Les Inrockuptibles
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Les Inrockuptibles | |
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Pays | France |
Langue(s) | Français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Culturel généraliste |
Diffusion | 41 915 ex. (2006) |
Date de fondation | 1986 |
Ville d'édition | Paris |
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Directeur de publication | Christian Fevret |
Directeur de la rédaction | Christian Fevret |
Rédacteur en chef | Jean-Marc Lalanne |
Propriétaire | les Éditions Indépendantes |
ISSN | 0298-3788 |
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Les Inrockuptibles |
Les Inrockuptibles, familièrement appelé Les Inrocks, est un magazine français apparu en 1986, édité par Les Éditions Indépendantes.
[modifier] Le magazine
En 1986, Christian Fevret et Arnaud Deverre lancent un bimestriel rock au look sobre et au ton sérieux, uniquement composé d'entretiens et de photos noir et blanc. Leur motivation est l'envie de rencontrer leurs héros (Leonard Cohen, David Bowie...) et de faire découvrir certains artistes d'une scène anglaise alors méconnue. Rapidement, le magazine devient mensuel et des articles sur la littérature et le cinéma apparaissent. Il devient alors reconnu pour ses entretiens de très grande qualité.
En 1995, il change de format et de style et adopte la périodicité hebdomadaire. Il se veut alors généraliste culturel, traitant de musique, cinéma, littérature, société, télévision, etc. Régulièrement, des compilations sont ajoutées au magazine (titres représentatifs de l'actualité musicale « branchée », extraits de romans, bande annonces de films à venir, etc.).
La rédaction souhaite porter un regard critique sérieux sur les musiques rock et les arts contemporains. Elle aborde l'art et la société avec des opinions bien ancrées à gauche et une approche intellectuelle, jusqu'à paraître élitiste ou snob pour certains. Leur point de vue est respecté et certains de ses journalistes sont régulièrement invités par d'autres médias : Frédéric Bonnaud, Jean-Marc Lalanne ou Arnaud Viviant dans Le Masque et la Plume sur France Inter, Jean-Daniel Beauvallet chez Bernard Lenoir ou Sylvain Bourmeau sur France Culture. Certains sont des anciens de Nova magazine (Jade Lindgaard), des Cahiers du cinéma (Vincent Ostria), ou de Best (Francis Dordor, Jean-Luc Manet).
Parmi les autres plumes du magazine, on peut citer Jean-Max Colard, Christophe Conte, Stéphane Deschamps, Francis Dordor, Fabrice Gabriel, Julien Gester, Olivier Joyard, Nelly Kaprièlian, Olivier Nicklaus, Richard Robert ou encore Axelle Ropert (par ailleurs cinéaste et scénariste).
Le 14 mars 2006, le magazine inaugure une nouvelle formule qui se veut plus vivante. Un nouveau sous-titre « Le news culturel » remplace l'ancien « Culture, télé, société », le jour de parution est avancé du mercredi au mardi. Les deux premières couvertures de cette nouvelle formule sont consacrées à la crise du CPE, qui fait alors rage en France.
[modifier] Activités connexes
Le magazine tente de diversifier son activité et dépasser le simple cadre de la presse écrite hebdomadaire. Il édite régulièrement des numéros hors-série, souvent consacrés à des artistes (Bob Marley, The Clash, The Cure, Placebo, Maurice Pialat, Jean-Luc Godard, Radiohead, The Beatles, The Rolling Stones, The Smiths...) qu'il apprécie. Ces hors-séries peuvent paraître sous le nom Les Inrocks 2. Il distribue aussi parfois des films sous forme de DVD (Mulholland Drive, Monty Python : Sacré Graal !, etc.). Cette activité lui permet d'atteindre un plus grand confort financier.
Il s'associe aussi parfois avec d'autre titres pour des productions communes, comme il l'a fait quelque temps avec le journal Le Monde pour présenter un supplément « Agenda Culturel ».
Il prend parfois l'initiative de disques-hommage qui sortent dans le circuit traditionnel. Il s'agit de faire reprendre des morceaux d'un artiste reconnu par des groupes et artistes actuels. On peut citer notamment I'm Your Fan consacré à Leonard Cohen en 1991, The Smiths is dead en 1996 et Monsieur Gainsbourg revisited en 2006.
Depuis 1990, il organise un festival de musique (le Festival des Inrockuptibles) centré sur Paris et délocalisé dans quelques grandes villes françaises. La programmation de ce festival, mêlant découvertes, nouveautés et groupes cultes, est tous les ans unanimement saluée par la critique musicale. À l'occasion, il arrive que Les Inrockuptibles organisent aussi d'autres concerts ou tournées.
Depuis 2002, le magazine organise le concours CQFD (Ceux qu'il faut découvrir). Il s'agit de sélectionner une vingtaine d'artistes non signés sur la foi d'un unique titre envoyé à la rédaction. L'un d'entre eux est ensuite primé par un jury. En 2007, ce concours se transforme en plate-forme communautaire où, à l'instar de MySpace, les musiciens peuvent y déposer leurs morceaux et les mettre à la disposition des internautes. Tous les trimestres, un jury décerne le « Prix CQFD » à un artiste choisit parmi les plus populaires de la plate-forme.
En février 2004, Les Inrocks agitent le monde de la culture en publiant un manifeste « Appel contre la guerre à l'intelligence » sous-titré « Face à la politique du gouvernement Raffarin, enseignants, magistrats, chercheurs, artistes, avocats, psychanalystes étudiants etc, se mobilisent ». La pétition est signée par plusieurs milliers de personnes et le journal publie ensuite de nombreux témoignages de personnalités et d'anonymes.
Il existe aussi une version argentine du magazine : Los Inrockuptibles.