Pays de Léon
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Bro Leon (Br) (Léon) |
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VIe siècle —
Pays Historique |
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Bro Leon |
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Capitale | Saint-Pol-de-Léon | ||||||
Langue(s) | Breton | ||||||
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Superficie | 2 019 km² | ||||||
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Le pays de Léon est une région de Bretagne dont la limite avec le Trégor est la rivière de Morlaix, et celle avec la Cornouaille se situe à Landerneau au niveau du fleuve de l'Élorn et particulièrement au niveau du Pont de Rohan ?. On dit d'ailleurs en breton: « War pont Landerne e vezer ar penn e Leon hag ar revr e Kerne ». c’est-à-dire: « sur le pont de Landerneau, on a la tête en Léon et le cul en Cornouaille ».
Sommaire |
[modifier] Capitales
La capitale religieuse du Léon est Saint-Pol-de-Léon, célèbre pour sa cathédrale et le clocher du Kreisker (centre-ville en breton). Aujourd'hui, l'influence de cette ville a diminué, elle n'est plus qu'un chef lieu de canton de 7 000 habitants mais son importance historique et religieuse fait que les Léonards la considèrent comme la réelle capitale du Finistère-Nord, aux dépens de Brest.
La capitale administrative et judiciaire du Léon à l'époque ducale comme sous l'ancien régime était Lesneven, chef-lieu de baillie et châtellenie ducale. Le Conquet, Landerneau et Morlaix en étaient les ports les plus actifs. Le Conquet eut son heure de gloire au XVIe siècle avec une école de cartographie enviée même par les Anglais et les Hollandais. La position avantageuse de port de fond d'estuaire de Landerneau et Morlaix leur assurèrent une longue prospérité basée sur l'exportation des créés du Léon.
De nos jours, les prétentions de toutes ces villes ont dû le céder à Brest, capitale à tout point de vue sinon religieux. Brest, ce "point noir sur la blanche pelisse du Léon" (Brest étant réputée mal famée et la campagne léonarde extrêmement catholique).
Le Léon est surtout connu pour son activité agricole, principalement la production de choux-fleurs et d'artichauts (n°1 en France). La pêche et les industries agro-alimentaires sont aussi bien développées.
[modifier] Rivalités locales
Il existe une rivalité ancestrale et toujours vive entre les Léonards (Leonad, Leoniz en breton) et leurs voisins du Trégor et de la Cornouaille. Le léonard est réputé très religieux, conservateur, avare et doué d'un bon esprit d'entreprise, ce qui n'est pas le cas de ses voisins réputés plus laxistes et bons vivants. À l'époque moderne, sur le plan politique, le Léonard était réputé voter traditionnellement à droite, tandis que les Trégorrois et les Cornouaillais étaient plutôt attirés par la gauche.
Ces rivalités tendent à disparaitre avec les nouvelles générations, même si historiquement, elles font souvent l'objet des boutades qui font partie de la culture bretonne locale.
[modifier] Tradition religieuse
Le Léon a une très ancienne tradition religieuse, qui remonte à la création de l'évêché au VIe siècle. Le pays a fourni les bataillons du clergé catholique pendant plusieurs centaines d'années, et la puissance de ce clergé a fait parler de théocratie. Ce clergé était formé dans les institutions locales, et les disciples étaient envoyés évangéliser le reste du département, mais également alimenter les missions d'Indochine et d'Afrique au fur et à mesure des progrès du colonialisme français, comme en témoignent les publications du diocèse.
[modifier] Rivières du Léon
D'Ouest en Est (à compléter)
[modifier] Langue bretonne
Le léonard est une variante de la langue bretonne (le L de KLT). Il se distingue du breton du reste de la péninsule par la prononciation des syllabes finales des mots (ez prononcé « é » en Cornouaille, Trégor et Vannetais et « èze » en Léon).
[modifier] Auteurs léonards
-Au XXIe siècle:
[modifier] Le Léon de nos jours
Composé de 112 communes (sur la base des communes actuelles), le Léon comptait (au dernier recensement de 1999) 405 082 habitants pour une superficie totale de 2019 km².
[modifier] Liens internes
- Liste des évêques de Léon (jusqu'à 1802) ;
- Liste des évêques de Quimper et de Léon (depuis 1802)
- Diocèse de Léon
[modifier] Bibliographie
- Arzel, P., Les goémoniers du Léon, ArMen, n° 7, 1987.
- Beaulieu, F. de., Jardins exotiques du Léon, ArMen, n°94, 1998.
- Elégoët, F., Nous ne savions que le breton et il fallait parler français : mémoire d'un paysan du Léon, La Baule, 1978, 227 p.
- Hamon, N., Le Minihy de Léon, Chronique géographique des Pays celtes, 1942, p. 5-20.
- Mauny, M. de, Le pays de Léon. Bro Leon. Son histoire,ses monuments, Ed. régionale de l'Ouest, Mayenne, 1993 (2e éd.), 399 p.
- Mellouet, P., Les paysans léonards au travail, Evolution des techniques de culture de plein champ au XXe siècle, Blaz an douar, 2002 (2e éd.), 164 p.
- Moal, F., Cléder et le Léon des origines à 1789, Coop Breizh, Spézet, 1987, 158 p.
- Seite, V., Ar marh reiz : e bro-Leon gwechall, s.l., 1985, 342 p.
- Simon, J.-F., Tiez. Le paysan breton et sa maison/ Le Léon, Editions de l'Estran, 1982, 304 p.
- Tanguy, M., Quand les champs avaient un nom : le Léon rural (1920-1950), Spézet, 1991, 170 p.
[modifier] Lien externe