Troupes de marine françaises
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Les troupes de marine sont une arme de l'armée de terre française qui regroupe plusieurs spécialités (infanterie, artillerie, arme blindée cavalerie, parachutiste, transmissions). Elles font partie intégrante de l’armée de terre, malgré leur nom. Les troupes de marine se sont professionnalisées progressivement depuis 1970.
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[modifier] Historique
[modifier] Origine
Elles trouvent leur origine dans les compagnies ordinaires de la mer, créées en 1622 par le cardinal de Richelieu. Ces compagnies sont destinées à être embarquées sur les navires royaux et doivent participer aux abordages et autres combats navals.
[modifier] XIXe siècle
Après l'intermède révolutionnaire et napoléonien, qui a vu la transformation de ces unités en unité d’infanterie de ligne, c'est en 1822 et 1831, que sont recréées l’artillerie de marine et l’infanterie de marine (surnommées respectivement les « bigors » et les « marsouins » [1]. Ces deux armes ne servent plus à bord des bateaux, mais à terre, dans les nouveaux territoires conquis et administrés par la France.
En 1870, artillerie et infanterie de marine sont pour la première fois regroupées dans une même grande unité : la division Bleue du général de Vassoigne, ainsi nommée en raison de la tenue bleue de ces soldats, ce qui les différenciait des troupes de ligne qui portaient un pantalon garance. Après la guerre de 1870, elle participe à la construction du troisième empire colonial de la France,
[modifier] Transformation en troupes coloniales
Les troupes de marine sont rattachées en 1900 au ministère de la Guerre, et prennent le nom de troupes coloniales. C’est sous ce nom qu’elles participent à la Première Guerre mondiale (1914-1918) à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), aux guerres d’Indochine (1946-1954) et d'Algérie (1954-1962).
[modifier] Fin des troupes coloniales et recréation des troupes de marine
En 1967, est créée, au sein de l’Armée de Terre, l’Arme des troupes de marine par la fusion de l’infanterie et de l'artillerie coloniale. Sa mission est de mettre en place rapidement des moyens de défense et d’intervention dans des territoires géographiquement éloignés de la métropole et d'assurer une présence continue des forces françaises dans la France d'outre-mer ainsi que dans certains pays alliés.
[modifier] Symboles
[modifier] Cri de ralliement et fête
Au nom de Dieu, vive la coloniale. L'arme des troupes de marine a préféré s'adresser à Dieu qu'à ses saints. À l'origine de cette expression, Charles de Foucauld, missionnaire, qui, un jour qu'il était en difficulté avec une population autochtone vit arriver à son secours les unités coloniales. Il s'exclama heureux « Au nom de Dieu, vive la coloniale ! », soulagé de voir ses sauveurs. La fête de l'arme des troupes de marine à lieu le 31 août et le 1er septembre, anniversaire de la bataille de Bazeilles (division bleue). Le 31 août est l'occasion du rassemblement de l'ensemble des unités à Fréjus où l'on trouve le musée des troupes de marine. Le 1er septembre, les amicales d'anciens combattants organisent la cérémonie à Bazeilles dans les Ardennes.
[modifier] L’ancre d’or
Objet de marine connu depuis la plus haute Antiquité, l’ancre apparaît sur les uniformes des marins français dès la fin du XVIIIe siècle. Les troupes de marine l’adoptent au même moment et aujourd'hui est l'unique signe distinctif des TDM.
- 1772 : une ordonnance royale prévoit le port de l'ancre sur les tenues du le corps royal de la marine.
- 1900 : l’ancre est portée par l’infanterie coloniale.
- 1916 : les bigors adoptent l'ancre surchargée de la grenade (symbole des troupes d’élite).
- 1919 : tous les officiers portent l'ancre d'or au képi.
- 1920 : l’ancre entrelacée d'un câble devient l'insigne commun des troupes coloniales.
- 1933 : les artilleurs ne portent plus la grenade.
- 1935 : l’ancre figure seule sur les brassards des officiers d’état-major coloniaux.
- 1939 : un texte officiel précise que l'ancre est entrelacée d'un câble en S renversé.
- 1945 : l’ancre est sur tous les attributs du soldat de marine.
- 1953 : homologation d'une ancre dite de tradition, par le Service historique de l'Armée de Terre.
- 1962 : création du béret des TDM, réglementé par l'Intendance.
- 1985 : ancre dite de tradition et imposée pour l'homologation des fanions.
