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Province autonome de Bolzano - Wikipédia

Province autonome de Bolzano

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Haut-Adige.
Provincia Autonoma di Bolzano
Autonome Provinz Bozen
Provinzia Autonóma Bulsan
Drapeau du Sud Tyrol
Chef-lieu : Bolzano/Bozen
Région : Trentin-Haut-Adige
Pays : Italie
Population (2004) 476 023
Code BZ
Superficie 7 400 km²
Répartition linguistique
au recensement 2001
Italien : 26,47%
Allemand : 69,15%
Ladin : 4,37%
Communauté de communes et chef-lieu
Val Venosta (Silandro)
Burggrafenamt (Merano)
Überetsch-Südtiroler Unterland (Neumarkt)
Bolzano
Salten-Schlern
Vallée de l'Isarco (Bressanone)
Wipptal (Vipiteno)
Val Pusteria (Brunico)
Politique
Président : Luis Durnwalder
Provinces et États limitrophes
Province autonome de Trente
Province de Sondrio
Province de Belluno
Autriche (Tyrol, Salzbourg)
Suisse (Grisons)


La Province autonome de Bolzano (en italien, Provincia autonoma di Bolzano ; en allemand, Autonome Provinz Bozen ; en ladin, Provinzia autonóma de Balsan) est une province, située dans le nord-est de l'Italie, qui fait partie de la région autonome du Trentin-Haut-Adige.

Sommaire

[modifier] Toponymie

La province autonome de Bolzano est connue sous différentes appellations, dues aux vicissitudes de l'histoire.

  • la Province de Bolzano ou Province de Bozen (cette dernière forme est moins fréquente en français),
  • le Haut-Adige (Alto Adige), nom géographique d'origine française (imposé pendant l'occupation napoléonienne), faisant référence aux sources de l'Adige et imposé une deuxième fois en italien, par les autorités italiennes fascistes et comme version officielle par la province. La Constitution de l'Italie (art. 116) reconnait officiellement depuis le 18 octobre 2001 les deux versions Alto-Adige/Südtirol.
  • le Tyrol du Sud (Südtirol), nom qui correspond à la région historique et géographique du Tyrol. Le Tyrol du Nord, le Tyrol de l'Est et le Tyrol du Sud constituent ensemble une région historique du Tyrol (unité administrative de l'Autriche-Hongrie avant 1918),

[modifier] Population

Il a environ 470 000 habitants, répartis en 116 communes, dont les principales sont Bolzano (chef-lieu), Merano, Bressanone, Brunico, Laives et Vipiteno.

Le Haut-Adige, comme la Vallée d'Aoste est une région officiellement multilingue. En fait les deux tiers (69,4 %) des habitants sont de langue maternelle allemande et moins de 5 % de langue maternelle ladine des Dolomites. Les italophones (26,3 %) sont concentrés surtout dans le chef-lieu, Bolzano (all. Bozen) et dans les localités de Merano (all. Meran), Bressanone (all. Brixen), Laives (all. Leifers) et Bronzolo (all. Branzoll). Les ladinophones (4,3 %) surtout dans la Val Gardena (lad. Gherdëina) et dans la Val Badia.

Dans la province autonome de Bolzano, la signalisation est entièrement bilingue (italien/allemand). Dans les municipalités de langue ladine de la province, la signalisation est largement trilingue (ladin/allemand/italien).

[modifier] Géographie

Le territoire est irrigué par plusieurs cours d'eau : l'Adige (en allemand Etsch), l'Isarco (en allemand Eisack), la Rienza (en allemand Rienz), Passirio (all. Passeier), Talvera (all. Talfer), etc. Il existe aussi quelques lacs, en partie navigables pour des embarcations de petite taille : lacs de Resia (all. Reschensee), lac de Caldaro (all. Kalterer See), lacs de Monticol (all. Montiggler Seen), lac de Braies (all. Pragser Wildsee), lac de Varna (all. Vahrner See).

Il est limitrophe au nord et à l'est de l'Autriche (Tyrol et Salzbourg), à l'ouest de la Suisse, au sud-est de la Vénétie (province de Belluno), au sud de la province autonome de Trente (Trentin) et au sud-ouest (par le col du Stelvio) de la Lombardie (province de Sondrio).

