Combat de Dourdain
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Le combat de Dourdain fut un combat de la Chouannerie, opposant Républicains et Chouans en 1795.
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[modifier] Prélude
Les Gardes territoriaux de Dourdain, commune patriote, avaient l'habitude d'effectuer des raids sur la paroisse de Val-d'Izé, acquise aux chouans. En novembre 1795, lors d'un de ces raids, deux chouans d'Izé avaient été capturés et exécutés sommairement par les territoriaux. Le Gendre, capitaine de la paroisse d'Izé, demanda alors à Henri du Boishamon de l'aider à chasser les territoriaux de Dourdain. Boishamon demanda l'aide de Toussaint du Breil de Pontbriand et de Pierre Rossignol pour pouvoir mener cette expédition punitive. Après avoir réunis leurs troupes, les Chouans marchèrent sur Dourdain et l'attaquèrent sur trois côtés à la fois. Dourdain était fortifiée, pour se défendre la place n'avait que 25 soldats de garnison, la grande majorité des combattants républicains étaient des gardes territoriaux. Avant l'attaque, Boishamon avait fait porter une sommation au commandant de la place, par l'intermédiaire d'un habitant de la paroisse. Le commandant était occupé à la lire lorsque les Chouans apparurent, les républicains, retranchés dans l'église et dans le cimetière, n'avaient pas reçu d'ordres et ouvrirent le feu, dés lors le combat s'engagea.
[modifier] Le combat
N'ayant pas une grande expérience de la guerre, les gardes territoriaux étaient connus pour leur manque de sang-froid et leur habitude à prendre facilement la fuite, aussi les Chouans escaladèrent-ils très rapidement les mûrs et s'emparèrent facilement du cimetière. Suite à cela, les soldats retranchés dans l'église prirent la fuite et se rallièrent au château du Plessis-Pillet. Ils y furent rejoints par une centaine d'hommes venus en renfort des paroisses voisines. Les territoriaux se retranchèrent alors dans les jardins de ce château et y tinrent les chouans en respect. Mais Boishamon détacha deux compagnies afin de contourner les républicains sur la gauche. Découvrant ce mouvement, les territoriaux eurent peur d'être cernés et ce fut la fuite générale. La panique avait été telle, que, lorsque les chouans pénétrèrent dans les jardins du château de Plessis, ils ne découvrirent que quelques morts que les territoriaux avaient laissés, tous les soldats avaient déjà disparus. De son côté, Rossignol, qui devait se rendre sur la route de la Boissière arriva trop tard pour couper la retraite des républicains. Les Chouans étaient vainqueurs et le poste de Dourdain fut abandonné, il gagnèrent également une cinquantaine de fusils. Après ce combat Pontbriand regagna Saint-M'Hervé où il licencia sa troupe pour une durée de 6 jours.
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989
- Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897