The Cure
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
The Cure | |
|
|
Pays d’origine | Sussex, Royaume-Uni |
---|---|
Genre(s) | New wave Cold wave Rock gothique Synthpop |
Années actives | De 1976 à aujourd'hui |
Label(s) | Fiction Records (1978 – 2002), Geffen Records (2002 – actuel) |
Site internet | thecure.com |
|
|
Membres | Robert Smith Porl Thompson Simon Gallup Jason Cooper |
Anciens membres | Lol Tolhurst Michael Dempsey Matthieu Hartley Phil Thornalley Andy Anderson Boris Williams Roger O'Donnell Perry Bamonte |
The Cure est un groupe de rock et de new wave britannique, formé en 1976 à Crawley dans le Sussex de l'Ouest, qui a marqué les années 1980 et 1990. La formation actuelle est composée de la figure historique du groupe : le leader Robert Smith (auteur, compositeur et chanteur), de Porl Thompson à la guitare, Simon Gallup à la basse et Jason Cooper à la batterie.
Sommaire |
[modifier] Biographie
D'abord nommé Malice en 1976, puis EasyCure en 1977, The Cure voit officiellement le jour par la suite, en 1978. Le trio est composé d'amis de lycée de Crawley (dans le Sussex), avec Michael Dempsey à la basse, Lol Tolhurst à la batterie et Robert Smith à la guitare et au chant. C'est Robert Smith, qui écrit toutes les paroles et la plupart des musiques du groupe. L'originalité du premier 45 T Killing an Arab, inspiré du roman L'Étranger d'Albert Camus, assure un début de notoriété au groupe grâce notamment aux fanzines alternatifs. Ils sont rapidement signés par Chris Parry, ex-manager des Jam, qui crée pour eux le label indépendant Fiction Records, auquel ils resteront fidèles jusqu'à la parution greatest hits en 2001. Bien que composé de musiciens ordinaires voire techniquement médiocres ou lassants (les batteurs notamment...), The Cure a su développer une musique reconnaissable de tous, tour à tour minimaliste, glaciale, psychédélique, rock ou pop. La beauté et l'intensité des mélodies a conquis un vaste public, les chansons plus commerciales et indigestes jouant un certain rôle dans l'élargissement de la renommée du groupe
Après un premier album au son post-punk très minimaliste, Three Imaginary Boys (1979), The Cure produira successivement trois albums plus sombres : le très atmosphérique mais encore relativement pop Seventeen Seconds (1980), Faith (1981), plus gris et désespéré, et le fulgurant et définitivement noir Pornography (1982) A la fin du Pornography Tour, le bassiste Simon Gallup quitte le groupe. Tolhurst quant à lui (dont les capacités extrêmement limitées à la batterie ont involontairement joué un certain rôle dans le façonnage du son "cure" de l'époque post-punk et cold wave) décide de passer aux claviers. Andy Anderson devient le nouveau batteur du groupe. The Cure opte alors en 1983 pour une tournure musicale plus légère (certains diront de "survie" pour le groupe), d'abord avec trois singles à succès (Let's go to bed, The Walk et The Lovecats) plus "abordables" venant contrebalancer l'ambiance des trois précédents albums. Puis toujours en 1983, R. Smith explore de nouveaux horizons, plus expérimentaux et psychédéliques, qui annoncera la suite de ses aventures. Il conçoit au côté de Steve Severin, un concept au nom de The Glove (nom inspiré par un personnage du film Yellow submarine des Beatles). Ils sortent quelques singles, et un album Blue Sunshine. Robert Smith profite aussi de son temps libre pour devenir le guitariste officiel de Siouxsie and the Banshees : il enregistre avec eux le live Nocturne filmé au Royal Albert Hall de Londres, puis l'année suivante l'album studio Hyaena.
Pour ce qui est de Cure, avec de nombreux changements de line-up, des disques plus pop apparaissent : The Top (1984) et surtout The Head on the Door (1985), ce dernier coïncidant avec l'explosion de leur popularité en Europe - et notamment en France - et leur succès grandissant aux États-Unis mais aussi en Australie (où le groupe jouit déjà d'une belle notoriété depuis quelques années), grâce à l'impact international des 45 tours In between days et Close to me. Titres que l'on retrouve, entre autres, sur la compilation parue en 1986 en forme de bilan après presque dix années d'existence, qui s'intitule Standing on a Beach (et Staring at the Sea pour sa version CD à la liste des morceaux légèrement différente). Et pour l'anecdote, c'est aussi à cette même époque que le look à la "Cure" fait nombre d'émules parmi les fans un peu partout sur la planète, un look particulier fait de coupes de cheveux hirsutes et de tenues vestimentaires à l'avenant, qu'arbore le groupe (et notamment Smith) depuis quelques années déjà...
