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Montargis - Wikipédia

Montargis

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Montargis
Carte de localisation de Montargis
Pays France France
Région Région Centre Centre
Département Loiret Loiret
(sous-préfecture)
Arrondissement Montargis
(chef-lieu)
Canton Montargis
(chef-lieu)
Code Insee 45208
Code postal 45200
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Door
2008-2014
Intercommunalité Agglomération Montargoise et Rives du Loing
Latitude
Longitude
47° 59′ 52″ Nord
         2° 44′ 00″ Est
/ 47.9977777778, 2.73333333333
Altitude 82 m (mini) – 112 m (maxi)
Superficie 4,46 km²
Population sans
doubles comptes
15 700 hab.
(2006)
Densité 3 370,0 hab./km²

Montargis est une commune française, située dans le département du Loiret et la région Centre.

Le « s » final de Montargis est muet mais, à la différence de la ville assez proche de Lorris, aucun mouvement ne semble se dessiner, localement, pour en modifier la prononciation.

Les habitants sont appelés Montargois.

Montargis a été appelée, à diverses époques mais de manière très marginale, Montargis-le-Franc, en référence à son histoire médiévale et à ses armoiries. On désigne parfois la ville sous le nom de « Venise du Gâtinais»

Sommaire

[modifier] Géographie

Montargis est située à environ 110 km au sud de Paris par la route nationale 7, l'autoroute A6 ou par l'autoroute A77, à 70 km de la préfecture Orléans par la route nationale 60 et aux confluents du Loing, du Puiseaux et du Vernisson. Traversée en outre par le canal de Briare, il est si fréquent d'y traverser un pont que, de longue date, certains en ont fait un slogan touristique : « Montargis, la Venise du Gâtinais ».

Montargis est à proximité de l'intersection de l'autoroute A77 et du futur prolongement de l'autoroute A19 (à moins de 10 km, sur le territoire de la commune de Gondreville).

Elle est desservie par une gare située sur la ligne Paris-Clermont-Ferrand.

[modifier] Démographie

Source :
recensement 1999
Unité urbaine Aire urbaine
Population sans
doubles comptes
53 590 66 299
Pôle de la zone Montargis Montargis

En 2005, Montargis comptait 15 697 habitants, soit une augmentation de 0.7% par rapport à 1999.

[modifier] Unité urbaine de Montargis

L'unité urbaine de Montargis regroupe les 10 communes de l'agglomération de Montargis (AME) et environ 56 023 habitants : Montargis (15 030), Châlette-sur-Loing (13 969), Amilly (11 497), Villemandeur (5 650), Pannes (2 913), Corquilleroy (2 395), Cepoy (2 292), Vimory (1 081), Paucourt (860) et Conflans-sur-Loing (356).

[modifier] Aire urbaine de Montargis

L'aire urbaine de Montargis regroupe 32 communes pour environ 68 000 habitants. Outre les 10 communes de l'unité urbaine de Montargis, elle comprend les communes suivantes : Saint-Germain-des-Prés (1864), Montcresson (1301), Chevillon-sur-Huillard (1189), Saint-Maurice-sur-Fessard (1056), Girolles (700), La Selle-en-Hermoy (642), Gy-les-Nonains (632), Solterre (475), Saint-Firmin-des-Bois (460), Gondreville (381), Oussoy-en-Gâtinais (378), Mignères (329), Mignerette (323), Treilles-en-Gâtinais (278), Louzouer (277), La Chapelle-Saint-Sépulcre (277), Lombreuil (240), Villevoques (222), Moulon (180), Mormant-sur-Vernisson (117), Cortrat (86), Thorailles (83).

[modifier] Communes limitrophes

N
O    MONTARGIS    E
S
Enclave:

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de Montargis.

[modifier] Héraldique

Icône de détail Article détaillé : armorial des communes du Loiret.
Blason de Montargis

Les armes de Montargis se blasonnent ainsi :

D'azur, à la lettre capitale M couronnée d'or, cantonnée de trois fleurs de lys d'or, deux en chef et une en pointe, qui est accompagnée de la lettre d'or L à gauche et de la lettre de même F à droite.

  • Ce blasonnement est donné dans La France illustrée de Malte-Brun, et est sujet à caution dans son énoncé (« gauche » et « droite »)

[modifier] Devise

Sustinet labentem : elle soutient le trône chancelant.

[modifier] Économie

L'économie de l'agglomération tourne principalement autour de Hutchinson, premier fournisseur mondial de caoutchouc industriel. Néanmoins, la tendance actuelle à la délocalisation fait que dans quelque temps, ce site aura moins d'influence que par le passé.

Montargis possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret.

