Gauche moderne
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Gauche moderne | |
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Président | Jean-Marie Bockel |
Fondation | 2007 |
Disparition | {{{disparition}}} |
Siège | 10 rue des Haudriettes 75003 Paris |
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Représentation du parti | |
Députés | {{{Députés}}} |
Sénateurs | {{{Sénateurs}}} |
Idéologie | Social-libéralisme |
Affiliation européenne | {{{européenne}}} |
Affiliation internationale | {{{internationale}}} |
Couleurs | violet |
Site Web | www.lagauchemoderne.org |
voir aussi | |
Constitution française |
Gauche moderne est un mouvement politique français fondé par Jean-Marie Bockel, ancien membre du Parti Socialiste et actuel secrétaire d'état à la Défense et aux anciens combattants. Se revendiquant de centre-gauche et social-libéral, il s'inscrit dans la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, en se revendiquant « allié distinct mais loyal[1] ». Il est le successeur du courant interne au PS du même nom et qui se revendiquait du blairisme.
Sommaire |
[modifier] Objectif
Selon leur manifeste[2], les fondateurs de Gauche moderne veulent instituer « une politique pragmatique, attentive aux résultats, à ce qui marche et à ce qui répond à la demande sociale. »
Ils défendent un « libéralisme social, attentif par ses régulations à la justice et à l’égalité » et une « économie de marché solidaire ».
Selon Jean-Marie Bockel, cette démarche est dans la logique de son entrée au gouvernement dans le cadre de l'ouverture voulue par Nicolas Sarkozy et va lui permettre de continuer sa démarche social-libérale[3].
[modifier] Premières élections
Gauche moderne a participé pour la première fois à un scrutin lors des élections municipales de 2008. Le 14 février 2008, Jean-Marie Bockel a présenté les candidats du mouvement, parmi lesquels plusieurs têtes de listes : lui-même à Mulhouse, Jean-Marie Kutner (maire-adjoint Mouvement démocratie alsacienne) à Schiltigheim, Yves Urieta (maire ex-PS, « apparenté Gauche moderne ») à Pau, ou colistiers : Philippe Sanmarco auprès de Jean-Claude Gaudin à Marseille, Robert Thévenot auprès de Philippe Cochet à Caluire, David Melloni auprès de Nadine Morano à Toul, Jean-François Pascal auprès de Jean-Marie Cavada dans le 12e arrondissement de Paris, soit « plus de 100 candidats dans plus de 50 villes importantes »[4].
Au soir du premier tour, le mouvement revendique « une dizaine d’élus ».[5]. Son leader, Jean-Marie Bockel, parvient à conserver sa municipalité de Mulhouse de justesse, sa liste d'union UMP-MoDem-Gauche moderne n'ayant devancé celle de son opposant du PS que de 168 voix[6].
A l'issue du second tour, la Gauche Moderne revendique une quarantaine d'élus (Avignon, Bourges, Bouc-Bel-Air, Caluire-et-Cuire, Colmar, Corbeil-Essonnes, Échirolles, La Ciotat, Lambersart, Macon, Marseille, Montereau-Fault-Yonne, Mulhouse, Nancy, Nice, Nogent-sur-Marne, Orléans, Paris, Sélestat, Suresnes, Valenciennes, Villiers-sur-Marne), dont de nombreux adjoints et plusieurs dizaines de conseillers d'opposition.[7] Toutefois, GM est défait par le PS à Schiltigheim, la liste de Nadine Morano est largement défaite à Toul et le sortant Yves Urieta ne finit que troisième à Pau, dans un contexte où certes la gauche alliée au PS et au PC ont connu une forte poussée au détriment des alliés de l'UMP.
[modifier] Critique
Les « opposants » à Nicolas Sarkozy considèrent que l'« ouverture » à des personnalités issues de la gauche (dont Gauche moderne) et de la société civile constituerait avant tout une stratégie ayant le but de rendre plus difficile une alternance politique. Ils considèrent que cette ouverture consiste essentiellement en un débauchage de personnalités politiques isolées qui ont rejoint la majorité présidentielle par « opportunisme ».
[modifier] Notes et références
- ↑ « Bockel crée la Gauche moderne et s'allie à l'UMP », Challenges, 26 septembre 2007.
- ↑ Manifeste consultable sur le site de La Gauche Moderne.
- ↑ Le Parisien, 26 septembre 2007. Propos recueillis par Didier Micoine et Henri Vernet.
- ↑ « Nos candidats et la charte de l'ouverture municipale », 14 février 2008
- ↑ « Municipales: les premiers élus de La Gauche Moderne », 10 mars 2008.
- ↑ Bockel toujours maire mais d'un cheveu - 20Minutes.fr
- ↑ Site officiel de la gauche Moderne
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Jean-Marie Bockel (successeur de deux maires UDF-sociaux-démocrates issus de la SFIO, Émile Muller et Joseph Klifa)
- Les Progressistes
- La Diagonale
- Nouveau Parti socialiste italien
- Parti social-démocrate (France) - Mouvement démocratie alsacienne