1860
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Cette page concerne l'année 1860 du calendrier grégorien.
Sommaire |
[modifier] Évènements
- Fondation de l’Alliance israélite universelle ou (AIU), par la volonté d'Adolphe Crémieux, un Juif d’une très ancienne famille provençale qui joua un grand rôle en tant que révolutionnaire en 1848. L'AIU deviendra un vecteur des valeurs culturelles et spirituelles de la France républicaine et un agent d’influence et de renseignements du Quai d’Orsay (ministère des Affaires étrangères).
[modifier] Afrique
- 5-9 septembre : Victoire de El Hadj Omar sur les Bambara à Woitala.
- Octobre : L'explorateur britannique John Hanning Speke part de Zanzibar à la tête d'une expédition vers la source du Nil (fin en 1863).
- Importation des premiers coolies indiens au Natal.
- La France commence son expansion en Afrique occidentale.
- Les Britanniques reprennent Lagos, qui est proclamée Colonie de la couronne en 1861.
- Les Missions africaines catholiques de Lyon établissent au Bénin le père Planque. Il y fonde un vicariat et en crée un autre au Dahomey, bases de rayonnement pour la congrégation. En moins d’un demi-siècle, les Missions affirmeront leur influence religieuse sur tous les territoires situés entre le Nigeria et le Libéria.
- Fondation du True Whig Party au Libéria.
- Les Portugais s’emparent de São Salvador (Angola).
- Intervention américaine en Angola pour assurer la sécurité des citoyens et des biens américains à Kissombo pendant une révolte indigène.
[modifier] Maghreb
- 5 février : coup de force espagnol sur Tétouan au Maroc. L’Espagne revendique des droits historiques sur le territoire du sultanat et exige une indemnité de guerre en espèces ou un droit d’occupation permanente de Tétouan. Le sultan du Maroc doit choisir entre la présence des forces étrangères sur son territoire et l’affaiblissement durable de l’économie du pays.
- Du 17 au 19 septembre : visite de Napoléon III à Alger. Il reçoit un accueil réservé de la part de la population française, qui n’avait pas voté en sa faveur lors de son élection en 1851. De plus, il souhaite garantir la protection des terres arabes contre l’avidité des colons. Se méfiant des civils, il préfère renforcer les prérogatives de l’armée.
- 24 novembre : Le ministère de l’Algérie et des Colonies est supprimé et le poste de gouverneur général de l'Algérie est rétablit. Il est attribué au maréchal Pélissier (fin en 1864). Politique du « Royaume arabe ». L'instruction publique et les cultes demeurent rattachés à Paris.
- Expédition de Colonieu au Nord du Sahara.
- Napoléon III, consulté par Ismaël Urbain, un Saint-Simonien convertit à l’islam, professe des idées égalitaires qui provoquent des réactions négatives de la part de Pélissier, puis de Mac-Mahon.
[modifier] Amérique
[modifier] Amérique du Nord
- Grève des cordonniers de Lynn (Massachusetts) au début de l’année, suivie par les ouvriers et les ouvrières du cuir de toute la Nouvelle-Angleterre, soit plus de 20 000 personnes. Une manifestation à Lynn rassemble dix mille travailleurs.
- 3 avril : Le Pony Express relie Saint Joseph (Missouri) à Sacramento (Californie) en dix jours jusqu’en 1861. Six lignes de diligences couvrent en 26 jours la même distance.
- Mai : Division au sein des Démocrates sur la question de l’esclavage.
- 6 novembre : Le républicain Abraham Lincoln est élu président des États-Unis après avoir fait campagne contre l’esclavage et pour le maintient de l’Union (fin en 1865).
- 24 décembre : Sécession de la Caroline du Sud qui ne peut accepter un président au programme anti-esclavagiste.
- Mort de 98 ouvriers lors de l’effondrement de l’usine Pemberton à Lawrence (Massachusetts).
- Voyage du prince de Galles au Canada sous la direction du secrétaire des Colonies, le duc de Newcastle. Il donne lieu à de nombreuses manifestations en faveur de la fédération.
[modifier] Amérique latine
- 25 février : Traité de Mapasingue. Fin de la guerre entre le Pérou et l’Équateur (1859-1860).
