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Histoire du Vanuatu - Wikipédia

Histoire du Vanuatu

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Statues comémoratives de cérémonies de montée en grade, Ambrym.
Statues comémoratives de cérémonies de montée en grade, Ambrym.

Les débuts de l’histoire du Vanuatu sont mal connus. La théorie la plus répandue, basée sur les découvertes archéologiques sur place, fait état d’un peuplement de l’archipel par des populations Lapita venues de Papouasie Nouvelle-Guinée il y a environ quatre à six mille ans[1]. Des fragments de céramique retrouvés à Malo ont été datés à 1300 ans avant J.-C.[2]. En juin 2004, des fouilles archéologiques menées à Teouma près de Port-Vila mirent au jour des squelettes de neuf personnes, ainsi que de poulets et de cochons, datés à 1200 ans avant J.-C., ce qui atteste que les premiers habitants avaient amené du bétail avec eux.

La tradition orale relate qu’entre le XIe et le XVe siècle, des populations polynésiennes venues du centre du Pacifique apportèrent de nouvelles coutumes et techniques de fabrication. Au XIIIe siècle, Roymata fut un grand chef influant dans le centre de ce qui est aujourd'hui le Vanuatu.

Sommaire

[modifier] Arrivée des Européens

L’explorateur portugais Pedro Fernández de Quirós fut le premier européen à débarquer au Vanuatu, sur l’île d’Espiritu Santo, en 1606. Le deuxième contact européen avec le Vanuatu n’eut lieu qu’en 1768, lorsque Louis Antoine de Bougainville redécouvrit l’archipel. En 1774, James Cook lui donna le nom de Nouvelles-Hébrides, qu’il conserva jusqu’à l’indépendance en 1980.

[modifier] Commerce du santal

La découverte de bois de santal en 1825 par l’explorateur et commerçant écossais Peter Dillon sur l’île d’Erromango provoqua une véritable ruée, la Chine étant très demandeuse de cet ingrédient entrant dans la composition de l’encens. Les Vanuatu livraient une barque pleine de bois de santal contre un morceau de fer, ce qui faisait augurer de juteux profits. Cependant, la croissance du santal est lente et lorsque les quantités disponibles commencèrent à diminuer, les habitants se mirent à réclamer des armes, des munitions et du tabac. Le commerce cessa en 1868 avec la disparition des derniers plants de santal.

[modifier] Blackbirding et colonisation

Alors que le commerce du bois de santal touchait à sa fin, des planteurs établis en Australie, aux Fidji, en Nouvelle-Calédonie et aux Samoa commencèrent à recruter des travailleurs au Vanuatu selon un procédé connu sous le nom de blackbirding. Au plus fort de cette période, plus de la moitié des hommes adultes de l’archipel étaient employés à l’étranger. C’est également à cette époque que des missionnaires catholiques et protestants firent leur apparition, ainsi que des colons venus chercher un emplacement pour la culture du coton, puis du café, du cacao, de la banane et de la noix de coco lorsque les cours internationaux du coton s’effondrèrent. Il s’agissait au début principalement de sujets britanniques établis en Australie, mais la fondation de la Compagnie calédonienne des Nouvelles-Hébrides en 1882 donna rapidement l’avantage aux Français. Au tournant du XXe siècle, le nombre de colons français dépassait celui des britanniques de l’ordre de 2 pour 1.

[modifier] Condominium franco-britannique

La lutte d’influence entre la France et la Grande-Bretagne aboutit à la création d’un condominium franco-britannique en 1906. Les Vanuatu n’avaient pas la possibilité d’acquérir la citoyenneté de l’une ou l’autre puissance. L’arrivée de soldats américains au cours de la Seconde Guerre mondiale contribua à alimenter les sentiments nationalistes des locaux. Le culte du cargo et de John Frum se développèrent, promettant l’indépendance prochaine des Mélanésiens. En plus d’une figure messianique, John Frum est actuellement un parti politique représenté au parlement.

[modifier] Nationalisme et indépendance

Le premier parti politique vanuatu fut fondé en 1971 par le pasteur anglican Walter Lini. D’abord nommé Parti national des Nouvelles-Hébrides, il prit le nom de Vanua'aku en 1974. La même année, il fit parvenir une pétition aux Nations unies demandant l’indépendance du Vanuatu. L’administration du condominium promit d’organiser des élections en novembre 1979. Le Vanua’aku les remporta, Walter Lini prit la tête du gouvernement et l’indépendance fut fixée au mois de juillet 1980.

Espiritu Santo et Tanna, qui ne soutenaient pas le Vanua’aku, menaçaient de faire sécession. La Grande-Bretagne envisagea d’y envoyer l’armée mais la France l’en dissuada. En mai 1980, une insurrection sur Tanna divisa l’île entre les partisans du gouvernement et ceux de la France (appelés Modérés). Sur Espiritu Santo, les sécessionnistes prirent Luganville et y déployèrent le drapeau de la République indépendante de Vemarana. Le gouvernement de Lini ordonna un blocus de l’île. En même temps, d’autres partisans des Modérés, menés par Jimmy Stevens avaient fait sécession sur les îles du nord. La France et la Grande-Bretagne envoyèrent quelques troupes, sans succès. Une fois l’indépendance officielle, Lini obtint l’aide militaire de la Papouasie Nouvelle-Guinée, reprit le contrôle du pays et fit arrêter les sécessionnistes.

[modifier] Depuis l’indépendance

Si la décennie 19801990 fut relativement stable, la suivante fut le cadre plusieurs épisodes de crise. Un scandale éclata en 1998 lorsqu’il fut découvert que des membres du gouvernement avaient détourné des fonds du Vanuatu National Provident Fund. Les émeutes et l’état d’urgence proclamé pour deux semaines aboutirent à plus de 500 arrestations. La même année, le président Jean Mari Leye fut kidnappé par la police qui réclamait depuis longtemps des augmentations salariales. La plupart des fonctionnaires de la police furent licenciés mais remportèrent le procès qu’ils intentèrent par la suite.

[modifier] Notes

  1. (en) "A Pacific engaged: Australias (sic) relations with Papua New Guinea and the island states of the southwest Pacific", Sénat australien, 12 août 2003, p.288
  2. (en) "Vanuatu History", Encyclopedia Britannica


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