Le massif des Dolomites qui domine le Haut-Adige dresse ses pics à environ 3 000 mètres d'altitude. Ces montagnes sont constituées d'une roche calcaire particulière, la dolomie, identifiée au XVIIIe siècle par un géologue français, Déodat Gratet de Dolomieu, qui lui a laissé son nom. Chaque année, des millions de touristes, insouciants des problèmes régionaux, parcourent cette contrée, pratiquant, selon la saison, le ski ou l'escalade. Ils y trouvent aussi le repos dans de confortables chalets au pied des Dolomites.

Située aux confins de la Suisse allemande et de l'Autriche, la région italienne du Trentin-Haut-Adige présente un relief tourmenté. Arrosée notamment par le fleuve Adige, c'est une zone de hautes montagnes alpines comportant plusieurs sommets élevés, comme la Marmolada, point culminant des Dolomites (3 342 mètres). Les forêts y succèdent aux alpages, offrant à profusion mélèzes, sapins et rhododendrons. Particulièrement riantes, les vallées sont pour l'essentiel consacrées aux cultures de la pomme, du raisin et à l'élevage.[1]

[modifier] Organisation territoriale

Les 116 communes de cette provinces se sont regroupées en huit communanutés :

  1. Val Venosta : Silandro,...
  2. Burgraviato : Merano,...
  3. Oltradige-Bassa Atesina/Überetsch-Unterland : Egna, Bronzolo/Branzoll, Laives, Ora, Terlano/Terlan, Appiano/Eppan, Caldaro (Haut-Adige) ...
  4. Bolzano/Bozen : formé uniquement de la commune homonyme
  5. Salto-Sciliar/Salten-Schlern : Ortisei, Renon, San Genesio Atesino, Sarentino...
  6. Vallée de l'Isarco : Bressanone,...
  7. Alta Valle Isarco : Vipiteno,... Le Wipptal touche aux confins du Haut-Adige et du Tyrol.
  8. Val Pusteria : Brunico,...

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire du Trentin-Haut-Adige.

Le Haut-Adige a été rattaché à l'Italie à la fin de la Première Guerre mondiale, en 1919, en application du traité de Versailles . Après une tentative forcée d'italianisation de la population germanophone durant le fascisme, la République italienne a reconnu à le Haut-Adige une vaste autonomie après la Seconde Guerre mondiale, accentuée à partir de 1972 (deuxième statut d'autonomie).

Le Haut-Adige fait partie des rares régions disputées entre la Romania (où se pratiquent des langues romanes) et la Germania (où se pratiquent des langues germaniques). La frontière linguistique initiale, qui correspondait alors approximativement au limes de l'Empire romain, a reculé au Moyen Âge en certains endroits (Flandre, Alsace, Suisse et Tyrol). Ce glissement est expliqué par une colonisation bavaroise et en partie lombarde qui semble remonter à l'an 1200. Le Haut-Adige fut le berceau de poètes qui jouèrent un rôle important dans le développement de la langue allemande comme Oswald von Wolkenstein et Walter von der Vogelweide.

Villnoess à l’ Haut-Adige
Villnoess à l’ Haut-Adige

À partir du IVe siècle, le Tyrol fit partie, comme le reste de l'Italie du Nord, du Saint-Empire romain et, à partir de l'année 1363, de l'Empire autrichien des Habsbourg, partageant le sort et l'histoire de l'Autriche de manière presque ininterrompue jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le Tyrol tomba quelque temps aux mains des troupes françaises de Napoléon et de ses alliés bavarois. Le héros de la lutte armée contre les envahisseurs, Andreas Hofer, fusillé à Mantoue, est un personnage populaire du Tyrol, comme peut l'être Giuseppe Garibaldi pour les Italiens. Son irrédentisme fut souvent mis en avant à des époques plus récentes. L'hymne d'Andreas Hofer est devenu l'hymne officiel du Tyrol.

