Transport à Grenoble
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Grenoble est une ville densément construite car entourée de montagnes. La ville est réputée pour ne pas favoriser la circulation automobile en son sein (nombreux sens interdits...) mais est reconnue pour la qualité de son réseau de transports en communs. A la jonction de 3 vallées importantes à l'entrée des Alpes, le transport dans l'agglomération grenobloise est un enjeu économique majeur, notamment en hiver.
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[modifier] Transport routier
Article détaillé : Péripherie routière de Grenoble.Grenoble est accessible via le réseau autoroutier. Quatre autoroutes mènent à la ville. Il s'agit de l'autoroute A41 qui part de la ville sur le nord-est pour la relier à Chambéry, la Savoie et la Suisse, de l'autoroute A48 qui part pour ainsi dire du centre ville pour la relier à Lyon, de l'autoroute A49 qui la rejoint à Valence et enfin de l'A51 qui devrait, à terme, relier la ville à Marseille en passant par les Alpes. À cela s'ajoute l'autoroute urbaine A480 (Aussi appelée Rocade Ouest) qui relie l'A48 à l'A51 à l'ouest de la ville en longeant le Drac ainsi que la Rocade Sud de contournement de Grenoble par le sud qui relie à l'ouest l'A480 à l'A41 au nord-est.
À l'intérieur de la ville, Grenoble est réputée pour ses longues avenues rectilignes comme l'Avenue Jean Perrot ou l'Avenue Marcellin Berthelot. Jusqu'aux Jeux Olympiques de 1968, la ville était relativement peu étendue et la zone située entre les grands boulevards et Échirolles était peu urbanisée. La plus longue avenue de France, le Cours de la Libération et du Général De Gaulle traverse trois communes et fait 7,8 km.
Dans le sens est-ouest, il existe deux axes importants : l'Avenue de l'Europe reliant l'A480 à Eybens et les grands boulevards reliant la ville de Seyssinet-Pariset à Saint-Martin-d'Hères puis Chambéry sous forme de route nationale. Ce dernier axe était très souvent engorgé, jusqu'à 60 000 véhicules y circulaient quotidiennement. Depuis 2006, la ligne C de tramway y circule, diminuant ainsi la circulation automobile. Toujours sur ce même axe est-ouest, un projet de rocade autoroutière Nord passant sous la Bastille est toujours à l'étude. Vivement critiqué par de nombreuses associations, notamment écologistes, cette autoroute permettrait de passer directement de l'A48 en provenance de Valence et Lyon vers l'A41 en direction de la Suisse et des stations de ski de Savoie et ainsi d'éviter le passage par la rocade sud.
[modifier] Transport urbain
| Tramway de l’agglomération grenobloise |
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| Lignes |
| A - B - C - D |
Les transports urbains de Grenoble sont exploités par la Sémitag (Société d'Économie MIxte des Transports de l'Agglomération Grenobloise) dont le nom commercial est "TAG" (Transports de l'Agglomération de Grenobloise). Le réseau est composé de 4 lignes de Tramway et 25 lignes de Bus. À cela s'ajoute 3 lignes de bus de soirée (les Noctibus) circulant les jeudis, vendredis et samedis soir de 21 heures à 0h30 environ. Les bus circulent de 6 heures à 21 heures environ et les tramways de 4h45 à 1 heure du matin. Jusqu'à la fin du vingtième siècle, s'ajoutait à ce réseau un ensemble de trolleybus qui furent petit à petit remplacés par des bus. Le dernier a été retiré de la circulation en Juin 1999. Il existe aussi un nombre important de navettes reliant les différents points de certains villes de l'agglomération et d'autres desservant ceux des importantes zones d'activités.
Le réseau est régulièrement modifié et amélioré. De nouvelles lignes sont créées ou modifiées pour ainsi dire chaque année. La plus importante modification dans la structure du réseau qui a eu lieu dans la décennie des années 2000 est sans conteste l'ouverture de la troisième ligne du tramway grenoblois en 2006 (voir l'article détaillé sur le tramway de Grenoble).
D'autres sociétés, regroupées sous l'enseigne "Transisère", exploitent des liaisons interurbaines entre Grenoble et les autres villes du département.
Près de 70 millions de passagers sont annuellement transportés par la Sémitag au sein de l'agglomération.
[modifier] Voir aussi
- Transport de l'agglomération grenobloise
- Tramway de Grenoble
- Gestion Multimodale Centralisée des Déplacements
[modifier] Transport ferroviaire
Grenoble est un pôle ferroviaire d'importance régionale. Le trafic vers l'international se limite à quelques liaisons quotidiennes vers Genève et une liaison hebdomadaire vers Bruxelles. Le gros du trafic se limite à des liaisons régionales vers Lyon, Chambéry, Annecy, Gap, Briançon et Valence. Au niveau national, une dizaine de TGV desservent Paris au départ de la capitale des Alpes. Une liaison quotidienne directe en TGV existe également pour les directions de Lille et Nantes. Des trains Corail desservent aussi les villes de Metz, Nantes, Bordeaux, Marseille voire Nice. Toutefois, en période de vacances scolaires d'hiver, un nombre important de liaisons supplémentaires sont mises en place et permettent de gagner Grenoble directement depuis des provenances aussi variées que Rennes, Le Havre, Poitiers ou Perpignan.
En collaboration avec la Sémitag, la SNCF a mis en place un système permettant de voyager par le train entre toutes les gares de l'agglomération grenobloise avec un simple ticket de bus.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Transport aérien
C'est l'Aéroport de Grenoble - Isère qui dessert la ville. Celui-ci se trouve à une trentaine de kilomètres de la ville en direction de Lyon. Tout récemment encore, le trafic se limitait à quelques liaisons quotidiennes avec Paris. Mais depuis peu et avec l'explosion des compagnies aériennes low cost, le panel de destinations, notamment vers l'étranger s'est nettement élargi (Londres, Rome, Varsovie...). Plus proche de la ville se trouve l'aérodrome du Versoud qui n'est plus aujourd'hui utilisé que pour l'aviation non commerciale et de loisir.
Grenoble se trouve aussi à moins de 100 km de l'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry.
[modifier] Transport fluvial
Bien que la ville ait été fondée pour sa position idéale sur l'Isère et non loin du Drac, le transport fluvial y est fortement réduit en raison des normes modernes de navigation. Le trafic de péniches, même de bas tonnage, y est impossible. La navigation se limite à de petites barques et aux kayaks. Bien que n'étant pas réellement un moyen de transport, l'aviron y est également pratiqué et Grenoble est un des clubs les plus prolifiques en nombre de champions français de la discipline.