Depuis l'Ancien Régime, cette ancre des troupes de la Marine, devenues Troupes coloniales puis Troupes d'outre-mer avant de s'appeler Troupes de marine, a été représentée de diverses manières. Avec ou sans câble, avec ou sans numéro d'unité, avec ou sans bombarde, avec ou sans grenade, associée ou pas à une chimère... l'ancre s'impose toujours comme le symbole d'une culture d'arme, liée entre autres au rêve d'aventure, aux lointains horizons, à la connaissance de l'étranger bref, à l'image des soldats d'élite appelés par devoir sur tous les points du globe. Flottant sur les drapeaux et les fanions, portant haut sur les couvre-chefs et les tenues, l'ancre accompagne le soldat du désert comme celui de la jungle, sur toutes les latitudes du globe. Ainsi, elle s'associe naturellement à l'iconographie du domaine colonial puis à celle de l'outre-mer.
[modifier] Képi puis épaulettes de tradition
Le képi est remis solennellement aux jeunes engagés. Il est porté par les cadres lorsqu'une autre coiffure n'est pas prescrite. Il porte l'ancre, symbole de l'arme. Il est de couleur bleu nuit et non noir. Quand il n'est pas sur la tête, on ne le place jamais de façon à en montrer la coiffe, mais l'ancre à l'endroit, dans le bon sens et en avant. Son entretien doit être fait avec soin : jugulaire nette, visière horizontale.
Les épaulettes de tradition sont d'or pour les officiers et les sous-officiers, de laine jonquille pour les militaires du rang. Elles étaient autrefois le signe des troupes d'élite.
L’arme des troupes de marine est la seule à posséder un logo qui lui soit propre. Ce signe distinctif se retrouve de plus en plus tant dans les publications, que sur les matériels dérivés.
[modifier] Éperons d’or
Les officiers de l’infanterie de marine "montés" (c'est à dire servant dans une unité utilisant des chevaux, ou actuellement des véhicules blindés, 1er RIMa) ou pratiquant l'équitation ont le privilège de porter des éperons d'or. La tradition veut que la reine Victoria d'Angleterre ait demandé cette faveur pour eux à l'empereur Napoléon III pour honorer l'arme, après la bataille de Balaklava en Crimée (1854) où l’infanterie de marine sauva l'armée britannique de la destruction.
[modifier] Biffins
Les Marsouins et les Bigors appellent ainsi les militaires des autres armes (la biffe...). L'appellation est née au XIXe siècle quand marins, marsouins et bigors, fiers de leur tenue impeccable (dont ils étaient propriétaires), reprochaient aux soldats de l'armée de terre d'être habillés comme des chiffonniers (biffin en argot). Sans doute par égard spécial pour leurs vieux compagnons de route et de combats de tous les champs de batailles, Marsouins et Bigors n'ont cependant jamais appelé ainsi les légionnaires.
[modifier] Le calot
Apparu chez les cavaliers scythes il y a plus de 2000 ans, le bonnet de police est issu des premières coiffures portées par les dragons au début du XVIIIe siècle. Il en conserve la dénomination "à la dragonne" jusque sous la Restauration, vers 1830. Les bonnets apparaissent très tôt également dans les vieilles troupes de marine puisqu'ils figurent sur les gravures du XVIIIe siècle.
Par la suite, le bonnet de police, évolue rapidement vers le calot et la flamme n'est plus que simulée par un passepoil rouge. En effet, en 1897, l'Armée de terre adopte un bonnet de police dit "de forme serbe" puisqu'il copie le modèle de cette armée. En 1899, les troupes de marine adoptent à leur tour ce modèle qui devient le bonnet de police.
Pour se distinguer des autres armes, les Coloniaux prirent l'habitude de rentrer les pointes du calot : le "pipoter". C'est donc le calot "pipoté" du caporal-chef Pécro, qui reçut à Nice le 9 avril 1945 la croix de la libération décernée par le général de Gaulle.
Les bonnets de police réglementaires ou de fantaisie (calots) des Troupes de marine ont été coupés dans un drap bleu marine (bleu horizon en 1914-1918 puis kaki avant 1939) bordés ou passepoilés rouge et ornés d'une ancre de marine, le plus souvent en métal (rouge pour la troupe avant la 2e Guerre mondiale, dorée par la suite). L'ancre de marine peut aussi être brodée ou, plus rarement, découpée dans la feutrine. Le bonnet de police est porté jusqu'en 1961. Il est alors remplacé par le béret mais il reste la coiffure des rassemblements "de tradition", depuis que les Anciens s'y rendent coiffés du calot en dotation de leur temps.
[modifier] Le béret rouge
- A leur retour d'Afrique, à la fin de la seconde guerre mondiale, les parachutistes du French Scadron, qui venaient de recevoir leur béret amarante, mirent un point d'honneur à conserver cette coiffure distinctive du béret noir des autres unités. Hérité des SAS, le béret rouge est accordé aux paras français à titre de récompense par le roi d'Angleterre et porté officiellement pour la première fois dans l'armée française par les 2e et 3e RCP lors du défilé du 11 novembre 1944. Après quelques changements au cours de l'histoire, le béret amarante devient la norme pour les troupes aéroportées françaises en 1973, les légionnaires parachutistes gardant toutefois leur béret vert.
[modifier] Traditions
- La fête des troupes de marine
- Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES . Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et le 1er septembre 1870.
- Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
- Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.
[modifier] Hymne des troupes de marine
Ce chant s’exécute au garde-à-vous, à un rythme enlevé comme la musique de marche
- Dans la bataille ou la tempête,
- Au refrain de mâles chansons,
- Notre âme au danger toujours prête,
- Brave la foudre et les canons.
- Hommes de fer que rien ne lasse,
- Nous regardons la mort en face,
- Dans l'orage qui gronde ou le rude combat. En avant !
- Pour faire un soldat de Marine
- Il faut avoir dans la poitrine
- Le coeur d'un matelot et celui d'un soldat.
- Souvent dans la zone torride,
- La dent de tigre ou de lion,
- La fièvre ou la balle homicide,
- Vient décimer nos bataillons.
- Alors vers la mère patrie,
- On voit, crispé par l'agonie,
- Dans un suprême effort notre front se tourner. En avant !
- Et notre regret unanime,
- Chère France, ô pays sublime !
- C'est de n'avoir pour toi qu'une vie à donner.
- Sois fier soldat de la Marine,
- La victoire aime tes clairons,
- Et ton front bruni qu'illumine,
- L'éclat des grandes actions.
- Du Bosphore à la Martinique,
- Du Sénégal au Pacifique,
- On voit de ton drapeau resplendir les couleurs. En avant !
- La gloire t'a pris sous son aile,
- Car à l'honneur toujours fidèle,
- Tu meurs en combattant ou tu reviens vainqueur.
- En Crimée à chaque bataille,
- Nous aussi nous avons pris part,
- De Malakoff sous la mitraille,
- Nous escaladions les remparts.
- A l'aspect de notre uniforme,
- Que le fer ou le feu déforme,
- L'ennemi pâlissant, bien des fois recula. En avant !
Et sur notre front qui rayonne,
- On peut voir la triple couronne,
- Des lauriers de Podor, d'Inkermann et d'Alma.
- Quand la Prusse inondant la France,
- Sur nous déchaînait ses fureurs,
- A ses balles comme à ses lances,
- nous avons opposé nos coeurs.
- Et quand rugissait la bataille,
- Nos front, meurtris par la mitraille,
- Sanglants, mais indomptés, défiaient les vainqueurs. En avant !
- A Bazeilles, La Cluze et Neuville,
- En combattant cent contre mille,
- Le succès nous trahit mais nous gardions l'honneur.
- Un jour viendra, chère espérance,
- Où l'ardent appel des clairons,
- Fera surgir, pour notre France,
- Des vengeurs... et nous en serons.
- Alors pour nous, oh quelle fête !
- Nous donnerons des soeurs cadettes,
- Aux victoires d'Iéna, d'Auerstaedt, de Stettin. En avant !
- Oui nous aimons les saintes guerres,
- Car le sang des héros, nos pères,
- Dans nos veines en feu, ne coule pas en vain.
- [1] 'Hymne de l'Infanterie de Marine
[modifier] Localisation
La particularité de cette arme est de regrouper diverses spécialités : infanterie, artillerie, cavalerie (véhicules blindés), parachutisme et transmission. Ces spécialités sont représentées dans l'arme « Troupes de marine » alors qu'elles forment chacune une arme distincte dans le reste de l’armée de Terre.
