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Jean-Luc Mélenchon - Wikipédia

Jean-Luc Mélenchon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Luc Mélenchon
Parlementaire français
Naissance 19 août 1951
Décès
Mandat Sénateur
Début du mandat septembre 1986
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Département de l'Essonne
Groupe parlementaire Socialiste
Ve république

Jean-Luc Mélenchon, né le 19 août 1951 à Tanger (Maroc), est un homme politique socialiste français.

Titulaire d’un DEUG de lettres modernes, d’une licence de philosophie et d’une maîtrise dans cette discipline, il a été professeur dans l’enseignement technique, correcteur dans l’imprimerie, ouvrier d’entretien, journaliste, directeur de cabinet municipal en banlieue parisienne. Adjoint au maire de Massy en 1983, conseiller général à partir de mars 1985, président délégué du conseil général de l’Essonne en 1998, il est sénateur de l'Essonne depuis le 28 septembre 1986.

Sommaire

[modifier] Biographie

Leader du mouvement lycéen lors de mai 68[réf. nécessaire] dans sa ville de Lons-le-Saunier, il rejoint l’Union nationale des étudiants de France dès son entrée en faculté en septembre 1969. À l'issue des événements de mai-juin 1968 à Besançon, la Ligue communiste et le PSU, majoritaires dans l'AGEB-UNEF, appuient une prise en main du syndicat par les partisans de sa mutation en « mouvement politique de masse ». En s’y opposant, Jean-Luc Mélenchon rejoint l'Organisation communiste internationaliste, courant trotskiste d'obédience lambertiste, qui tente de contrer cette politique. Après la scission de l’UNEF en 1970, Jean-Luc Mélenchon participe au combat pour reconstruire l'UNEF locale comme syndicat défendant les intérêts matériels et moraux des étudiants[réf. nécessaire], à la fois contre le courant syndical issu de l'UEC, animant l'UNEF-Renouveau, liant le syndicat aux conseils de gestion de la loi Faure[réf. nécessaire], et contre les courants gauchistes qui visent sa transformation en mouvement politique[réf. nécessaire]. C'est à ce titre qu'il devient président de l’union locale étudiante, puis intègre le bureau national de l'Unef-Unité syndicale en 1974. Sa liste aux élections du CROUS en 1975 obtient 60 % des suffrages exprimés.

De 1972 à 1975, il devient le dirigeant de l'OCI à Besançon et joue un rôle important[réf. nécessaire] dans l'implantation régionale de cette organisation à Dole et Lons-le-Saunier (Jura). Sa pratique de leader syndical de masse — animation des luttes étudiantes et ouvrières des années 1969-1974, en particulier la grève des Lip, importante industrie horlogère bisontine démantelée quelques années plus tard — l'amène progressivement à prendre ses distances avec la conception léniniste du parti. C'est l'époque où le Parti socialiste de François Mitterrand reconstitué au congrès d'Épinay en 1971, occupe progressivement à gauche tout l'espace du socialisme démocratique, mettant le PCF en difficultés électorales. Il quitte Besançon en 1976 pour entrer dans l'activité professionnelle à Lons-le-Saunier et adhère au PS. Il y occupe très vite des responsabilités départementales et développe un journal fédéral qui combat pour l'union PC-PS; c'est l'époque où le PCF rompt les accords d'union de la gauche sur un programme commun de gouvernement. Remarqué lors d'une fête jurassienne du Poing et la Rose par Claude Germon, maire de Massy et membre du bureau exécutif du PS en charge du secteur entreprise du parti socialiste, il part en région parisienne et devient directeur de cabinet de ce responsable politique.

Il devient un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l'Essonne, ce qui le conduit au poste de premier secrétaire de cette fédération au congrès de Valence en 1981. S'opposant à la fois à la Deuxième gauche rocardienne et au CERES de Chevènement, il travaille à l'organisation du courant mitterrandiste, en Essonne d'abord puis à travers une publication "Données et Arguments", qui sera le creuset d'un courant gauche au sein du parti. Fondateur avec Julien Dray de la Gauche socialiste, il s'oppose à l'entrée de la France dans la première Guerre du Golfe contre la majorité de son parti. En mars 2000, il accepte de participer au gouvernement de Lionel Jospin comme ministre délégué a l’enseignement professionnel. Tirant le bilan de la défaite électorale d’avril 2002, lorsque la composante animée par Julien Dray fait le choix de passer dans l’équipe de François Hollande, il cofonde le courant Nouveau Monde avec Henri Emmanuelli. Puis, en 2004, il fonde l’association PRS (Pour la république sociale) en dehors et indépendamment du Parti socialiste dans le but de formuler et de faire vivre une orientation clairement républicaine dans la gauche française.