[modifier] Culture

  • Vie culturelle à Montargis : bibliothèque, archives, musées, école de musique et de danse
  • Bibliothèque Municipale dite Bibliothèque Durzy, 12 rue du Faubourg de la Chaussée
  • Archives municipales, 2 boulevard Durzy (ancienne mairie, entrée arrière du bâtiment)
  • Musée Girodet, situé dans l'hôtel Durzy entre le Loing et le canal de Briare. Il comporte 26 peintures du peintre et quelques centaines de ses dessins. La dernière œuvre acquise est la leçon de géographie en 2005, 2 rue du Faubourg de la Chaussée (ancienne mairie, entrée par la façade)
  • Musée du Gâtinais, 7 rue du Château
  • Musée des Tanneurs, Rond-point Perruchot
  • Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis (SEM), siège social à la bibliothèque municipale.

Montargis est aussi le lieu de tournage du film Week-end Montargis, film parodique présent dans Le gros DVD de Kad et Olivier.

[modifier] Gastronomie

Les Praslines Mazet : amandes grillées et caramélisées selon une recette attribuée à un officier de bouche du duc de Praslin, sous Louis XIII. Cette recette a été reprise, à la fin du XIXe siècle par les établissements Mazet, propriétaires d'une confiserie à Montargis, et s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

Icône de détail Article détaillé : Praline.

[modifier] Cadre de vie

[modifier] Administration

Montargis est chef-lieu :

Montargis fut, jusque dans les années 1970, chef-lieu de l'ancien canton de Montargis regroupant 15 communes.

Icône de détail Article détaillé : Canton de Montargis.

La ville est également le siège de la communauté d'agglomération intitulée Agglomération Montargoise et Rives du Loing (près de 50 000 habitants).

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
Les données antérieures sont à compléter.
1876 1886 Ernest Gollier pharmacien
1886 1894 Julien Bailly pharmacien
1894 1911 Rodolphe Sedillot pharmacien
1911 1919 Thierry Falour avoué honoraire
1919 1928 Paul Baudin Radical Pharmacien (maire démissionnaire, son nom à été donné une avenue de la ville)
1928 1934 Célestin Fouquin négociant en vin
1934 1935 Jules Beaujard ancien notaire
1935 1940 Léon Giguet ancien brasseur
1941 1942 Léon Mazet Confiseur
1942 1944 Louis Terrat ingénieur
1944 1947 Maurice Meunier Instituteur (son nom à été donné une école de la ville)
1947 1954 Jean Viscardi avoué
17 janvier 1954 26 mars 1971 Robert Szigeti Divers gauche Médecin (son nom à été donné une rue de la ville), député
26 mars 1971 24 mars 1977 Gérard Bouche Divers droite expert-comptable
24 mars 1977 19 mars 1983 Max Nublat PCF Instituteur - Conseiller général
19 mars 1983 24 mars 1989 Michel Brisson RPR Avocat
24 mars 1989 23 octobre 1997 Max Nublat PCF Instituteur - Conseiller général
23 octobre 1997 26 mars 2001 Jacques Reboul PCF Cheminot – Conseiller régional
26 mars 2001 Jean-Pierre Door UMP Médecin (cardiologue) et député du Loiret

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Château de Montargis

Il reste la tour carrée dite "poterne" édifiée par Philippe Auguste, une tour ronde qui domine la ville et des vestiges dont certains se visitent sur demande (office du tourisme): crypte du XIème siècle de l'église Sainte Marie, les caves du jardin royal (XIIIème siècle).Les remparts sont encours de restauration ainsi que la restauration d'une partie des jardins médiévaux, formant la colerette.Un parcours pietonnier et documenté permet aux visiteurs de se faire une idée de ce "Versailles féodal"

Selon la tradition, Montargis, aurait pour origine une haute et puissante tour fortifiée sur la colline par le roi Clovis afin d’assurer la défense contre les incursions qui ravageaient alors le pays. Vers 1135, Milon de Courtenay entreprend la construction d’un nouveau château à proximité immédiate de la vieille tour. L’achèvement de ces travaux en 1149 coincide avec la mise en place d’une première enceinte réalisée par Renaud de Courtenay, fils de Milon ; celle-ci protège l’agglomération située au pied du château. D’autres constructions sont attribuées à Pierre Ier de Courtenay, septième enfant du roi Louis le Gros, devenu seigneur de Montargis, par son mariage avec Elisabeth de Courtenay (1151). Son fils Lambert fait construire l’église Sainte-Marie, qui, au XIIe siècle, constituait l’église paroissiale de Montargis.

