See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Agence métropolitaine de transport - Wikipédia

Agence métropolitaine de transport

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir AMT.


Logo de Agence métropolitaine de transport
Repères historiques
Création : 1995
Fiche d’identité
Forme juridique : Société mandataire de l'État
Siège social : Canada Montréal, Québec
Activité(s) : Transports en commun
Site corporatif : www.amt.qc.ca
Consultez la documentation du modèle

L'Agence métropolitaine de transport, ou AMT, est une agence gouvernementale, rattachée au Ministère des transports du Québec. Elle fut créée le 15 décembre 1995 par la Loi sur l'Agence métropolitaine de transport. Son rôle est d'accroître les services de transports collectifs afin d'améliorer les déplacements des usagers dans la région métropolitaine de Montréal, c'est-à-dire l'île de Montréal, la ville de Laval, la Rive-Nord ainsi que la Rive-Sud. Son siège social est situé au 500, Place d'Armes à Montréal.

Sommaire

[modifier] Champ de compétences

Territoire de l'AMT ainsi que son réseau de trains de banlieue.
Territoire de l'AMT ainsi que son réseau de trains de banlieue.

La compétence de l'AMT s'étend sur le territoire de 83 municipalités et d'une réserve indienne, 13 municipalités régionales de comté (MRC), 2 conseils d'agglomération et 14 organismes de transports régionaux. Elle dessert une population d'environ 3,6 millions d'habitants et est responsable de 37 millions de déplacements annuels.

L'AMT coordonne ainsi les liens entre les sociétés de transports de son territoire, dont les plus importantes sont la Société de transport de Montréal, la Société de transport de Laval ainsi que le Réseau de transport de Longueuil. Elle exploite également 5 lignes de trains de banlieue, 2 lignes d'autobus express, 15 terminus métropolitains, 60 stationnements incitatifs (27 300 places) ainsi que 83,4 km de voies réservées. Son budget annuel est de 228 millions de dollars. Les différents trains de banlieue relient le centre-ville de Montréal à des localités aussi éloignées que Saint-Jérôme au Nord, Mont-Saint-Hilaire à l'Est et Rigaud à l'Ouest.

[modifier] Zones tarifaires

Le territoire de l'Agence est réparti en 8 zones tarifaires, allant de 1 à 8. Plus la zone comporte un numéro élevé, plus elle est éloignée du centre-ville de Montréal. Le système tarifaire est basé sur l'hypothèse que les voyages se font au départ ou à destination du terminus situé en zone 1. Ainsi, les tarifs augmentent substantiellement à mesure où l'on est éloigné du terminus en question.

L'AMT offre deux sortes de titres de transports, soit les TRAIN et les TRAM. Les titres TRAIN sont réservés exclusivement à l'utilisation des trains de banlieue. Ils sont offerts en zones 4 à 7 pour un carte mensuelle et en zones 1 à 7 sous forme de tickets à l'unité. Les titres TRAM (Train Autobus Métro) permettent un accès complet aux différents moyens de transports de la zone choisie jusqu'à la zone 1. Ils sont disponibles uniquement sous forme de cartes mensuelles, et ce pour les zones 1 à 8. Ces titres de transports sont disponibles auprès des différents points de vente, généralement situés à proximité des gares. Les stations Lucien-L'Allier et Gare Centrale vendent pour chaque zone tarifaire les différents titres de transports proposés.

Depuis le 1er janvier 2004, la carte mensuelle CAM (Carte Autobus Métro) de la STM n'est plus valide à bord des trains de banlieue. Toutefois, une fois validés, les tickets-TRAIN des zones 1 à 3 peuvent être utilisés en correspondance avec l'autobus ou le métro. Inversement, un billet de métro ou d'autobus peut être utilisé à bord du train entre les zones 1 et 3. En dehors de ces zones, soit à partir de la zone 4, les tickets-TRAIN ne peuvent être utilisés qu'à bord des trains de banlieue.

[modifier] Trains de banlieue

L'AMT gère les cinq lignes de trains de banlieue de la région métropolitaine, et ce depuis 1996 en remplacement de la STCUM (aujourd'hui devenue la STM). Ces cinq lignes ont toutes comme terminus le centre-ville de Montréal, via les stations Lucien-L'Allier et Gare Centrale. Elles sont coordonnées avec les lignes d'autobus urbaines des sociétés de transport ainsi que le métro de Montréal de la STM.

Ligne Terminus Mise en service Longueur (km) Nombre de stations Achalandage
(2006)
  ADorion–Rigaud Rigaud Lucien-L'Allier 1887 64,4 19 3 166 000
  BDeux-Montagnes Deux-Montagnes Gare Centrale 1918 31,1 12 7 809 700
  CBlainville–Saint-Jérôme Saint-Jérôme Lucien-L'Allier 1882, 1997 47,5 13 2 134 100
  DMont-Saint-Hilaire Mont-Saint-Hilaire Gare Centrale 1859, 2000 34,9 7 1 398 800
  EDelson–Candiac Candiac Lucien-L'Allier 1887, 2001 23,3 8 537 600
  FRepentigny–Mascouche Mascouche Gare Centrale 2010 51 14 -

[modifier] Montréal/Dorion–Rigaud

Icône de détail Article détaillé : Ligne de Dorion–Rigaud.
Train sur la ligne de Dorion–Rigaud.

