Bulgarie
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Република България (bg) | |||||
Republika Bulgaria (bg) | |||||
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République de Bulgarie (fr) | |||||
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Devise nationale : Съединението прави силата (Bulgare : L’union fait la force) |
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Langue officielle | Bulgare | ||||
Capitale | Sofia |
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Plus grande ville | Sofia | ||||
Forme de l’État - Président - Premier ministre |
République Gueorgui Parvanov Serguei Stanichev |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 102e 110 910 km² 0,3% |
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Population - Totale (2001) - Densité |
Classé 88e 7 322 000 (CIA 2007) hab. 69,5 hab./km² |
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Indépendance - Déclarée - Reconnue |
De l'empire ottoman 3 mars 1878 22 septembre 1908 |
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Pays limitrophes |
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Gentilé | Bulgares | ||||
Monnaie | Nouveau lev (depuis 1999) ( BGN ) |
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Fuseau horaire | UTC +2 | ||||
Hymne national | Mila Rodino | ||||
Domaine internet | .bg | ||||
Indicatif téléphonique |
+359 |
La Bulgarie, la République de Bulgarie pour les usages officiels (Република България en bulgare ; en translittération romane ISO 9 : Bălgariya, officiellement Republika Bălgariya), est un pays d’Europe du Sud-Est situé dans la péninsule balkanique en bordure de la mer Noire, au nord de la Grèce et de la Turquie et au sud de la Roumanie. À l’ouest, elle est bordée par la Serbie et la République de Macédoine.
Le 1er janvier 2007, la Bulgarie a adhéré à l’Union européenne, en même temps que la Roumanie. Dès 2012, en principe, les Bulgares auront adopté l'euro.
Sommaire |
[modifier] Relations avec l'Union européenne
- Le 14 décembre 1995 la Bulgarie présente la question concernant son adhésion.
- Le 10 décembre 1999 la Bulgarie ouvre la négociation d'adhésion, qui se terminera le 15 juin 2004.
- Le 25 avril 2005, le Conseil européen approuve l'adhésion et la Bulgarie, et signe le Traité d'adhésion en vigueur du 1er janvier 2007.
[modifier] Histoire
De langue indo-européenne iranienne, les Thraces furent un peuple hautement civilisé peuplant, pendant l'Antiquité, le territoire de l'actuelle Bulgarie. Ils se répartissent en diverses tribus jusqu'à ce que le roi Térès les réunisse autour d'un État, vers 500 avant notre ère. Le royaume de Thrace atteint son apogée sous le règne des rois Sitalkès et Cotys (383-359 avant J.-C.), de la dynastie des Odryses ; détruit et envahi par la Macédoine de Philippe, le père d'Alexandre, il connaît un renouveau sous Seuthès III en -341. En 188 de notre ère, la Thrace est définitivement intégrée dans l'empire romain qui petit à petit romanise les populations au nord d'une ligne nommée Jirecek (du nom de l'historien du XIXe siècle qui l'identifia), tandis qu'au sud de cette ligne, les Thraces s’hellénisèrent (les chercheurs en histoire connaissent ces influences, mais l'histoire officielle militante n'admet ni romanisation, ni hellénisation chez les Thraces).
À partir du VIe siècle arrivent, le plus souvent pacifiquement, les Slavons, des Slaves qui s'installent parmi les populations thraces romanisées ou hellénisées. Les Slavons deviennent progressivement majoritaires. À partir du VIIe siècle arrivent les Bulgares. À l'origine, il s'agit d'une confédération de peuples et tribus d'Asie centrale, dont certains turcophones (et proches des actuels Balkars du Caucase), mais aussi iraniennes (et proches des Alains et des actuels Ossètes du Caucase). Cependant, les écritures runiques bulgares, encore mal étudiées, tendent à prouver une appartenance linguistique du groupe principal aux langues du Pamir utitlisées autrefois avant la turcisation forcée et tardive de la région vers le 14e sciècle (P. Dobrev). Ils commencent à affluer vers l'Europe par vagues successives à partir du IIe siècle après J.C. et s'installent d'abord sur le Don. Au VIIe siècle, les Bulgares du Don se séparent en deux : une moitié remonte vers le nord et fonde la Bulgarie de la Volga (ultérieurement convertie à l'islam et assimilée par les Tatars); l'autre moitié - menée par le Khan Asparoukh migre vers l'ouest et fonde en 681 la Bulgarie du Danube, un vaste Khanat qui s'étendait sur les actuelles Bulgarie, Macédoine, Serbie, Hongrie occidentale, Roumanie et Moldavie. Selon des thèses récentes et bien fondées telle que celle qu'émet l'académicien Bojidar Dimitrov, ce premier État bulgare est la continuation directe de l'État de Koubrat le Grand, le père d'Asparoukh, dont l'empire couvrait aussi l'actuelle Ukraine.
