Tourterelle des bois
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
|||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
 |
|||||||||
| Streptopelia turtur | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Classe | Aves | ||||||||
| Ordre | Columbiformes | ||||||||
| Famille | Columbidae | ||||||||
| Sous-famille | Columbinae | ||||||||
| Genre | |||||||||
| Streptopelia Bonaparte 1855 |
|||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Streptopelia turtur (Linnaeus 1758) |
|||||||||
| Statut de conservation IUCN :
|
|||||||||
|
|||||||||
Parcourez la biologie sur Wikipédia :
|
|||||||||
.svg/20px-AlphaHelixSection_(blue).svg.png){kind=small}
 |
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Sommaire |
[modifier] Identification
La Tourterelle des bois est le columbidé le plus svelte et élancé d’Europe. Son manteau est uniforme comme chez la Tourterelle turque mais écaillé apparaissant tacheté de noir. Le cou est marqué de griffes noires, la poitrine est délicatement rosé. Terminée par une barre blanche, la queue noire et bien soulignée en vol par la blancheur des sous-caudales. Son vol est rapide, brusque au décollage et apparaît comme saccadé.
[modifier] Biométrie
Longueur : 25-28 cm Envergure : 49-55 cm Masse : 120-150 g (85-208 g)
[modifier] Chants
C’est le plus souvent par son chant que l’on repère la Tourterelle des bois car elle reste volontiers confinée dans la végétation. Son roucoulement est doux comme étouffé.
[modifier] Alimentation
La Tourterelle des bois cherche sa nourriture à terre ; elle est composée essentiellement de petites graines et principalement de plantes satellites des cultures mais également de graines de pin tombées au sol.
[modifier] Répartition mondiale
La sous espèce nominale se reproduit de l’Atlantique à la Sibérie occidentale et à la Syrie, atteignant le nord de la Grande-Bretagne et jusqu’au 58° nord en Russie ; au sud, elle occupe la rive septentrionale du bassin méditerranéen tandis que la sous espèce arénicole niche aux Baléares, au nord-ouest de l’Afrique, à l’est de la Méditerranée jusqu’à la Mongolie. D’autres sous-espèces occupent les régions sub-sahéliennes de l’Afrique. La Tourterelle des bois hiverne en Afrique sahélienne dans les savanes buissonnantes où elle forme des dortoirs importants.
[modifier] Répartition France
Très répandue en plaine la Tourterelle des bois est absente des massifs montagneux.
[modifier] Répartition Aquitaine
La Tourterelle des bois est présente sur toute l’Aquitaine à l’exception des secteurs montagneux pyrénéens où la limite altitudinale se situerait à environ 650 mètres. Les densités de Tourterelle des bois sont variables en fonction des disponibilités alimentaires. Habitats fréquentés en Aquitaine La Tourterelle des bois fréquente tout type de milieux présentant des écotones ; elle utilise des paysages variés : bocager ou boisé, agricole, prairials à l’exception des habitats urbains.
[modifier] Reproduction
Migratrice, la Tourterelle des bois a le cycle de reproduction le plus court des columbidés européens. Les nicheurs arrivent de mi-avril à mi-mai. Après avoir élevé une ou deux nichées (1 à 2 œufs blancs), les tourterelles des bois repartent sur leurs quartiers d’hivernage dès la fin juillet, la migration battant son plein dans la deuxième quinzaine d’août, les derniers individus disparaissent du territoire français fin septembre début octobre. La migration est nocturne avec, dans certaines régions, un passage matutinale marqué (Médoc en prénuptiale, cols de Sare, Pays-Basque, en postnuptiale). Si l’espèce est abondante au cours des migration sur la zone côtière, des rassemblements postnuptiaux peuvent être également observé dans certaines régions agricoles (Entre-deux-Mers, Béarn…).
[modifier] Conservation
Les densités et l’Etat de conservation des populations de Tourterelle des bois en Aquitaine est mal connue. La présence de plantes commensales des cultures, les jachères et les paysages ouverts sont favorables à la dynamique de ses populations. La conservation de la Tourterelle des bois, espèce migratrice, dépend également des conditions d’hivernage qu’elle rencontre dans les savanes africaines.
