François Bernard Chauvelin
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François-Bernard de Chauvelin, naît à Paris le 29 novembre 1766 de « très haut et très puissant Seigneur messire Bernard-Louis marquis de Chauvelin noble Gênois, grand croix de Saint-Louis. Maître de la garde-robe du roi Louis XV, lieutenant général de ses armées et ci-devant Ambassadeur à Turin et de Anne-Thérèse Mazade d'Orgeville ».
Il succèda à son père François Claude Chauvelin au poste de maître de la Garde-robe du roi.
Élevé avec des idées libérales, François-Bernard est heureux de voir arriver la Révolution française et combat au sein de l'armée de Jean Marie Donatien de Vimeur de Rochambeau comme aide de camp.
En 1792, il est nommé ambassadeur à Londres (prête-nom à l'évêque d'Autun Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord). Marié cette même année à Herminie Felicienne Joséphine Tavernier-Boullongne de Magnanville.
Après l'exécution de Louis XVI, le gouvernement britannique lui signifia l'ordre de sortir du royaume avant le 1er février, il revint en France et fut envoyé à Florence, comme ministre plénipotentiaire et n'ayant pu obtenir du Grand Duc la reconnaissance de la république, il renonça à ses fonctions et se tint à l'écart jusqu'au 18 brumaire. À cette époque le 5 nîvose an VIII (26 décembre 1799), il fut nommé membre du tribunat, devint secrétaire de cette assemblée ; fut nommé, le 19 pluviose an XII (10 février 1804), préfet de la Lys, et fait membre de la Légion d'honneur le 25 prairial suivant (14 juin 1804).
Le 5 octobre 1811, il obtint le poste de conseiller d'État puis celui d'Intendant général de la Catalogne.
Sous la Restauration, le 20 septembre 1817, il fut élu député de l'opposition par le collège de la Côte d'Or, et prit place à l'extrême gauche, demanda en outre le rappel des conventionnels proscrits, le renvoi des régiments suisses, défendit la liberté de la presse, fut réélu en 1822 dans l'arrondissement de Beaune et en 1827 dans l'arrondissement de Dijon malgré une pression gouvernementale sans exemple.
Il donna sa démission en 1829 et se retira à Cîteaux où il mourut trois ans après d'une attaque du choléra, pendant un voyage à Paris.
Membre du conseil général de ce même département.