[modifier] En métropole
En France métropolitaine, on trouve douze régiments de troupes de marine (TDM) :
- quatre régiments d’infanterie de marine :
- trois régiments parachutistes d’infanterie de marine :
- deux régiments de blindés :
- trois régiments d'artillerie de marine :
Quelques plus petites unités sont de traditions TDM :
- un service militaire adapté : GSMA (Périgueux)
- deux bataillons d’infanterie de Marine, corps de soutien d'état-major ou de camp militaire : 22e BIMa (Nantes), 72e BIMa (Marseille)
- deux groupements : 33e groupement de camp (Sissonne), 38e groupement de camp / 7e RIMa
- le Centre militaire de formation professionnelle (CMFP) de Fontenay-le-Comte
- l’École militaire de spécialisation de l’outre-mer et de l’étranger (EMSOME) de Rueil-Malmaison
- le Groupement de transit et d’administration des personnels isolés (GTAPI) de Rueil-Malmaison
[modifier] Outre-mer et étranger
Outre-mer, les 9 régiments sont interarmes et regroupent en leur sein toutes les spécialités TDM cités plus haut, plus des personnels issus du génie et du matériel car ses spécialités ne se se trouvent plus aujourd'hui au sein des TDM :
- Le régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique - Nouvelle Calédonie (RIMaP-NC) de Nouméa
- Le régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique - Polynésie (RIMaP-P) de Papeete
- Le 2e régiment parachutiste d'infanterie de marine (2e RPIMa) de Pierrefonds (Réunion)
- Le 9e régiment d'infanterie de marine (9e RIMa) de Cayenne (Guyane française)
- Le 23e bataillon d'Infanterie de marine (23e BIMa) de Dakar (Sénégal)
- Le 33e régiment d'Infanterie de marine (33e RIMa) de Fort-de-France (Martinique)
- Le 41e bataillon d'Infanterie de marine (41e BIMa) de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
- Le 43e bataillon d'infanterie de marine (43e BIMa) de Port-Bouet (Côte d'Ivoire)
- Le 5e régiment interarmes d'outre-mer (5e RIAOM) de Djibouti
- Le 6e bataillon d'Infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville (Gabon)
On compte aussi 8 unités de Service militaire adapté (SMA) :
- 1er RSMA Martinique (Fort-de-France)
- 2e RSMA Guadeloupe (Jarry)
- 3e RSMA Guyane (Cayenne)
- 4e RSMA Réunion (Saint-Denis, Saint-Pierre, Helbourg)
- GSMA Guyane (Saint-Jean du Maroni)
- GSMA Mayotte (Combani)
- GSMA Polynésie française (Mahina, Atuona, Hao, Tubuaï)
- GSMA Nouvelle-Calédonie (Koumac, Koné)
[modifier] Les valeurs des T.D.M
Constituées à l'origine pour tenir garnison Outre-Mer, les troupes de marine y ont acquis une culture d'ouverture au monde. En outre, les missions lointaines ont exigé de cette arme qu'elle couvre des domaines de spécialités variés (combat de l'infanterie et des blindés, feux d'appui, communications...) dont l'exercice, aujourd'hui, se renforce d'une expérience ancienne de la professionnalisation.
Transcendant la notion de maîtrise de techniques militaires, les troupes de marine se fédèrent autour d'un symbole unique, l'ancre d'or, marque d'un style propre dont les traits essentiels sont :
- une fraternité d'arme, état d'esprit entretenu par des rapports humains simples et chaleureux entre compagnons d'armes ;
- une faculté d'adaptation aux situations les plus insolites, véritable style de vie, produit de l'histoire et d'expériences opérationnelles réitérées ;
- un "humanisme militaire", culture de l'autre perpétuant notamment cette aptitude à nouer des contacts avec les populations les plus diverses et à gagner leur confiance. Ces valeurs identitaires fortes donnent son sens à l'engagement des marsouins et des bigors et fondent toujours la vocation naturelle des troupes de marine au service Outre-Mer et à l'étranger.
[modifier] Articles connexes
- Ancre d'Or Bazeilles (revue bimestrielle des troupes de marine)
- Frères d'armes (revue) (revue de liaison de la coopération militaire et de défense)
[modifier] Liens externes
- (fr) Site non officiel des Troupes de Marine
- (fr) Site de l'association des Troupes de Marine de l'Hérault
- (fr) histoire des TDM sur le site non-officiel
- (fr) Centre de ressources sur les TDM
- Musée des troupes de marine de Fréjus
- (fr) Site de l'Association des Amis du Musée des Troupes De Marine
[modifier] Bibliographie
- Les Troupes de Marine 1622-1984, Paris: Charles-Lavauzelle, 1991, ISBN 2702503160 or ISBN 9782702503164.
- Serge Saint-Michel & Rene Le Honzec, Les Batisseurs d'empire Histoire Troupes de marine Tome II 1871-1931
- Ancien officier supérieur, Les troupes de la marine et l'armée coloniale devant le pays, L. Baudoin et ce, 1883. Online and searchable on Google Books.
- Arthur Girault, Principes de colonisation et de législation coloniale, L. Larose et L. Tenin, 1907 and succeeding years. Online and searchable on Google Books.
- Louis Beausza, La formation de l'armee coloniale, Paris, L. Fournier et cie., 1939.
- Marcel Vigneras, Rearming the French, Office of the Chief of Military History, Dept. of the Army (US), 1957
- Anthony Clayton, France, Soldiers and Africa, 1988.
- Comité national des traditions des troupes de marine, De Bizerte à Sarajevo : les troupes de marine dans les opérations extérieures de 1961 à 1994, Paris:C. Lavauzelle, 1995, ISBN 2702503802 or ISBN 9782702503805.
- CEHD (Centre d'Etudes d'Histoire de la Défense), Les troupes de Marine dans l’armée de Terre. Un siècle d’histoire (1900-2000), Paris, Lavauzelle, 2001, 444 p., ISBN 2-7025-0492-2