Le Canadien Pacifique, fameux pour être la première compagnie de chemin de fer du Canada à avoir relié l'est au Pacifique, a construit cette ligne. Elle servait à l'origine comme lien entre les villes de Montréal et Ottawa avant que ne soient ajoutés en 1887 certains arrêts entre Montréal et Rigaud. Avec le développement des banlieues de l'ouest de l'île de Montréal, le CP aménagea un train de banlieue pour desservir ces destinations. Depuis les années 1950, le service est resté essentiellement le même avec quelques 12 départs dans chaque direction la semaine et de 2 à 6 les fins de semaine. Aujourd'hui, la ligne Montréal/Dorion–Rigaud est la deuxième ligne de l'AMT en termes d'achalandage et la première en termes de nombre de gares. Des correspondances s'effectuent avec le réseau du métro de Montréal par les stations Lucien-L'Allier et Vendôme.

[modifier] Montréal/Deux-Montagnes

Icône de détail Article détaillé : Ligne de Deux-Montagnes.
Un train Bombardier, fréquemment utilisée sur la ligne.
Un train Bombardier, fréquemment utilisée sur la ligne.

Inaugurée en 1918, elle est la seule ligne de la région et la première au Canada à utiliser des motrices électriques. Elle traverse le tunnel sous le mont Royal pour se diriger vers la gare centrale de Montréal. Originalement créée pour desservir la nouvelle banlieue de Mont-Royal et les trains de marchandises arrivant des Basses-Laurentides, la ligne servira progressivement les banlieusards du nord-ouest de la région de Montréal. Cette ligne fut entièrement refaite au début des années 1990 et compte plus de 20 départs dans chaque direction quotidiennement. Une correspondance s'effectue avec le réseau du métro de Montréal par la station Bonaventure.

Plusieurs projets d'expansion de la ligne sont à l'étude. À Montréal, on étudie la possibilité d'aménager deux gares sous le tunnel, une à proximité de la station de métro McGill (à l'angle de la rue Sainte-Catherine Ouest et de l'avenue McGill College) et l'autre sous la station de métro Édouard-Montpetit. À l'ouest pourrait être aménagée une gare près de l'autoroute 13. Au nord, on étudie un plan d'expansion vers la ville de Saint-Eustache.

[modifier] Montréal/Blainville–Saint-Jérôme

Icône de détail Article détaillé : Ligne de Blainville–Saint-Jérôme.
La gare Sainte-Thérèse.

En 1997, la reconstruction du pont Marius-Dufresne entre Rosemère et Laval entraîna la fermeture partielle de la route 117. Le temps des travaux, l'AMT aménagea un service de train temporaire entre Blainville et Montréal pour faciliter les déplacements des usagers jusqu'au centre-ville. Le succès de cette ligne fut si important que l'Agence décida quelques années plus tard de rendre le service permanent. Cette ligne connue de nombreuses expansions depuis sa création. Entre 1997 et aujourd'hui, le nombre de gares est passée de 4 à 13. Le dernier ajout majeur permet depuis le 7 janvier 2007 la desserte de la ville de Saint-Jérôme. La ligne Montréal/Blainville–Saint-Jérôme est la ligne de l'AMT permettant le plus de correspondances avec le réseau du métro de Montréal, soit par les stations Lucien-L'Allier, Vendôme, Parc et de la Concorde. Toutefois, seuls 4 voyages sur 10 ont pour terminus le centre-ville de Montréal.

Certains projets d'expansion sont l'étude. On prévoit notamment l'aménagement d'une gare à Mirabel ainsi qu'une autre près du futur campus de l'Université de Montréal dans l'arrondissement d'Outremont. Une étude de faisabilité est en cours sur la possibilité de raccorder la ligne au tunnel du mont Royal, permettant d'atteindre le centre-ville de Montréal 15 minutes plus rapidement.

[modifier] Montréal/Mont-Saint-Hilaire

Icône de détail Article détaillé : Ligne de Mont-Saint-Hilaire.

On a des correspondances avec les lignes du Métro de Montréal à la station suivante:

  • Gare Centrale (correspondance avec la station de métro Bonaventure)

[modifier] Montréal/Delson–Candiac

Icône de détail Article détaillé : Ligne de Delson–Candiac.

On a des correspondances avec les lignes du Métro de Montréal aux stations suivantes:

  • Lucien-L'Allier (correspondance avec la station de métro Lucien-L'Allier)
  • Vendôme (correspondance avec la station de métro Vendôme)

[modifier] Montréal/Repentigny–Mascouche (projet)

La ligne Montréal/Repentigny–Mascouche est actuellement en projet et a récemment fait l'objet d'une annonce officielle du gouvernement du Québec. Selon le communiqué du gouvernement, c'est un projet coûtant « [...] environ 300 millions de dollars qui se traduira par la construction d'une ligne de train de banlieue d'une longueur de 51 km entre Montréal et Mascouche »[1]. Il y aurait 7 nouvelles stations de construites dans l'est de Montréal, ainsi que quatre autres dans la Couronne nord, soit les gares Charlemagne, Repentigny, Terrebonne et Mascouche[2]. La ligne ainsi créée utiliserait en bonne partie les rails du Canadien National dans l'est de la ville et une portion de l'actuelle ligne de Deux-Montagnes s'étalant sous le Mont Royal pour se rendre jusqu'à la Gare centrale de Montréal.

Une ligne reliant l'aéroport international Pierre-Eliott-Trudeau et le centre-ville de Montréal est également à l'étude.

[modifier] Notes et références

  1. Gouvernement du Québec, « Le gouvernement annonce le «train de l'Est» », 17 mars 2006, CNW Telbec. Consulté le 2007-06-12
  2. Alexandre Shields, Le train de l'est sur les rails, Le Devoir, p. A2, 18 et 19 mars 2006. Version en ligne, complète seulement pour les abonnés.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Agence métropolitaine de transport.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Lien externe

Autres langues


aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -