Ode à la joie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'Ode à la joie — appelé également hymne à la joie — est un poème de Friedrich von Schiller, surtout connu comme pièce chantée du quatrième et dernier mouvement de la neuvième symphonie de Beethoven. Le titre original est : Ode an die Freude.
Ce poème est considéré comme une ode exaltant la fraternité humaine, de portée internationaliste[1] (« Tous les hommes deviennent frères »). Il célèbre l’humanité réconciliée avec son Dieu créateur dans la joie de la délivrance des péchés. Ainsi, dans un monde meilleur, Dieu récompensera les créatures :
- Souffrez pour un monde meilleur !
- Là haut, au-delà de la voûte étoilée
- Un Dieu puissant vous récompensera.
Sommaire |
[modifier] L’hymne officiel
Plusieurs musiciens (Otto Klemperer, Walter Damrosch) s’élèvent contre cette annexion de l’Ode à la joie au nationalisme allemand et en donnent des interprétations aux États-Unis et au Royaume-Uni. De même, des déportés au camp d'Auschwitz interprètent, en signe de résistance, une version tchèque de l’Ode en mars 1944[2].
L'introduction instrumentale de ce mouvement a été adoptée en 1972 par le Conseil de l'Europe comme hymne de l'Europe, puis en 1985 comme hymne officiel par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union. L'interprétation officielle fut confiée à Herbert von Karajan qui en réalisa trois arrangements : un pour piano, un autre pour instruments à vent et un troisième pour orchestre symphonique.
[modifier] Texte de l'Ode à la joie
Le texte chanté dans le quatrième mouvement de la neuvième symphonie est légèrement différent de la version de Friedrich von Schiller.
Les mots ajoutés au texte par Ludwig van Beethoven sont écrits en italiques.
|
|
[modifier] Media
-
Hymne à la Joie (info) La pièce centrale du quatrième mouvement de la neuvième symphonie est un chant : L'hymne à la Joie, texte basé sur l'Ode à la joie de Schiller. Des problèmes pour écouter le fichier ? Voir Wikipédia aide audio.
[modifier] Code Parsons
Code Parsons décrivant la mélodie de l'Ode à la joie, entre les mots allemands « Freude » et « Heiligtum » de la seconde strophe :
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Étude réalisée par une maison d'édition musicale détaillant les modifications apportées par Beethoven au texte de Schiller : De l'Ode à l'Hymne, de Schiller à Beethoven
- Dossier sur l'Ode à la joie
[modifier] Bibliographie
- Esteban Buch, La Neuvième de Beethoven. Une histoire politique, Paris, Gallimard, 1999