En 1184, Philippe Auguste réunit Montargis au domaine royal. Le roi, qui réside au château à plusieurs reprises, fait élever un donjon. À partir de 1370, Charles V, « second fondateur de Montargis », entreprend des travaux d’extension et de rénovation. Il charge Raymond du Temple, le célèbre architecte du Louvre et des châteaux de Vincennes et de Sully, de la réalisation dont les pièces maîtresses sont la « grande salle des armes » et une nouvelle chapelle intégrée dans le logis royal. En 1379, le gros-œuvre est achevé. Les travaux se terminent en 1380 par la pose d’une horloge, une des premières de France. Simultanément est entreprise la réalisation d’une deuxième enceinte autour de la ville.

Après la mort d'Hercule II d'Este, duc de Ferrare son mari, Renée de France fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne se retire à Montargis qui fait partie de son apanage. La pieuse princesse fait du château un refuge pour les protestants. Aussitôt après son arrivée en 1561, elle entreprend d’importants travaux pour rendre habitable sa résidence gravement endommagée par l’incendie qui a dévasté la ville en 1525 et par les destructions des huguenots en 1562. Jacques Androuet du Cerceau est chargé de la réalisation : il y fait allusion dans ses Plus excellents bastiments de France : « Laquelle (renée de France) estant veuce, et retirée en France l’an 1560 trouvant ce lieu ainsi beau, et tel que dessus, toutefois fort descheu et demoly, et par ce moyen rendu quasy inhabitable, l’a amplement réparé, embelly et enrechichy d’aucuns nouveaux bastiment, jardins, et d’autres commoditez, tel qu’on la voit à présent, et y a fait sa demeure ordinaire iusques à son trépas ». On peut attribuer à Du Cerceau les tonnelles ou « galeries de charpenteries lesquelles de présent sont couvertes de lierre », inspirées de celles que Bramante réalisa dans les jardins du Vatican, et les nombreuses portes monumentales formant point de vue dans les allées du jardin.

Pendant la minorité de Louis XIII, Marie Médicis rachète aux héritiers d’Anne d'Este la seigneurie de Montargis qui en 1612, devient l’apanage du duc d’Orléans et qui demeure dans cette maison jusqu’à la Révolution. À la fin de l’Ancien Régime, le château subsistait encore presque en son entier, à l’exception du donjon que Louis XIV avait fait raser (1697). En 1810 est commencé la démolition qui se termine en 1827 avec la destruction de la tour de l’Horloge. Une « poterne » située au Sud-Est, un bâtiment à tourelles (XVe siècle), qui faisaient partie des communs et quelques débris de l’enceinte subsistent jusqu’à nos jours.

Grâce aux dessins de Du Cerceau, aux sources du XVIIIe siècle et aux estampes du début du XIXe siècle. une restitution est possible. Le château était situé sur le rebord du plateau dominant la vallée du Loing, à l’Ouest de la ville. Il s’inscrivait dans un polygone irrégulier ceint, d’une muraille munie de tours et d’un fossé. Au Nord s’élevait le donjon de Philippe Auguste. À celui-ci se rattachait la « grande salle », édifiée pour Charles V, constituée d’un rez-de-chaussée et d’un étage carré. Un escalier extérieur en bois, qui se dressait librement devant le bâtiment, desservait l’étage. À la suite de la « grande salle » se trouvait une première chambre qui précédait la chapelle édifiée par Charles V. Celle-ci était en communication avec la chambre du roi, à laquelle était annexé un cabinet placé dans une tour ronde. Le logis royal s’achevait par l’appartement de la reine. Le centre du polygone était marqué par la « Vieille tour », de plan annulaire avec une cour centrale, que l’on identifiait avec la tour construite par Clovis. À proximité se trouvait l’église Sainte-Marie, bâtie à la fin du XIIe siècle pour Lambert de Courtenay : elle imitait, dit-on, le Saint-Sépulcre de Jérusalem ; le relevé de Du Cerceau ne montre rien de tel. Au dessous de cette église, était la chapelle Saint-Ginefort. Le château avait trois accès : au Sud-Est , la « poterne » qui ouvrait vers la ville, à l’Ouest, un accès desservant la cour d’Orléans devant le logis royal ; le « guichet » sous la tour de Clovis au Nord.

Les jardins, puis, au delà, le parc faisaient comme une deuxième et une troisième enceinte, presque complètes.

[modifier] Église paroissiale Sainte-Madeleine

Cette église date des XIIe, XVe et XVIe et seconde moitié du XVIIe siècle, restaurée et complétée sous la direction de Viollet-le-Duc à partir de 1863. Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêtés des 10 février 1909 (ensemble sauf la tour-clocher) et 10 juillet 2000 (tour-clocher).