Depuis 1919, il fait partie de l'Italie à la suite du traité de paix de la Première Guerre mondiale. Vers 1910, les habitants de langue italienne de l'Haut-Adige était moins de 5 %. À partir de 1922, le Haut-Adige fut soumis à une tentative avortée d’italianisation forcée de la part du régime fasciste, qui favorisa l'immigration depuis les autres régions italiennes et tenta d'imposer l'usage généralisé de la langue italienne, surtout en imposant un enseignement monolingue dans les écoles, ce qui, non seulement provoqua protestations et rancœur de la part des habitants du Haut-Adige de langue allemande, mais aussi provoqua la naissance d'un enseignement clandestin, dans les écoles des catacombes. Dans le même temps toutefois, le rapprochement entre Hitler et Mussolini, et l'annexion de l'Autriche par le Troisième Reich (Anschluss) allégea la pression de la propagande, tandis que des cellules nazies, tolérées par Rome, proliféraient dans le Haut-Adige.

En 1939, un accord entre le régime nazi et le régime fasciste, intéressés pour divers motifs à éloigner le plus grand nombre possible d'Allemands de la région, conduisit aux Options, qui virent une bonne partie des habitants de l’Haut-Adige de langue allemande, confrontés au pressions fascistes, choisir d'émigrer vers le Troisième Reich, en premier lieu vers les terres conquises à l'Est (Pologne), déchirant des familles entières entre les « Dableiber » (ceux qui décidèrent de ne pas quitter leur terre) et « Optanten » (ceux qui privilégièrent leur identité culturelle).

Après le 8 septembre 1943, dans un contexte d'effondrement du pouvoir fasciste en Italie, le Haut-Adige fut gouverné directement par les autorités nazies (ce sont les 600 jours). Cette période favorisa la langue allemande au détriment de l'italien. De nombreux habitants du Haut-Adige de langue allemande s'engagèrent dans les SS et la Gestapo, collaborèrent aux persécutions contre les juifs (la communauté de Merano fut décimée) et à la chasse aux soldats italiens débandés après le 8 septembre. Parmi les plus inflexibles gardiens du camp de concentration de Bolzano — étape vers Mauthausen, Auschwitz, etc. — se distinguèrent plusieurs habitants de langue allemande, y compris des femmes. En outre des individus (Franz Thaler, Josef Mayr Nusser) ou de petits groupes, surtout dans la minorité qui n'avait pas opté pour le Troisième Reich nazi (les Dableiber), s'opposèrent courageusement au nazis, allant parfois jusqu’à la lutte armée.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Haut-Adige fut à nouveau rendu à l'Italie. Les Alliés imposèrent à l'Italie un traité de protection de la province (Accord De Gasperi-Gruber, 5 septembre 1946). Ce traité italo-autrichien fut la base de la résolution n° 1497 des Nations unies qui pressa urgemment les deux pays à « reprendre les négociations avec l'objectif de trouver une solution à toutes les divergences relatives à la mise en œuvre de l'accord de Paris du 5 septembre 1946 », dans la mesure où, de fait, le gouvernement italien n'appliquait pas complètement ces accords.

Dans les années 1960, s'organisa un mouvement terroriste visant à la réunification du Tyrol, le BAS (comité pour la libération du Tyrol du Sud). Au début, ses actions étaient dirigées exclusivement contre les biens (monuments fascistes, lignes électriques) et non contre les personnes.

Parmi les représentants les plus en vue de la lutte pour le rattachement du Haut-Adige à l’Autriche il y eut Sepp Kerschbaumer et Georg Klotz qui défendirent leur cause en étroite coordination avec les autorités politiques de l’Haut-Adige (le charismatique Silvio Magnago du Südtiroler Volkspartei, président de la province) et de l'Autriche (Bruno Kreisky, ministre autrichien des Affaires étrangères de l'époque et chancelier très populaire par la suite).

À la suite de l'action des carabiniers et de la justice la lutte se durcit coûtant la vie à une vingtaine de personnes entre les forces de l'ordre italiennes, la population italienne et la soi-disant résistance autochtone. La lutte continua jusqu'au final des années quatre-vingts.

Au cours des années, y compris par cette activité terroriste ou lutte de libération selon d'autres, le territoire a obtenu du gouvernement de Rome une autonomie très large et très confortable (les derniers budgets provinciaux s'élevaient à environ 7 000-8 000 milliards de lires par an). Il s'agit du statut d'autonomie le plus poussé pour une province en Europe (avec celui d'Åland en Finlande).