Il sera un des dirigeants socialistes à combattre ouvertement pour le non au Traité Constitutionnel Européen durant l'année 2005, dans le parti (58% en faveur du oui), puis dans le pays dans de nombreux meeting. Considérant que le candidat à l'élection présidentielle ne pouvait être qu'issu du non au Traité constitutionnel européen, il soutient la candidature de Laurent Fabius contre Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Après la victoire de Ségolène Royal au sein du PS, il pensera un moment possible de promouvoir une candidature de la gauche du PS, soutenue par le PCF et les courants antilibéraux, sur une orientation de rupture avec le libéralisme et la mondialisation. L'association PRS (Pour la république sociale) continue aujourd'hui son activité: elle se prononce pour une force politique nouvelle qui prenne en compte à la fois l'échec de ce qui fut le modèle soviétique[1] et l'impasse d'une social-démocratie européenne qui accompagne les "réformes" du néo-libéralisme[2],[3]. Selon PRS, une autre voie est possible, c'est ce que traduirait l'émergence d'un parti comme Die Linke en Allemagne[4].

Il intervient régulièrement dans N'ayons pas peur des mots, une émission quotidienne de débat contradictoire présentée par Samuel Étienne diffusée sur la chaîne d'information en continu I>Télé.

[modifier] Mandats

[modifier] Mandats locaux

[modifier] Mandat de sénateur

[modifier] Fonctions ministérielles

[modifier] Fonctions politiques au PS

Cofondateur du courant « Gauche socialiste » au PS, membre du conseil national du PS, membre du bureau national du PS, directeur de la rédaction du bulletin hebdomadaire À Gauche, co-fondateur et président du courant socialiste "Nouveau Monde".

[modifier] Campagne contre le traité constitutionnel européen en 2005

Après le référendum interne au Parti socialiste sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe et la victoire du oui, il enfreint les consignes de son parti et fait campagne aux côtés de Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (LCR) et José Bové (Confédération paysanne) lors de meetings communs pour un non de gauche.

La campagne du non amène l'éclatement de Nouveau Monde et la recomposition de l'aile gauche du Parti socialiste. Alors qu'Henri Emmanuelli crée un nouveau courant, Alternative Socialiste, Jean-Luc Mélenchon se rapproche de Laurent Fabius en vue du congrès du Mans.

Après la victoire du non dans le pays au référendum du 29 mai 2005, il se présente lui-même comme le « trait d'union » au sein du Parti socialiste et des partenaires de gauche. Il défend l'idée selon laquelle le candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2007 doit être une personne qui a défendu le non au référendum sur la Constitution européenne, car cette échéance coïnciderait selon lui avec la calendrier européen pour une renégociation du traité constitutionnel qui devrait s'appliquer à partir de 2009. Dans cet esprit, pour Jean-Luc Mélenchon, Laurent Fabius serait le rassembleur au sein du PS.

D'ailleurs, il déclarait le lundi 22 août 2005 : « Il n'y a pas cinquante candidats pour l'élection présidentielle de 2007 au PS, au point où nous en sommes, il n'en reste que deux : Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Ce sont deux hommes intelligents, qui ont bonne mine, mais il faut bien les démarquer sur quelque chose donc sur leurs idées et leurs engagements. [...] Je souhaite que le PS ne fasse pas l'erreur d'aller présenter un candidat qui aurait été partisan du oui [à la Constitution européenne, ce qui est le cas de Dominique Strauss-Kahn]. Par raisonnement, je déduis que c'est Laurent Fabius qui doit être candidat. [...] Fabius a été ministre, il est capable de diriger le pays. Je vais le soutenir, mais pas de chèque en blanc ». Le surlendemain de l'investiture de Ségolène Royal par le Parti socialiste, il assistait à un meeting de la gauche antilibérale, laissant planer le doute sur son éventuel soutien à sa candidature à l'élection présidentielle.

Après l'échec de la gauche de la gauche à rassembler un consensus sur son candidat, il écrit dans son blog : « Une partie de l'électorat politisé de la gauche se démobilise. Il ne se sent pas représenté. Une partie de la population électorale parmi les désemparés (par la dureté de la vie) - désorientés (par l'absence d'alternative politique radicale intelligible) va continuer à flotter entre l'indifférence écœurée et les poussées de colère électorale aveugle. Enfin, la centralité de la candidature socialiste à gauche est désormais totale, que cela plaise ou pas, parce qu'elle paraît la seule efficace pour atteindre le programme commun le plus élémentaire : être présent au deuxième tour et battre la droite[5] », affirmant donc son soutien à Ségolène Royal.

[modifier] Controverses et détracteurs

Les propos et prises de positions de Jean-Luc Mélenchon suscitent les réactions de divers mouvements et personnalités.

Suite à sa sortie sur la « majorité gouvernementale nationale-catholique anti-européenne depuis ralliée par l’extrême droite » de Lech et Jarosław Kaczyński en Pologne et sur les Lituaniens[6] au cours de la campagne de 2005, le journaliste Jean Quatremer l'a qualifié de « social-souverainiste » et l'a accusé de « flirter avec la xénophobie »[7].