- Avril : Felipe Tovar succède à Monagas comme président de la République du Venezuela. Monagas, soupçonné de vouloir vendre à une puissance étrangère la Guyane vénézuélienne, a été renversé par le général Castro, gouverneur de Carabobo.
- 13 novembre : Ramón Castilla, président du Pérou depuis 1855, profite de sa victoire contre l’Équateur pour amender la charte de 1856 -qui limite la durée de la présidence à quatre ans- et obtient un nouveau mandat.
- 17 novembre : Antoine de Tounens, un juriste de Dordogne, profite des bouleversements politiques du Chili pour se faire élire roi par les chefs Araucans sous le nom d’Orélie-Antoine Ier. Il donne à « ses possessions », de la Terre de Feu au Bio Bio, une constitution et une législation calquées sur celles du second Empire. Le gouvernement chilien le fait prisonnier et rapatrier en France en 1862 à la demande du gouvernement de Napoléon III. Tounens entreprendra en 1871 de reconquérir son trône, avant d’être de nouveau déposé et chassé par les Chiliens.
- Le Paraguay se ferme aux contacts extérieurs et met sur pied la plus grande armée de l’Amérique du Sud.
- Au Brésil, la Banque commerciale et agricole est en liquidation.
[modifier] Océanie & Pacifique
- 5 mars : Premières guerres taranaki. Début d'un conflit entre colons et Māori en Nouvelle-Zélande (fin en 1864).
- Les colonies britanniques d’Australie et de Nouvelle-Zélande reçoivent une large autonomie.
- 20 août : départ de Melbourne de l'expédition Burke-Wills. Les explorateurs britanniques Robert O'Hara Burke et William J. Wills réussissent la traversée sud-nord l'Australie (fin en 1861).
- Australie : multiplications des missions (catholiques, luthériennes, anglicanes…) pour regrouper les populations aborigènes et les convertir au christianisme et éradiquer les pratiques dites « primitives », comme l’initiation des jeunes gens. La conversion des adultes s’avère difficile. On tente d’isoler les enfants dans des pensionnats pour leur inculquer les préceptes bibliques.
- Augmentation de la production de blé en Australie.
[modifier] Asie
- 1er janvier : abolition de l'esclavage en Indonésie.
- 19 octobre : mort de Ang Duong. Début du règne de Norodom Ier, roi du Cambodge (fin en 1904).
- 14 novembre : fondation de la ville russe de Vladivostok.
- Corée : Choe Che-u propose un nouveau credo, Tonghak (savoir de l'Orient). Le nombre d’adepte de cette foi en un maître céleste qui assure l’immortalité croît rapidement. Malgré l’exécution de Choe Che-u (1864), ce mouvement de refus de la culture occidentale sera à l’origine de troubles jusqu’à la fin du siècle.
- Début du règne de Muzaffer ad-Din, khan de Boukhara (fin en 1885).
- Premier code pénal en Inde.
- Famine en Inde (1860-1861).
- Indonésie : Création de la N. V. Billiton Maatschappij (exploitation de l’étain).
- Max Havelaar ou les ventes de café de la Compagnie néerlandaise, livre publié en Hollande sous le pseudonyme de Multatuli par Edward Douwes Dekker. Il y fait une violente satire du système colonial, dénonçant la bourgeoisie hollandaise qui s’enrichit dans le sucre et le café et tolère les exactions des « régents » sur la population javanaise. Son livre à un grand retentissement sur l’opinion.
[modifier] Japon
- 24 mars : Le ministre du shogun Ii Naosuke (1815-1860) est assassiné à Edo par des samouraïs hostiles à sa politique.
- 3 août : Traité entre le Portugal et le Japon.
- Ambassade japonaise aux États-Unis.
- Mouvement anti-occidental dirigé par les clans Satsuma, Choshu et Tosa, qui prônent « l’expulsion des barbares ». Ils se rallient autour de l’empereur à Kyōto et, grâce au soutien impérial, prennent l’initiative d’attaques militaires sur terre et sur mer, dirigées contre les navires étrangers qui se trouvaient dans les ports japonais.