[modifier] Le Haut-Adige aujourd'hui

Avec la libération de la dernière activiste tyrolienne, Karola Unterberger en 2003, on espère que la rude parenthèse historique soit définitivement fermée.

Malgré l'issue globalement positive des événements, beaucoup, non seulement les familiers, se souviennent avec douleur mais aussi avec reconnaissance, du prix élevé en vie humaines, santé, expropriations, exil et prison, qu'un nombre restreint, mais toujours trop élevé de personnes dans les deux populations, dans les forces de l'ordre italienne et autrichienne, ont dû payer comme contribution à l'actuelle cohabitation pacifique et stable sous le statut d'autonomie.

Cette autonomie est basée sur une séparation rigide des populations dans les écoles, sur l'obligation du bilinguisme pour tous les employés publics, sur la répartition des emplois publics proportionnellement à l'importance des groupes linguistiques.

Dans les dernières années du XXe siècle et les premières du XXIe siècle, on assiste à la diffusion progressive d'un mal être de la population de langue italienne (qui est passée de 35 % à environ 25 %), avec une évolution ultérieure tout à fait imprévisible.

L'entrée de l'Autriche dans l'Union européenne et son adhésion au traité de Schengen a entrainé un redéploiement des forces armées de la frontière entre les deux Tyrols vers les autres régions d'Italie. Ces troupes étant constituées quasi exclusivement d'Italiens, cela a fortement contribué à ce phénomène.

Parmi les causes objectives du mal-être du groupe italien, traditionnellement lié à la droite italienne (MSI d'abord, Alliance nationale aujourd'hui) s'inscrit aussi la question de sa représentation politique. Depuis l'adoption récente du système électoral majoritaire à double tour, dans les communes de plus de 15 000 habitants, la droite italienne, même dans les communes à forte majorité italienne comme Bolzano, se voit régulièrement dépassée par la gauche qui bénéficie du vote allemand, plus dirigé contre la droite que favorable à la gauche. Les conseils municipaux qui en résultent sont fortement conditionnés par les minorités allemandes locales et peu représentatifs du groupe linguistique localement majoritaire.

Depuis quelque temps, il semble qu'une partie de la population de langue allemande du Haut-Adige ait compris la nécessité de solder les comptes du passé, l'adhésion au nazisme, comme cela a été fait en Allemagne. Cependant un scandale assez récent autour du parti « Union für Südtirol » et du conseiller Pöder démontre qu’il y a encore une forte minorité d’ extrême droite. De son côté la population de langue italienne s'oppose à la démolition de quelques symboles du fascisme, tel un monument à la victoire ornés de faisceaux de licteurs et de visages du Duce.

[modifier] Politique récente

La province autonome de Bolzano est représentée par un Conseil de la province composé de 35 conseillers (organe législatif) et par une junte de la province (organe exécutif, avec un président et des assessori, adjoints). Lors des dernières élections (octobre 2003) les résultats ont été les suivants (entre parenthèses, gains ou pertes par rapport aux élections du 22 novembre 1998) :

Lors de la séance inaugurale du 18 novembre 2003 ont été élus président du Conseil provincial Richard Theiner (SVP) et vice-président Giorgio Holzmann (Alliance nationale). Un mois exactement plus tard, Theiner ayant été nommé assesseur provincial (fonction incompatible avec celle de président), une nouvelle présidente a été élue, Veronika Stirner Brantsch (SVP).

L'exécutif provincial (junte, en italien Giunta), de centre-gauche, est présidé depuis 2003 par Luis Durnwalder (SVP) (également président de la région Trentin-Haut-Adige) avec deux vice-présidents, Otto Saurer (SVP) et Luisa Gnecchi (Unis à gauche). La junte (huit autres membres) ne comprend que des élus SVP à l'exception de cette dernière et de Luigi Cigolla, Union autonomiste.

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Montagnes et tourisme

[modifier] Tourisme thermal

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Geo N° 140 Octobre 1990

[modifier] Liens externes


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