En 717, les Bulgares contribuent à sauver Byzance des assauts arabes. Le khan Tervel est appelé par ses contemporains 'Le Sauveur d'Europe'. Entre 861 et 864, la Bulgarie embrasse la foi orthodoxe, adopte le slavon comme langue usuelle et officielle, et atteint sa plus grande extension territoriale sous Siméon, premier tsar. Mais au Xe siècle, en 969, l'empereur byzantin Basile II (surnommé Bulgaroctone, le « tueur de Bulgares »), allié aux Russes de Kiev, attaque la Bulgarie. En 971, il prend Preslav la capitale, et en 1018, il met fin au premier Tzarat et réincorpore la Bulgarie dans l'Empire romain d'Orient.
En 1180, les Bulgares et les Valaques des Balkans se soulèvent avec la dynastie Deleanu et en 1186 créent un Regnum Valachorum gouverné par les Tzars bulgares Pierre et Asen, nommé « Valachie bulgare » ou « Second Tzarat », et bientôt remplacé, au bout d'un demi-siècle, par trois Tzarats bulgares (Vidin, Trnovo et Dobritch) qui tombent l'un après l'autre aux mains des Ottomans.
La Bulgarie est entièrement conquise en 1396. Malgré une domination ottomane qui ne prend fin qu'un demi-millénaire plus tard, les tentatives d'islamisation du pays n'ont réussi que très partiellement (Pomaques : bulgares musulmans) ; en revanche, des Turcs se sont installés en Bulgarie (notamment dans l'est du pays) et certains se sont même convertis au christianisme (Gôk-Oguzes). La domination ottomane ne prend effectivement fin que suite à l'insurrection d'avril 1876, qui entraîne la guerre russo-turque de 1877 et le traité de San Stefano du 3 mars 1878, par lequel la Bulgarie acquiert une indépendance relative en tant que principauté autonome. Elle n'accède à l'indépendance véritable que le 22 septembre 1908, en tant que monarchie.
Le pays est profondément impliqué en 1912 et 1913 dans les guerres des Balkans, série de conflits avec ses voisins. Pendant les deux guerres mondiales, elle se retrouve dans le camp des perdants.
Après la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie entre dans la sphère d'influence de l'URSS et devient elle-même une « démocratie populaire » voulant construire le socialisme, en 1946. La domination soviétique s'achève en 1990, quand ont lieu les premières élections multipartites.
La Bulgarie rejoint l'OTAN en 2004 et fait partie de l'Union européenne depuis le 1er janvier 2007. Elle a signé son traité d'adhésion le 25 avril 2005 à Luxembourg.
[modifier] Politique
[modifier] Présidence
Le président de la Bulgarie est élu au suffrage direct pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois. Le président est chef de l'État et commandant en chef des forces armées. Il est également à la tête du Conseil consultatif pour la sécurité nationale. Il peut s'opposer en premier ressort à la promulgation d'une loi. Pour contourner ce veto, il suffit au parlement d'obtenir un nouveau vote majoritaire.
Il est assisté dans ses fonctions par un vice-président de la République élu sur le même « ticket » que lui. Le président actuel est Gueorgui Parvanov, qui a succédé en 2002 à Petar Stoyanov. Ila été réélu le 29 octobre 2006
[modifier] Parlement
Le parlement fonctionne sur un système unicaméral (une seule chambre de représentants). Cette Assemblée nationale (Narodno Sabranie) est constituée de 240 députés élus au suffrage populaire pour une durée de 4 ans. On vote pour un parti politique, ou une liste de coalition, dans chacune des 28 divisions administratives du pays. Un parti ou une coalition doit obtenir au minimum 4% des suffrages pour obtenir des représentants. Le parlement est responsable de la promulgation des lois, du budget, de l'organisation des élections présidentielles, de la nomination et de la révocation du Premier ministre et du gouvernement, de la déclaration de guerre, du déploiement de troupes armées hors de la Bulgarie, de la ratification des accords et traités internationaux.
