de Nantes chargés d’épices et de sucre. Pour éviter de parler directement de la nature de ce commerce, on parle alors de la « Route du Bois d’Ébène ».

[modifier] Immigration acadienne

Des réfugiés acadiens chassés d'Acadie après le Grand Dérangement trouvent refuge dans le quartier Sainte-Anne entre 1775 et 1785.

[modifier] La Révolution

Durant les Guerres de Vendée, la ville, acquise aux idées révolutionnaires, est attaquée par l’armée vendéenne commandée par Cathelineau et Charette, le 29 juin 1793, sans succès. C’est la bataille de Nantes. Cathelineau y fut mortellement blessé. Charette sera capturé plus tard et fusillé le 29 mars 1796. Entre 1793 et 1794, Jean-Baptiste Carrier, représentant de la Convention en mission à Nantes, ordonne un grand nombre d’exécutions sommaires (la cour fut présidée par Bignon) : de la fin décembre 1793 à la fin février 1794, Carrier fait fusiller 2600 prisonniers[5]. Il organise aussi des noyades à Nantes dans le fleuve depuis des bateaux munis de trappes : les condamnés, attachés deux par deux (un homme, une femme), se noient mutuellement ; Jean-Baptiste Carrier avait baptisé ces exécutions la « déportation verticale », elles sont restées célèbres sous le nom de « mariages républicains ». Les différentes épidémies pendant cette période ont aussi prélévé un lourd tribut.

[modifier] Le XIXesiècle

[modifier] Nantes prend pied sur la rive sud de la Loire

En 1801, Après la création des départements qui obligèrent les diocèses français à s'adapter aux nouvelles limites territoriales. Le Concordat établit de nouvelles dispositions entre l'Etat et l'Eglise. Ainsi le hameau de Saint-Jacques (dépendant de la paroisse de Saint-Sébastien-sur-Loire), blotti autour de son prieuré, devint une nouvelle paroisse. Celle-ci ainsi que les îles de la Loire (futur île Beaulieu), dépendantes de la commune voisine de Saint-Sébastien-sur-Loire furent rattachées à la commune de Nantes. En ce début du XIXe siècle, les limites municipales de la commune de Nantes franchissaient la rive Sud de la Loire en prenant juridiquement possession du châtelet de Pirmil et du faubourg Saint Jacques.

[modifier] Les embellissements du XIXe siècle

Grâce à cette accumulation de richesses, les bourgeois nantais acquièrent le pouvoir, ce qui leur permet d’entamer des travaux de transformation et d’embellissement de leur ville. Ces opérations leur permettent aussi d’investir leurs richesses dans une autre activité que le commerce, car la traite des esclaves commence à décliner à partir de milieu du XVIIIe siècle, du fait des courants de pensée des Lumières puis de l’abolition de l'esclavage en 1848. Plusieurs plans d’embellissements sont réalisés, mais ce n’est qu’avec celui de Ceineray que les choses se concrétisent. Le néo-classicisme est le maître-mot dans le cadre de l’architecture, et des hommes comme Marc-Antoine Laugier et Jacques-François Blondel sont leur source d’inspiration.

C’est en 1826 qu’est inauguré le premier service omnibus. C’est le premier service au monde de transports en commun grâce à Stanislas Baudry, bientôt imité par Paris, Londres et New York. La première ligne de chemin de fer est construite en 1851 et contribue à favoriser le développement de l’industrie. Les omnibus sont remplacés par le tramway en 1875 de type Mékarski.

[modifier] Le XXesiècle

[modifier] Rattachement de Chantenay et de Doulon

En 1908, le territoire nantais s'agrandit considérablement. En effet, une loi ordonne le rattachement des communes limitrophes de Doulon (à l'est) et de Chantenay (à l'ouest).

[modifier] Lefèvre-Utile

La tour restaurée de la biscuiterie LU
La tour restaurée de la biscuiterie LU

Une prospère fabrique de biscuits se développe dans la ville, dont deux entreprises restent célèbres : Lefèvre-Utile, qui invente le Petit Beurre LU, et la Biscuiterie nantaise. Aujourd’hui LU fait partie du groupe Danone, qui ne fabrique ces biscuits que pour conserver son image de marque ; en effet, ce produit ne fait plus vraiment recette.

La biscuiterie LU a été recyclée en un centre culturel, le Lieu Unique (on retrouve les initiales LU), où se trouvent un café, un restaurant, un hammam, un espace d’expositions, de spectacles ainsi qu’une librairie.

[modifier] Les comblements des bras de Loire et de l’Erdre

Nantes est traversée par la Loire et quatre de ses affluents. De cette situation, Nantes a hérité un surnom : La Venise de l’Ouest. Petit à petit, le comblement des cours d’eau s’est fait pour faciliter les déplacements dans la ville.

