Université de Nice Sophia-Antipolis
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Université de Nice Sophia-Antipolis | |
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Devise : Passerelle vers le savoir et l'innovation |
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Fondation | 23 octobre 1965 |
Type | Université publique |
Budget | 108 millions d'euros |
Localisation | Nice, France |
Campus | 8 campus principaux sur Nice et 3 autres dans sa région |
Président | Albert Marouani (depuis le 3 mai 2004) |
Personnel | 2 178 dont 1408 enseignants |
Étudiants | 25 963 |
Deuxième cycle | 128 masters |
Troisième cycle | 7 écoles doctorales et 1 448 doctorants |
Site web | unice.fr |
L'Université de Nice Sophia-Antipolis est une université française, créée en 1965, implantée à Nice et dans le département des Alpes-Maritimes. Elle accueille près de 26 000 étudiants[1] dont 17,3 % d'étrangers répartis sur plusieurs campus et UFR. C'est une université récente, de taille moyenne. Elle est composée par les facultés de sciences, de médecine, de droit et de sciences économiques, de lettres et de sciences humaines, et enfin de sports (STAPS). Elle comprend en outre, un IUT ainsi qu'un IUFM.
En 2006, elle figure à la 477ème place sur 500 du classement académique des universités mondiales établi par l'université de Shanghai. Elle est dans les dix dernières de France pour le taux de réussite au CAPES d'histoire-géographie.
Sommaire |
[modifier] Histoire
L'enseignement supérieur apparaît à Nice au XVIIe siècle. Un collège de jurisconsultes, le Collegium jurisconsultorum niciensium, est créé en 1639 par les princes de Savoie[2]. Une école de médecine est également fondée à cette époque[2].
La vocation universitaire de la ville s'affirme ensuite au début du XXe siècle, grâce aux efforts d'universitaires comme Louis Trotabas ou Maurice Mignon qui créent, en 1933, le Centre Universitaire Méditerranéen, avec l'aide des collectivités locales et notamment de la mairie de Nice, dirigée par Jean Médecin[2]. Son premier administrateur est Paul Valéry[2]. Un Institut d'études juridiques en 1938, un Institut d'études littéraires en 1941 et un Institut d'études scientifiques en 1945 sont ensuite fondés[2]. Une faculté de droit et de sciences économiques, rattachée à l'université d'Aix-Marseille, est implantée en 1962[2].
L'université de Nice est constituée en 1965. Elle est alors composée par les facultés de lettres, de sciences, et de droit et sciences économiques[2]. En 1968, ces trois facultés sont implantées sur leurs campus actuels[2]. C'est en 1989 que l'université prend le nom d'université de Nice Sophia-Antipolis[2], en référence au technopôle voisin. Le siège de l'université est établi, depuis 1965, dans le parc et le château de Valrose[2].
[modifier] Campus
L'université de Nice Sophia-Antipolis est éclatée entre six campus principaux, autant de bibliothèques et vingt-neuf autres sites. Elle est présente principalement à Nice mais aussi à Cannes, à Menton et à Sophia-Antipolis.
Le siège de l'université se trouve sur le campus de Valrose qui abrite également la faculté de Sciences et qui est classé monument historique depuis 1991. Valrose (anciennement Vallon des roses) était le nom d'une des plus belles propriétés de la Riviera. Son origine remonte aux années 1860 - 1870. La famille du tsar Alexandre II de Russie, la princesse Dolgorouky-Yourewsky (Princesse Catherine Yourevska) (épouse morganatique du tsar Alexandre II) et la reine Victoria ont fait de Valrose leur lieu de résidence. La propriété fut vendue ensuite à des banquiers russes puis au milliardaire bolivien Simon Ituro Patino. En 1965, les pouvoirs publics y installèrent l'université de Nice[3]. Le campus Valrose abrite la faculté de sciences. Il est desservi par le tramway.
Le campus Carlone accueille les sections de lettres. Construit dans les années 1960, il est dans un état de délabrement avancé. Le campus est, en outre, très mal desservi par les transports en commun (une seule ligne de bus qui passe, en moyenne, toutes les 30 minutes).
Le campus Saint-Jean-d'Angély regroupe la psychologie et les sciences humaines (histoire, sociologie, ethnologie). Il abrite également l'UFR d'odontologie. Construit dans les années 1990, il est desservi par le tramway. La bibliothèque de sciences humaines, en revanche, se trouve à l'autre bout de la ville, au campus Carlone. Une bibliothèque doit être construite à Saint-Jean, vers 2011 ou 2012. Le campus Saint-Jean-d'Angély devait être une opération d'envegure permettant de restructurer tout le quartier et de doter Nice d'une Université digne de ce nom. Pour l'instant, c'est une sorte de gros lycée entouré de parkings.