- Les Japonais construisent un navire de style occidental qui traverse le Pacifique avec un équipage japonais.
[modifier] Chine
- 19 août : Nouvelle expédition franco-britannique qui bat une armée Taiping près de Shanghai
- 21 août : Des forces franco-britanniques s'emparent des forts chinois de Dagu, près de Tianjin.
- 24 août : Les franco-britanniques occupent Tianjin.
- 21 septembre : bataille de Baliqiao, lors de laquelle les troupes franco-britanniques du général Cousin-Montauban mettent en déroute 50 000 Chinois à l’est de Pékin. Cette victoire sur la cavalerie mandchoue leur ouvre les portes de Pékin.
- 6 octobre : Les troupes franco-britanniques prennent la capitale chinoise, Pékin.
- 18 octobre : sac du palais d’été de Pékin par le général Cousin-Montauban et lord Elgin. Il est incendié en représailles des atrocités commises contre des prisonniers occidentaux.
- 24-25 octobre : traité de Pékin, ouvrant la Chine aux Occidentaux. La Chine doit céder des concessions aux Britanniques et ouvrir onze ports à leur commerce. Le Royaume-Uni annexe la péninsule de Kowloon tandis que la France devient le protecteur des établissements catholiques. Fin de la seconde guerre de l'opium.
- 28 octobre : deuxième traité de Tianjin, qui confirme l'ouverture des ports chinois au commerce et la protection des missionnaires catholiques.
- 14 novembre : Les Russes arrachent à la Chine la rive gauche de l'Amour (Heilong Jiang), formant la Province maritime et fondent Vladivostok.
[modifier] Proche-Orient
- 17 mai : création en France de l’Alliance israélite universelle, qui se donne pour but la régénération des populations juives d’Orient, en créant des écoles et des établissements de formation professionnelle.
- 30 août : débarquement d'une expédition française en Syrie et au Liban, pour protéger les chrétiens maronites contre les druzes. Les maronites occupaient la fonction de paysans agriculteurs, et les druzes, celle de propriétaires terriens (cheikhs). À la suite d'une révolte des paysans contre leurs maîtres, les seigneurs druzes ripostent et l'emportent.
- On dénombre au total 22 000 victimes, dont 6 000 chrétiens au Mont-Liban et presque deux fois plus à Damas. Cet épisode est par la suite interprété, à tort, comme un massacre de chrétiens par les druzes. S'il s'agit au départ d'un conflit social, il n'en reste pas moins que ce massacre est le premier à cristaliser les antagonismes communautaires (et, partant, confessionnels) au Liban.
- La ville de Jérusalem compte environ 15 000 personnes, dont la moitié de Juifs, le quart de musulmans, le quart de chrétiens.
[modifier] Europe
- 19 janvier : encyclique de Pie IX sur le pouvoir temporel.
- 23 janvier : traité de libre-échange et de commerce entre la France et le Royaume-Uni. Les droits de douane seront fixés en fonction de la valeur des produits.
- Avril : L’Église orthodoxe de Bulgarie se sépare du patriarcat de Constantinople. Sous l’action des laïcs qui insistent pour obtenir des évêques nationaux, se sont développées des tendances séparatistes au sein de l’Église orthodoxe contre la toute-puissance du patriarcat grec.
- 26 septembre : mort de Milos Obrenovic, qui laisse le trône de Serbie à son fils Michel Obrenovic avec l’assentiment muet de Constantinople.
- Octobre : L’empereur François-Joseph Ier d'Autriche tente une solution fédérale par un diplôme constitutionnel accordant une large autonomie aux anciennes provinces. Devant l’opposition de la bourgeoisie allemande, de la bureaucratie et de la noblesse hongroise, il revient dès février 1861 à un gouvernement plus centralisé. L’Assemblée hongroise, convoquée en 1860-1861, s’oppose aux rescrits royaux par une « pétition au roi ». Le souverain la rejette et dissout le Parlement.
- 22 octobre : En Russie, les commissions de rédaction, chargées d’examiner les travaux des comité provinciaux (mars 1859) proposent au comité principal un projet de statut pour la libéralisation des serfs.
- Décembre : Cabinet libéral de Schmerling en Autriche.