La nef, construite à la fin du XIIe siècle, est le reste de la première église paroissiale indépendante du château, probablement fondée par Philippe Auguste. Les chapelles du flanc gauche ont été ajoutées à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle.

Le chœur est la partie la plus remarquable. Il a été construit après l'incendie du 25 juillet 1525, qui détruisit presque toute la ville. L'aide financière du roi arrive dès 1526. La voûte de la dernière chapelle à droite porte la date de 1545. Les travaux durent être interrompus dans la période trouble de 1562-1567, où la Madeleine est pillée par les huguenots. Les chapelles du flanc gauche sont voûtées en 1571-1572. Une fois achevé l'étage des chapelles, on passe à la construction des piliers. Le 31 janvier 1574 est signé le marché de construction d'un pilier. La voûte du déambulatoire derrière le maître-autel est datée de 1586. Les travaux auraient été achevés en 1608 : la dédicace a eu le 22 avril 1618. Les voûtes du vaisseau central, en brique et en plâtre, datent de 1860. Il semble que le vaisseau central soit resté couvert d'une charpente jusqu'à cette date. La construction de chœur a été attribuée, sans preuve mais non sans vraisemblance, à Jacques Androuet du Cerceau, le célèbre architecte de Renée de France.

Du Cerceau vient à Montargis et travaille pour Renée de France dès 1560. En 1581, il habite en permanence à Montargis. L'on admet généralement que si Du Cerceau est intervenu sur le chantier de la Madeleine, ce ne pourrait être que trop tardivement pour participer à la définition du parti. Rien n'est moins sûr. Car ce qui fait l'originalité du chœur de Montargis, ce n'est pas son plan, assez banal, mais le traitement des vaisseaux en église-halle : le vaisseau central, les collatéraux et le déambulatoire, très élancés, ont la même hauteur. Ce parti rappelle certaines églises italiennes, les églises gothiques du Sud-Ouest de la France ou les Hallen-Kirche du gothique tardif de l'Allemagne du Sud. Or, le choix de ce parti, que l'on ne peut attribuer qu'à un maître, a bien pu n'intervenir que tardivement puisque l'implantation des piliers ne date que des années 1570. La première allusion à Jacques Androuet Du Cerceau comme architecte du chœur de la Madeleine remonte à 1630.

Les voûtes de la nef ont souffert de l'effondrement du clocher en 1656. Sans doute ont-elles été refaites, au moins partiellement, à cette occasion.

Les derniers grands travaux datent de 1860 et on été menés par Viollet-le-Duc et Anatole de Baudot : construction des parties hautes et de la flèche de la tour-clocher, des chapelles droites de la nef, du portail du bras droit, des voûtes du vaisseau central du chœur ; peinture polychrome pour l'ensemble.

L'ensemble des vitraux date des années 1860, sortis des ateliers Lobin de Tours.

[modifier] Autres édifices

  • Ancien couvent des Ursulines, devenu hôpital de l'hôtel dieu (de la Révolution à 1993), fermé après la construction d'un nouvel hôpital, comportant une maison de retraite l'ancien hôpital est reconverti depuis en logements sociaux. Construit à partir de 1644, façade de la rue Jean-Jaurès reconstruite de 1926 à 1932. Classement partiel à l'Inventaire des monuments historiques le 11 avril 1994.
  • Place du 18 juin 1940, plus couramment appelée « Le Pâtis » ou, de son ancien nom officiel, « place du Pâtis », une des plus grandes places de France.
  • Magasin de la prasline (rue du général-Leclerc, à proximité de l'église de la Madeleine, sur la place Mirabeau) : copie d'une maison néo-gothique qui fût construite en 1920 par René Coffre avec des sculptures de Jean Boucher, pour abriter le magasin de vente des établissements Mazet.
  • Ancien Hôtel de Ville de style néo-classique tardif, construit entre 1859 et 1861 par Étienne-Albert Delton pour abriter la fondation (école technique et bibliothèque) créée par Philippe Durzy, capitaine dans les armées de Napoléon. Racheté par la ville en 1881, il abrite aujourd'hui une bibliothèque et un musée et les archives municipales. La salle des mariages date de vers 1925 et de style néo-gothique. Dans le jardin sont visibles les vestiges d'une maison de Lorris, dite Tournemotte du XIIIe siècle.
  • Ancienne caisse d'épargne (en face de l'ancien hôtel de ville), construite en 1904 par un certain Brochon, architecte à Montargis.

[modifier] Jumelages

[modifier] Références

  1. La République du Centre, éditions Orléans du 22 février 2007, p16

[modifier] Liens externes


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