[modifier] Élections
Lors des élections législatives du 25 juin 2005, le Parti socialiste bulgare de Serguei Stanichev est arrivé en tête des suffrages avec 30 % des voix devant le Mouvement national Siméon II du premier ministre Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha, le parti de la minorité turque (le Mouvement des droits et libertés) et le parti nationaliste Ataka (Attaque).
Le 16 août 2005, après une première tentative avortée de formation de coalition, le nouveau gouvernement proposé par Serguei Stanichev est accepté par le Parlement par 169 voix pour et 67 contre. C'est un gouvernement de coalition avec les deux partis arrivés en deuxième et troisième positions aux élections législatives deux mois auparavant, dirigés respectivement par Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha et par Ahmed Dogan.
Le dimanche 20 mai 2007, les Bulgares ont élu leurs 18 députés européens pour la 1re fois au suffrage universel direct. La participation a été très faible (28,6 %), manifestant le désintérêt des Bulgares pour les affaires européennes. De plus, discrédité par de nombreuses affaires de corruption, le Parti socialiste bulgare est en net recul : le nouveau parti de centre-droit Gerb, dirigé par le maire de Sofia, Boïko Borisov, arrive ainsi en tête avec 21,69 % des voix, et obtient 5 sièges. Ont également obtenus 5 sièges : le Parti socialiste bulgare (21,41 %) et le Mouvement des droits et libertés des turcophones (20,26 %). Le parti nationaliste Ataka se voit attribuer 2 sièges (14,22 % des voix) tandis que le dernier siège revient au NMS centriste (6,26 %), héritier du Mouvement national Siméon II[1].
[modifier] Géographie
Frontières terrestres : 1 808 km (Roumanie 608 km ; Grèce 494 km ; Serbie 318 km ; Turquie 240 km ; République de Macédoine 148 km)
Littoral : 378 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 2 925 m
[modifier] Subdivisions
[modifier] Villes
Les villes principales sont : Sofia (1 880 000 hab.), Plovdiv (380 000 hab.), Varna (340 000 hab.), Bourgas (205 000 hab.), Roussé (184 000 hab.).
[modifier] Économie
Lignes de téléphone : 3,255 millions (en 2000)
Téléphones portables : 5 000 000 (en 2006)
Postes de radio : 4,51 millions (en 1997)
Postes de télévision : 4,31 millions (en 2006)
Utilisateurs d'Internet : 2 200 000 (en 2006)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 26 (en 2000)
Routes : 36 724 km (dont 33 786 km goudronnés) (en 1999)
Voies ferrées : 4 294 km (en 1998)
Voies navigables : 470 km (en 1987)
Nombre d'aéroports : 215 (dont 128 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
Indice de développement humain : 0.816 (en 2004) 54e place sur 177 pays
PIB par habitant en PPA : 8 078$ (en 2004) 66e place sur 172 pays
Le pays a connu une grave crise économique en 1996-1997 et est passé sous la tutelle du Fonds monétaire international, qui lui a imposé de sévères restrictions et de nombreuses privatisations.
Durant la décennie 2000, le pays a connu une croissance économique importante dans l'optique de son adhésion à l'Union européenne. En 2004, la croissance s'est élevée à 5,6% et le chômage est passé de 12 à 18%, touchant principalement des catégories discriminées comme les tziganes. Les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint un record avec 2,1 milliards d'euros, soit 10% du PIB bulgare. Le pays satisfait aux critères de Copenhague avec une dette publique inférieure à 40% du PIB, un budget en excédent, avec seulement une inflation remontée à 5,5%. Le niveau de vie restant faible et les inégalités fortes, le gouvernement a augmenté de 7% les retraites, de 5% les salaires du secteur public et revalorisé le salaire minimal de 50 à 75 € par mois, ce qui lui a valu aussitôt les foudres du FMI.
Le pays bénéficie d'implantations d'entreprises intéressées par les faibles salaires, mais reste pénalisé par sa faible productivité, ainsi que l'émigration de ses diplômés.
Par sa monnaie forte (calée sur le cours de l'euro) et par sa politique économique, budgétaire et financière stricte, la Bulgarie devrait être en mesure d'adopter l'euro à l'horizon de 2014.