Au début du XXe siècle, la plupart des petits bras de la Loire sont comblés, rattachant la majorité des îles aux terres. L’espace ainsi constitué est aujourd’hui appelé Île de Nantes, en référence au projet de rénovation urbaine actuellement en cours.

C’est aussi à cette période que les 500 derniers mètres de l’Erdre, affluent de la Loire, sont déviés et comblés, permettant la création du Cours des 50-Otages, et du tunnel fluvial entre l’Erdre et le canal Saint-Félix, à la confluence avec la Loire. Les travaux sont réalisés de 1929 à 1934, par une entreprise allemande, sous la direction de l'ingénieur Karl Hotz.

[modifier] Les deux guerres mondiales

Monument des 50 otages
Monument des 50 otages

Suite à l’armistice de 1940, la ville est occupée par les troupes allemandes. Nantes est bombardée à vingt-huit reprises entre le 27 juillet 1940 et le 2 août 1944. Les 16 et 23 septembre 1943, des bombardements de la 8e Air Force américaine, dont l'objectif était les installations industrielles des Batigolles à l'est de la ville, détruisent le centre-ville, faisant un total de 1 463 morts, et 2 500 blessés. Près de 700 immeubles et habitations individuelles sont détruits, et 3 000 logements deviennent inhabitables.

Nantes est un centre important de la Résistance.

Suite à l’assassinat, le 20 octobre 1941, du Feldkommandant de la ville, le lieutenant-colonel Hotz par trois jeunes résistants communistes venus de Paris, 48 otages sont fusillés à Nantes, Châteaubriant et au Mont Valérien. Le 11 novembre suivant, le général De Gaulle décerne la croix de la Libération à la ville, première des cinq villes françaises à être ainsi décorées. La ville est finalement libérée le 12 août 1944.

[modifier] La reconstruction

La reconstruction est confiée à partir de 1945 à l'architecte prix de Rome Michel Roux-Spitz[6]. Son plan de reconstruction et d'aménagement est approuvé en 1947. Il concerne notamment les quartiers du centre-ville : la Place Royale, la rue du Calvaire, la Place Bretagne. Il construit aussi la cité des Hauts-Pavés afin de reloger les sinistrés. Il reconstruit aussi plus tard avec l'aide de son fils l'Hôtel-Dieu, actuel CHU, achevé en 1963.

[modifier] Histoire contemporaine

En 1958, l'un des derniers Pont transbordeur de France, est démoli. Il avait été construit par l'ingénieur Ferdinand Arnodin. L'Université de Nantes rouvre en 1960. La cathédrale Saint-Pierre est touché par un terrible incendie en 1972. En 1985, Nantes est la première ville française à se doter d'un réseau de tramway moderne. Un précédent équipement avait été démantelé 27 ans auparavant. Aujourd'hui, le réseau est l'un des plus important de France. En 1986 les Chantiers navals Dubigeons construisent un dernier navire à Nantes, puis ferment leur établissement de l'Île de Nantes en 1987.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • Abbé Ferdinand Brault, Paul Jeulin, Le couvent des Cordeliers de Nantes, 1926
  • Roger Dupuy, Nouvelle histoire de la France contemporaine. Tome 2 : La République jacobine, Paris, Seuil, 2005, ISBN 2020398184
  • Paul Jeulin, L'évolution du port de Nantes. Organisation et trafic depuis les origines, Paris, 1929
  • Paul Jeulin, Histoire lapidaire du château de Nantes, In Octavo, Rennes, 1925
  • Paul Jeulin, L'urbanisme à Nantes au XVIIIe siècle et sa documentation, Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, Rennes

[modifier] Liens internes

[modifier] Notes et références

  1. aujourd'hui Ile Botty dans la commune de Bouguenais
  2. Judith Everard. « Le duché de Bretagne et la politique Plantagenêt aux XIIe et XIIIe siècles », in Marin Aurell et Noël-Yves Tonnerre éditeurs. Plantagenêts et Capétiens, confrontations et héritages, colloque des 13-15 mai 2004, Poitiers. Brepols, 2006, Turnhout. Collection Histoires de famille. La parenté au Moyen Âge. ISBN 2-503-52290-4, p 202
  3. Martin Aurell, « Introduction : pourquoi la débâcle de 1204 ? », in Martin Aurell et Noël-Yves Tonnerre éditeurs. Plantagenêts et Capétiens, confrontations et héritages, colloque des 13-15 mai 2004, Poitiers. Brepols, 2006, Turnhout. Collection Histoires de famille. La parenté au Moyen Âge. ISBN 2-503-52290-4, p 5
  4. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 258
  5. Roger Dupuy, Nouvelle histoire de la France contemporaine. La République jacobine, 2005, p.170
  6. Voir le Dossier sur la reconstruction de Nantes édité par les Archives municipales de Nantes
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