Kiss Me Kiss Me Kiss Me, double album aux sonorités plus variées, suit en 1987, c'est encore un grand succès, qui les fait définitivement connaitre aux États-Unis. Notamment grâce aux tubes Why Can't I Be You, et surtout Just like Heaven basé en réalité sur un instrumental, amené à être un générique, que Smith et ses acolytes avaient composé quelque temps plus tôt tout spécialement pour et à la demande de l'émission "Les Enfants du rock", diffusée sur Antenne 2 (future France 2) au début et au milieu des années 1980, et qui a toujours soutenu le groupe.
L'album Disintegration en 1989 marque un retour à une musique plus sombre et mélancolique, rappelant la période 1980-1982 de la formation anglaise. Sur cet album, le son Cure se déploie : longs morceaux mélancoliques, son de guitare inimitable (mais souvent copié), utilisation de basse à 6 cordes, arrangements subtils. Les 45 tours Lullaby et Lovesong connaissent un grand succès dans les classements internationaux, notamment pour la dernière chanson citée qui se retrouve classée #2 aux É.-U., faisant de l'album un des grands succès de Cure dans ce pays. Suit alors une tournée mondiale (le "Prayer Tour") de longue durée dont l'ampleur et l'intensité restent encore gravées dans de nombreuses mémoires, et constitue pour beaucoup l'une des meilleures prestations publiques de Cure.
Après un disque de remixes plus ou moins bien accueilli par la critique, le groupe revient trois ans plus tard avec l'album Wish qui se retrouve respectivement classé dès sa sortie #1 au Royaume-Uni et #2 en Amérique (même si en France, le succès est pour la première fois depuis plusieurs années, moins marqué). Après ce triomphe, suit une période plus incertaine durant laquelle le groupe, en perpétuelle évolution au niveau de son effectif, semble connaitre une pause dans sa notoriété, tout en gardant son immense cortège de fans fidèles répartis aux quatre coins de la planète. Wild Mood Swings marque, tel the Top en 1984, une nouvelle étape dans l'épanouissement musical de Cure. Contenant des chansons pop et commerciales mais aussi de somptueux morceaux (Want, This is a Lie, Treasure, Numb, Jupiter Crash, Bare), accompagné de faces B magnifiques (Home, It used to be me...), cet opus révèle un Cure maîtrisant mieux sa musicalité, et pouvant se permettre, comme il l'avait réellement commencé avec Wish, d'élaborer des chansons à la structure fournie et complexe. Bloodflowers, paru en 2000, est un ensemble qui renoue avec l'homogénéité noire des débuts, en proposant une série de chansons pour la plupart lyriques et tristes. Là aussi la maturité musicale progresse, la voix de Smith et les compositions dénotant l'assurance et la virtuosité d'un groupe dont le leader a maintenant 40 ans. Le dernier album paru, The Cure en 2004, marque, peut-être pour la seconde fois depuis Mixed Up, le faible album de remixes de 1990, un déclin réel dans l'inventivité et la musicalité du groupe. Les chansons, sans réelle mélodie accomplie ni aucune originalité, sont trop lourdes et chargées pour arriver à la hauteur de ce que Cure a pu produire par avant. A noter toutefois une énergie que l'on avait rarement entendue chez Cure. Sous la houlette du producteur Ross Robinson, qui a notemment travaillé avec Korn, Robert Smith et son groupe enregistrent cet album en prise directe, et cela se sent. Le chant est enervé, habité, comme sur ce qui est sans conteste le meilleur morceau de ce disque, Lost. Un morceau typiquement Cure, glauque à souhait (les guitares saturées et dissonnantes sont là pour le rappeler). Malgré ce bijou, l'album n'arrive pas à la cheville de certains autres, tels Disintegration ou Pornography.
Réduit à un projet solitaire depuis une dizaine d'années et ayant subi plusieurs changements de line-up, pour certains le groupe devient un prétexte aux compositions plus ou moins inspirées de Robert Smith. Cependant, durant les trente dernières années, The Cure a su explorer avec une étonnante vitalité des univers différents (cold wave, indie rock, noisy pop, pop, goth rock, prog rock...)mais tout en restant new wave et tout en développant sa personnalité et son originalité (incarnée exclusivement par Robert Smith).
Le groupe a également influencé de nombreux musiciens et constitue aujourd'hui une référence solide dans le monde de la musique pop/rock.
Robert Smith, pour sa part, a toujours avoué des influences diverses, telles que Jimi Hendrix, David Bowie, Captain Beefheart, Echo and the Bunnymen, Cocteau Twins[1] etc.
Une tournée européenne en février-mars 2008 voit le groupe, sur un set pouvant atteindre parfois près de 4 heures, parcourir tous les tubes de sa carrière. Il devrait y avoir un DVD du concert, qui s'est déroulé le 12 mars 2008 à Paris - Bercy, en Décembre 2008.
Le 13e album studio, dont l'enregistrement a débuté en 2007, sortira le 13 septembre 2008, et sera précédé de quatres singles le 13 mai (The Only One), le 13 juin (Freakshow), le 13 juillet et le 13 août.