Opposé « à ce que des groupes de locuteurs aient des droits particuliers », mais non, selon ses propos, « à la pratique des langues régionales »[8], ses prises de position sur l'enseignement de la langue bretonne par les écoles Diwan - ainsi que le financement par l'État de ces dernières[9] - ou sur certains régionalistes bretons qualifiés d'« identitaires ethnicistes »[10], il s'est attiré l'opposition d'autonomistes bretons[11], de linguistes[12], de la commission culture du PCF[13], etc. Ses propos ont également suscité des critiques parmi les socialistes de la région Bretagne, qu'il avait accusés de favoriser les « autonomistes », lors de l'organisation de la Breizh Touch, en septembre 2007 à Paris. À cette occasion, Jean-Yves Le Drian, président socialiste de la région Bretagne, répondant à ses accusations de « manipulation », le qualifie de « paon sectaire d'avant guerre »[14]. Quant à Jean-Jacques Urvoas, député de Quimper, il dénonce « l'irrationalité » de l'« idéologie nationaliste » de Jean-Luc Mélenchon, de même que ses « propos diffamatoires », à propos d'une intervention au Sénat jugée hostile à la langue bretonne[15].

En avril 2008, il se prononce[16] contre « le boycott des jeux de Pékin et la propagande anti-chinoise », jugeant dans cette attitude une « morgue ressemblant à du racisme » et « l’écho du mépris des colons qui ont imposé en leur temps les armes à la main l’obligation pour les chinois de faire le commerce de l’opium[17] ». Selon lui, « le dossier du Tibet tel que présenté par ses partisans est un facteur de violences, de guerres et de déstabilisation aussi considérable que celui des Balkans. ». Ces positions polémiques génèrent des critiques l'accusant de « reprendre fidèlement l'historiographie officielle de Pékin »[18],[19]. Face à ses détracteurs, Jean-Luc Mélenchon publie de nouveau un long article sur la question du Tibet le 24 avril 2008[20].

[modifier] Bibliographie

  • En quête de gauche, Éditions Balland, 2007.
  • Causes républicaines, Éditions du Seuil, 2004. (Réédition de textes publiés dans Le Monde, Marianne, Politis, La Nouvelle Revue socialiste, À Gauche, ou autres)
  • Pour la république sociale (ouvrage collectif), Éditions L'Harmattan, 2002.
  • Le nouvel âge du capitalisme (ouvrage collectif), Éditions L'Harmattan, 1998.
  • Rocard, le rendez vous manqué, Éditions Denoël, 1994.
  • À la conquête du chaos, Éditions Denoël, 1991.

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. « Qui sommes-nous? », sur le site Internet de PRS Isère.
  2. Jean-Luc Mélenchon, « Le devoir d’audace », tribune libre parue dans L'Humanité le 9 mai 2007. Il explique que « cette réinvention de la gauche a lieu en ce moment même en Amérique latine, au Brésil, Venezuela, Bolivie, Équateur parmi d’autres pays. »
  3. Jean-Luc Mélenchon, « le PS a un métro de retard », Le Nouvel Observateur, n° 2236, jeudi 13 septembre 2007.
  4. Jean-Luc Mélenchon, François Delapierre et Raquel Garrido, « Leçons d'une refondation », tribune libre parue dans le journal Politis.
  5. jean-luc-melenchon.fr
  6. Un article relatif à ses propos
  7. Jean Quatremer, « Mélenchon et le "plombier polonais" », 25 mai 2006, blog de libération.fr
  8. Séance du Sénat, le 29 janvier 2008 (compte rendu intégral des débats)
  9. Diwan, une école contraire à l'idéal laïque, entretien accordé au journal Libération, 4 décembre 2001.
  10. « Il y a breton et breton » sur son blog, le 23 septembre 2007.
  11. par exemple de l'Union Démocratique Bretonne (Article de l'UDB, Mélenchon : caricature du nationalisme français, 5/10/2007), cf Éric Conan, « Vers un nouveau "modèle breton" ? », in L'Express, 29/06/2006, article en ligne
  12. Gilbert DALGALIAN
  13. Langues et Cultures de France
  14. « Jean-Yves Le Drian appelle à la tenue d'un congrès de "clarification" au PS »
  15. http://www.urvoas.org/2008/05/16/butor/; http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/finistere/langues-regionales-tension-entre-elus-socialistes-20080520-3085596_1330651.php; ; Ouest-France du 22 mai 2008
  16. sur son blog et sur Europe 1 : « Jean-Luc Mélenchon s'en prend aux pro-Tibétains », L'Express, 9 avril 2008.
  17. « Je ne suis pas d'accord avec le boycott des jeux de Pékin et la propagande anti-chinoise », blog de Jean-Luc Mélenchon.
  18. Pierre Haski, « Pour Mélenchon, il n'y a jamais eu d'invasion chinoise du Tibet », rue 89, 09/04/2008]
  19. Ce soir ou jamais : Débat sur le Tibet, émission du 23 avril 2008 (France 3)
  20. Un projet théocratique, autoritaire, ethniciste, dangereux pour la paix, blog de Jean-Luc Mélenchon, 24 avril 2008/
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