Le campus Trotabas accueille la faculté de droit et sciences économiques. Il est mal desservi par les transports en commun et son parking est saturé.
Les STAPS se trouvent dans la plaine du Var (pas de transports en commun) et la médecine à Pasteur.
L'Université souffre de son trop grand éclatement et de celui de ses bibliothèques entre ces différents sites. La plupart des campus, notamment ceux de droit, lettres et sports, sont en outre très mal desservis par les transports en commun.
[modifier] UFR, départements et instituts
L'université accueille huit unités de formation et de recherche (UFR), deux instituts et deux écoles[4]. Elle regroupe environ 1 500 enseignants et enseignants-chercheurs[5].
[modifier] UFR
- UFR Lettres, Arts et Sciences humaines[6]. 6 087 étudiants en 2007-2008.
- Département Sciences humaines : Histoire, Philosophie, Psychologie, Sociologie-Ethnologie.
- Département Arts : Arts Communication Langage (InfoCom), Danse, Musique, Théâtre.
- Département Lettres : Français Langue Etrangère Seconde (FLES), Grec Moderne, Lettres classiques, Lettres modernes, Sciences du Langage.
- Département Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, Langues d'oc, Langues et civilisations orientales et slaves, Langues étrangères appliquées (LEA), Portugais.
- Autres diplômes : Certificat informatique et internet, Diplôme national de guide interprète national, Licence professionnelle informatique multimédia appliquée aux sciences humaines.
- UFR Droit, Sciences politiques, Économiques et de Gestion[7]. 5 579 étudiants en 2007-2008.
- Département Droit
- Département Science politique
- Département Economie-gestion
- UFR Sciences[8]. 3 480 étudiants en 2007-2008.
- Département Chimie
- Département Electronique
- Département Informatique et MIAGE (Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises)
- Département Mathématiques et MASS (Mathématiques appliquée et sciences sociales)
- Département Physique
- Département Sciences de la Vie
- Département Terre, Environnement, Espace
- UFR de STAPS : sciences et techniques des activités physiques et sportives[10]. 639 étudiants en 2007-2008
- UFR Espaces et cultures (géographie)[11]. 299 étudiants en 2007-2008.
- UFR Odontologie[12]. 234 étudiants en 2007-2008.
- UFR Institut du droit de la paix et du développement[13]. 227 étudiants en 2007-2008.
[modifier] Instituts
- IAE : Institut d’administration des entreprises[14]. 669 étudiants en 2007-2008
- IUT : Institut universitaire de technologie[15]. 2 599 étudiants en 2007-2008.
[modifier] Ecole d'ingénieurs
- Polytech'Nice-Sophia (Ecole Polytechnique Universitaire) [16]. 886 étudiants en 2007-2008.
[modifier] Écoles
- Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM). 1 920 étudiants en 2007-2008.
[modifier] Écoles doctorales
L'université compte six écoles doctorales.
- Sciences fondamentales et appliquées.
- Sciences et technologies de l'information et de la communication.
- Sciences de la vie et de la santé.
- Lettres, arts, sciences humaines et sociales.
- Interactions nationales, européennes et internationales.
- Marché et organisations : droit, économie, gestion.
[modifier] Équipes de recherche
L'université compte 61 laboratoires de recherche, dont 15 unités mixtes de recherche (UMR) et 25 équipes d'accueil (EA).
- UMR (Unités mixtes de recherche)
- Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné. 94 membres et 40 doctorants en mathématiques[17].
- Institut Non Linéaire de Nice. Laboratoire de physique. 46 membres et 12 doctorants[17].
- Laboratoire de Physique de la Matière Condensée. 57 membres et 16 doctorants[17].
- Laboratoire universitaire d'astrophysique de Nice. 36 membres et 10 doctorants[17].
- Géosciences Azur. 77 membres et 33 doctorants.
- Laboratoire de chimie des molécules bioactives et des arômes.
- Centre d'étude Préhistoire Antiquité Moyen Age. 117 personnes, chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants[18]. Il regroupe des chercheurs travaillant sur la préhistoire, l'histoire et l'environnement, de l'origine de l'homme à la fin du Moyen Âge.
- Etudes des structures, des processus d'adaptation et des changements des espaces
- Bases, Corpus, Langage. 33 membres et 16 doctorants travaillant sur le langage[19].