[modifier] Notes
- ↑ Interviewé au milieu des années 80 dans l'émission "Les Enfant du Rock", et dénigre au passage le groupe Simple Minds
[modifier] Discographie
[modifier] Albums
Date de Sortie | Titre | Informations Supplémentaires |
---|---|---|
|
|
Sortie Anglaise seulement |
|
|
|
|
|
L'édition cassette contient le morceau Carnage visors sur la face B |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
double album.la version CD ne contient pas le titre : "Hey you!!!" |
|
|
L'édition originale vinyle ne contient pas les titres "Last dance" et "Homesick" |
|
|
Lost Wishes : EP, contient 4 instrumentaux enregistrés pendant la session de Wish en 1991. |
|
|
l'édition Japonaise et Australienne contient le titre "It used to be me" |
|
|
l'édition Japonaise et Australienne contient le titre "Coming Up" |
|
|
1er album chez Geffen Records |
|
ou "Dream 13" |
Double album 2ème single "Freakshow" prévu pour le 13/06/08 3ème single "Sleep When I'm Dead" prévu pour le 13/07/08 |
[modifier] Compilations
Date Sortie | Titre | Informations Supplémentaires |
---|---|---|
|
|
Sortie américaine seulement |
|
|
Sortie américaine seulement, contient les deux albums : Seventeen Seconds et Faith |
|
|
Contient les 45 T de la période 1982-1983 et leur face B |
|
|
Contient les 45 T de la période 1978-1986 La version cassette contient les faces B |
|
|
album de remixes |
|
|
Edition americaine des 4 singles issue de Disintegration |
|
|
compilation des single de 1987 à 1997 |
|
|
compilation des singles de 1978 à 2001 + 2 titres La 1re édition contient un disc bonus unplugged : Acoustic Hits |
|
|
Long Box de 4 CD avec toutes les faces B et quelques raretés de 1978 à 2001. |
[modifier] Albums live
- Concert (16 octobre 1984)
- Entreat (11 septembre 1990)
- Show (19 octobre 1993)
- Paris (26 octobre 1993)
[modifier] Vidéos
- Staring At The Sea: The Images (1986, version VHS - compilation de clips + raretés)
- The Cure In Orange (1986, concert au Théâtre Antique d'Orange, France)
- Picture Show (1991, compilation de clips + curiosités)
- Play Out (1991, documentaire + curiosités)
- Show (1993, concert au Michigan, USA)
- Galore (1997, compilation de clips 1987-1997)
- Greatest Hits (2001, compilation de clips)
- Trilogy (2003, concert exceptionnel à Berlin, Allemagne)
- Festival 2005 (concerts filmés durant les festivals 2005)
[modifier] Raretés
- Lost Wishes (1994, édition limitée)
- Five Swing Live (1997, édition limitée)
[modifier] Rééditions
- three Imaginary Boys Deluxe edition (2004, album remasterisé + un CD d'inédits)
- Seventeen Seconds Deluxe edition (2005, album remasterisé + un CD d'inédits)
- Faith Deluxe edition (2005, album remasterisé + un CD d'inédits)
- Pornography Deluxe edition (2005, album remasterisé + un CD d'inédits)
- The Top Deluxe edition (2006, album remasterisé + un CD d'inédits)
- The Head on the Door Deluxe edition (2006, album remasterisé + un CD d'inédits)
- Kiss Me Kiss Me Kiss Me Deluxe edition (2006, album remasterisé + un CD d'inédits)
[modifier] Liens externes
- (fr) http://www.apinkdream.org/ forum dédié à The Cure
- (en) http://jasoncooper.heavenforum.com/ forum dédié à Jason Cooper (Batteur de The Cure)
- (en) le site officiel de The Cure
- (fr) picturesofcure.com
- (fr) wikicure.com: instruments utilisés par les cure
- (fr) Chroniques des premiers albums de The Cure
- (fr) http://ftfog.nuxit.net/cure1/index.php forum franco/belge dédié à The Cure
The Cure | |
Robert Smith | Porl Thompson | Simon Gallup | Jason Cooper | |
Lol Tolhurst | Michael Dempsey | Matthieu Hartley | Phil Thornalley | Andy Anderson | Boris Williams | Roger O'Donnell | Perry Bamonte | |
Discographie | |
Albums studio : Three Imaginary Boys | Seventeen Seconds | Faith | Pornography | The Top | The Head on the Door | Kiss Me Kiss Me Kiss Me | Disintegration | Wish | Wild Mood Swings | Bloodflowers | The Cure | |
Albums et vidéos en concert : Concert | Entreat | Paris | Show | Trilogy | Festival 2005 | |
Compilations : Boys Don't Cry | Japanese Whispers | Standing on a Beach / Staring at the Sea | Mixed Up | Galore | Greatest Hits | Join the Dots | |
EPs : Half an Octopuss & Quadpus | Lost Wishes | Five Swing Live | |
Groupes associés : Malice | Easy Cure | Cult Hero | The Glove | Fools Dance | Presence | Babacar | Levinhurst |