Bataille de Grand-Champ
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La bataille de Grand-Champ fut un combat de la Chouannerie. Le 28 mai 1795, les Républicains mirent en déroute les troupes de Silz lors d'une attaque surprise.
[modifier] Prélude
Sébastien de La Haye de Silz, chef des Chouans du Morbihan, avait refusé de signer le traité de la Mabilais, conclu le 20 avril. Le général Lazare Hoche décida alors de rompre la trêve et donna l'ordre d'attaquer les officiers chouans qui avaient refusé de signer le traité.
Sur l'ordre de Hoche, les généraux Romand et Josnet rassemblèrent les troupes à Vannes et se mirent en route pendant la nuit du 27 au 28 mai, prenant la direction du château de Penhoët, situé dans la paroisse de Grand-Champ. Les garnisons de Ploërmel, Josselin, et Auray faisaient également route vers cette commune.
[modifier] La bataille
800 Chouans se trouvaient à Grand-Champ, ils ne soupçonnaient pas une attaque républicaine et ne se méfiaient pas. L'attaque commença à 3 heures du matin et les sentinelles furent écrasées par les Républicains qui attaquaient sur tous les points. Les Chouans, dont la plupart étaient logés dans les fermes et les granges situés dans les environs du château, prirent aussitôt la fuite. Plusieurs d'entre eux tombèrent, à l'entrée d'une lande, sur la cavalerie républicaine qui sabra une cinquantaine d'hommes.
De son côté, de Silz ne put réunir qu'environ 300 hommes pour défendre le château. Les Chouans parvinrent à tenir pendant 2 heures, jusqu'à ce que de Silz ordonna de tenter une percée. La sortie fut générale, la percée réussit mais la moitié des Chouans restèrent sur le champ de bataille, parmi lesquels de Silz qui, atteint de plusieurs balles, mourut pendant la fin du combat. Cadoudal prit alors la tête de ce qui restait d'hommes et acheva la retraite.