- Unité de recherche migrations et sociétés
- Groupement de recherche en économie, droit et gestion
- Laboratoire d'informatique et systèmes de Sophia Antipolis
- Laboratoire d'électronique antennes et télécommunications
- Interactions plantes-microorganismes et santé végétale
- Fédération de recherche
- UPR (Unité de recherche propre)
- Centre de recherche sur l'hétéroépitaxie et ses applications. 37 chercheurs et 7 doctorants[17].
La Maison des sciences de l'homme de Nice regroupe les laboratoires travaillant en sciences humaines et sociales. Ses locaux sont installés sur le campus de Saint-Jean-d'Angély[20].
L'Observatoire de la Côte d'Azur est un établissement public, créé en 1988[21]. Il accueille des chercheurs et des doctorants.
L'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer regroupe 150 personnes, chercheurs, ingénieurs, techniciens et doctorants[22].Placé sous la tutelle directe du CNRS, il constitue une école interne de l'université Pierre et Marie Curie.
L'Institut Robert Hooke de culture scientifique a été créé en 2004 au sein de l'Université de Nice Sophia-Antipolis. Il vise à développer un enseignement « culturel » des sciences et à vulgariser la recherche faite en laboratoires[23]. Il accueille des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des enseignants du secondaire pour développer des produits éducatifs à contenu culturel.
Le Laboratoire de zététique de l'université de Nice Sophia-Antipolis a été créé en 1998 par Henri Broch[24]. Il se consacre à l'étude des phénomènes « paranormaux ».
[modifier] Taux de réussite aux concours
Le taux de réussite aux concours est très variable selon les sections. Le taux de réussite au CAPES d'histoire-géographie, à Nice, est ainsi de 7 %, alors que la moyenne nationale s'établit à 15 % et que certaines universités, comme Caen, Clermont-Ferrand ou Rennes, obtiennent des taux de réussite de 26-24 %[25]. L'université se classe, ici, 20e sur 28.
[modifier] Associations étudiantes
L'université de Nice compte peu d'associations étudiantes. L'ADHN, Association des doctorants en histoire de l'Université de Nice, regroupe les étudiants inscrits en thèse d'histoire[26]. Créée en janvier 2008, elle a pour but d'aider les étudiants à réussir leur thèse (conseils des "anciens" aux "nouveaux") et organise un colloque annuel. Elle est ouverte aux étudiants de master. Ses réunions ont lieu une fois par mois. Elle est affiliée à l'Association des jeunes chercheurs des Alpes-Maritimes (AJC 06).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Alpes-Maritimes
- Cahiers de la Méditerranée. Revue publiée par l'université de Nice Sophia-Antipolis.
- École polytechnique de l'université de Nice Sophia-Antipolis.
- École supérieure en sciences informatiques.
- École supérieure d'ingénieur de Nice Sophia-Antipolis.
- Nice
- Sophia-Antipolis
[modifier] Liens externes
- Portail de l'Université
- Portails des composantes de l'Université (UFR, Ecoles...)
- Portail actualité de l'Université et Dépêches, communiqués officels
- Agenda officiel de l'Université
- L'information Art & Culture de l'Université
- Album photo de l'Université
- Cahiers de la Méditerranée, publication de l'université de Nice Sophia-Antipolis
- UMR 6130 CEPAM
- Association des doctorants en histoire de l'Université de Nice : http://adhn06.canalblog.com/
[modifier] Notes et référence
- ↑ Les chiffres de l'université 2007-2008, portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
- ↑ a b c d e f g h i j Historique de l'université, site de l'université de Nice Sophia-Antipolis
- ↑ http://portail.unice.fr/campus/valrose/historique Valrose, un site exceptionnel
- ↑ http://portail.unice.fr. Les chiffres de l'université
- ↑ Id.
- ↑ [1]
- ↑ [2]
- ↑ [3]
- ↑ [4]
- ↑ [5]
- ↑ [6]
- ↑ [7]
- ↑ [8]
- ↑ [9]
- ↑ [10]
- ↑ [11]
- ↑ a b c d e f Portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
- ↑ Le CÉPAM, site internet du CÉPAM
- ↑ Bases corpus langages, Portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
- ↑ Site internet de la MSH de Nice
- ↑ Site internet de l'Observatoire de la Côte d'Azur
- ↑ Site internet de l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer
- ↑ Institut Robert Hooke de culture scientifique, portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
- ↑ Laboratoire de zététique de l'université de Nice Sophia-Antipolis, portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
- ↑ SIAC 2nd degré Concours du second degré : rapports de jurys- M.E.N.E.S.R
- ↑ Site de l'association, http://adhn06.canalblog.com/
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