[modifier] Transport
[modifier] Démographie
Selon une étude publiée par l'ONU à l'été 2007, la Bulgarie se classe à la 4e place mondiale par le taux de croissance des personnes âgées, à la 7e place par la part de la population âgée de 60 ans ou plus (22,9% contre 11% en moyenne dans le monde) et à la 9e place par l'âge moyen de ses habitants (44,4 ans contre 28 en moyenne dans le monde). Ceci souligne la crise démographique que connaît le pays depuis le milieu des années 1980 et qui s'est accélérée après la chute du régime communiste en 1989. Cette situation s'explique par plusieurs facteurs :
- la faiblesse du niveau de vie et l'insécurité socio-économique n'incitent pas à faire des enfants ;
- le souhait de consacrer le maximum de moyens à l'éducation des enfants afin qu'ils puissent faire des études longues et de niveau élevé ;
- l'arrivée à l'âge de la retraite de la génération du Baby Boom ;
- le départ vers l'Europe occidentale, l'Amérique du Nord et l'Australie de nombreux jeunes, surtout parmi ceux qui ont fait des études supérieures ;
- un des taux d'avortement les plus élevés au monde (75 pour 1000 naissances) malgré l'usage très largement répandu de moyens de contraception modernes.
Le vieillissement de la population a, d'ores et déjà, des conséquence négatives sur la situation économique et sociale et ils ne feront que s'accroître : hausse des pensions de retraite, hausse des dépenses médicales, baisse de la consommation, de l'épargne et de l'investissement, baisse des recettes du régime de sécurité sociale et, par voie de conséquence, déficits croissants du système de protection sociale auxquels la croissance économique en recul ne pourra pas remédier. Selon les experts, cette tendance ne pourra s'inverser, en Bulgarie (comme dans les autres pays européens), ni à court, ni à moyen terme.
Population : 7 707 495 habitants (en 2001). 0-14 ans : 15,11% ; 15-64 ans : 68,17% ; + 65 ans : 16,72%
Densité : 69,5 hab./km² (en 2001)
Espérance de vie des hommes : 68 ans (en 2001)
Espérance de vie des femmes : 75 ans (en 2001)
Taux de croissance de la population : - 1,14% (en 2001)
Taux de natalité : 8,06 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité : 14,53 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité infantile : 14,65 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 1,2 enfants/femme (en 2004)
Taux de migration : - 2,5 ‰ (en 2004)
Taux d'urbanisation : 66% (en 1990)
[modifier] Culture
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'An | Nova Godina | On mange un feuilleté au fromage avec à l'intérieur des petits bouts de papier enveloppés d'aluminium et contenant un vœu pour la nouvelle année : bonheur, santé, amour, argent, etc. |
6 janvier | Épiphanie | Yordanovden | Apparition du Christ; on jette dans l'eau glacée des lacs et des rivières dans chaque village et chaque ville une croix orthodoxe en métal, et plusieurs jeunes hommes y plongent pour l'attraper. |
1er février | Trifon Zarezan | Fête de la vigne, des vignerons et du vin ; elle tient des fêtes anciennes célébrant le dieu grec Dionysos. La fête est également célebrée le 14 février (le 14 février du calendrier grégorien correspondant au 1er février du calendrier julien). | |
1er mars | Baba Marta | Martenitsa, tradition célebrant l'approche du Printemps | |
3 mars | Fête nationale de la Libération | Traité de San Stefano, 1878, marquant la fin de la Guerre russo-turque et la libération de la Bulgarie. | |
25 mars | Annonciation | Blagovechtenie | |
samedi de la première semaine du Grand Carême | Fête du cheval | Todorovden | |
une semaine avant Pâques | Rameaux | Lazarovden | Le samedi avant la Semaine sainte. |
Fête des fleurs | Tsvetnitsa | Le dimanche avant la Semaine sainte ; on décore les portes d'entrée de rameaux de saule pleureur. | |
Pâques | Velikden | On peint les œufs durs et l'on fait la bataille en tachant de conserver son œuf entier. | |
6 mai | Saint Georges | Gergiovden | Fête Nationale, mais aussi fête de l'armée bulgare, fête des bergers, et des Georges bien sûr) |
24 mai | Cyrille et Méthode | Sveti Kiril i Metodi | Journée de l'écriture slave, de l'éducation et de la culture bulgare. |
24 décembre | La Veillée de Noël | Badni Vetcher | On est en famille et l'on mange un repas sans viande et sans aucun aliment d'origine animale ; il y a obligatoirement un nombre impair de plats : 7, 9 ou 11. |
25 décembre | Noël | Koleda ou bien Rojdestvo Hristóvo |
[modifier] Personnalités bulgares ou d’origine bulgare
- Khan Asparoukh, fondateur de l'État bulgare en 681.
- Boris Ier de Bulgarie, instaurateur du christianisme 864.
- Tsar Simeon, le roi des Bulgares et des Grecs de 897 jusqu'en 927 ; Âge d'Or de la culture bulgare.
- Kaloyan, le roi vainqueur contre les chevaliers menés par Baudouin IX de Flandre en 1204.
- Vassil Levski, organisateur des comités et organisations dans le territoire de Bulgarie pour la révolte d'avril 1876 contre les Turcs.
- Hristo Botev, patriote, poète, journaliste et revolutionnaire (1849 - 1876)
- John Atanasov, inventeur et créateur du premier ordinateur digital entièrement électronique - l'ABC.
- Alexis Weissenberg, pianiste français née en Bulgarie en 1929
- Sylvie Vartan, chanteuse française née en Bulgarie en 1944
- Julia Kristeva, philosophe, psychanalyste et écrivain français d'origine bulgare.
- Tzvetan Todorov, un sémiologue, un linguiste et un philosophe français d'origine bulgare.
- Nikola Georgiev, professeur, théoricien de la littérature
- Christo Javacheff, artiste américain d'origine bulgare.
- Hristo Stoichkov, joueur de football, né en 1966 à Plovdiv.
- Georgi Ivanov, premier spationaute bulgare le 10 avril 1979, héros du Socialisme de Bulgarie.
- Veselin Topalov, champion de monde d'échecs 2005 FIDE.
- Philipp Kirkorov, chanteur populaire international, vivant en Russie.
[modifier] Tourisme
Depuis 1995, le tourisme balnéaire s'est fortement développé le long de la mer Noire, notamment à Sunny Beach (Slanchevbriag), première station balnéaire du pays, située près de Bourgas ou, plus au nord, à Albena ou aux Sables d'Or (Zlatni Pyasatsi), près de Varna. Jadis réservée à la nomenklatura communiste, Sunny Beach et les autres stations balnéaires sont désormais le lieu de villégiature de nombreux touristes occidentaux.
Dans l'oblast de Blagoevgrad, on peut visiter le Parc des Ours Dansants à Belitsa, l'une des plus grande structure d'accueil pour les ours en Europe, fondé en 2004 grâce à l'association autrichienne Vier Pfoten. Certains sites historiques sont également d'intérêt : on citera notamment Veliko Tarnovo, dont la citadelle est parfois l'objet d'un spectacle son et lumière retraçant l'histoire de la Bulgarie à travers les siècles.
En hiver, certaines stations de ski comme Pamporovo situées dans les monts Rhodopes, non loin de la frontière avec la Grèce, attirent elles aussi leur lot de touristes étrangers et nationaux.
La Bulgarie est connue pour ses monastères, ses eaux minérales thermales et curatives, ses roses, ses vins et son célèbre yaourt. Elle possède de nombreux trésors culturels et des circuits touristiques commencent à être organisés.
Sofia, la capitale, a deux visages. D'une part, elle ne manque pas de charmes avec ses maisons qui datent de la fin du XIXe siècle et certaines rues encore pavées. D'autre part, Staline et son influence ont marqué la ville. Plovdiv, la seconde ville du pays possède un cœur historique bien conservé et nombreux vestiges archéologiques témoignent du passage des Romains dans la région.
Insolite : à quelques kilomètres au sud de Gabrovo, non loin du mémorial de Chipka, se trouve un bâtiment qui semble tout droit sorti de la Soupe aux choux. Cet « ovni » n'est autre qu'une ancienne salle de congrès soviétique aujourd'hui abandonnée près de Bouzloudja. Les murs et plafonds délabrés et dangereux ne suffisent pas à repousser le visiteur. Le site offre la sensation étrange de découvrir une ville fantôme, un vestige du communisme fixé dans le passé.
[modifier] Notes et références
[modifier] Codes
La Bulgarie a pour codes :
- BG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- BG, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- BGR, selon la norme ISO 3166-1 code alpha-3 (liste des codes pays),
- BGR, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- BU, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- BUL, selon la liste des codes pays du CIO,
- LZ, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- (en) Site du gouvernement
- (en) Site de la présidence
- (en) Assemblée nationale
- Catégorie Bulgarie de l’annuaire dmoz.