- Suppression des droits à l’exportation aux Pays-Bas.
- Réorganisation de l’enseignement en Roumanie : Fondation à Iaşi, par un décret d'Alexandru Ioan Cuza, souverain des principautés unies de Roumanie, de la première université publique du pays, qui porte toujours son nom de nos jours.
- Création de la Banque d’État en Russie.
- Abolition des dernières discriminations entre nouveaux et anciens chrétiens par les Cortès en Espagne. Des traces subsistent dans la société (chuetas de Majorque, tenue de registres des familles converties dans certaines paroisses pour éviter les mariages mixes).
[modifier] France
- 24 mars : rattachement par référendum de la Savoie et Nice à la France (traité de Turin entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne).
- 6 octobre : ouverture au public du Jardin d'acclimatation.
- 24 novembre : décret donnant au Corps législatif et au Sénat le droit d'adresse (réponse des Chambres au discours annuel du Trône).
[modifier] Italie
- 20 janvier : Victor-Emmanuel II rappelle Camillo Cavour pour achever l’unité italienne.
- 24 mars : Au traité de Turin, Victor-Emmanuel II cède la Savoie et Nice à la France. En échange, Napoléon III accepte que les populations de Toscane, de Parme et de Modène, agitées par des révoltes contre l'État pontifical, se prononcent par plébiscite sur leur rattachement au Piémont. Seule Venise reste sous contrôle austro-hongrois.
- 4 avril : insurrection en Sicile réprimée par François II.
- 11 mai : Expédition des Mille, imaginée par Francesco Crispi et les réfugiés siciliens de Turin : Giuseppe Garibaldi et ses Chemises rouges débarquent à Marsala en Sicile et défont les troupes napolitaines à Calatafimi (15 mai).
- 27 mai : Les Mille entrent à Palerme
- 20 juillet : Les Autrichiens à évacuent la Sicile.
- 7 septembre : Les Mille s’emparent de Naples. Cavour feint de désavouer l’expédition tout en lui fournissant des armes. Garibaldi, qui a renoué avec ses anciens amis démocrates de 1848 (Cattaneo, Bertani, Sertori), annonce qu’il va marcher sur Rome pour y faire proclamer Victor-Emmanuel roi d’Italie. Inquiet des retombées internationales que pourrait avoir l’expédition, Cavour et Victor-Emmanuel envoient des troupes dans les États pontificaux pour défendre le pape contre « l’attaque démocratique » qui le menace. Les Piémontais envahissent les Marches.
- 18 septembre : bataille de Castelfidardo, lors de laquelle les troupes de Cavour du royaume de Piémont-Sardaigne battent les troupes pontificales, sans intervention des troupes françaises de Rome.
- Le royaume de Piémont-Sardaigne annexe la majeure partie des États pontificaux, le pape conservant la ville de Rome. Les troupes piémontaises marchent sur Naples et amènent Garibaldi à se ranger à leurs cotés.
- 29 septembre : renforcement des troupes françaises de Rome.
- 21 octobre : Par plébiscite, les populations de Naples et de Sicile se prononcent pour le rattachement au Piémont.
- 26 octobre : Garibaldi rencontre le roi du Piémont à Teano et le salue du titre de « roi d’Italie ».
- 9 novembre : Garibaldi se retire dans son île de Caprera.
- Novembre : L’Ombrie, la Romagne et les Marches sont réunis par plébiscite au royaume de Piémont-Sardaigne.
- 5 décembre : Le général Enrico Cialdini dirige le siège de Gaète, dernier rempart de la résistance des Bourbons (fin en février 1861).
- Publication du code pénal, de procédure civile et de procédure pénale.
- Malaise économique. La guerre civile dans le Sud, la mise en place d’une administration plus lourde, grève lourdement le budget de l’État qui est continuellement en déficit. Le ministre des Finances Quintino Sella doit augmenter impôts directs et indirects, rétablissant l’impopulaire macinato (impôt sur les moutures). La levée brutale des barrières douanières provoque la faillite de nombreuses entreprises protégées jusqu’alors. Le commerce stagne.
