Économie de Nauru
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Économie de Nauru | ||
Données générales | ||
Monnaie | 1 dollar australien (AUD) = 100 cents | |
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Année fiscale | 1er juillet - 30 juin | |
Organisations économiques | ACP, BAD, Sparteca, CPS, CNUCED | |
Statistiques [1] | ||
Classement IDH | () | |
PIB (milliards) | $ 0,079 (2004[1]) | |
Classement PIB à parité de pouvoir d'achat | par volume : 222e (2005) per capita : 129 (2005) |
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PIB par habitant | $ () | |
Croissance | 2,6 % (2004[1]) | |
Inflation | 3,3 % (2003[1]) | |
Chômage | 90% (2004) | |
PIB par secteur | agriculture : n/d% industrie : n/d% services : n/d% () |
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Population active (millions) | () | |
Population active par secteur | agriculture : n/d% industrie : n/d% services : n/d% () |
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Pop. sous le seuil de pauvreté | n/d% () | |
Industries principales | extraction de phosphate, services bancaires, noix de coco | |
Partenaires commerciaux | ||
Exportations (milliards) | $ 0,000 064 (2005) | |
Principaux partenaires | Afrique du Sud 63,7%, Corée du Sud 7,6%, Canada 6,6% | |
Importations (milliards) | $ 0,020 (2006) | |
Principaux partenaires | Corée du Sud 43,8%, Australie 36,2%, États-Unis 5,9%, Allemagne 4,3% | |
Finances publiques | ||
Dette | % du PIB | |
Dette externe (millions) | $ 33,3 | |
Aide (millions) | $ 20 (2005) | |
n/d= non déterminé(e) |
Sommaire |
[modifier] Historique
Après l'indépendance de 1968, le pays était voué à un brillant avenir économique. En effet, les énormes gisements de phosphate avait déjà été exploité abondamment par les étrangers qui ont contrôlé l'île, mais il en restait tout de même le tiers ce qui était amplement suffisant pour assurer la prospérité à la faible population du pays. Ainsi, le PIB par habitant du pays à l'époque était presque trois fois supérieur à celui des États-Unis.
Les dirigeants ne sachant pas trop où et comment investir l'argent du pays ont décidé d'offrir aux Nauruans une multitude d'avantages sociaux. Il n'y avait pas de taxes ni d'impôts et le téléphone, l'électricité et le logement étaient financés par l'État. De plus, un jeune désirant poursuivre ses études en Australie pouvait le faire sans frais. Il y avait même un terrain de golf où les habitants pouvaient jouer à volonté et ce gratuitement. Dans cette optique, la majorité des Nauruans ne travaillaient même pas.
Après toutes ces dépenses, il restait encore de l'argent. Le gouvernement a donc investi dans l'immobilier australien et néo-zélandais. De plus, il s'est doté d'une flotte aérienne de cinq Boeing 737 pour fonder Air Nauru.
Aujourd'hui, le paradis a disparu. Les investissements immobiliers se sont effondrés et l'île est victime des folies de grandeur de ses dirigeants. Le PIB ne vaut plus que le quart de celui des États-Unis. Air Nauru s'est avéré être un véritable gouffre financier. Le président se permettait de monopoliser tous les avions afin de partir en vacances laissant ainsi plusieurs passagers frustrés au sol.
Pour essayer de remonter la pente, le pays s'abandonne au blanchiment d'argent. Pour seulement 25 000 dollars, on peut lancer une banque au Nauru. Ainsi, dans une cabane délabrée on retrouve 400 sièges sociaux de banques. On accepte même les réfugiés australiens en retour de quelques millions de dollars[réf. nécessaire]. En sommes, même ces mesures ne sont pas suffisantes pour maintenir l'économie en bonne santé. Le gouvernement est lourdement endetté. L'eau et l'électricité sont rationnées. Le tiers de la fonction publique a été remercié. L'unique appareil que possède encore Air Nauru est cloué au sol.
[modifier] Ressources naturelles
Nauru dispose de peu de ressources naturelles, quand les allemands colonisèrent l'île en 1888, ils basèrent l'économie sur la production de coprah extrait des noix de coco, mais c'est le phosphate, découvert en 1906 qui a fait la richesse de l'île, Nauru dispose aussi de quelques ressources halieutiques.
[modifier] Infrastructures
[modifier] Transports
- Il y a 24 km de routes goudronnées et 6 km de route de terre battue pour un réseau routier total de 30 km.
- Nauru possède deux ports (Aiwo Anibare) mais, comme il ne sont pas situés en eau profonde, le chargement du phosphate sur les phosphatiers est réalisé à l'aide d'installations en porte-à-faux.
- Un aéroport international dessert Brisbane (Australie), Honiara (Îles Salomon) et Tarawa-Sud (Kiribati).
- Il existe 5 km de voies ferrées désafectées qui servaient autrefois à transporter le phosphate du centre de l'île jusqu'à la zone de traitement situé sur la côte orientale.
[modifier] Énergie
L'électricité utilisée au Nauru est produite à cent pour cents par des centrales à combustibles fossiles. La production en 2000 se chiffrait à 30 millions de kilowatts heure (kWh). Évidemment, il n'y a aucune importation et exportation d'électricité.
Évolution du nombre de lignes de téléphone fixe (beige), mobile (bleu) et d’utilisateurs d’internet (rouge) : 1998-2001 |
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Télécommunications et Internet | |
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Téléphonie | |
Indicatif | + 674 |
Nombre d'abonnés fixes (2001) Nombre d'abonnés mobiles (2001) |
1 850 1 500 |
Internet | |
Domaine | .nr |
Nombre d’utilisateurs (2001) Nombre d’abonnés (2001) |
300 150 |
Source : ITU yearbook of statistics |
[modifier] Télécommunications
Le Nauru possédait en 2001, moins de 2000 lignes fixes et 1500 téléphones portables. Les équipements de communication radiotéléphonique locale et internationale sont de nature australienne assurant une bonne qualité. Il y a une station de radio AM sur l'île. De plus, il y a une station de télévision pour desservir les quelques 500 télévisions du pays. En ce qui attrait à Internet, le code du Nauru est le .nr et il y existe un fournisseur d'accès.
[modifier] Structure économique
[modifier] Secteur primaire
- Perception d'environ 4,9 millions d'euros en droits de pêche
- Exploitation du guano
[modifier] Secteur secondaire
- Usine de désalinisation de l'eau de l'océan
- Usines de nettoyage et traitement du guano pour produire le phosphate.
[modifier] Secteur tertiaire
- Redevance d'environ 575 000 euros du secteur bancaire
[modifier] Partenaires commerciaux
Le principal partenaire commercial de Nauru est l'Australie