- L’ancien royaume des Deux-Siciles inquiète les Piémontais, le danger pouvant venir des partisans des Bourbons aussi bien que des radicaux avec qui Garibaldi avait eu des contacts lors de son expédition. Le Piémont y établit donc une rigoureuse centralisation administrative, envoie des fonctionnaires venus du Nord et donne à des Piémontais des concessions de chemin de fer. De nouveaux impôts sont levés, la conscription rétablie et la police réorganisée, ce qui accroît l’impopularité du régime. Le phénomène traditionnel du brigandage se renforce. L’ancien roi de Naples, réfugié dans les États du pape, subventionne les brigands et leur donne asile lorsqu’ils sont chassés. Turin envoie alors 120 000 hommes pour combattre les brigands estimés à 80 000. Des sociétés secrètes, Mafia en Sicile et Camorra à Naples, appuyées par les grands propriétaires, s’imposent par la terreur et l’intimidation. Les idées de l’anarchiste russe Bakounine, installé en Italie dès 1864, trouvent une audience importante auprès des populations hostiles à la centralisation.
[modifier] Chronologies thématiques
[modifier] Religion et Philosophie
- 19 janvier : Encyclique de Pie IX sur le pouvoir temporel.
- 3 avril : L’Église orthodoxe de Bulgarie se sépare du patriarcat de Constantinople. Sous l’action des laïcs qui insistent pour obtenir des évêques nationaux, se sont développées des tendances séparatistes au sein de l’Église orthodoxe contre la toute-puissance du patriarcat grec.
[modifier] Art et culture
- Le Semeur, toile de Millet.
- Portrait de M. et Mme Auguste Manet, toile d'Edouard Manet.
[modifier] Naissances en 1860
- 14 janvier : Pierre Loti, écrivain français († 1923).
- 17 janvier : Anton Tchekhov, écrivain russe († 1904).
- 23 février : William Louis Abbott, naturaliste et un collectionneur américain († 1936).
- 13 mars : Hugo Wolf, compositeur.
- 13 avril : James Ensor, peintre belge († 1949).
- 27 avril : Franz Winkelmeier, le géant de Friedburg-Lengau, autrichien de 2 mètres 58 († 1887).
- 29 avril : Lorado Taft, sculpteur américain († 30 octobre 1936).
- 3 mai : Vito Volterra, mathématicien et physicien italien († 11 octobre 1940).
- 4 juin : Alexis Lapointe, athlète canadien († 1924).
- 24 juin : Marcel Treich Laplène, à Ussel, Corrèze, premier explorateur et premier résident colonial de la future colonie française de Côte d'Ivoire († 9 avril 1890).
- 7 juillet : Gustav Mahler, compositeur († 1911).
- 24 juillet : Alphonse Mucha, peintre tchèque († 1939).
- 5 août : Oswald Wirth, écrivain suisse († 1943).
- 16 août : Jules Laforgue, poète français († 1887).
- 20 août : Raymond Poincaré futur président de la République française († 1934).
- 28 octobre : Hugo Preuß, juriste et homme politique allemand ( († 1925).
- 6 novembre : Ignacy Paderewski, pianiste, compositeur et homme politique polonais († 29 juin 1941).
- 14 novembre : Alexis-Armand Charost, cardinal français, archevêque de Rennes († 7 novembre 1930).
- 4 décembre : Charles de Broqueville futur premier ministre belge († 1940).
[modifier] Décès en 1860
- 4 mars : Honoré Reille (85 ans), maréchal de France et comte d'Empire, à Paris.
- 31 mars : Évariste Huc, 46 ans, religieux lazariste français, missionnaire en Chine et explorateur en Mongolie et au Tibet. (° 1er août 1813).
- 13 mai : Christian Gmelin, chimiste allemand (° 1792).
- 24 juin : Jérôme Bonaparte (76 ans), frère cadet de Napoléon Ier et oncle de Napoléon III, au château de Villegenis à Massy (Essonne).
- 14 août : André Marie Constant Duméril, zoologiste français (° 1774).
- 21 septembre : Arthur Schopenhauer à Francfort-sur-le-Main.
- 26 décembre : Jean-Marie de Lamennais, prêtre français (° 1780).